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Trois sœurs décrivent anonymement auprès du journal du Vatican

5 participants

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Josué

Josué
Administrateur

[size=33]Des religieuses dénoncent leur asservissement au Vatican[/size]


Trois sœurs décrivent anonymement auprès du journal du Vatican le travail ingrat que ces femmes fournissent, quasi gratuitement, aux hommes d'Église.


PAR LE POINT.FR (AVEC AFP)
Publié le 05/03/2018 à 18:28 | Le Point.fr


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Plusieurs religieuses ont dénoncé leur conditions de travail au sein du Vatican (photo d'illustration).
© FILIPPO MONTEFORTE / AFPC'est un petit séisme dans le monde catholique. Alors que le mouvement de libération de la parole des femmes continue de s'étendre, il secoue aujourd'hui le Vatican, où trois sœurs ont dénoncé, vendredi dernier dans  L'Osservatore Romano, l'exploitation parfois gratuite des religieuses, dévolues à des tâches ménagères, au service de la hiérarchie masculine de l'Église.
Dans l'édition de mars du magazine mensuel Femmes Église Monde, distribué le 1er mars avec le très officiel quotidien du Vatican, les sœurs Marie, Paule et Cécile ont décidé de témoigner longuement, et anonymement. « Certaines sœurs, employées au service d'hommes d'Église, se lèvent à l'aube pour préparer le petit déjeuner et vont dormir une fois que le dîner a été servi, la maison mise en ordre, le linge lavé et repassé... », décrit sœur Marie, arrivée à Rome en provenance d'Afrique noire, il y a vingt ans. « Dans ce type de service, les sœurs n'ont pas d'horaires précis et réglementés, comme dans le monde laïc, et leur rétribution financière est aléatoire, souvent très modeste », dénonce-t-elle, attristée de voir qu'elles sont rarement invitées à manger à la table de ceux qu'elles servent.
« Est-il normal qu'un consacré se fasse servir de cette manière par une autre consacrée ? » interroge sœur Marie, constatant que ce sont presque systématiquement des femmes qui sont chargées des tâches domestiques dans l'univers de l'Église. Cette situation très ancienne suscite chez certaines « une rébellion intérieure très forte », et « beaucoup de blessures ».

« De véritables abus de pouvoir »


Parfois aidées par la mère supérieure de leur congrégation religieuse, qui a payé les soins d'un parent malade ou les études d'un frère aîné, de nombreuses religieuses venant d'Afrique, d'Asie ou d'Amérique latine « se sentent redevables, ligotées, et alors elles se taisent », assure sœur Marie. Par ailleurs, lorsqu'elles tombent malades, les religieuses sont souvent renvoyées dans leurs congrégations, pour être remplacées auprès des hommes d'Église, « comme si elles étaient interchangeables », critique sœur Paule.
Elles sont aussi très souvent sous-exploitées au regard de leur formation, comme cette religieuse docteur en théologie envoyée sans explication « nettoyer des plats », ou cette enseignante chargée après l'âge de 50 ans d'ouvrir les portes d'une paroisse. « La responsabilité n'est pas que masculine dans cette affaire. Car même si les sœurs sont brillantes, des mères supérieures s'opposent à la poursuite de leurs études au motif que les sœurs ne doivent pas devenir orgueilleuses », termine Paule.
« Nous sommes les héritières d'une longue histoire, celle de saint Vincent de Paul, et de toutes les personnes qui ont fondé des congrégations pour les pauvres dans un esprit de service et de don », rappelle de son côté sœur Cécile, une enseignante sans contrat. Cela crée la conviction qu'une rétribution « ne rentre pas dans l'ordre naturel des choses », et « les sœurs sont perçues comme des volontaires dont on peut disposer comme on veut, ce qui donne lieu à de véritables abus de pouvoir », analyse-t-elle.

Les contradictions du pape François


Quelle est la position du pape François concernant la condition des femmes, en particulier dans l'Église ? En mai 2016, le souverain pontife avait formulé un conseil à l'Union internationale des supérieures générales : « Quand on vous demande une chose qui relève davantage de la servitude que du service, ayez le courage de dire non. » Dans la même rencontre, il ajoutait néanmoins qu'il ne fallait pas « sombrer dans le féminisme », ne cachant pas ses contradictions en la matière.
Le pape François reste en effet dans la pure tradition catholique romaine en interdisant l'ordination des femmes, malgré la sévère crise des vocations. Son grand synode sur la famille d'octobre 2015 fut « une occasion ratée », avec trente femmes auditrices sans aucun droit de vote. Et de conclure que le pape argentin a une vision plutôt intuitive sur les femmes sans puiser dans une idéologie. « D'où peut-être son incapacité à voir la trame patriarcale et sexiste d'un large pan de l'Église et de son enseignement. »
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samuel

samuel
Administrateur

Il en a été question hier soir au journal télévisé.

chico.

chico.

Le pape François vient d’instituer une nouvelle fête mariale, dédiée à la « mère de l’Église ». Elle sera célébrée le premier lundi suivant la Pentecôte. Fort bien ! Mais à force de s’élever de fête en fête dans une perpétuelle Assomption, il ne faudrait pas oublier de baisser les yeux vers les femmes de ce temps. On verrait alors que, du culte éthéré de la nouvelle Ève aux réalités triviales de l’Église catholique, il peut y avoir comme un gouffre. Un exemple ? Voici quelques jours, une enquête de notre journaliste Marie-Lucile Kubacki, publiée sur le site du quotidien du Vatican, L’Osservatore Romano, réussissait à soulever une question connue de longue date, mais demeurée taboue. Elle évoquait l’exploitation de certaines religieuses, souvent issues de milieux modestes ou de pays pauvres, et réduites au rôle de domestiques de divers monsignori. Dans le même journal, Enzo Bianchi plaidait en 2016 pour que les femmes pussent assurer la prédication. Le moine italien eut beau rappeler l’exemple fameux d’Hildegarde de Bingen, la grande mystique rhénane du Moyen Âge, qui prêcha même devant le pape, son appel ne trouva que peu d’écho.
Du culte éthéré de la nouvelle Ève aux réalités triviales de l’Église catholique, il peut y avoir comme un gouffre. 
Servantes et muettes ? Il n’en a pas toujours été ainsi. Les ordres féminins ont souvent été des lieux d’émancipation. Des personnalités remarquables y ont exercé, en dépit des préjugés, des responsabilités sans commune mesure avec celles que le reste de la société leur offrait. C’est le cas de milliers de religieuses apostoliques, sans parler des grandes figures comme Thérèse d’Ávila ou Marie de l’Incarnation, l’évangélisatrice de la Nouvelle-France. De même, au cours du dernier millénaire, l’Église a souvent été en pointe, par exemple en luttant pour imposer le consentement dans le mariage ou en fondant de nombreuses institutions de protection et de promotion sociales.
En France, des femmes pilotent ou ont piloté facultés, universités, services diocésains. La Conférence des religieuses et religieux est dirigée par Véronique Margron, le Service national pour l’évangélisation des jeunes et pour les vocations confié à Nathalie Becquart, le Secours catholique présidé par Véronique Fayet, les Scouts et Guides de France par Marie Mullet-Abrassart. La Vie et d’autres titres de la presse chrétienne ont depuis longtemps des directions féminisées ou paritaires, ce qui n’est pas, tant s’en faut, la règle commune des médias. À la direction de notre journal, on compte désormais deux fois plus de femmes que d’hommes.
Entre le quasi-esclavage de certaines religieuses et l’exercice de responsabilités intellectuelles, spirituelles et managériales que je viens d’évoquer, de quel côté penche la balance ? On verra comme on le souhaite le verre à moitié vide ou le verre à moitié plein. Le fait est que les sociétés occidentales bougent vite, de plus en plus vite, notamment sous l’effet du mouvement #MeToo. Les revendications féministes à propos de l’Église catholique rencontrent donc de plus en plus d’écho à l’extérieur, tandis qu’en interne elles demeurent marginales. On aurait tort de se réjouir d’un décalage culturel ainsi croissant. Il est temps de sortir de l’hypocrite alternative entre « pouvoir » et « service » pour changer certaines mentalités et lutter contre d’inacceptables abus. L’Église catholique se soucie des injustices de ce monde. Qu’elle n’oublie pas celles commises en son nom ou en son sein.

Marmhonie

Marmhonie
MODERATEUR
MODERATEUR

Merci chico Trois sœurs décrivent anonymement auprès du journal du Vatican Image-4f2a080

http://forummarmhonie.forumotion.asia/forum

Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR

En fait ceux qui deviennent sœurs en Afrique pensent que d'aller servir à Rome et une vrais bénédiction de Dieu.
Il vrais que dans un premier temps cela doit être merveilleux car cela les sorts de la misère quotidienne qu' ils vivent tous les jours dans leurs pays.
Mais ils doivent vite désenchanter.

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