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À Nice, la «finance islamique» devant le tribunal.

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Josué

Josué
Administrateur

À Nice, la «finance islamique» devant le tribunal

   Par Vincent-Xavier Morvan Mis à jour le 26/06/2017 à 20:06 Publié le 26/06/2017 à 19:08

Christian Estrosi (LR) refuse d'accorder à «Noorassur.com finance islamique» l'autorisation d'apposer en enseigne le terme de «finance islamique».


Christian Estrosi s'oppose à l'ouverture d'une boutique dont la vitrine met ce label en avant pour ses produits d'épargne.

À deux pas du port, la boutique, avec son grand autocollant en devanture où s'affiche fièrement la marque «Noorassur.com finance islamique», est fin prête à ouvrir, au grand dam de certains commerçants voisins qui redoutent que les «barbus» fassent fuir leur clientèle. Mais avant cela, il faut encore obtenir l'accord de la justice. Cette franchise, qui a déjà ouvert des agences à Annemasse, Chelles ou encore Nantes, se heurte, à Nice, au refus catégorique du maire Christian Estrosi (LR) de lui accorder l'autorisation d'apposer en enseigne ce terme de «finance islamique». Mardi après-midi, le tribunal administratif local examine la requête de Noorassur, qui demande la suspension de la décision municipale.

   «Comment, en 2017, peut-on faire un amalgame entre la finance islamique, les musulmans de France et les attentats, surtout quand cela ne vient de la part d'un maire ?»
   Sonia Mariji, la fondatrice de «Noorassur.com finance islamique»

Pour la mairie, qui se fonde sur des incidents survenus notamment à Nantes, où l'agence Noorassur avait essuyé un jet de pierre dans sa vitrine, «la terminologie “finance islamique” pourrait conduire à des troubles à l'ordre public, mettant en danger tant le personnel que les clients de l'établissement, notamment en raison de l'attentat du 14 juillet 2016 qui a touché la ville de Nice». Un tel concept, qui respecte «les principes de la charia», toujours selon la mairie, «représente clairement une marque de communautarisme que la ville de Nice refuse sur son territoire».

Défendue par Me Patrice Spinosi, qui avait plaidé, avec succès, la cause du burkini l'été dernier devant le Conseil d'État, Sonia Mariji, la fondatrice de Noorassur, trouve cette argumentation «choquante». «Comment, en 2017, peut-on faire un tel amalgame entre la finance islamique, les musulmans de France et les attentats, surtout quand cela ne vient pas du boucher du coin mais de la part d'un maire qui est là justement pour éviter que les gens ne se divisent?», s'offusque l'entrepreneuse.

Selon elle, mis à part l'incident de Nantes, ainsi qu'un esclandre à Chelles mais sans dépôt de plainte, tout se passe bien partout où sa franchise s'est implantée, c'est-à-dire, outre les deux villes précitées, à Annemasse, Tours, Limoges et Creil (Bordeaux et Melun ont tiré le rideau). Trois nouvelles franchises sont signées et ouvriront avant la fin de l'année à Montpellier, Reims et Marseille, promet cette Française d'origine marocaine de 46 ans qui se présente elle-même comme «un fruit de la République». Elle s'est lancée en 2008 dans cette finance qu'elle définit comme «éthique» et n'ayant «ni couleur ni religion».

   «Il n'y aura aucun prosélytisme, chaque franchisé est passé au peigne fin, je m'occupe moi-même du recrutement»
   Sonia Mariji, la fondatrice de « Noorassur.com finance islamique »

Chaque agence dispose pourtant d'un «espace de culte», admet Mme Mariji, destiné à être utilisé par le personnel ou la clientèle à l'heure de la prière, mais aussi bien «par un juif ou un chrétien», soutient-elle.

«Il n'y aura aucun prosélytisme, chaque franchisé est passé au peigne fin, je m'occupe moi-même du recrutement», ajoute-t-elle, en balayant aussi «les fantasmes» sur la destination des fonds investis par la clientèle. «Tout est clair et transparent, nos clients doivent obligatoirement être des résidents fiscaux français», dit-elle encore, bien décidée, si le tribunal de Nice donnait raison au maire, à aller jusqu'au Conseil d'État pour obtenir gain de cause.
Le Figaro.

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