[size=38]En Grèce, les orthodoxes pleurent l’ex-basilique Sainte-Sophie[/size]
Analyse
Vendredi 24 juillet, le président turc Recep Tayyip Erdogan assiste à la prière dans l’ex-basilique byzantine Sainte-Sophie.[size=12]MUSTAFA KAMACI/TURKISH PRESIDENTIAL PRESS SERVICE/AFP[/size]
En signe de lamentation, les cloches des paroisses orthodoxes ont résonné, vendredi 24 juillet à midi, à travers la Grèce. À quelques centaines de kilomètres de là, des milliers de fidèles turcs se rassemblaient alors, en présence du président Recep Tayyip Erdogan, autour de l’ex-basilique byzantine Sainte-Sophie : ils venaient prendre part à la première prière collective musulmane organisée depuis la reconversion, en mosquée, de cet édifice emblématique d’Istanbul, qui avait été transformé en 1934 en musée (1).
Analyse
Manifestations de fidèles, drapeaux en berne… Vendredi 24 juillet, l’Église orthodoxe en Grèce a décrété un jour « de deuil » pour protester contre la reconversion, en mosquée, de l’ex-basilique byzantine Sainte-Sophie en Turquie. La Turquie a dénoncé samedi 25 juillet « l’hostilité de la Grèce ».
- Malo Tresca (avec AFP),
- le 24/07/2020 à 18:22
- Modifié le 24/07/2020 à 18:35
Vendredi 24 juillet, le président turc Recep Tayyip Erdogan assiste à la prière dans l’ex-basilique byzantine Sainte-Sophie.[size=12]MUSTAFA KAMACI/TURKISH PRESIDENTIAL PRESS SERVICE/AFP[/size]
En signe de lamentation, les cloches des paroisses orthodoxes ont résonné, vendredi 24 juillet à midi, à travers la Grèce. À quelques centaines de kilomètres de là, des milliers de fidèles turcs se rassemblaient alors, en présence du président Recep Tayyip Erdogan, autour de l’ex-basilique byzantine Sainte-Sophie : ils venaient prendre part à la première prière collective musulmane organisée depuis la reconversion, en mosquée, de cet édifice emblématique d’Istanbul, qui avait été transformé en 1934 en musée (1).