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Interdiction du financement étranger des mosquées

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Josué

Josué
Administrateur

Interdiction du financement étranger des mosquées : la droite critique Valls
Le Premier ministre s'est prononcé en faveur d'une interdiction temporaire. Il souhaite aussi "que les imams soient formés en France et pas ailleurs".
SOURCE AFP
Modifié le 29/07/2016 à 14:04 - Publié le 29/07/2016 à 10:48 | Le Point.fr

Florian Philippot (FN) a renvoyé dos à dos l'exécutif et l'opposition vendredi, estimant qu'il n'y avait "rien sur le fond" dans les nouvelles propositions de Manuel Valls et mettant aussi en doute la "crédibilité" de Nicolas Sarkozy. Dans un entretien au Monde , le Premier ministre Manuel Valls s'est dit vendredi "favorable" à une interdiction du financement étranger des mosquées, souhaitant en outre "inventer une nouvelle relation" avec l'islam de France. "Il n'y a rien sur le fond", a jugé sur Europe 1 Florian Philippot, l'un des vice-présidents du Front national.
"Interdiction temporaire du financement étranger des mosquées ? On le demande depuis des années et des années", a-t-il lancé. "Pourquoi temporaire ? C'est un principe : on ne peut pas accepter de voir des mosquées en France financées par l'Arabie Saoudite, la Turquie, le Qatar ou les puissances du Maghreb qui se font d'ailleurs une concurrence entre elles", a-t-il poursuivi. "Tout cela est forcément malsain, voire dangereux, du fait de l'orientation de certains de ces pays, notamment du fait qu'ils vont vers le salafisme, et je crois que nous avons intérêt à prendre cette décision", a dit Florian Philippot.
"Un exercice d'autosatisfaction"

Les élus LR Christian Estrosi et Éric Ciotti ont également interpellé Manuel Valls après sa proposition d'interdire temporairement le financement étranger des mosquées. Le député des Alpes-Maritimes et président du conseil départemental Éric Ciotti (LR) a dénoncé vendredi sur Twitter un "indécent exercice d'autosatisfaction" de Manuel Valls sur le terrorisme, son "hypocrisie" et des "demi-mesures". "Hypocrisie de (Manuel) Valls qui se prononce contre le financement étranger des mosquées mais a refusé mon amendement en ce sens il y a 10 jours !", a aussi lancé Éric Ciotti. "Début juillet (Manuel) Valls autorisait l'ouverture d'une mosquée financée par l'Arabie Saoudite à Nice. S'il est cohérent il doit la faire fermer !" a-t-il encore ajouté sur le réseau social.
Suite à la déclaration dans Le Monde de Manuel Valls (...), je ne peux que déplorer qu'il y a seulement moins d'un mois, le gouvernement a autorisé l'ouverture de la mosquée En-Nour, financée par l'Arabie Saoudite en se substituant au pouvoir du maire", a de son côté déclaré le président de la région Paca Christian Estrosi, 1er adjoint au maire de Nice. "Je n'ai eu de cesse d'alerter le Premier ministre et le ministre de l'Intérieur sur l'origine des fonds de financement de cette mosquée, sans réaction du gouvernement", a réagi vendredi Christian Estrosi. "Au contraire, le préfet des Alpes-Maritimes s'est empressé de prendre l'arrêté d'ouverture au public alors que j'avais décidé de ne pas le signer."
La mosquée En Nour a ouvert à Nice début juillet malgré l'opposition de la mairie Les Républicains. Le projet de construction de cette mosquée avait commencé en 2003 avec l'achat d'un bâtiment par un homme devenu plus tard ministre des Cultes en Arabie Saoudite. Christian Estrosi s'était fermement opposé à cette ouverture, estimant qu'elle faisait "courir à la ville des risques d'ordre public".
http://www.lepoint.fr/politique/philippot-tacle-les-propositions-de-valls-29-07-2016-2057857_20.php?M_BT=52544877662&m_i=ErmlpfzQcE8mjgg9lVNy2%2B7wYp4nIzRTlg6_imeJOznJ5ZU020aAiIOVnwq1ONKiIiBNGAZLmEJli2WiBAnpGy62dDIEEh#xtor=EPR-6-[Newsletter-Mi-journee]-20160729

samuel

samuel
Administrateur

Les Turcs ne fréquentent pas trop les mosquées construite par les pays arabes.

samuel

samuel
Administrateur

Qui finance la construction de ces édifices ? Qui sont ces investisseurs étrangers ? Combien coûte la construction d'une mosquée ? Éléments de réponses.

C'est un serpent de mer. Une question qui agite très souvent la classe politique: le financement des mosquées en France. En cette fin de semaine, le premier ministre Manuel Valls a remis le sujet sur la table. Dans un entretien au Monde, le chef du gouvernement s'est dit favorable à une interdiction temporaire du financement étranger de la construction des mosquées. Une annonce qui soulève de nombreuses questions. Mais qui finance la construction de ces édifices? Qui sont ces investisseurs étrangers? Combien coûte la construction d'une mosquée? Éléments de réponses.

1- Comment sont financées les constructions de mosquées?

Il existe peu d'informations fiables et transparentes à ce sujet. «Aujourd'hui, on ne sait pas d'où viennent les sources de financement, ni les montants donnés», explique le sénateur UDI Hervé Maurey qui a publié un rapport sur le sujet l'année dernière. La loi de 1905 interdisant le financement public des cultes en France, les projets sont principalement financés par les fidèles via des quêtes, le moment le plus important étant la période du Ramadan, comme le souligne la sénatrice UDI Nathalie Goulet dans un autre rapport publié début juillet. D'autres associations musulmanes et lieux de cultes peuvent aussi apporter leur soutien. Mais rares sont les associations qui parviennent à amasser la totalité des fonds pour démarrer les travaux. Dès lors, elles cherchent souvent des mécènes à l'étranger.

2 - Les mairies peuvent-elles aider à la construction?

Toujours d'après la loi de 1905, les collectivités territoriales n'ont pas le droit de subventionner la construction d'un édifice cultuel, ni son fonctionnement. Néanmoins, la jurisprudence les autorise à financer la partie culturelle de ces mosquées (bibliothèque, salle de cours, restaurant, etc). Elles peuvent aussi apporter des garanties d'emprunt ou encore mettre à disposition des locaux communaux. Enfin, elles peuvent aussi recourir à un «bail emphytéotique», un bail de très longue durée en échange d'un modeste loyer.

3 - Qui collecte les fonds?

Généralement, ce sont des associations musulmanes. «Des collectifs indépendants qui disposent d'un lieu de prière mais qui souhaitent construire une mosquée», précise Alexandre Piettre, sociologue et spécialiste de l'Islam. «Soit ce sont des associations de type 1901, soit cultuelles». L'inconvénient: rien ne les oblige à rendre leurs comptes publics. Autre problème: les dons qu'elles récoltent sont intraçables, ces derniers se faisant la plupart du temps de façon manuelle, en espèces.

4 - Qui sont ces investisseurs étrangers?

Ils peuvent venir d'Europe, mais ce sont souvent des donateurs venant des pays comme l'Algérie, le Maroc, le Qatar, les Émirats Arabes Unis ou encore l'Arabie Saoudite. «Ces dons peuvent aussi bien venir de riches personnalités privées (des hommes d'affaires, des religieux) ou les États eux-mêmes», complète Alexandre Piettre, post-doctorant au Groupe Sociétés, Religions, Laïcités (GRSL) à l'École pratique des hautes études et au CNRS.

Interrogés par la sénatrice Nathalie Goulet, plusieurs états étrangers* ont accepté de communiquer les montants qu'ils avaient versés en faveur des mosquées françaises. À l'image de l'Arabie Saoudite, qui depuis 2011, a déboursé plus de 3,7 millions d'euros pour financer la construction de huit mosquées sur le territoire français. En revanche, impossible de contrôler les dons privés. «Ils sont pourtant, sans nul doute, ceux qui suscitent, dans l'opinion publique, le plus de suspicion, quant à l'orientation idéologique qui les anime», commente Nathalie Goulet dans son rapport.

«Dans les années 1980-1990, les premières grandes mosquées étaient intégralement financées par des fonds étrangers», fait savoir le sociologue Alexandre Piettre. Il cite par exemple les mosquées de Mantes-la-Jolie et de Lyon: «Pour celle d'Évry, le bâti avait été financé par des fonds venant des pays du Golfe et la décoration, par le Maroc», se souvient-il. «Mais aujourd'hui, les associations musulmanes cherchent davantage à être autonomes», insiste-t-il. Ce serait notamment le cas à Grigny, dans l'Essonne, où la mosquée est financée par l'épargne de la communauté musulmane. L'imam Brahim Agouram a affirmé dans L'Opinion qu'il ne voulait pas de financement étranger.

5 - Quelle est la part de ces financements étrangers dans les constructions?

Là encore, il n'y a pas de chiffre précis sur le sujet. «Environ 10 % des projets ont des financements étrangers», déclarait début 2016 Thomas Andrieu, directeur des libertés publiques et des affaires juridiques du ministère de l'intérieur, interrogé à ce sujet au Sénat. Mais ce chiffre reste une estimation non étayée.

6 - Combien de projets de lieux de cultes musulmans sont en cours?

Il y en aurait plusieurs centaines, affirme le sociologue Alexandre Piettre. 410, si on en croit un décompte effectué à la date du 5 avril par le journal des mosquées de France. L'année dernière Libération citait le chiffre de 350. Il y en avait 200 en 2012, d'après Le Monde. Certains lieux sont déjà en chantier, d'autres en sont à un stade moins avancé (achat du terrain, permis de construire accordé, etc).

7 - Combien coûte la construction d'une mosquée?

Tout dépend de la nature du projet et de sa taille. La construction d'une mosquée peut aller de quelques centaines de milliers à plusieurs millions d'euros. Ainsi, le coût de la construction de la grande mosquée de Marseille s'élève à 22 millions d'euros quand celle de Tulle (Corrèze) serait de 350.000 euros.

8 - Combien de temps pour construire une mosquée?

Généralement, la mise en œuvre de ces projets prend beaucoup de temps. Le temps de réunir l'argent pour lancer la construction, le temps de se mettre d'accord avec la mairie pour trouver un endroit où bâtir. Sans compter les batailles juridiques entre communes et associations qui peuvent retarder les travaux et l'entrée dans les lieux. À Grigny, la collecte d'argent auprès des fidèles a commencé en... 2003. «Et nous sommes arrivés à 1,5 million d'euros au bout de dix ans», explique dans L'Opinion l'imam Brahim Agouram, président de l'Union des Musulmans de Grigny (UMG). C'était la somme nécessaire pour commencer les travaux, explique-t-il. Le coût total de cet édifice de 1100 m² devrait s'élever à 4,5 millions d'euros.

9 - Pourquoi ce manque de transparence pose problème?

Pour le sénateur Hervé Maurey, il est indispensable de connaître les sources de financements des lieux de culte. «Quand une situation est opaque, on peut s'imaginer beaucoup de choses. On peut penser que l'investisseur va avoir une influence sur le fonctionnement de la mosquée, les imams et les prêches». De quoi créer des crispations chez certains élus. À Nice, par exemple, le maire-adjoint Christian Estrosi s'oppose à la construction d'une mosquée, propriété du ministre saoudien des Affaires islamiques Cheikh Saleh ben Abdel Aziz Al-Cheikh. «Il est donc important qu'on sache si les doutes que nous avons, sont fondés ou non», poursuit le sénateur UDI. «Tracfin (l'organisme qui lutte contre le blanchiment d'argent, nldr) a quand même été amené à enquêter sur des financements suspects de lieux de cultes musulmans», veut-il rappeler. Le manque de transparence autour de l'utilisation de ces fonds peut aussi poser problème. En octobre 2014, le recteur de la mosquée de Nanterre Mohamed Boudjedi avait été condamné à trois ans de prison, dont la moitié avec sursis, pour avoir détourné plus de 530.000 euros destinés à la construction du nouveau lieu de culte.

10 - Comment rendre ces financements plus transparents?

Dans son rapport, le sénateur Hervé Maurey avait recommandé que les plans de financement soient rendus publics et qu'ils soient validés par des commissaires aux comptes. Une piste que le ministère de l'Intérieur avait jugée intéressante. En janvier dernier, son directeur des libertés publiques et des affaires juridiques disait travailler dessus. «En particulier pour vérifier la constitutionnalité de la publicité des comptes d'associations», avait déclaré Thomas Andrieu. «Mais depuis, rien», soupire Hervé Maurey.

Le sénateur se montre par ailleurs très critique quant à la proposition de Manuel Valls. «Une interdiction temporaire, ça veut dire quoi? Avant d'interdire, il faudrait d'abord connaître l'ampleur et la réalité de ses financements!» Il rejette d'ailleurs l'option retenue par les Autrichiens qui ont interdit tout financement étranger dans les lieux de culte. La sénatrice UDI Nathalie Goulet voit dans les propos du chef du gouvernement «une double imposture». «Ces propos partent du postulat que la radicalisation vient des mosquées, ce qui n'est pas vrai. Quant au financement de l'étranger, il n'est pas majoritaire mais important: comment faire sans? Est-ce le contribuable qui va s'y substituer? Ce serait une violation de la laïcité», estime la parlementaire, interrogée par l'AFP.

Le Figaro

samuel

samuel
Administrateur

Financement du culte : comment les politiques s'accomodent de la loi de 1905
Eric Ciotti, bien que tenant ce discours, utilise une partie de sa réserve parlementaire pour financer la rénovation d’églises et de chapelles dans sa circonscription. Certains journalistes l'ont alors accusé de tenir un double discours puisque il est fermement opposé au financement du culte par l'Etat. Le député de Nice s’est alors retranché derrière la loi de 1905 arguant qu’il ne s’agit pas de financer le culte mais de « préserver et rénover le patrimoine culturel de la France ».
http://live.lesechos.fr/21/0211183026521.php?utm_source=dlvr.it&utm_medium=twitter#xtor=RSS-8

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