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La haire : gage de spiritualité ?

2 participants

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Josué

Josué
Administrateur

*** w06 1/8 p. 32 La haire : gage de spiritualité ? ***
La haire : gage de spiritualité ?
LE ROI Louis IX en portait une. Sir Thomas More a pu, lorsqu’il était jeune étudiant en droit, rester éveillé 19 à 20 heures par jour plusieurs mois de suite grâce à la sienne. Il en a d’ailleurs porté une la plus grande partie de sa vie. Et lorsque l’archevêque Thomas Becket a été assassiné dans la cathédrale de Cantorbéry, on a découvert qu’il en avait une sous ses vêtements. Qu’avaient en commun ces personnages historiques ? Tous trois visaient la mortification de la chair au moyen de la haire.
La haire était une petite chemise faite d’une grossière étoffe de poil de chèvre, et portée à même la peau dans le but de l’irriter. Les poux s’y sentaient bien. Thomas Becket aurait porté la sienne, ainsi que des chausses faites de la même matière, jusqu’à ce qu’elle “ grouille de vermine ”. Après le XVIe siècle, à la haire en poil de chèvre on a parfois préféré la chemise en fil de fer pourvue de petites pointes dirigées vers le corps. L’inconfort n’en était que plus grand.
Un dictionnaire explique que l’emploi de la haire, tout comme celui d’autres techniques de mortification, poursuivait un double objectif : “ mater la chair indocile et favoriser ainsi une disposition d’esprit et une manière de vivre plus orientées vers la spiritualité. ” La haire n’était pas l’apanage des ascètes ; des laïcs, dont des personnes de haut rang, étaient connus pour en porter. À notre époque, des ordres religieux perpétuent cet usage.
Le fait de porter une haire ou de s’imposer des privations rend-il plus spirituel ? Non, la spiritualité ne découle pas de telles pratiques. Du reste, l’apôtre Paul a condamné le “ traitement sévère du corps ”. (Colossiens 2:23.) En fait, la spiritualité véritable résulte de la recherche de la connaissance de Dieu au moyen d’une étude sérieuse de sa Parole et de la mise en pratique de cette connaissance au quotidien.

Josué

Josué
Administrateur

La haire : gage de spiritualité ?  La_hai10

Le journal de la France.

papy

papy

Paul condamne fortement ce genre de pratique de mortification.

Josué

Josué
Administrateur

*** g 3/11 p. 10-11 La mortification aide-t-elle à s’approcher de Dieu ? ***
La mortification aide-t-elle à s’approcher de Dieu ?
L’IDÉE de s’infliger des souffrances répugne à la plupart des gens. Pourtant, des dévots ont été érigés en modèles pour avoir martyrisé leur corps en pratiquant par exemple l’autoflagellation, le jeûne extrême ou le port de la haire (une chemise rugueuse qui irrite la peau). Ces coutumes ne sont pas que des vestiges du Moyen Âge. Selon de récents articles de presse, des chefs religieux contemporains, même très éminents, se sont livrés à l’autoflagellation.
Qu’est-ce qui motive ce genre d’actes de dévotion ? D’après un porte-parole d’une association dite chrétienne, “ l’acceptation volontaire de désagréments est un moyen de s’unir à Jésus Christ et aux souffrances qu’il a volontairement acceptées pour nous racheter du péché ”. Tel est le point de vue de chefs religieux. Toutefois, qu’en dit la Bible ?
Entourez votre corps de soins
La Bible ne recommande ni n’excuse la mortification dans le culte. En réalité, elle encourage vivement le croyant à prendre soin de son corps. Au sujet de l’affection qui doit exister entre un mari et une femme, voici comment elle parle de la façon dont un homme traite naturellement son corps : “ Les maris doivent aimer leurs femmes comme leurs propres corps. [...] personne n’a jamais haï sa propre chair ; mais il la nourrit et l’entoure de soins, comme le Christ aussi le fait pour la congrégation. ” — Éphésiens 5:28, 29.
Quel sens l’injonction d’aimer sa femme comme son propre corps aurait-elle si lors du culte un homme se maltraitait ? À l’évidence, celui qui attache du prix aux principes bibliques doit entourer son corps de soins et, dans une certaine mesure, l’aimer. Un amour de soi raisonnable qu’il devrait manifester à son conjoint.
Les Écritures contiennent d’ailleurs de nombreux principes qui encouragent à soigner sa personne. Elles mentionnent les bienfaits de l’exercice physique modéré (1 Timothée 4:Cool. Elles évoquent les vertus thérapeutiques de certains aliments et les méfaits d’une mauvaise alimentation (Proverbes 23:20, 21 ; 1 Timothée 5:23). Elles préconisent également d’entretenir sa santé, ce qui permet d’être aussi actif que possible (Ecclésiaste 9:4). La Bible inciterait-elle à se protéger de ces différentes façons d’une part et à se faire du mal d’autre part ? — 2 Corinthiens 7:1.
Faut-il s’infliger les mêmes souffrances ?
Invoquant les brutalités que Jésus et ses premiers disciples ont subies, certains mouvements prônent la mortification. Mais les souffrances rapportées par les rédacteurs bibliques n’étaient jamais auto-infligées. S’ils ont attiré l’attention sur les souffrances du Christ, c’était pour encourager le chrétien à endurer la persécution, non à se l’imposer. Celui qui se supplicie n’imite donc pas Jésus Christ.
Illustrons : un ami que vous admirez se fait insulter et battre par une foule déchaînée. Mais il garde son calme, il ne rend ni les coups ni les insultes. Si vous vouliez l’imiter, vous mettriez-vous à vous frapper ou à vous insulter vous-même ? Non, bien sûr. Cela reviendrait à reproduire le comportement de la foule. Vous vous efforceriez plutôt, face à une situation similaire, de ne pas vous venger.
Il est donc clair que les disciples du Christ ne sont pas censés se mortifier, comme s’il fallait qu’ils imitent les foules en colère qui ont tourmenté et cherché à tuer Jésus (Jean 5:18 ; 7:1, 25 ; 8:40 ; 11:53). À l’exemple de leur Maître, ils doivent au contraire garder leur calme sous les persécutions. — Jean 15:20.
Une déformation des Écritures
Bien avant l’ère chrétienne, les Écritures régissant la vie et le culte des Juifs les empêchaient de faire quoi que ce soit qui les blesserait corporellement. Par exemple, la Loi leur interdisait expressément de se faire des entailles, une pratique apparemment répandue chez les nations non juives de l’Antiquité (Lévitique 19:28 ; Deutéronome 14:1). Si Dieu ne voulait pas qu’ils se fassent des entailles, il n’aurait pas davantage voulu qu’ils se lacèrent à coups de fouet. La norme biblique est claire : martyriser délibérément sa chair de quelque manière que ce soit est inacceptable pour Dieu.
De même qu’un artiste désire qu’on respecte ses œuvres, ainsi Jéhovah Dieu, le Créateur, veut qu’on respecte sa création qu’est le corps humain (Psaume 139:14-16). En fait, la mortification ne renforce pas la relation avec Dieu ; elle la dégrade et est une déformation des enseignements des Évangiles.
À propos de cette tradition oppressive inventée par l’homme, l’apôtre Paul a écrit sous l’inspiration divine : “ Ces choses-là ont bien une apparence de sagesse, par un culte que l’on s’impose à soi-même et une fausse humilité, un traitement sévère du corps, mais elles n’ont aucune valeur pour combattre la satisfaction de la chair. ” (Colossiens 2:20-23). La pratique consistant à se mortifier n’est vraiment d’“ aucune valeur ” pour s’approcher de Dieu. À l’inverse, les exigences du vrai culte s’avèrent douces, légères et revigorantes. — Matthieu 11:28-30.

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