Les gouvernements demandent toujours plus de données privées à Facebook

Les gouvernements demandent toujours plus de données privées à Facebook
Le nombre de requêtes visant à obtenir des données d’utilisateurs a crû de 13 % entre le premier et le second semestre 2015. Une photo publiée après les attentats de Paris en novembre a en outre fait bondir le nombre de contenus restreints l’an dernier.
Les Etats sollicitent toujours plus Facebook pour avoir accès aux données de ses utilisateurs. Le réseau social a publié jeudi son dernier rapport de transparence, portant sur le second semestre 2015 et faisant état de 46.763 requêtes de gouvernements sur cette période. Au premier semestre 2015, Facebook avait recensé 41.214 demandes.
Le réseau social indique également que le nombre de requêtes visant à restreindre du contenu sur la plate-forme a augmenté d’un semestre à l’autre passant de 20.568 à 55.827. Dans une note , l’avocat général adjoint de Facebook, Chris Sonderby, donne plusieurs exemples de ce que les Etats peuvent demander à l’entreprise américaine.
32.000 copies d’une photo du Bataclan bloquées
Il explique notamment que l’envol des demandes de restriction de contenus l’an dernier était dû presque exclusivement à la publication d’une photo des attentats de Paris en novembre 2015. Probablement celle du Bataclan, particulièrement graphique, prise juste après le massacre dans la salle de spectacle. Le ministère de l’Intérieur avait sommé Facebook et Twitter de retirer l’image, qui avait circulé sur ces plates-formes plusieurs jours durant.
« La photo a été accusée d’enfreindre les lois françaises relatives à la protection de la dignité humaine », a indiqué Chris Sonderby avant de préciser : « Nous avons restreint l’accès à plus de 32.000 copies de la photo, en France uniquement, en réponse à une requête légale faite par le gouvernement français. »
5.231 requêtes de l’Etat français en 2015
Dans le détail, le gouvernement français a envoyé 2.711 requêtes à Facebook entre juillet et décembre 2015 , concernant 2.894 utilisateurs. A titre de comparaison, il avait envoyé 2.520 requêtes concernant 2.847 utilisateurs entre janvier et juin 2015 . Au second semestre l’an dernier, 54,22 % des demandes ont abouti, précise Facebook, contre 42,50 % au semestre précédent.

En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/tech-medias/hightech/021890051122-les-gouvernements-demandent-toujours-plus-de-donnees-privees-a-facebook-1218537.php?jEXZ0cHT8BFZbak6.99#xtor=RSS-38

Facebook ou vie privée, il faut choisir



""La vie privée n'existe pas sur Facebook ! Facebook est fait pour avoir une vie publique ! Vous vous affichez sur le Net avec nos outils, donc vous ne voulez pas de vie privée, donc je m'assoie dessus et cela va aller en empirant !" C'est en substance ce que déclarait le fondateur de Facebook, Mark Zuckerberg, début 2010."
Source : http://assiste.com/Facebook.html

Si vous souhaitez conserver une vie privée, n'utilisez jamais Facebook et, si vous avez un compte Facebook, suivez le mouvement et clôturez-le.

Si vous souhaitez conserver une vie privée, n'utilisez jamais Facebook et, si vous avez un compte Facebook, suivez le mouvement et clôturez-le.

Facebook est fait pour avoir une vie publique, pas une vie privée
"De nombreuses lois, et même les Constitutions, prévoient et protègent la sphère privée. De nombreuses lois sanctionnent les invasions dans la vie privée par les gouvernements, les organisations ou les individus.

Mais lorsque vous croyez sortir de l'anonymat dans lequel, au contraire, Facebook vous enfonce, sans plus aucune vie sociale réelle, vous ne pouvez, dans le même temps (ou plus tard, lorsque vous ouvrez enfin les yeux), vous élever contre l'étalage de votre vie privée car, en droit :
Il n'est pas porté atteinte à celui qui consent.
Facebook comble le besoin de certains de s'exposer au regard d'autrui."


Vie privée: même quand vous êtes déconnecté, Facebook peut vous traquer
"Dans le cas de Facebook, ces cookies continuent à agir lorsque l'utilisateur est déconnecté. Ainsi, le réseau social peut collecter les données de navigation des internautes, savoir sur quels sites ils se sont rendus et proposer de la publicité ciblée. Les "plugins sociaux", c'est-à-dire les boutons "like" ou "partager" qui sont sur de nombreux sites, permettraient notamment de faire remonter des informations à Facebook.

Plus gênant encore, le rapport révèle que même si un individu n'a jamais été inscrit sur le réseau social, il peut également être concerné. Car il suffit de consulter une des pages du site accessible à tous, comme celle d'un chanteur célèbre après une recherche par exemple, pour que le réseau social "greffe" ses cookies.

Comme si cela ne suffisait pas, le rapport pointe également les difficultés pour les internautes de supprimer lesdits cookies. Facebook les imposerait même à ceux qui font la démarche de s'en débarrasser. Selon Le Monde, ces procédés violent la législation européenne selon laquelle l'installation de cookies doit faire l'objet d'un consentement préalable de l'internaute."
Source : http://lexpansion.lexpress.fr/high-tech/vie-privee-meme-quand-vous-etes-deconnecte-facebook-peut-vous-traquer_1670230.html

Il n'existe maintenant pratiquement plus de vie privée car avec la carte vita plus la carte bleu et le portable Internet nous suis partout.