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Liberté du culte : la porte étroite du possible.

3 participants

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Josué

Josué
Administrateur

[size=44]Liberté du culte : la porte étroite du possible[/size]
Liberté du culte : la porte étroite du possible. Church-france-covid-pray-080_hl_smulas_1082194
[url=https://fr.aleteia.org/2020/05/02/liberte-du-culte-la-porte-etroite-du-possible/Sandrine Mulas / Hans Lucas]Sandrine Mulas / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP[/url]

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Fr. Joseph-Thomas Pini, op | 02 mai 2020

Les mesures de déconfinement annoncées nient de facto la liberté de religion. La voie étroite, pour les croyants, est celle de l’acceptation de formes restreintes et contraignantes de l’exercice du culte, dans le cadre du possible.


La messe est-elle dite ? Parmi les diverses annonces du Premier ministre ce mardi 28 avril devant l’Assemblée nationale, la très brève allusion à l’exercice normal des cultes, hypothétiquement reporté bien après ce que l’on peut qualifier de début de la fin du confinement strict généralisé, a pu surprendre et a sans aucun doute beaucoup déçu et blessé. Et tout semble bloqué. 

D’un côté, les pouvoirs publics, dans leur mission très difficile et assurément angoissante, tâchent de rattraper ce qui peut l’être. Confrontés à une série gigantesque de problèmes douloureux et complexes, ils optent pour une reprise très progressive, s’efforçant de relancer sans relâcher, au prix de cotes mal taillées. De l’autre, les fidèles des différents cultes, au premier rang desquels beaucoup de catholiques, laïcs et clercs, se voient victimes d’une grave injustice, qu’un grand nombre de nos évêques expriment.


L’exercice du culte est gravement diminué pour tous depuis plus d’un mois — incluant, pour les chrétiens, les juifs et les musulmans, les fêtes les plus importantes de l’année. Pourtant, des plans de bonnes pratiques sanitaires ont été proposés et sont encore travaillés : ainsi, la Province dominicaine de Toulouse, avec le concours de médecins, d’architectes et d’ingénieurs, achève-t-elle plusieurs modélisations et un plan pour des célébrations publiques, qui pourraient s’ajouter aux propositions épiscopales déjà précises. Dès lors, ces croyants se sentent touchés par une discrimination qui ne veut dire son nom, lorsque d’autres activités, équivalentes quant aux risques sanitaires, sont en passe d’être de nouveau autorisées partout où cela sera possible. 


Le cœur de la communion est atteint


Les catholiques (avec les orthodoxes) sont particulièrement frappés : si tous les rassemblements cultuels sont effectivement interdits et appelés à le rester encore, le lien, dans le rite, entre la vie sacramentelle et les célébrations communes conduit à une privation très grave s’ils veulent demeurer fidèles à leur foi et à leur liturgie. Certes, il y a « des » messes, toutes celles encore célébrées sans le peuple ; il y a « la » messe accessible par les médias et les réseaux sociaux, avec des opportunités multipliées et de belles occasions de prière et de partage.
Mais, sans réduire ni préjuger de l’œuvre de la grâce, c’est le cœur de la communion avec Dieu et en Église qui est clairement atteint, alors même que nous ne sommes ni dans une situation d’impossibilité matérielle, ni d’adversité d’ordre politique, et que leur situation n’est donc pas comparable, malgré les apparences, avec celle des fidèles qui ont connu ou connaissent la même privation.

Marginalisation et discrimination


De nombreux croyants font aussi le constat triste et inquiet de l’achèvement de la marginalisation, voire de la négation de la dimension religieuse dans un monde massivement sécularisé : ils assistent à la manifestation de la panique douloureuse et brutale d’un système ignorant Dieu, et à la mise à l’écart, voire au rancart, de la liberté de religion dans sa dimension cultuelle constitutive, que l’urgence sanitaire ne fait que révéler. Cette liberté, quel que soit son degré de protection (clairement variable selon les systèmes juridiques nationaux), n’est pas seulement celle de la croyance : elle implique aussi l’autonomie d’organisation et des pratiques ainsi que l’exercice effectif et non entravé du culte selon ce que chaque religion détermine. 
Pour elle, la croyance implique l’expression, et l’expression l’action, faute de quoi elle est dénuée de sens. Elle est évidemment concernée aussi par la non-discrimination et l’égalité, qui impliquent pour le culte de ne pas être moins bien traité que d’autres activités au motif d’être religieuse, ni, pour la croyance, d’être moins protégée de l’injure et de la diffamation pour ce même motif. Telle est la garantie offerte en principe (et déjà malmenée en temps normal) par la protection légale, constitutionnelle indirecte et conventionnelle (de la Convention européenne des droits de l’homme) par le droit français actuel. Or elle se trouve radicalement atteinte depuis un mois, et le devient au-delà de la limite admissible si l’on « déconfine » ailleurs alors que les risques sont identiques et les conditions générales considérées comme réunies pour autoriser de nouveau. 

Une liberté niée de facto


Certes, la liberté de religion ne peut prétendre, dans le contexte actuel, être exercée sans limitations collectives : il faut l’accepter et le vivre, sans taire qu’il y aura toujours un écart et une divergence entre la vision croyante de la liberté religieuse et la conception laïque. Le combat demeure pour faire reconnaître la dimension spirituelle et religieuse comme constitutive de l’humain et de sa dignité. Mais les restrictions actuelles atteignent la liberté religieuse au point où elle est de facto niée.
Le flou quant à un rétablissement même partiel, tout comme la fragilité des motifs allégués (ce sont eux qui sont pertinents ici, et non les intentions, si bonnes soient-elles), donnent une situation difficilement acceptable sur le plan civique et juridique. Ce constat est accablant par lui-même, sans entrer dans une discussion sur les plans moral et spirituel, possible et même légitime, mais beaucoup plus complexe que les arguments non éclairés de la primauté absolue de la vie (tiens donc !), du sacrifice ou de l’« autrement ecclésial ». 

Les catégories juridiques brouillées


Sommes-nous encore dans le cadre d’appréciation permettant de défendre et justifier la liberté de culte ? Tel est un autre motif de préoccupation. Le nouveau régime de l’état d’urgence sanitaire instauré par la loi du 23 mars dernier ne prend plus en considération qu’une vague faculté de réunion ou de rassemblement, mutante par rapport à celle des droits et libertés classiques : il brouille dangereusement les catégories juridiques en laissant incertaine la permanence du régime des libertés fondamentales qu’aucun état d’urgence n’abolit de manière générale et absolue.
Ainsi, alors que le Tribunal constitutionnel fédéral allemand vient de suspendre l’interdiction de cérémonies dans les lieux de culte édictée en Basse-Saxe, en France le Conseil d’État, le 30 avril, a confirmé en référé une ordonnance du Tribunal administratif de Paris du 21 avril relative au blocage, en Ile-de-France, du traitement des demandes d’asile. Quel rapport ? L’administration ne pouvait s’appuyer sur l’état d’urgence sanitaire et invoquer notamment les exigences des gestes-barrière et mesures de distanciation d’une part, et la possibilité de traitement à distance d’autre part, pour porter une telle atteinte à l’effectivité du droit d’asile, dont la garantie est constitutionnelle…

Le cadre du possible


Que faire alors ? Le portail des édifices cultuels et celui des ministères semble soigneusement refermé, mais une porte latérale reste ouverte. Dès lors qu’il n’est ni acceptable ni souhaitable de désobéir frontalement, demeure toujours accessible et praticable le sentier étroit de la liberté ainsi que le fil ténu de la discussion raisonnable. La voie étroite, pour les croyants, est celle de l’acceptation de formes restreintes et contraignantes dans le cadre du possible. Ce dernier, dans la limite désormais annoncée de regroupements de dix personnes au maximum, permet de fait la célébration de tous les sacrements, avec toutes les précautions sanitaires et dans l’intégrité liturgique. Ces réunions possibles ne seront (seraient) pas des « célébrations publiques », mais des réunions privées sur invitation nominative (ce qui les caractérise juridiquement), aussi fréquentes qu’il sera possible de le réaliser, dans des espaces privés (ouverts et, avec toutes précautions, fermés) et aussi dans les espaces cultuels fermés pour l’occasion et dans lesquels, dès lors qu’il y a culte, subsiste l’autonomie des activités. Possible, évidemment, demeure aussi la vie de prière et la communion fraternelle active toujours plus attentive et la disponibilité aux besoins du monde. 
Du côté des pouvoirs publics, le chemin étroit est celui de la confiance, déjà manifestée lorsque les cultes ont été sollicités pour un service d’appel et d’écoute, avec des responsables et des fidèles qui ont montré leur loyauté et leur discipline, et qui sont prêts à discerner avec les préfets et les maires ce que le cadre légal et réglementaire permettrait. Un passage étroit pour une perspective possible ? Celle du 17 mai prochain, qui rendait possible la célébration communautaire de l’Ascension et de la Pentecôte pour les catholiques, de la fin du ramadan avec l’Aïd El Fitr et du début de la fête juive de Chavouot…

Patrice1633

Patrice1633
MODERATEUR
MODERATEUR

Il est mieux de faire parti de la petite route que la grande
Ceux qui aiment les divisions son parti heureux
Maintenant, qui sont vraiment le groupe heureux?

https://www.jw.org/fr/

Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR

Disons que la grande route et plus facile à prendre, mais la destinnation n'est pas la bonne.

Patrice1633

Patrice1633
MODERATEUR
MODERATEUR

Et peu nombreux sont ceux qui la trouvent ...
Oui les gens aiment dire
"Oui mais vous n'etes pas nombreux sur votre forum ...
Oui, mais, la BIBLE explique que PEU NOMBREUX sont ceux qui la trouvent ...

Rappeler vous que au temps de Babylone et Jerusalem il y avait toute les religions a Babylone, oui, plus de 10 000 religions c'etait le Gros Party ... , mais a Jerusalem ... il y avais .... que le culte pur envers le Créateur ...

A vous de decider quel porte vous interesse d'entrer ..
Sur quel chemin desirer vous marcher?

https://www.jw.org/fr/

Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR

Un verset de la bible dit ( Je suis le chemin), à nous de suivre ce chemin.

Josué

Josué
Administrateur

voici ce qui arrive quand des personnes ne respecte pas les consignes.

[size=33]Dordogne : colère, rancœur et crainte face à un nouveau foyer de Covid-19[/size]


[size=33]REPORTAGE. Un cluster de Covid-19 s'est déclaré à Église-Neuve-de-Vergt, en Dordogne, un département jusqu'ici épargné par le virus.[/size]


 Par Valentine Arama, envoyée spéciale à Périgueux
Modifié le 12/05/2020 à 09:18 - Publié le 12/05/2020 à 07:00 | Le Point.fr



C'est un « cluster » familial qui a été identifié à Église-Neuve-de-Vergt (Dordogne). Le 24 avril, des obsèques ont été organisées dans ce village de 540 habitants. Une messe à l'église, suivie de plusieurs regroupements au funérarium, au cimetière puis au domicile des proches du défunt aurait permis au virus de circuler. Il faudra cependant attendre plusieurs jours avant que les premiers symptômes apparaissent chez un des participants. Testé positif au Covid-19, il est immédiatement mis en quarantaine.
Dans la foulée, l'agence régionale de santé (ARS) a activé son dispositif de traçage, permettant de joindre toutes les personnes ayant participé aux obsèques ainsi que les « cas contacts ». Au total, 127 personnes ont été testées et parmi elles, 9 se sont avérées positives au Covid-19.

Si dans le village, on ne s'épanche pas sur le sujet, motif d'un certain embarras, les habitants des villages voisins, eux, ne se privent pas de manifester leur mécontentement. « Personnellement, quand j'ai appris ça, ça ne m'a pas fait plaisir. On a tous joué le jeu pendant deux mois et avant même la fin du confinement, on apprend que des personnes n'ont pas respecté les règles, et quand on voit le résultat, ça fait un peu enrager », glisse Sophie, fleuriste et habitante de Manzac-sur-Vern, un village situé à moins de 15 kilomètres du nouveau cluster. « On a appris que le jour des funérailles, le seuil des 20 personnes n'avait pas été respecté. Bien sûr, c'est difficile de perdre quelqu'un et de ne pas pouvoir organiser un enterrement comme on voudrait, mais les règles sont les règles », pose Sophie. Barricadée derrière un écran de plexiglas, munie de son masque, elle regrette un geste « égoïste ».


« Nous, dès qu'on faisait 20 mètres, on se faisait contrôler »


Du côté de la famille du défunt, on s'insurge devant les procès d'intention. « Nous étions 20 à l'église avec des gants et des masques. Au funérarium, on n'était pas plus. Chacun est allé voir le corps, un par un. Au cimetière, on était peut-être une trentaine. Mais à l'intérieur des grilles, nous n'étions que la famille proche. Les autres étaient dehors. Tout a été fait dans les règles », a assuré l'un des fils du défunt dans une interview accordée à la presse locale. Au-delà des obsèques en elles-mêmes, c'est la réunion de famille qui a suivi qui irrite, ainsi que la présence de personnes venues de Suisse et du Portugal spécialement pour l'occasion.
Lire aussi Coronavirus : dans l'Oise, chronique d'un drame annoncé



« Nous, dès qu'on faisait 20 mètres, on se faisait contrôler, c'est vraiment deux poids deux mesures », lance Mathilde, habitante de Trélissac et propriétaire d'un salon de beauté à Périgueux. Plantée devant sa boutique, la jeune femme montre du doigt toutes les précautions qu'elle a dû prendre pour rouvrir. « Ça m'a coûté un bras, alors j'espère vraiment qu'on ne va pas nous demander de nous reconfiner parce qu'il y a de nouveaux cas vers chez nous », lance-t-elle. Françoise, elle, se demande aussi comment les membres de la famille venus de Suisse et du Portugal ont pu passer la frontière. Cette retraitée, qui vit à Chancelade, un village situé à 20 kilomètres d'Église-Neuve-de-Vergt regrette que ces personnes n'aient pas été verbalisées. « Évidemment, c'est compréhensible de vouloir se réunir pour un événement pareil, mais ces comportements mettent tout le monde en danger, les participants et nous aussi », abonde Alan, qui habite à Trélissac et travaille à Périgueux.

Vigilance accrue


François, lui, voit dans ce nouveau foyer de cas de Covid un « mal pour un bien ». « C'est une bonne piqûre de rappel, ça a permis aux gens de comprendre que déconfinement n'était pas synonyme de fin du virus », explique ce pharmacien. « C'est une manière de dire aux gens attention aux regroupements familiaux et entre amis, on doit rester vigilants et le confinement doit être progressif », ajoute-t-il, soucieux de relayer les messages des autorités sanitaires qui appellent à une « vigilance accrue ».
Dans cette zone peu éprouvée par la crise sanitaire et classée « verte » en vue du déconfinement, on ne s'étonne pas tellement de l'apparition de ces nouveaux foyers (un autre a été recensé dans la Vienne). « Les gens se sont dit qu'on n'était pas concernés, se la sont coulée douce… Rien qu'en voyant les gens dans la rue se balader sans masque, parler avec leurs connaissances à moins d'un mètre, on comprend que certains n'ont vraiment rien compris », tonne Mathilde. Lundi, une de ses clientes l'a contactée pour annuler son rendez-vous pris il y a plusieurs jours. « Elle m'a dit qu'elle avait le Covid, pourtant elle ne vient pas du tout d'Église-Neuve… », raconte Mathilde, qui redoute une explosion des cas en Nouvelle-Aquitaine. Depuis ce week-end, et malgré le début du déconfinement, la jeune femme explique être sur ces gardes. « Deux foyers ont été identifiés en seulement quelques jours dans la région, et j'ai peur que ce ne soient pas les deux derniers », observe la jeune femme.

Josué

Josué
Administrateur

[size=38]La bataille contre le Covid-19 est aussi géopolitique[/size]

Certains chefs d’État, comme Donald Trump ou Emmanuel Macron, n’hésitent plus à se mettre en scène sur le front des essais cliniques contre le Covid-19. Car la question du traitement et du vaccin revêt aussi des enjeux géopolitiques majeurs, y compris pour la Chine



  • Pierre Bienvault, 
  • le 15/05/2020 à 18:16



Liberté du culte : la porte étroite du possible. Solidarity-Discovery-nombre-programmes-nationaux-internationaux-lancestrouver-vaccin-fonctionnera-lutte-contre-nouveau-coronavirus_0_729_486



Solidarity , Discovery... nombre de programmes nationaux ou internationaux ont été lancés pour trouver le vaccin qui fonctionnera dans le lutte contre le nouveau coronavirus.[size=12]NICOLAS A
[/size]



« La science n’a pas de patrie ». Difficile dans le monde du Covid-19 de savoir si la célèbre affirmation de Pasteur a vraiment du sens pour certains dirigeants internationaux. Certes, publiquement, tous répètent que les chercheurs du monde entier doivent agir de concert pour vaincre le coronavirus. Ce qui est globalement le cas. Depuis le début de l’épidémie, de très nombreux scientifiques partagent en effet leurs travaux avec leurs collègues de quatre coins de la planète.

« Un chauvinisme scientifique »


Mais certains chefs d’État sont aussi conscients des enjeux géopolitiques majeurs autour de cette course au traitement ou au vaccin. « Il y a aujourd’hui une tension très forte entre l’idée que la recherche scientifique doit être un bien public mondial et une tentative d’appropriation de ce bien par des entreprises privées mais aussi par certains États dans une sorte de nationalisation de la recherche », constate Sébatien Treyer, directeur général de l’Institut du développement durable et des relations internationales (Iddri). « Un chauvinisme scientifique », ajoute Jérôme Lamy, sociologue des sciences au CNRS. « On mesure bien l’enjeu qu’il y aurait pour certains dirigeants de pouvoir dire que c’est grâce à l’excellence de leurs chercheurs, qu’on pourra en finir avec le Covid », ajoute-t-il.

Et ce n’est pas un hasard si certains chefs d’État communiquent à la place des médecins. Le 1er mai, on a ainsi vu Donald Trump vanté les mérites du remdesivir, autorisé le même jour en urgence aux États-Unis. Un traitement dont les effets semblent rester encore modestes face au Covid mais brandi comme un étendard par un président accompagné, pour l’occasion, dans son bureau de la Maison-Blanche, par le patron du laboratoire pharmaceutique Gilead.
« Se mettre en scène comme un possible sauveur du monde face au Covid pour vanter un médicament américain fabriqué par un labo américain, c’est évidemment tout sauf innocent dans une année de campagne électorale », souligne Dominique Costagliola, directrice adjointe de l’Institut Pierre Louis d’épidémiologie et de santé publique (Sorbonne Université, Inserm).

Le temps de la politique n’est pas celui de la science.


En France, c’est Emmanuel Macron qui, le 4 mai, a mis en avant le dynamisme de la recherche tricolore sur les essais cliniques. « On aura une étape importante la semaine prochaine », a-t-il alors indiqué en évoquant l’essai franco-européen Discovery. « On aura des résultats le 14 mai », a ensuite annoncé le chef de l’État. Un peu à la surprise générale. En effet, le seul calendrier prévu était la date du 11 mai, à laquelle devait se réunir le comité d’experts chargés d’évaluer cet essai Discovery. Et ces experts ont estimé qu’à ce stade de l’étude, il était trop tôt pour annoncer quoi que ce soit. Une preuve de plus que le temps de la politique n’est pas celui de la science.
Car Emmanuel Macron aurait évidemment été ravi, ce 14 mai, qu’un essai européen, piloté par la France, puisse révéler des pistes thérapeutiques prometteuses. Le problème est que, pour l’instant, Discovery symbolise surtout une sorte d’échec de l’Europe sur la recherche clinique anti-Covid. Sur les 800 patients qu’elle devait inclure dans cet essai, la France en a recruté 742. Mais l’essai prévoyait aussi la participation de 2 400 autres malades européens. Et là, pour l’instant, c’est le désert des Tartares. Au total… un seul autre patient est pour l’instant entré dans Discovery, au Luxembourg.
Et la France est pour l’instant obligée de renoncer à ce rôle de leadership de la recherche européenne contre le coronavirus. Nombre de ses voisins, comme l’Espagne ou l’Italie, ont préféré inclure leurs malades dans l’essai Solidarity lancé par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). À l’échelle mondiale et avec un protocole moins contraignant. Résultat, plus de 90 pays participent aujourd’hui à cette étude
Un médicament anti- Covid va-t-il émerger des différents essais menés dans le monde ? Et ce médicament sera-t-il issu d’une étude américaine, chinoise, franco-européenne ou estampillée aux couleurs de l’OMS ? Impossible à dire aujourd’hui. Mais si les uns et les autres rêvent de décrocher le « jackpot », le bénéfice, en termes de prestige national, serait sans doute moindre pour un traitement que pour un vaccin. En effet, les produits testés dans ces essais ne sont pas des molécules nouvelles mais des médicaments déjà existants, développés par de grands laboratoires pharmaceutiques qui, si leur médicament sortait du lot, seraient eux aussi placés sous les feux des projecteurs

L’enjeu est surtout le vaccin


« En fait, le véritable Graal en matière de géopolitique, c’est le vaccin. Car là, on est vraiment dans l’innovation scientifique totale. Et être le pays qui réussira, grâce à ses chercheurs, à développer un vaccin, c’est un enjeu majeur notamment pour les États-Unis ou la Chine », analyse Antoine Bondaz, chercheur à la Fondation pour la recherche stratégique. « Aujourd’hui, s’il y a un domaine où la Chine est capable de devancer les États-Unis, c’est celui de l’innovation scientifique et technologique. C’est même depuis plusieurs années un défi de première importance pour Pékin », ajoute Antoine Bondaz.

Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR

Conseil d’État a ordonné ce lundi 18 mai au gouvernement de lever l’interdiction générale et absolue de réunion dans les lieux de culte et d’édicter à sa place « des mesures strictement proportionnées aux risques sanitaires et appropriées en ce début de déconfinement ».

Les chrétiens vont-ils avoir des messes pour la Pentecôte ? Le Conseil d’État, plus haute juridiction administrative du pays, a demandé ce lundi 18 mai au gouvernement de lever l’interdiction générale et absolue de réunion dans les lieux de culte. Soulignant son « caractère disproportionné », le juge des référés du Conseil d’État a estimé que cette interdiction portait « une atteinte grave et manifestement illégale » à la liberté de culte.

Il relève ainsi que des mesures d’encadrement moins strictes que l’interdiction de tout rassemblement dans les lieux de culte prévue par le décret du 11 mai 2020 sont possibles, notamment compte tenu de la tolérance des rassemblements de moins de 10 personnes dans d’autres lieux ouverts au public dans le même décret. Cette ordonnance « va dans le sens de la lettre écrite par le président de la Conférence des évêques de France (CEF), Mgr Eric de Moulins-Beaufort, au premier Ministre vendredi 15 mai », s’est félicité la CEF qui « attend donc maintenant la révision du décret pour opérer ». Cette décision est « une bonne nouvelle pour la liberté de culte qui est un droit fondamental« , a pour sa part tweeté Bruno Retailleau, président du groupe LR au Sénat.
Liberté du culte : la porte étroite du possible. Desktop_fr_2-2
[size]

Liberté du culte : la porte étroite du possible. Eglise-vide 
Lire aussi :
« Loin d’enjoindre le gouvernement, le Conseil d’Etat se borne à un simple rappel à la loi »

Saisi en référé par plusieurs associations et requérants individuels dont le Parti chrétien-démocrate (PCD), Civitas, l’Alliance générale contre le racisme et pour le respect de l’identité française et chrétienne (Agrif) ou encore la Fraternité sacerdotale Saint-Pierre, le Conseil d’État a ainsi enjoint le gouvernement de la lever « dans un délai de huit jours ». Si ce délai est respecté, les chrétiens pourraient bien aller à la messe pour la Pentecôte[/size]

Josué

Josué
Administrateur

[size=33]Cérémonies religieuses, élection des maires : le déconfinement se poursuit[/size]


[size=33]Alors que les Français profitent d'un long week-end à moins de 100 kilomètres de leur domicile, l'exécutif a autorisé la reprise des cérémonies cultuelles.[/size]


 Source AFP
Publié le 23/05/2020 à 16:22 | Le Point.fr


Liberté du culte : la porte étroite du possible. 20382533lpw-20382567-article-deconfinement-france-eglise-jpg_7127953_660x281
Des fidèles qui assistent à une messe dans une église de Neuilly-sur-Seine, en banlieue parisienne, samedi 23 mai. :copyright: STEPHANE DE SAKUTIN / AFP

Josué

Josué
Administrateur

[size=38]Reprise des cultes : la commission des lois souhaite le déconfinement progressif[/size]
Les faits 

Après avoir entendu les représentants des cultes catholique, protestants, juif et musulman, la commission des lois du Sénat appuie la décision du conseil d’État et considère que l’interdiction générale des activités cultuelles « n’est plus souhaitable ».
Le président Emmanuel Macron prépare une nouvelle visioconférence pour faire le point avec les responsables religieux lundi ou mardi prochains.

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