[size=33]Troubles de l’attention et hyperactivité: Les enfants sont-ils vraiment tous devenus hyperactifs?[/size]
ENFANTS Reconnus récemment, les troubles du déficit de l’attention et hyperactivité semblent mieux diagnostiqués et mieux accompagnés depuis quelques années…
Oihana Gabriel
Publié le 11/10/18 à 08h05 — Mis à jour le 11/10/18 à 09h56
Un enfant lisant. Certains enfants TDAH ont des difficultés pour se concentrer, faire une tâche jusqu'au bout, sont impulsifs et parfois, mais pas toujours cette hyperactivité intellectuelle se double d'une hyperactivité mobile. — Pixabay
« Il était inattentif à l’école, ne tenait pas en place à la maison, répondait sans réfléchir et il explosait un puzzle tant il était impatient, se rappelle Christelle Chantreau-Béchouche, mère d’un enfant qui souffre de trouble du déficit de l'attention avec ou sans hyperactivité (TDAH). C’était mon aîné, j’ai estimé que c’était de la spontanéité. Ce n’est qu’aujourd’hui, il a 22 ans, que je suis certaine que c’est un pur TDAH. » Pas évident en effet pour les parents de différencier un véritable trouble de l’attention et un bambin agité. « En tant que maman, je sais la souffrance que cela provoque », reprend celle qui vient de publier Dys, TDAH, EIP le manuel de survie pour les parents*. Car l'adjectif «hyperactif», en devenant courant, pose bien des soucis de mauvais diagnostic…
ENFANTS Reconnus récemment, les troubles du déficit de l’attention et hyperactivité semblent mieux diagnostiqués et mieux accompagnés depuis quelques années…
Oihana Gabriel
Publié le 11/10/18 à 08h05 — Mis à jour le 11/10/18 à 09h56
Un enfant lisant. Certains enfants TDAH ont des difficultés pour se concentrer, faire une tâche jusqu'au bout, sont impulsifs et parfois, mais pas toujours cette hyperactivité intellectuelle se double d'une hyperactivité mobile. — Pixabay
- Alors que mercredi, la journée des dys a mis en lumière ces enfants qui rencontrent des difficultés à l'école, un web-documentaire est projeté ce jeudi soir sur le quotidien des enfants TDAH (troubles de déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité), également en souffrance.
- Pour certains experts, il y a un véritable risque de surdiagnostic et de surtraitement d’enfants qui sont simplement agités. Pour d’autres, le problème des TDAH est enfin reconnu et mieux accompagné.
- Loin d’une épidémie, et des chiffres impressionnants constatés aux Etats-Unis, la prescription de ritaline, médicament indiqué pour ces troubles, reste encadrée et stable en France.
« Il était inattentif à l’école, ne tenait pas en place à la maison, répondait sans réfléchir et il explosait un puzzle tant il était impatient, se rappelle Christelle Chantreau-Béchouche, mère d’un enfant qui souffre de trouble du déficit de l'attention avec ou sans hyperactivité (TDAH). C’était mon aîné, j’ai estimé que c’était de la spontanéité. Ce n’est qu’aujourd’hui, il a 22 ans, que je suis certaine que c’est un pur TDAH. » Pas évident en effet pour les parents de différencier un véritable trouble de l’attention et un bambin agité. « En tant que maman, je sais la souffrance que cela provoque », reprend celle qui vient de publier Dys, TDAH, EIP le manuel de survie pour les parents*. Car l'adjectif «hyperactif», en devenant courant, pose bien des soucis de mauvais diagnostic…