Témoins de JEHOVAH VERITE actif


Rejoignez le forum, c’est rapide et facile

Témoins de JEHOVAH VERITE actif
Témoins de JEHOVAH VERITE actif
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Témoins de JEHOVAH VERITE actif

forum des discussions sur la bible ouvert a tous.

Le deal à ne pas rater :
Pokémon EV06 : où acheter le Bundle Lot 6 Boosters Mascarade ...
Voir le deal
-39%
Le deal à ne pas rater :
Ordinateur portable ASUS Chromebook Vibe CX34 Flip
399 € 649 €
Voir le deal

Vous n'êtes pas connecté. Connectez-vous ou enregistrez-vous

un hashtag pour protester contre le retrait d’une croix en Bretagne

4 participants

Aller en bas  Message [Page 1 sur 1]

Josué

Josué
Administrateur

#MontreTaCroix : un hashtag pour protester contre le retrait d’une croix en Bretagne
En parallèle du hashtag #MontreTaCroix, la Pologne a proposé, samedi, de rapatrier cette croix surplombant une statue du pape Jean Paul II.

LE MONDE | 28.10.2017 à 19h48 • Mis à jour le 28.10.2017 à 20h52

Des dizaines de photos de croix ont afflué, samedi 28 octobre, sur Twitter. Il ne faut pas y voir le témoignage d’un quelconque souvenir de vacances mais le signe d’une protestation contre une décision du Conseil d’Etat. Pour contester le retrait d’une croix, installée dans la commune de Ploërmel, située dans le Morbihan, les internautes ont en effet lancé le mot-clé #MontreTaCroix sur le réseau social.

Mercredi, le Conseil d’Etat a confirmé l’injonction, prononcée en première instance, de retirer une croix surplombant une statue du pape Jean Paul II, installée sur une place de la commune de Ploërmel, dans le Morbihan. La décision de la plus haute juridiction administrative doit être appliquée au nom du respect de la loi de séparation des Eglises et de l’Etat. La ville a six mois pour procéder à ce retrait. La statue en elle-même n’est, par ailleurs, pas remise en cause.

En réaction, des internautes ont décidé de poster sur le réseau social des photos de croix chères à leurs yeux.

Nous ne renierons pas notre Histoire ! #MontreTaCroix
18:31 - 28 oct. 2017
1 réponse 1 Retweet 2 2 j'aime
Informations sur les Publicités Twitter et confidentialité
Contraire à la loi de 1905

En parallèle, la Pologne s’est fixée la même mission : « sauver de la censure » la fameuse croix. La première ministre conservatrice polonaise a ainsi proposé, samedi, de transférer dans son pays, le monument de son « compatriote », « en cas d’accord des autorités françaises et de la communauté locale », a précisé Beata Szydlo à l’agence PAP.

« Notre grand compatriote, un grand Européen, est un symbole de l’Europe chrétienne unie. Le diktat du politiquement correct – de la laïcisation de l’Etat – laisse la place libre à des valeurs qui nous sont étrangères culturellement et qui mènent à terroriser la vie quotidienne des Européens », a ajouté Mme Szydlo.

L’œuvre, don de l’artiste russe Zourab Tsereteli (à qui Moscou doit notamment une monumentale sculpture de Pierre Le Grand), avait été installée sur une place de la ville, après une délibération du 28 octobre 2006. Mais la Fédération de la libre pensée et deux habitants de la commune avaient saisi le tribunal administratif de Rennes après le refus implicite du maire de retirer le monument, d’une hauteur de 7,5 mètres.

Le 30 avril 2015, le tribunal avait enjoint au maire de Ploërmel de faire procéder, dans un délai de six mois, au retrait du monument de son emplacement. Une décision annulée le 15 décembre 2015 par la cour administrative d’appel de Nantes, qui invoquait une erreur de droit.

Le Conseil d’Etat a en partie donnée raison au tribunal administratif en estimant que la croix était contraire à la loi de 1905, qui interdit « d’élever ou d’apposer aucun signe ou emblème religieux sur les monuments publics ou en quelque emplacement public ». L’arche en revanche pourra rester. Elle « ne saurait, par elle-même, être regardée comme un signe ou emblème religieux » fait savoir le Conseil d’Etat.
http://www.lemonde.fr/religions/article/2017/10/28/montretacroix-des-internautes-lancent-un-hashtag-pour-protester-contre-le-retrait-d-une-croix-en-bretagne_5207376_1653130.html

Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR

Croix retirée d'une statue de Jean-Paul II à Ploërmel : la Pologne crie à la censure
PARTAGER


LAÏCITÉ - Au nom de la séparation des Eglises et de l'Etat, le Conseil d'Etat a ordonné à Ploërmel, une commune du Morbihan, de retirer une croix surplombant une statue de Jean-Paul II. Une décision qui a fait réagir sur Twitter... mais aussi les autorités polonaises.
28 oct 22:32La rédaction de LCI
Le Conseil d'Etat a confirmé mercredi l'injonction, prononcée en première instance puis annulée en appel, de retirer une croix surplombant une statue de l'ancien pape Jean-Paul II installée sur une place de Ploërmel. La commune du Morbihan, qui compte environ 9.000 habitants, a six mois pour procéder au retrait, la statue en elle-même n'étant pas remise en cause. "Dès lors que la croix constitue un signe ou un emblème religieux au sens de l'article 28 de la loi du 9 décembre 1905 et que son installation par la commune n'entre dans aucune des exceptions ménagées par cet article, sa présence dans un emplacement public est contraire à cette loi", a expliqué le Conseil d'Etat.

La Fédération morbihannaise de la libre pensée et deux habitants de la commune avaient saisi le tribunal administratif de Rennes après le refus implicite du maire de retirer le monument, d'une hauteur de 7,5 mètres, don de l'artiste russe Zourab Tseretel et installée en 2006. Le 30 avril 2015, le tribunal avait enjoint au maire de Ploërmel de faire procéder, dans un délai de six mois, au retrait du monument de son emplacement.

Une décision annulée le 15 décembre 2015 par la cour administrative d'appel de Nantes qui invoquait une erreur de droit. Le Conseil d'État a en partie donné raison au tribunal administratif en estimant que la croix était contraire à la loi de 1905, qui interdit "d'élever ou d'apposer aucun signe ou emblème religieux sur les monuments publics ou en quelque emplacement public". Contrairement au tribunal, il estime en revanche "que l'arche ne saurait, par elle-même, être regardée comme un signe ou emblème religieux" au sens de la loi. Le Conseil d'État ne se prononce donc pas sur le retrait de la statue en elle-même, la délibération la concernant étant devenue définitive.

Josué

Josué
Administrateur

Il va y avoir une querelle diplomatique entre la France et la Pologne sur cette question.

Josué

Josué
Administrateur

Un récent arrêt du Conseil d’État établit qu’une statue de Jean-Paul II située sur une place publique, en Bretagne, ne peut être ornée d’une croix. Il rappelle ainsi le principe de séparation entre les Églises et l’État, en référence à la loi de 1905. Certains, que l’on n’entend pas quand il s’agit d’autres cultes, s’en sont offusqués, occasionnant une polémique sur la laïcité qui n’a pas lieu d’être.

Le 25 octobre, le Conseil d’État a jugé contraire à la loi du 9 décembre 1905 (« concernant la séparation des Églises et de l’État ») l’installation d’une croix en surplomb d’une statue du pape Jean-Paul II érigée sur une place de la commune de Ploërmel, dans le Morbihan. Comme il le rappelle, il ne s’agit là que de l’application classique de l’article 28 de cette loi : « Il est interdit, à l’avenir [à partir du 9 décembre 1905 donc, puisque les signes ou emblèmes religieux datant d’avant cette loi peuvent toujours restés en place et même être entretenus], d’élever ou d’apposer aucun signe ou emblème religieux sur les monuments publics ou en quelque emplacement public que ce soit, à l’exception des édifices servant au culte, des terrains de sépulture dans les cimetières, des monuments funéraires ainsi que des musées ou expositions. »

Cet article 28, qui a pour objet d’assurer la neutralité des personnes publiques à l’égard des cultes (parce qu’elles représentent l’administration impartiale qui doit servir la nation dans sa diversité convictionnelle, sans discriminer ni favoriser quiconque), fait obstacle à l’installation par celles-ci, dans un emplacement public, d’un signe ou emblème manifestant la reconnaissance d’un culte ou marquant une préférence religieuse, sous réserve des exceptions qu’il ménage (ce qui explique que certaines crèches de Noël reconnues « traditionnelles, locales ou festives » puissent être admises dans l’espace public).
https://chronik.fr/la-laicite-nest-pas-a-geometrie-variable-html.html

Josué

Josué
Administrateur

La polémique enfle autour de la croix de Ploërmel.
Mélinée Le Priol , le 29/10/2017 à 14h53  Envoyer par email          
La décision du Conseil d’État, mercredi 25 octobre, de faire retirer la croix surmontant une statue de Jean-Paul II en Bretagne a suscité de nombreuses réactions sur les réseaux sociaux, réunies sous le hashtag #MontreTaCroix.
Le gouvernement polonais a annoncé vouloir « sauver de la censure » cette statue de l’ancien pape, proposant de la transférer en Pologne.
La croix qui surmonte la statue de Jean-Paul II à Ploërmel (Morbihan). ZOOM 
Contraire à la loi de 1905 sur la séparation des Églises et de l’État, la croix qui surmonte la statue de Jean-Paul II à Ploërmel (Morbihan) ? Oui, a tranché le Conseil d’État le mercredi 25 octobre, confirmant une injonction déjà prononcée en première instance. Non, ont rétorqué, depuis, de nombreux internautes sur les réseaux sociaux.

À LIRE : Retrait d’une croix de la statue de Jean-Paul II : le maire de Ploërmel « prône l’apaisement »

Le hashtag #MontreTaCroix est devenu viral au cours du week-end. Les utilisateurs du réseau Twitter s’en sont servis pour partager des photos de croix prises dans toute la France, revendiquant ainsi les racines chrétiennes du pays. De Limoges à Verdun et de Saint-Tropez à la Normandie, en passant par les sommets de Haute-Savoie ou des Pyrénées, chacun y est allé de son image, exhibant des croix de bois, de granit ou de fer forgé.

« La cathédrale de Reims vue du ciel forme une croix », rappelle un internaute, photo à l’appui. « N’oublions pas que la croix est aussi le symbole de millions de soldats morts pour que nous restions libres », précise un autre en partageant un cliché de cimetière militaire. « Chers purificateurs du Saint Conseil d’État, pourriez-vous ordonner en urgence le démontage de la croix qui se trouve sur le dôme du Panthéon ? », ironise un troisième.

Personnalités de droite et d’extrême droite

Parmi ces internautes offusqués, plusieurs se disent athées mais attachés malgré tout au patrimoine religieux. « Pas besoin d’être une grenouille de bénitier pour participer à #MontreTaCroix, il suffit juste d’être intellectuellement honnête », assure ainsi un certain Arthur Pithude.

À LIRE : Patrimoine : les églises, une passion française

L’initiative a été saluée et suivie par de nombreuses personnalités politiques, principalement issues de la droite et de l’extrême droite : Valérie Boyer et Isabelle Balkany des Républicains, Jean-Frédéric Poisson et Christine Boutin du parti chrétien-démocrate, ou encore Louis Aliot et Gilles Penelle du Front national.

La Pologne s’interpose

De son côté, la première ministre conservatrice polonaise Beata Szydlo a annoncé samedi 28 octobre que la Pologne tenterait de « sauver de la censure » cette statue de Jean-Paul II à Ploërmel. « En cas d’accord des autorités françaises et de la communauté locale », le monument pourrait ainsi être transféré en Pologne.

« Notre grand compatriote, un grand Européen, est un symbole de l’Europe chrétienne unie, a déclaré Beata Szydlo à propos de l’ancien pape, décédé en 2005. Le diktat du politiquement correct – de la laïcisation de l’État – laisse la place libre à des valeurs qui nous sont étrangères culturellement et qui mènent à terroriser la vie quotidienne des Européens. »

À LIRE : Marlène Schiappa veut soumettre les associations à une « charte de la laïcité »

La statue de la discorde, don de l’artiste russe Zourab Tsereteli, a été installée sur une place de Ploërmel en 2006. À l’époque, elle avait déjà suscité quelques remous auprès de militants laïques.

Après la décision du Conseil d’État le 25 octobre, la commune bretonne a six mois pour procéder au retrait de la croix. La statue en elle-même n’est pas remise en cause.

Mélinée Le Priol
https://www.la-croix.com/Religion/Catholicisme/Monde/polemique-enfle-autour-croix-Ploermel-2017-10-29-1200888067?from_univers=lacroix

Josué

Josué
Administrateur

Une pétition contre le retrait de la croix à Ploërmel
Arnaud Bevilacqua , le 06/11/2017 à 15h42 Envoyer par email
Plus de 70 000 personnes ont signé une pétition en ligne lancée par une plateforme conservatrice pour protester contre une décision du conseil d’État de faire retirer une croix surplombant une statue de Jean-Paul II à Ploërmel (Morbihan).
La statue du Pape Jean-Paul II à Ploërmel. ZOOM
La statue du Pape Jean-Paul II à Ploërmel. / Damien Meyer/AFP
La polémique sur la croix de Ploërmel continue d’agiter. Une pétition en ligne a été lancée le 30 octobre dernier sur la plateforme CitizenGo, spécialiste des mobilisations controversées autour des questions de genre notamment, pour s’opposer à son retrait ordonné par le conseil d’État. Depuis, plus de 70 000 personnes l’ont signée, sans doute heurtées par cette décision qui concerne un monument représentant le seul pape polonais de l’histoire de l’Église.

Des Polonais veulent défendre les « racines chrétiennes de l’Europe »

Le texte, dans sa version polonaise, est adressé aux responsables des principaux groupes du Parlement européen et à la Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH), et s’oppose vivement à l’injonction de retrait de la croix considérée comme une atteinte portée « aux racines chrétiennes de l’Europe ».

À LIRE : Le diocèse de Vannes joue l’apaisement au sujet de la croix de Ploërmel

Le 25 octobre dernier, le symbole religieux a été jugé « contraire » à la loi de séparation des Églises et de l’État. « Dès lors que la croix constitue un signe ou un emblème religieux au sens de l’article 28 de la loi du 9 décembre 1905 et que son installation par la commune n’entre dans aucune des exceptions ménagées par cet article, sa présence dans un emplacement public est contraire à cette loi », a expliqué le conseil d’État, la plus haute juridiction administrative française, dans un communiqué.

La première ministre polonaise s’indigne

La commune bretonne doit procéder au retrait de la croix qui surplombe l’imposante statue offerte en 2006 par l’artiste Zourab Tsereteli, dans un délai de six mois.

Cette décision a suscité de nombreuses réactions sur les réseaux sociaux, réunies sous le hashtag #MontreTaCroix. Et la polémique a traversé les frontières. La première ministre conservatrice polonaise Beata Szydlo a annoncé que son pays tenterait de « sauver de la censure » la statue de Jean-Paul II. « Notre grand compatriote, un grand Européen, est un symbole de l’Europe chrétienne unie », a-t-elle déclaré, proposant le transfert du monument en Pologne.

À LIRE : La polémique enfle autour de la croix de Ploërmel

La polémique prend un tour politique

En France, la polémique a aussi pris un tour politique, agitant particulièrement la droite et l’extrême droite. La députée européenne Nadine Morano, qui a proposé d’inscrire les racines chrétiennes dans la constitution et la députée Valérie Boyer, auteure d’une tribune dans Valeurs actuelles, figurent parmi les plus mobilisées chez les Républicains.

De son côté, Nicolas Dupont-Aignan, député de l’Essonne et président de Debout la France, doit s’exprimer samedi 11 novembre depuis Ploërmel pour exprimer son indignation.

Pour clore la polémique et plutôt que de retirer la croix du monument, Patrick Le Diffon, le maire de la petite ville bretonne, pourrait faire sortir la « place Saint-Jean-Paul-II » du domaine public, ou bien accepter de déplacer la statue dans un espace privé.

Arnaud Bevilacqua
https://www.la-croix.com/Religion/Laicite/Une-petition-contre-le-retrait-de-la-croix-a-Ploermel-2017-11-06-1200889874?from_univers=lacroix

chico.

chico.

Ploërmel : « Il ne faut voir aucune inflexion antireligieuse dans la décision du Conseil d’État »
Recueilli par Anne-Bénédicte Hoffner , le 08/11/2017 à 17h07
ENTRETIEN Le 25 octobre, le Conseil d’État a rendu sa décision dans l’affaire de Ploërmel (Morbihan) : la statue du pape Jean-Paul II peut demeurer à sa place, sans la croix qui la surmonte. Conscient de l’émotion suscitée, le vice-président du Conseil d’État, Jean-Marc Sauvé, en réexplique la logique
La Croix : La Fédération morbihannaise de la libre-pensée demandait au maire de Ploërmel de retirer de l’espace public une statue représentant le pape Jean-Paul II, surmontée d’une arche et d’une croix. Le 25 octobre, le Conseil d’État a rendu sa décision : la statue peut demeurer à sa place, avec son arche mais sans la croix. Cette distinction n’est-elle pas aberrante ?

Jean-Marc Sauvé : La représentation d’un personnage comme le pape Jean-Paul II, y compris pourvu de l’ensemble des attributs liés à sa mission spirituelle, ne pose pas de difficultés compte tenu de sa dimension historique, politique et internationale. La loi de 1905 interdit seulement, mais de manière très claire, « d’élever ou d’apposer aucun signe ou emblème religieux sur les monuments publics ou en quelque emplacement public ».

Le Conseil d’État a constaté que l’installation contestée découlait de deux décisions distinctes : d’une part, celle de l’artiste de léguer sa statue à la commune ; d’autre part, celle du maire de la faire surmonter d’une arche et d’une croix. Il est difficile de soutenir que ces dernières font partie de l’œuvre d’art. Or, la croix ne peut pas ne pas être regardée comme un signe religieux. Ce serait faire offense au culte catholique que de ne pas le reconnaître.

A LIRE  : Une pétition contre le retrait de la croix à Ploërmel

À propos des crèches de Noël, le Conseil d’État invitait à regarder le « contexte » de leur installation. Pourquoi avoir balayé, cette fois, l’argument de « la forte tradition catholique locale » ?

J-M. S. : La loi préserve l’ensemble du patrimoine religieux tel qu’il existait avant la loi de 1905. Pour les signes ou emblèmes religieux élevés dans les espaces publics après 1905, cette loi a posé un clair principe d’interdiction, sauf pour les lieux de culte, les cimetières et les musées. En revanche, tout est permis sur les propriétés privées, même visibles depuis l’espace public. Ces règles, très libérales, sont claires et stables depuis 112 ans. Elles ne peuvent varier en fonction des opinions religieuses d’une région ou d’une commune !

Notre décision était donc tout à fait prévisible. Concernant les crèches de Noël, c’est uniquement en raison de la pluralité de significations qu’elles revêtent - à la fois culturelle, festive et religieuse - que le juge est conduit à s’interroger sur la présence d’une tradition locale et sur le contexte de leur installation dans un bâtiment ou un lieu public.

S’agissant de l’installation d’une croix, il ne pouvait y avoir d’autre décision que celle rendue. Il ne faut y voir aucune inflexion vers une jurisprudence qui serait antireligieuse. Nous devons tous nous soumettre à la loi, même si elle peut, dans un cas particulier, heurter les consciences.

BLOG : La croix et la République, par Isabelle de Gaulmyn

Ne s’agit-il pas, comme certains le dénoncent, de prévenir l’installation ultérieure de signes religieux musulmans dans l’espace public ?

J-M. S.  : Nous sommes, c’est une évidence, un pays de tradition à la fois judéo-chrétienne et gréco-romaine. Mais notre pacte social contient désormais un principe fondamental de laïcité, qui est un principe de liberté de conscience et de religion, d’égalité des cultes et de neutralité de l’État, et notre décision ne fait que l’appliquer. On ne prend pas en otage un culte pour s’attaquer à un autre.

Comment expliquez-vous l’émotion suscitée ?

J-M.S.  : J’exprimerais d’abord deux regrets : que le maire de Ploërmel n’ait pas recherché un avis juridique avant de prendre sa décision et que notre décision - pour des raisons indépendantes de la volonté du juge - intervienne si tard, alors que le monument était depuis longtemps achevé. Ceci dit, je comprends l’émotion qui a pu naître, d’autant que le rôle du Conseil d’État, en disant le droit, est d’aider à surmonter les divisions qui peuvent traverser notre pays. Mais nous ne parviendrions pas à construire la paix civique et sociale si, pour des questions de convenance ou d’opportunité, nous acceptions une application différenciée de la loi.
Recueilli par Anne-Bénédicte Hoffner
https://www.la-croix.com/Religion/Laicite/Ploermel-Il-faut-voir-aucune-inflexion-antireligieuse-decision-Conseil-dEtat-2017-11-08-1200890488

Josué

Josué
Administrateur


[size=52]Le Conseil d’Etat retoque définitivement une crèche installée par Robert Ménard à la mairie de Béziers
[size=14]Par LIBERATION, avec AFP — 10 novembre 2017 à 10:26 (mis à jour à 11:30)
[/size]
[/size]
un hashtag pour protester contre le retrait d’une croix en Bretagne 1071323-le-conseil-d-etat-a-interdit-les-creches-dans-un-batiment-public-sauf-si-des-circonstances-particuli[size=10]Le Conseil d'Etat a interdit les crèches dans un bâtiment public «sauf si des circonstances particulières montrent que cette installation présente un caractère culturel, artistique ou festif». Photo SEBASTIEN NOGIER. AFP
 

Robert Ménard avait déposé un recours après que sa crèche de Noël eut été invalidée en appel en avril 2017. Le Conseil d'Etat a confirmé son illégalité.

[/size]

  •  

     Le Conseil d’Etat retoque définitivement une crèche installée à la mairie de Béziers


[size][size]
Le Conseil d’Etat a mis un terme jeudi à une polémique vieille de trois ans en retoquant définitivement une décision du maire de Béziers Robert Ménard, qui avait installé une crèche dans l’hôtel de ville durant la période de Noël 2014.
La cour administrative d’appel de Marseille avait annulé en avril 2017 une précédente décision du tribunal administratif de Montpellier, qui avait en première instance validé la décision du maire proche du FN. C’est contre cette décision de la juridiction administrative marseillaise que Robert Ménard s’était pourvu en cassation devant le Conseil d’Etat, qui a rejeté ce pourvoi.
En novembre 2016, cette plus haute juridiction administrative avait déjà clarifié le droit applicable aux crèches dans les bâtiments publics, après des décisions contradictoires de plusieurs tribunaux.
[size=14]A LIRE AUSSILe Conseil d’Etat accepte sous conditions les crèches de Noël dans une mairie

Le Conseil d’Etat avait tranché pour une interdiction de crèches dans un bâtiment public «sauf si des circonstances particulières montrent que cette installation présente un caractère culturel, artistique ou festif». Dans les autres emplacements publics, l’installation d’une crèche de Noël est légale, «sauf si elle constitue un acte de prosélytisme ou de revendication d’une opinion religieuse».
La décision du Conseil d’Etat concerne la crèche que le maire de Béziers avait fait installer en 2014. Depuis, en 2015 et 2016, une crèche a de nouveau été installée mais avec une «dimension plus culturelle et festive», accompagnée d’un sapin de Noël et d’une boîte aux lettres pour écrire au Père Noël, selon Robert Ménard.
LIBERATION avec AFP[/size][/size][/size]

BenFis

BenFis

Pour l'histoire de la crèche de Noël, la connotation religieuse est on ne peu plus évidente, mais c'est aussi le cas de toutes sortes d'illuminations, de sapins et autres décorations de Noël disposés un peu partout dans nos communes depuis belle lurette, et qui, de ce fait, sont entrés de facto dans la tradition culturelle de la France.
Le conseil d'état a pris une décision dommageable à la culture d'une région. Mais le dommage reste faible étant donné qu'il reste toujours possible à un maire, de dresser une crèche dans l'espace public à l'extérieur des bâtiments.

Ce dernier point est en totale contradiction avec l'interdiction de la croix sculptée en Bretagne.

Josué

Josué
Administrateur

En fait je me suis trompé de sujet.

Josué

Josué
Administrateur

Fini la croix sur la mitre de Saint Nicolas dans certaines écoles: le signe religieux pose problème pour la mixité sociale

Rédaction en ligne
Après père Fouettard, de plus en plus d’écoles décident de faire disparaître la croix présente sur le couvre-chef de saint Nicolas. Les directions et professeurs veulent respecter les convictions de tout un chacun et éviter les débats houleux entre petits camarades.

un hashtag pour protester contre le retrait d’une croix en Bretagne 185911778_B9713916029Z.1_20171124101256_000_GJNA7BESD.1-0
Reporters
La polémique autour de Solidaris, qui a enlevé la croix sur la mitre de saint Nicolas dans son concours de dessins, n’étonne pas du tout les établissements scolaires. Ce signe à consonance catholique pose question depuis plusieurs années dans le milieu de l’enseignement.
Certaines écoles et crèches choisissent même de la faire disparaître. Les objectifs recherchés sont très simples. Ils veulent éviter de heurter les convictions des élèves, se préserver de débats complexes entre élèves et respecter au mieux la laïcité. « Avec la hausse de la mixité sociale dans notre école, nous avons décidé de faire disparaître cette croix l’an passé. Cette décision a aussi été plébiscitée par des parents athées qui nous avaient déjà interpellés sur le sujet. Tous voulaient garder la magie de cette fête mais éloigner le côté purement religieux », explique une institutrice primaire.
> Pour remplacer ce symbole, les instituteurs ont diverses solutions .
> Dans certaines régions, c’est plutôt les crèches de Noël qui seront interdites dans les écoles communales.
> La Religion influence pourtant encore de nombreux aspects de la vie scolaire, notamment les congés.

Josué

Josué
Administrateur

[size=33]Croix de Ploërmel : et si le maire déplaçait la statue ?[/size]


Le maire de la commune envisage de vendre à l'évêché et de déplacer sur un terrain privé la statue de Jean-Paul II, qui va à l'encontre de la loi de 1905.


SOURCE AFP
Publié le 04/12/2017 à 19:07 | Le Point.fr


un hashtag pour protester contre le retrait d’une croix en Bretagne 11597507lpw-11597937-article-jeanpaul-ii-jpg_4815051_660x281
La statue de Jean-Paul II fait polémique à Ploërmel.  © DAMIEN MEYER / AFP/ DAMIEN M



Le maire de Ploërmel dans le Morbihan envisage de vendre à l'évêché et de déplacer sur un terrain privé la statue de Jean-Paul II, afin de sauvegarder la croix qui la surplombe et dont le retrait a été demandé par la justice, a-t-il expliqué. « Ce qui se dessine, c'est le déplacement du monument vers un espace privé à proximité. L'évêché prend en charge l'acquisition et le déplacement de la statue », a précisé le maire (LR) de Ploërmel, Patrick Le Diffon. Fin octobre, le Conseil d'État a ordonné le retrait de la croix qui surplombe l'édifice dans un délai de six mois, au nom de la loi de 1905 qui interdit « d'élever ou d'apposer aucun signe ou emblème religieux » dans un « emplacement public ». Érigé sur un parking de Ploërmel (9 000 habitants), le monument, une statue du pape polonais surmontée d'une arche, culmine à 7,50 m de haut. Il a été contesté avant même son édification le 9 décembre 2006, 101 ans exactement après la promulgation de la loi de séparation des Églises et de l'État. « Le monument quittera l'espace public, pour un espace privé, hors du champ d'application de la loi de 1905 », a précisé Patrick Le Diffon. La statue devrait être déplacée de quelques dizaines de mètres seulement sur le terrain d'un établissement privé catholique. Contacté, l'évêché de Vannes n'a pas donné suite aux sollicitations. « Pour éviter tout recours, on pense qu'il est préférable de céder la statue. J'ai sollicité une estimation des Domaines qui ne se sont pas encore prononcés », a expliqué le maire.
LIRE aussi Ploërmel : une croix sur la laïcité

Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR

C'est le nouveau Clochemerle cette histoire.

Josué

Josué
Administrateur

Ploërmel : Saga pour une statue
ALICE PAPIN publié le 13/12/2017
un hashtag pour protester contre le retrait d’une croix en Bretagne 86769_statue-jean-paul-2-ploermel
©️ Bregardis/Andia.fr

L’affaire de la statue de Jean-Paul II à Ploërmel dure depuis douze ans. Derrière les rebondissements judiciaires, qui attirent régulièrement l’attention de la presse, toute une histoire se dessine : politique, religieuse, bretonne et peut-être très française.

« Madame a fait du feu. » Souriant, les mains recouvertes de gants noirs en cuir, Paul Anselin, maire de Ploërmel de 1977 à 2008, nous reçoit dans sa confortable demeure, sise aux abords d'un terrain de golf et d'un lac artificiel. Il est un des principaux protagonistes de « l’affaire »... Ce notable breton a eu plusieurs vies. Né en 1931, il a fait la guerre d'Algérie comme officier parachutiste. En 1957, tombé dans une embuscade, il aurait été sauvé par... Jacques Chirac. On le retrouve ensuite dans l'administration, comme chargé de mission, dans des cabinets ministériels et au Quai d'Orsay auprès d'Hervé de Charette, un ami fidèle. À l'occasion des législatives de 1973, il arrive à Ploërmel, en tant que suppléant. 
Au cours de ses cinq mandats, celui qui avait fait de l'emploi son cheval de bataille, aux dires de la population locale, réussit son pari. « Paul Anselin a joué un rôle fort au niveau de la ville et est doté de compétences réelles », reconnaît d’ailleurs un de ses grands opposants, qui n'a guère apprécié que l’élu, boulimique de l'action, soit lauréat en 2006 des Big Brother Awards, une cérémonie satirique organisée par l'ONG Privacy International (PI), qui « récompense » les gouvernements et les entreprises qui s'illustrent « en matière de promotion de la surveillance, ou d’atteinte à la vie privée ». Une trentaine de caméras de surveillance équipent en effet la ville, malgré une délinquance zéro, dénonce l'organisation. Anselin, qui a aussi travaillé avec le sulfureux homme d'affaires Pierre Falcone, un des protagonistes de l'Angolagate, se fait amicalement surnommer « Paupaul » par les habitants de Ploërmel. Ses détracteurs, eux, préfèrent « Pol Pot ». 

Un cadeau de Russie


Au cours de ses pérégrination, ce baroudeur de la politique se lie d'amitié avec un autre personnage, le richissime sculpteur géorgien, de nationalité russe, Zurab Tsereteli, proche de Poutine et de l'ancien maire de Moscou, l'autoritaire Iouri Loujkov. « C'était en 2005 peut-être. Je ne me rappelle plus, lâche Paul Anselin. J'allais souvent à Moscou dans le cadre de mes activités. Un de mes amis les plus chers, le premier ambassadeur de la Géorgie indépendante, Gotcha Tchogovadzé, m'a présenté Zurab à Paris. » Les deux hommes sympathisent. « C'est un sculpteur immense, voyez-vous. Il est le président de l'Académie des Beaux-Arts de Russie. » Selon lui, au cours d'un dîner dans un prestigieux hôtel particulier, le sculpteur lui confie qu'il n'arrive pas à obtenir un visa pour sa fille. « Écoute, je vois l'ambassadeur demain, donne-moi son passeport », lui répond l'élu breton. 
Pour le remercier, Zurab Tsereteli lui promet une statue, transport compris. Il n'aurait que le socle à payer.

Josué

Josué
Administrateur

Aux sommets des montagnes françaises, des croix polémiques
Publié le 01/08/2018 à 10h42 - Modifié le 01/08/2018 à 11h33Bénédicte Lutaud
un hashtag pour protester contre le retrait d’une croix en Bretagne 91887_crois-sommet-canigou
Croix au sommet du Pic du Canigou (2786 m d'altitude) dans les Pyrénées-Orientales ©️ CHAREL Franck / hemis.fr

Deux croix sommitales ont été sciées et jetées dans un ravin, dans les Pyrénées-Orientales. Des habitants contestent leur installation récente, au nom de la laïcité. Un phénomène qui n’est pas isolé.



Tout randonneur en a déjà croisé au terme d’une ascension, lors d’une pause pique-nique bien méritée : les croix sommitales, qui marquent le sommet d’une montagne, font partie du paysage des reliefs français. La plupart d’entre elles ont été érigées dans les Alpes, entre la deuxième moitié du XIXe siècle et la première moitié du XXe siècle. Dans les Pyrénées, ériger des croix sur le sommet des montagnes fait même partie de la tradition locale. Ainsi, 25.000 personnes se rendent chaque année en pèlerinage devant la croix plantée en 1961 au sommet du Canigou, montagne sacrée des Catalans, à 2785 mètres d’altitude.

Mais de nouvelles croix, érigées ces dernières années sur les sommets des Pyrénées-Orientales, semblent agacer certains locaux, partisans d’une vision stricte de la laïcité, comme en témoigne le sort récent de deux croix érigées en haut du Pic Carlit et du Cambre d’Az, dans les Pyrénées-Orientales, sciées et jetées de ces sommets. Dans un communiqué daté du 26 juillet, Norbert Turini, évêque de Perpignan-Elne, rappelle que ces croix, érigées en 2015, ont été financées par des militaires du Centre national d’entraînement commando (CNEC), des parachutistes « qui avaient fourni tout le matériel pour leurs poses et obtenu les autorisation du Conseil départemental, du Parc naturel et des municipalités concernées. »« Certains, au nom du respect de la laïcité, avaient déjà demandé que ces croix plantées sur les sommets de nos montagnes, soient retirées, en faisant appel à la puissance publique au moyen d’une pétition, poursuit-il. Si la République se sent offensée par ces croix, je lui en demande pardon. Mais qui va demander pardon aux catholiques et plus largement à tous les chrétiens qui reconnaissent dans la Croix le symbole de leur foi ? ».
En 2017 des randonneurs avaient en effet dénoncé, au nom de la laïcité, l’apparition de nouvelles croix d’une dimension importante sur certains sommets de la région. 

Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR

C'est une querelle bien stérile à mon humble avis.

BenFis

BenFis

En France, nous vivons dans un pays laïc. Il n’est donc pas question – en théorie - de laisser les religions monopoliser l’espace public sans autorisation.

Josué

Josué
Administrateur

Mais ce n'est pas une raison de faire justice soi-même

BenFis

BenFis

Josué a écrit:Mais ce n'est pas une raison de faire justice soi-même

Effectivement !
Du point de vue de la laïcité, s'il est normal de contester l’érection de ces croix, il est inacceptable de les vandaliser.

Contenu sponsorisé



Revenir en haut  Message [Page 1 sur 1]

Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum