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Lutte contre les abus sexuels : un mode d’emploi pour les évêques.

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papy
philippe83
Mikael
Josué
8 participants

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Josué

Josué
Administrateur

Rappel du premier message :

[size=38]Lutte contre les abus sexuels : un mode d’emploi pour les évêques[/size]

Analyse 

La Congrégation pour la doctrine de la foi a publié jeudi 16 juillet un vade-mecum destiné aux évêques pour les guider « pas à pas » dans le traitement des abus sexuels.



  • Nicolas Senèze, à Rome, 
  • le 16/07/2020 à 16:42



Lutte contre les abus sexuels : un mode d’emploi pour les évêques. - Page 2 Rencontre-consacree-protection-mineurs-lEglise-21-fevrier-2019-Vatican_0_729_486



Lors de la rencontre consacrée à la protection des mineurs dans l’Eglise, le 21 février 2019 au Vatican.[size=12]FABIO FRUSTACI / EIDON/EIDON/MAXPPP
[/size]


C’est un véritable manuel de droit pénal spécialisé sur les abus sexuels sur mineurs que la Congrégation pour la doctrine de la foi a publié jeudi 16 juillet. Fruit de près d’un an et demi de travail, ce vade-mecum avait été demandé au sommet de février 2019 : beaucoup d’évêques estimaient alors ne plus s’y retrouver dans le maquis de la législation de l’Église élaborée depuis 2001 et maintes fois remaniée depuis.
« Pour la première fois, la procédure est décrite de manière organisée », souligne Mgr Giacomo Morandi. Le secrétaire de la Congrégation pour la doctrine de la foi (CDF) se félicite de la meilleure diffusion des règles mises en œuvre par son dicastère.


Josué

Josué
Administrateur

[size=38]Abus sexuels : comment l’Église peut-elle assumer sa responsabilité civile, institutionnelle et « sans faute » ? Ab[/size]

Analyse
 

La Commission Sauvé invite l’Église à reconnaître sa responsabilité civile, institutionnelle, dans les cas d’abus et d’agressions sexuelles, indépendamment de toute faute personnelle de ses responsables. Une démarche qui ne va pas de soi sur le plan juridique. Le rapport Sauvé, et maintenant ? - « La reconnaissance » (7/23)



  • Clémence Houdaille, 
  • le 26/10/2021 à 10:09 
  • Modifié le 26/10/2021 à 11:00



Lutte contre les abus sexuels : un mode d’emploi pour les évêques. - Page 2 Ciase-lEglise-comme-institution-reconnaitre-responsabilite-civile-sociale-faute-personnelle-hierarchie_0



Pour la Ciase, l’Église comme institution doit reconnaître sa responsabilité civile et sociale, même sans faute personnelle de sa hiérarchie.[size=12]ALEXANDRA - STOCK.ADOBE.COM

[/size]
« À vrai dire, j’ignore où trouver dans l’Église un responsable. » Ce constat, implacable, est dressé par Anne Mardon lors de son audition à la Commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Église (Ciase). Lorsque cette ancienne membre affiliée des Fraternités monastiques de Jérusalem a voulu alerter sur les dysfonctionnements de cette communauté et les abus de son fondateur, elle raconte n’avoir trouvé personne dans l’Église qui « veuille ou puisse endosser une quelconque responsabilité ».
→ DOSSIER. Tout comprendre au « rapport Sauvé » sur les abus sexuels dans l’Église
iPourquoi lire La Croix ?
La Croix vous explique, avec lumière et clarté, le monde qui vous entoure, afin que vous puissiez bâtir votre opinion.
+

Ce grief revient régulièrement dans les propos des victimes d’abus dans l’Église. Pour la Ciase, l’Église comme institution doit reconnaître sa responsabilité civile et sociale, même sans faute personnelle de sa hiérarchie.


Il s’agit, selon le rapport, du « point de départ d’une démarche de vérité et de réparation vis-à-vis du passé» qui consiste, outre le fait d’« affirmer et rechercher la responsabilité des auteurs », à « explorer celle de l’institution au sein de laquelle les abus se sont produits ».

« L’Église n’a pas d’existence juridique »


Mais de quelle responsabilité parle-t-on ? Le rapport distingue un registre juridique, rassemblant les questions de responsabilité pénale et civile, un registre systémique, concernant l’institution et l’analyse de ses dysfonctionnements propres, et un registre d’ordre civique, analysant la responsabilité de l’Église vis-à-vis de la société dans laquelle elle s’inscrit.
→ EXPLICATION. Abus sexuels : quelle responsabilité pour l’Église ?
« La responsabilité civile, c’est l’obligation de réparer les dommages causés à une victime qui pèse sur celui qui est responsable, soit l’auteur des faits, soit celui qui est responsable pour autrui, celle du commettant du fait des préposés, explicite Laurent Aynès, avocat et professeur en droit privé à l’université Panthéon-Sorbonne. Du point de vue de la responsabilité civile, parler de la responsabilité de l’Église n’a pas de sens, car l’Église n’a pas d’existence juridique.»
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Abus sexuels : les catholiques doivent-ils contribuer à l’indemnisation des victimes ?

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Un avis partagé par Emmanuel Tawil, professeur à Panthéon-Assas, lui-même avocat proche de l’Église. «La recommandation de la Ciase repose sur l’idée d’une responsabilité in solidum de toutes les institutions ecclésiastiques pour des faits commis dans l’Église, analyse-t-il. Mais cela se heurte au droit français, au droit canonique, et à la définition même de l’Église. On ne peut pas dire que les baptisés sont responsables civilement pour des faits qui se sont produits 70 ans auparavant», ajoute-t-il, déplorant une « ambiguïté » dans l’emploi du mot responsabilité dans le rapport.

« Que des évêques aient commis des fautes, des manquements, il n’y a aucun doute »


Même difficulté en ce qui concerne une éventuelle responsabilité pénale. « Certes, celui qui n’est pas l’auteur des faits commet en certains cas une infraction pénale, comme la non-dénonciation ou la non-assistance à personne en danger, souligne Laurent Aynès. Mais, si les évêques peuvent être responsables au cas par cas, l’Église n’est pas une personne juridique.»
→ ANALYSE. Violences sexuelles : réparer les victimes, au-delà de la question financière
Reste la question de la responsabilité sociétale et institutionnelle. «Que des évêques aient commis des fautes, des manquements, il n’y a aucun doute, ajoute Laurent Aynès. Ils ont parfois mal traité les cas, mal apprécié ce drame, mal accueilli les victimes… Ils en ont reconnu un certain nombre en mars. Est-ce que ces fautes créent une obligation d’indemniser ? Ce n’est pas sûr. »
Pour l’avocat, l’indemnisation des victimes doit donc venir de l’initiative des évêques. « Les auteurs de ces agressions sont des membres de l’Église, les victimes aussi, ça a défiguré à leur égard le visage du Christ, poursuit Laurent Aynès. C’est suffisant pour dire “nous nous engageons à réparer”.»
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Lors de leur Assemblée plénière de mars, les évêques de France avaient reconnu que l’Église devait «répondre devant Dieu, tout entière et en chacun de ses membres, du mal qui a été causé aux personnes qui ont été agressées sexuellement (…) ainsi que du mauvais traitement de ces faits par un certain nombre des nôtres». « En ce sens, poursuivaient-ils, l’Église veut assumer sa responsabilité devant la société en demandant pardon pour ces crimes et pour ces défaillances, en mettant en œuvre tout ce qui est nécessaire pour que le message de l’Évangile ne soit pas défiguré (…) »
Iront-ils désormais jusqu’à la reconnaissance d’une responsabilité systémique ? « Oui, il faut une reconnaissance globale, unanime, d’une Église qui dit que, volontairement ou involontairement, il y a eu un système qui a favorisé ces crimes », assure Mgr Luc Ravel, archevêque de Strasbourg. Mais d’unanimité, il n’y en a pas encore chez ses confrères sur ce sujet, certains s’inquiétant en privé des conséquences d’une telle reconnaissance.
-----------

Vu de Rome


Laisser l’initiative aux évêques
À Rome, le Vatican a pour habitude de laisser aux évêques le soin de gérer les situations conflictuelles ou problématiques, dont les scandales de violences sexuelles. Ce fut le cas avec les crimes commis dans les pensionnats pour les autochtones au Canada, dont un rapport récent a confirmé que près de 30 000 abus avaient été commis sur des enfants dans ces structures catholiques. Si Benoît XVI a bien exprimé, dès 2009, sa « tristesse » à l’égard des victimes, et condamné des actes « déplorables », Rome a toujours évité de présenter des excuses en bonne et due forme.
Le pape préfère en réalité s’appuyer sur les épiscopats locaux pour juger de l’opportunité de présenter des « excuses » au nom de l’Église. Lorsqu’il le fait, c’est en général parce qu’il considère que les responsables catholiques locaux ont gravement échoué, comme François le fit au Chili où, en 2018, tous les évêques du pays furent contraints à la démission par Rome.
Cette volonté de laisser faire les évêques locaux se double d’une crainte des conséquences locales de demandes d’excuses formulées à Rome. «Il est clair que, dans le monde anglo-saxon, des excuses débouchent souvent sur des demandes d’indemnisation de la part de victimes, affirme un diplomate. Rome veut laisser aux évêques le soin de prendre une éventuelle initiative en ce domaine. »
-----------

Extraits des recommandations n° 23, 24 et 25


23. Reconnaître, pour l’ensemble de la période analysée par la commission, au-delà de la responsabilité pénale et civile pour faute des auteurs des agressions et, le cas échéant, des responsables de l’Église, la responsabilité civile et sociale de l’Église indépendamment de toute faute personnelle de ses responsables.
24. Reconnaître la responsabilité systémique de l’Église. À ce titre, examiner les facteurs qui ont contribué à sa défaillance institutionnelle. Reconnaître que le rôle social et spirituel de l’Église fait peser sur elle une responsabilité particulière au sein de la société dont elle est partie prenante.
25. Reconnaître la responsabilité civique de l’Église et approfondir sur cette base un échange horizontal avec l’ensemble de la société.
→ VIDÉO. Abus sexuels dans l’Église : les catholiques face au choc

samuel

samuel
Administrateur

Rapport Sauvé : la réaction des évêques attendue 
La Conférence des évêques de France se réunit en assemblée générale à partir d'aujourd'hui à Lourdes pendant une semaine, près d'un mois après la publication du rapport de la Commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Eglise.

Le déroulement. Environ 120 évêques doivent y participer. Ils consacreront la moitié de la semaine à "la lutte contre les violences et les agressions sexuelles sur mineur". Des réponses concrètes sont attendues après les conclusions du rapport Sauvé qui estime à 216 000 le nombre de mineurs victimes d'agressions sexuelles au sein de l'Eglise catholique depuis 1950.

💡Le point de vue. Pour le président de la commission Jean-Marc Sauvé, interrogé par notre journaliste Agnès Laurent, l'Eglise doit reconnaître "sa responsabilité collective et individuelle dans ce qui s'est passé, ce qu'elle n'a jamais fait clairement. Les violences sexuelles ne constituent pas des dérapages individuels". 

🔎 Lire notre interview 

Josué

Josué
Administrateur

Rapport Sauvé
Pédocriminalité dans l’Eglise : à Lourdes, les évêques attendus aux tourments
Article réservé aux abonnés
Pédocriminalité dans l'Eglisedossier
La hiérarchie catholique française se réunit à partir de ce mardi à Lourdes pour une assemblée plénière qui sera largement consacrée aux suites à donner au rapport Sauvé, et notamment à la question d’une éventuelle reconnaissance de la responsabilité de l’institution.

Lors de la 40e assemblée plénière de la Conférence des évêques de France, à Lourdes, le 6 novembre 2005. (Eric Cabanis/AFP)
par Bernadette Sauvaget
publié le 2 novembre 2021 à 5h17

Un mois à peine après la remise du rapport Sauvé sur la pédocriminalité dans l’Eglise et dans un climat de défiance de plus en plus marqué, les évêques catholiques se réunissent à Lourdes jusqu’au 8 novembre, pour leur assemblée plénière d’automne. L’onde de choc provoquée par les conclusions de la Commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Eglise (Ciase), publiées le 5 octobre, n’en finit pas d’affecter les milieux catholiques, abasourdis par le nombre estimé des victimes (330 000 en incluant les actes commis par des laïcs) et les dysfonctionnements de l’institution, appuyant sur le caractère systémique des violences. Depuis cette déflagration, le courant passe mal entre la hiérarchie et les fidèles de la base, comme le montre un sondage publié le 26 octobre par le quotidien la Croix. D’après ses résultats, 85 % des catholiques français se disent «en colère» et 69 % d’entre eux affirment avoir «honte». Alors que débute leur semaine de travaux à Lourdes, les évêques doivent faire face à une crise de confiance qui s’installe. Selon le sondage de la Croix, les trois quarts des catholiques.
[ltr]https://www.liberation.fr/societe/relig ... tor=CS8-60[/ltr]

Josué

Josué
Administrateur

Trois semaines après la publication du rapport de la Ciase sur les abus sexuels commis au sein de l’Église, la commission indépendante sur l’inceste et les violences sexuelles faites aux enfants (Ciivise) a formulé trois recommandations en vue de mieux protéger les enfants dans le cercle familial.

« Nos travaux révèlent l’ampleur des violences sexuelles dans notre société », a déclaré le 5 octobre Jean-Marc Sauvé, président de la Ciase, lors de la remise de son rapport. Si la Ciase s’est concentrée sur les abus sexuels perpétrés au sein de l’Église depuis 1950, elle a néanmoins fait connaître, au travers d’une étude menée par l’Inserm, des chiffres glaçants quant aux abus commis dans la société en général, et en premier lieu dans le cercle familial. En effet, la moitié des abus sexuels sur mineurs ont lieu dans les familles. En tout, 5,5 millions de personnes âgées de plus de 18 ans en France aujourd’hui ont été confrontées à des violences sexuelles quand elles étaient enfants. Un phénomène massif dans la mesure où une personne majeure sur 10 aurait ainsi été abusée durant son enfance.


Ce que l’Église a fait, la société toute entière doit le faire.
Dans le sillage de la Ciase, une Commission indépendante sur l’inceste et les violences sexuelles faites aux enfants (Ciivise) a donc été créée, afin de « permettre à la France de s’engager de manière déterminée pour une protection des mineurs ». « Ce que l’Église a fait, la société toute entière doit le faire », confie à Aleteia Édouard Durand, co-président de la Ciivise. « Les analyses faites par la Ciase précèdent et nourrissent le travail de la Ciivise. Ce que l’Eglise a fait, en créant la Ciase, oblige la société, les institutions, religieuses ou non, privées ou publiques. »

Lancée le 23 janvier 2021 et présidée par Édouard Durand, juge des enfants, et Nathalie Mathieu, directrice générale de l’association Docteurs Bru, la commission est chargée de recueillir la parole des victimes de violences sexuelles dans l’enfance, et de formuler des préconisations de politique publique à l’horizon 2023.



Depuis le lancement de l’appel à témoignages le 21 septembre dernier, plus de 3.000 témoignages de victimes d’inceste ont été recueillis. Selon la Ciivise, près d’un tiers des témoignages émanent de mères en détresse suspectées de manipuler leur enfant pour nuire à leur (ex-)conjoint en l’accusant d’inceste. Face aux alertes de ces mères, la Ciivise a rendu un premier avis et formulé trois recommandations : la suspension de l’autorité parentale et des droits de visite et d’hébergement du parent poursuivi pour viol ou agression sexuelle incestueuse contre son enfant, la suspension des poursuites pénales pour non-représentation d’enfants contre un parent lorsqu’une enquête est en cours contre l’autre parent pour violences sexuelles incestueuses, ainsi que le retrait systématique de l’autorité parentale en cas de condamnation.

philippe83


MODERATEUR
MODERATEUR

Et que ce soit chez les laïques ou chez les prêtres pédophiles récidivistes aucune...excommunication à ce jour! Pas de véritable discipline donc le laxisme peut continuer. Pourtant vue la monstruosité de l'affaire faire le ménage au sein de cette église serait de la plus haute importance mais non les intrigues vont encore perdurer. Quelle tristesse. tronch

Josué

Josué
Administrateur

ÙLourdes, un prêtre agressé sexuellement demande « de l’humilité » aux évêques
MIS À JOUR LE 02/11/21 À 20H37
Les évêques catholiques, réunis depuis mardi à Lourdes pour leur réunion annuelle, ont débuté leur examen du rapport Sauvé sur la pédocriminalité dans l'Église


Après le rapport Sauvé sur la pédocriminalité dans l’institution, l’Eglise doit « accepter avec humilité » sa remise en cause, a déclaré un prêtre agressé sexuellement il y a quarante-cinq ans, invité à témoigner devant les évêques à Lourdes, ce mardi.

« L’Église peut en sortir grandie si elle accepte avec humilité la remise en cause à laquelle nous confronte ce travail-là », a déclaré Jean-Luc Souveton, juste avant de s’exprimer aux côtés de quatre autres victimes, devant l’assemblée plénière des 120 évêques de France, à huis clos.

Une réunion annuelle
« Le rapport met à jour des choses qu’on savait – pas forcément tous, pas forcément tout - et aussi des choses qu’on avait cachées », a estimé ce prêtre du diocèse de Saint-Étienne, âgé de 60 ans. « Qu’est-ce qui a permis que l’Église se comporte de manière à rendre possibles dans la durée toutes ces situations d’abus ? », s’est-il demandé, avant d’ajouter : « C’est là qu’on retrouve la responsabilité de l’Église. »



Veuillez fermer la vidéo flottante pour reprendre la lecture ici.
Les évêques catholiques, réunis depuis mardi à Lourdes pour leur réunion annuelle, ont débuté leur examen du rapport Sauvé sur la pédocriminalité dans l’Église, afin d’apporter des réponses concrètes à l’attente des victimes et des fidèles. Pendant sept jours, les quelque 120 prélats consacreront près de la moitié de leurs travaux à la lutte contre les violences et les agressions sexuelles sur mineur.

SOCIÉTÉ
Pédocriminalité : 66 % des catholiques ne font pas confiance à l’Eglise sur la protection des mineurs, selon un sondage
SOCIÉTÉ
Pédocriminalité: Un collectif milite pour «une suite concrète» au rapport Sauvé
20 Minutes avec AFP

SociétéVidéoAgression sexuelleLourdesPrêtreévêqueEglisePédocriminalité

papy

papy

[size=44]« Consoler les victimes d’abus et soutenir les prêtres » : l’appel du pape François aux évêques français[/size]
Lutte contre les abus sexuels : un mode d’emploi pour les évêques. - Page 2 ASSEMBLEE-PLENIERE-LOURDES-2021-080_HL_LFERRIERE_1574558
Hans Lucas via AFP
Messe d’ouverture À la basilique du Rosaire avec les évêques, le jour des défunts. La traditionnelle Assemblée plénière se tient du 2 au 8 novembre 2021.




Agnès Pinard Legry - avec I.Media - Publié le 04/11/21 - Mis à jour le 04/11/21


Alors que les évêques français sont réunis en Assemblée plénière du 2 au 8 novembre afin d’évoquer notamment les abus sexuels commis dans l’Église, le pape François a adressé une lettre à Mgr Éric de Moulins-Beaufort, le président de la Conférence des évêques de France (CEF). Il y donne une feuille de route avec quatre priorités.


Rendre hommage aux victimes d’abus, prendre soin des fidèles scandalisés, et soutenir les prêtres : c’est la mission que le pape François a confiée aux évêques de France, dans un message rendu public le 3 novembre 2021. Un mois après la publication du rapport de la Commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Église (Ciase), le pape François a tenu à assurer les évêques français qu’il portait avec eux ce « fardeau » et cette « honte ».




[size=23]Une feuille de route à suivre


« Alors que vous traversez la tempête provoquée par la honte et le drame des abus commis dans l’Église sur des mineurs, je vous encourage à porter votre fardeau avec foi et espérance, et je le porte avec vous », a-t-il écrit dans une lettre adressée au président de la Conférence des évêques de France (CEF), Mgr Éric de Moulins-Beaufort, à l’occasion de l’Assemblée plénière de Lourdes.
Le Pape donne aux évêques dans sa lettre une feuille de route à suivre : « rendre hommage aux victimes et les consoler », « exhorter tous les croyants à la pénitence et à la conversion des cœurs », « prendre toutes les mesures nécessaires afin que l’Église soit une maison sûre pour tous », « prendre soin du saint Peuple de Dieu blessé et scandalisé ».
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Ne doutez pas que le peuple de France attend la Bonne Nouvelle du Christ, il en a besoin plus que jamais.
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Les prêtres « ont besoin d’être fortifiés et soutenus en ce moment difficile », a également souligné l’évêque de Rome, évoquant « l’immense majorité » qui « remplissent leur ministère avec générosité et dévouement, et dont la si belle vocation se trouve malheureusement salie ».

Enfin, le chef de l’Église catholique a invité à « reprendre avec joie la mission, tournés résolument vers l’avenir » : « Ne doutez pas que le peuple de France attend la Bonne Nouvelle du Christ, il en a besoin plus que jamais », a-t-il affirmé en encourageant les travaux des évêques sur l’écologie et sur l’œcuménisme.[/size]
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philippe83


MODERATEUR
MODERATEUR

"encourageant les travaux des évêques sur l'écologie et sur l'oecumenisme". Franchement est-ce le plus important? N'est-ce pas plutôt de faire le ménage sur le plan moral et puisqu'il faut reprendre la moisson soi-disant, que les évêques invitent leurs ouailles à agir selon Mat 28:19,20? C'est cela qui est la pierre de touche du véritable christianisme et non pas s'occuper d'oeuvres sociales. OUI en paroles c'est facile de dire que:" le peuple de France attend la "Bonne Nouvelle du Christ et qu'il en a besoin plus que jamais"mais dans les actes qui mettra en pratique les paroles de Mat 24:14,28:19,20 encore et encore jusqu'à la fin? La réponse on l'a connée!
Eh oui encore de belles paroles mais les faits ne seront pas au rendez-vous. Quelle hypocrisie de la part de ces chefs religieux. Ils s'enfoncent chaque jours de plus en plus.

Josué

Josué
Administrateur

Lutte contre les abus sexuels : un mode d’emploi pour les évêques. - Page 2 20211110
Source Le Dauphiné Dimanche.

Josué

Josué
Administrateur

Rapport Sauvé : la réponse des évêques attendue
La Confédération des évêques de France doit annoncer aujourd'hui une série de mesures, dont l'indemnisation des victimes d'abus sexuels, en réponse à la publication du rapport de la Commission indépendante sur les abus sexuels dans l'Eglise.

Le contexte. Les évêques catholiques sont rassemblés à Lourdes depuis la semaine dernière pour leur assemblée plénière, consacrée en majeure partie aux conclusions du rapport Sauvé qui a établi que plus de 216 000 personnes avaient été victimes d'abus sexuels au sein de l'Eglise depuis 1950. Vendredi dernier, ils ont reconnu "la responsabilité institutionnelle de l’Eglise".

💡Ailleurs dans le monde. Plusieurs pays ont aussi dû faire face à des scandales d'abus sexuels dans l'Eglise catholique, avec des réponses diverses. En Irlande, les révélations "ont provoqué une cascade de démissions parmi les prélats et l'ouverture de nombreuses poursuites judiciaires, menant même à des incarcérations de prêtres", raconte notre journaliste Clément Daniez.

🔎 Lire notre éclairage

Josué

Josué
Administrateur

[size=33]Pédocriminalité dans l’Eglise : A quelles mesures de « réparation » travaillent les évêques ?[/size]

RELIGION Le principe d’une indemnisation individualisée est acquis, mais certaines modalités de la « réparation » financière restent encore à définir

20 Minutes avec AFP
Publié le 07/11/21 à 22h17 — Mis à jour le 07/11/21 à 22h17



Lutte contre les abus sexuels : un mode d’emploi pour les évêques. - Page 2 310x190_lourdes-le-6-novembre-lors-de-la-conference-de-presse-de-mgr-francois-touvet-et-le-pere-hugues-de
Lourdes, le 6 novembre lors de la conférence de presse de Mgr François Touvet et le Père Hugues de Woillemont, secrétaire générale de la Conférence des évêques de France. — Laurent Ferriere/SIPA
Les évêques catholiques réunis à Lourdes terminaient leurs débats dimanche à la veille d’annoncer une série de mesures pour lutter contre le fléau de la pédocriminalité décrit par le rapport Sauvé, notamment sur le dossier de la réparation des victimes.
Depuis que l’épiscopat a reconnu vendredi sa responsabilité dans les crimes sexuels commis par des prêtres et religieux et leur dimension « systémique » depuis 1950, les mots « réparation » et « indemnisation » ne sont plus tabous. « Nous sommes dans la perspective d’un processus de réparation » avec « un travail d’accueil des personnes victimes, d’écoute, de reconnaissance de ce qu’elles ont subi, de médiation et de réparation, avec une dimension financière », a expliqué à la presse Luc Crépy, évêque de Versailles et président du Conseil de prévention et de lutte contre la pédophilie de la Conférence des évêques de France (CEF).

Indemnisation individualisée

Un premier point est acquis : l’indemnisation sera individualisée. Les évêques sont d’accord pour examiner « les dégâts » causés chez chaque victime, affirme à l’AFP Luc Ravel, archevêque de Strasbourg. Parmi les options étudiées figure, selon plusieurs sources, le modèle belge. Dans ce pays, « quatre niveaux d’indemnisation, allant de 2.500 à 25.000 euros » ont été définis, a ainsi relevé le rapport de la Commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Eglise (Ciase).
Les montants retenus par l’Eglise devront être harmonisés avec ceux qui seront mis en place pour les victimes de religieux de congrégations ou d’instituts. La question figure au menu de l’assemblée plénière de la Conférence des religieux et religieuses de France (Corref), qui les représente, mi-novembre. L’indemnisation envisagée par les prélats devrait concerner les personnes victimes de faits prescrits ? mais pas seulement : toutes les demandes seront honorées, a assuré le porte-parole de la CEF, Hugues de Woillemont.

Accepter les dons de fidèles ou pas ?

Comme annoncé en mars, une instance nationale s’occupera d’instruire les demandes. Le nom de sa présidente – une femme magistrate spécialisée dans la protection de l’enfance, selon une source proche du dossier – doit être annoncé lundi. Elle composera ensuite sa commission. Autre question à trancher : le fonds d’indemnisation créé cet été doit-il être abondé, avec les contributions du clergé, par les dons des fidèles, comme souhaité jusqu’ici par la CEF ? Ou bien doit-il être uniquement financé « à partir du patrimoine des agresseurs et de l’Eglise de France », comme le recommande le rapport Sauvé ?
« Il faut que ce soit l’institution qui soit amputée, c’est une évidence pour moi », affirme l’archevêque Luc Ravel. Ce fonds a reçu à ce jour quelques dizaines de milliers d’euros et espère atteindre dans un premier temps 5 millions. Selon une source interne à l’épiscopat, les évêques pourraient ne pas interdire les dons des fidèles​, mais éviter d’en faire un appel public. Et « s’il faut vendre des biens immobiliers, on vendra », affirme un autre évêque sous couvert de l’anonymat. L’épiscopat réfléchit aussi à un « geste symbolique », affirme Luc Ravel. « La question de vendre le bâtiment de la CEF (avenue de Breteuil à Paris) a jailli », a-t-il ajouté, sans autre détail.

Les 330.000 victimes ne demanderont pas toutes une indemnisation

La grande inconnue reste le nombre de demandes. Le rapport Sauvé a estimé à 330.000 le nombre de personnes de plus de 18 ans ayant fait l’objet de violences sexuelles depuis 1950, quand elles étaient mineures, de la part de clercs, religieux ou personnes en lien avec l’Eglise (surveillants d’internats, enseignants…). Combien précisément feront la démarche ? Difficile de le dire. D’autant que si certaines victimes réclament une indemnisation pour pouvoir « se réparer », d’autres – qui souvent ont rompu tout lien avec l’Eglise – n’en éprouvent pas le besoin.



Veuillez fermer la vidéo flottante pour reprendre la lecture ici.



Les évêques devraient par ailleurs s’engager à améliorer les cellules d’écoute de victimes dans les diocèses et à mettre en place une « cartographie des risques », comme recommandé par la Ciase. Alors que des collectifs de fidèles réclament davantage de responsabilités pour les laïcs et les femmes, la CEF indiquera lundi selon quelles modalités elle souhaite ouvrir ce chantier. Elle devrait par ailleurs confirmer, avec l’accord du Vatican, la mise en place prochaine d’un tribunal pénal canonique interdiocésain, composé de laïcs et de prêtres. La CEF a promis « des gestes forts » ainsi qu’un « échéancier précis ».
https://www.20minutes.fr/societe/3167071-20211107-pedocriminalite-eglise-mesures-reparation-travaillent-eveques

papy

papy

[size=62]Pédocriminalité : ce que prévoit l’Église pour indemniser les victimes[/size]

[size=30]Les évêques ont annoncé la constitution d’une instance nationale indépendante de reconnaissance et de réparation, chargée des demandes des victimes d’abus sexuels.[/size]


Des évêques assistent à une messe en l'église paroissiale de Lourdes, le 6 novembre 2005. Photo d'illustration.:copyright: ERIC CABANIS / AFP
Source AFP
Publié le 08/11/2021 à 05h49 - Modifié le 08/11/2021 à 15h22

[size=72]Réunis à Lourdes, les évêques ont lancé une série de mesures afin d’endiguer la pédocriminalité au sein de l’Église catholique. À l’issue de l’assemblée plénière de la Conférence des évêques de France, lundi 8 novembre, l’épiscopat a annoncé la création d’une instance nationale indépendante de reconnaissance et de réparation. Cette structure sera dirigée par la juriste Marie Derain de Vaucresson, ancienne défenseure des enfants. Sa mission : instruire au cas par cas les demandes des victimes de violences sexuelles.[/size]
Après avoir reconnu la responsabilité « institutionnelle » de l’Église dans ces actes pédocriminels et leur « dimension systémique », les 120 prélats se sont accordés sur les modalités d’indemnisation des victimes. Le fonds d’indemnisation ne sera pas financé par des dons des fidèles, mais par la vente des biens de l’Église ou un emprunt. Les évêques ont également demandé au pape de les aider en « envoyant quelqu’un » de confiance afin d'« examiner » la manière dont ils traitent les personnes victimes de pédocriminalité, a annoncé Éric de Moulins-Beaufort, président de la CEF, lors du discours de clôture

À LIRE AUSSIPédophilie : sœur Véronique contre les prédateurs de l’Église

Le pape recevra les recommandations de la Ciase

La Commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Église (Ciase) avait secoué toute l’institution en estimant à 330 000 le nombre de personnes de plus de 18 ans ayant fait l’objet de violences sexuelles depuis 1950, quand elles étaient mineures, de la part de clercs, religieux ou personnes en lien avec l’Église. Une partie de ce rendez-vous entamé mardi dernier était consacrée à la suite à donner à ce rapport piloté par Jean-Marc Sauvé, qui a révélé l’ampleur de la pédocriminalité dans l’institution.



Les évêques transmettront au Saint-Père, « après les avoir travaillées un peu », les recommandations de la Ciase, qui concernent l’Église universelle, en particulier concernant le droit canonique. Sans révéler la teneur des résolutions votées, Éric de Moulins-Beaufort a aussi annoncé que la CEF avait décidé la constitution d’une série de groupes de travail chargés de réfléchir à « des aspects différents de notre gouvernance diocésaine ou nationale » et de faire des propositions concrètes.

Un vaste programme de renouvellement

D’après l’archevêque de Reims, ces groupes, « pilotés par une personne laïque », rendront compte de leurs travaux en amont de chacune des assemblées plénières. Les résolutions constituent « un vaste programme de renouvellement » des pratiques de gouvernance dans l’Église de France. Mgr de Moulins-Beaufort avait alors souligné que « cette responsabilité entraîne un devoir de justice et de réparation ». Les mots « réparation » et « indemnisation » ont été prononcés lundi dans son discours de clôture, mais sans être détaillés. 
https://www.lepoint.fr/religion/pedocriminalite-dans-l-eglise-l-heure-des-decisions-pour-l-episcopat-catholique-08-11-2021-2451029_3958.php#xtor=CS2-426-[Actualite]-[Pedocriminalite__les_annonces_de_lepiscopat]

Josué

Josué
Administrateur

[size=38]Abus sexuels : au procès de Mgr Mansour Labaky, « enfin une parole de réparation pour les victimes » Abonnés[/size]

Reportage
 

Célèbre pour son rôle dans la guerre civile libanaise et auprès de ses orphelins, Mgr Mansour Labaky a été jugé par contumace, lundi 8 novembre, par la Cour criminelle du Calvados pour viols et agressions sexuelles sur mineures. Déjà sous le coup d’une condamnation du Vatican, il a écopé de quinze ans de réclusion criminelle et d’une inscription au fichier des auteurs d’infractions sexuelles.



  • Malo Tresca (envoyée spéciale à Caen, Calvados), 
  • le 09/11/2021 à 12:00 
  • Modifié le 09/11/2021 à 17:52


Lutte contre les abus sexuels : un mode d’emploi pour les évêques. - Page 2 Salle-daudience-criminelle-Caen_0



La salle d’audience de la cour criminelle, à Caen.[size=12]PASCALE EGRE/PHOTOPQR/LE PARISIEN/MAXPPP
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C’est un procès hautement symbolique qui s’est ouvert, lundi 8 novembre, derrière les imposantes façades vitrées du Palais de justice de Caen (Calvados). Le premier traitant, au pénal, d’une affaire de pédocriminalité dans l’Église sur le sol français depuis la publication, le 5 octobre, du rapport de la Commission Sauvé, et alors même que les évêques clôturaient leur Assemblée plénière à Lourdes (Hautes-Pyrénées) avec l’annonce de mesures majeures.
Grande figure de l’Église maronite au Liban, Mgr Mansour Labaky, 81 ans, a en effet été jugé par contumace par la Cour criminelle du Calvados pour viols et agressions sexuelles sur mineures de 15 ans « par personne ayant autorité ». Absent « pour des raisons de santé » selon la défense – invoquant alors diverses pathologies : « hypertension, phlébite, opération récente »… –, il

Josué

Josué
Administrateur

14.11.2021

Lutte contre les abus sexuels : un mode d’emploi pour les évêques. - Page 2 20211111
Le Dauphiné.

Josué

Josué
Administrateur

[size=38]Rapport Sauvé : « Réduire la Bible à une lecture narcissique, un danger contemporain »[/size]
Analyse
 

Pour justifier leurs actes et parvenir à leurs fins, les auteurs d’abus sexuels dans l’Église ont développé un usage pervers de citations bibliques que décrypte le théologien Joël Molinario, directeur de l’Institut supérieur de pastorale catéchétique de l’Institut catholique de Paris et membre de la Ciase. Le rapport Sauvé, et maintenant ? - « Enseignement et formation » (19/23)



  • Recueilli par Gilles Donada, 
  • le 15/11/2021 à 13:27 
  • Modifié le 15/11/2021 à 13:27



Lutte contre les abus sexuels : un mode d’emploi pour les évêques. - Page 2 Theologien-membre-Ciase-Joel-Molinario_0



Le théologien et membre de la Ciase Joël Molinario.[size=12]ISPC
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La Croix : Qu’est-ce qui ressort de votre étude sur l’utilisation de la Bible par les prédateurs sexuels ?
J. M. : Nous avons assisté à de nombreux dévoiements et dénaturations de la Bible, de la doctrine et des sacrements, qui expliquent, entre autres, la facilité avec laquelle les agresseurs ont pu justifier leurs actes criminels. La psychiatrie utilise l’expression de « distorsion cognitive » pour dire comment des prédateurs transforment la réalité pour arriver à leurs fins.
→ ANALYSE. Rapport Sauvé : donner un

Josué

Josué
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Après le rapport Sauvé sur la pédophilie dans l'Église catholique en France, des paroissiens expriment eux aussi leurs attentes. Illustration à Génissieux (Drôme).

Ils veulent en finir avec les heures les plus sombres de l'Église. Des paroissiens de Génissieux (Drôme) ont pris rendez-vous pour tenter d'éclaircir l'avenir de leur institution. Au menu : examiner les 45 recommandations du rapport Sauvé. Très vite, la question de la gouvernance de l'Église et la sacralisation des prêtres cristallisent les débats. Le groupe de parole a des propos très libres, l'ordination des femmes ou le célibat des prêtres ne sont pas des sujets tabous. Chacun exprime ses attentes d'une institution religieuse plus en phase avec la société. "Ce que j'attends, c'est qu'on fasse la lessive", affirme une retraitée.

Une révolution culturelle de l'Église souhaitée
Beaucoup ont été bouleversés par l'ampleur des révélations de la Commission indépendante sur les abus sexuels dans l'Église (Ciase). "Pour reconstruire, il faut prendre conscience des ruines qu'il faut déblayer", explique le diacre Jean Michel. Ils vont écrire leurs espoirs de réforme à leur évêque, car tous sont intimement persuadés que l'Église doit entamer sa révolution culturelle

Josué

Josué
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[size=44]Ce que des membres de l’Académie catholique reprochent au rapport de la Ciase[/size]

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Lutte contre les abus sexuels : un mode d’emploi pour les évêques. - Page 2 CIASE-FRANCE-000_9P468K
THOMAS COEX / AFP



















Agnès Pinard Legry - published on 29/11/21

Huit membres de l'Académie catholique de France ont adressé au pape François une analyse critique du rapport de la Commission indépendante sur les abus sexuels dans l'Église (Ciase) publié début octobre.


Nouveau débat autour du rapport de la Commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Église (Ciase). Huit membres de l’Académie catholique de France ont envoyé au pape François une analyse critique d’une quinzaine de pages du rapport de la Ciase. Les signataires, Jean-Robert Armogathe, directeur de la revue de théologie Communio, Philippe Capelle-Dumont, professeur de philosophie à la faculté de théologie de Strasbourg, l’avocat Jean-Luc Chartier, l’historien Jean-Dominique Durand, la juriste Yvonne Flour, le philosophe Pierre Manent, Hugues Portelli, président de l’Académie catholique et doyen de la faculté de sciences sociales et économique de l’Institut catholique de Paris, et Emmanuel Tawil, maître de conférences à Paris-II, y dénoncent les faiblesses méthodologiques, théologiques et juridiques du rapport de la Ciase ainsi que « ses analyses parfois hasardeuses ».

Une méthodologie « défaillante et contradictoire »



« L’Académie catholique de France est une instance d’analyse et de réflexion. Son propos n’est pas d’être dans la polémique », préviennent-ils. « Bien au contraire, il s’agit de soumettre le rapport de la Ciase à un examen attentif comme seule peut le faire une Académie, sans passion, avec toute la rigueur voulue. » Reconnaissant que le rapport de la Ciase « est né d’une démarche courageuse et justifiée », ils affirment néanmoins que « la Commission, par une périodisation discutable de son analyse, a sous-estimé le travail d’éradication de ces fléaux entrepris par l’Église catholique à tous ses niveaux ». Mais les défauts les plus graves du rapport de la Ciase portent selon eux, « outre une méthodologie défaillante et contradictoire et des carences sérieuses dans les domaines théologiques, philosophiques et juridiques », sur les recommandations « qui sont discutables dès lors que leurs prémisses le sont ». « Les recommandations d’une Commission sans autorité ecclésiale ni civile ne peuvent être qu’indicatives pour guider l’action de l’Église et de ses fidèles », résument-ils.

Mikael

Mikael
MODERATEUR
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Pédocriminalité dans l'Église. Le président de la commission indépendante sur les abus sexuels dans l'Église Jean-Marc Sauvé rencontre jeudi le Pape François.

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