Méphiboscheth se maria très jeune et eut un fils du nom de Mica. Il habita avec sa famille chez un certain Makir, un homme riche et influent de Lo-Débar, ville de Galaad. — II Sam. 9:4, 12; voir aussi II Samuel 17:27-29.
Puis le jour vint où le fils de Jonathan retint l’attention du roi David. Quand, après plusieurs années de règne, ce dernier eut bien assis sa royauté sur tout Israël, il accorda une grande attention au serment qu’il avait fait à son ami Jonathan (I Sam. 20:42). En souvenir de ce dernier, David éprouva le désir d’étendre sa bonté à quiconque resterait de la maison de Saül. C’est alors que Ziba, un ancien serviteur de Saül, lui parla de Méphiboscheth. David fit donc appeler sans tarder le fils de Jonathan, qui vint se prosterner humblement devant le roi. “Alors David dit: ‘Méphiboscheth!’ Et il dit: ‘Voici ton serviteur.’” Sans doute la voix de Méphiboscheth trahissait-elle quelque crainte, car David le rassura aussitôt par ces mots: “N’aie pas peur, car j’exercerai sans faute envers toi la bonté de cœur, à cause de Jonathan, ton père; et je dois te rendre tous les champs de Saül, ton grand-père, et toi, tu mangeras constamment le pain à ma table.” — II Sam. 9:1-7.
Pourquoi Méphiboscheth avait-il peur? Il ne faut pas oublier que son oncle, Isch-Boscheth, avait régné en rival du roi David et que, par conséquent, Méphiboscheth pouvait sembler avoir droit à la royauté. Comme les souverains orientaux avaient coutume d’assurer leur position en tuant tous les hommes susceptibles de devenir des rivaux, on comprend que Méphiboscheth ait pu craindre pour sa vie.
Quelle surprise ce dut être pour lui de se voir l’objet de la faveur du roi! Il fallait tout d’abord régler la question des terres qui avaient appartenu à Saül. Peut-être David les avait-il annexées lorsqu’il était devenu roi sur tout Israël ou d’autres en avaient-ils pris possession après la mort de Saül. Quoi qu’il en soit, David décréta que ces biens devaient revenir à l’héritier légal, Méphiboscheth. Mais ce n’était pas tout. Méphiboscheth allait recevoir une position honorifique à la cour du roi et aurait le privilège de manger régulièrement à sa table, faveur que l’on accordait généralement, non à des impotents, mais à des hommes qui s’étaient distingués par de hauts faits.
Plein de gratitude, Méphiboscheth se prosterna devant David et dit: “Qu’est-ce que ton serviteur pour que tu aies tourné ta face vers un chien mort tel que moi?” (II Sam. 9:. En voyant la bonté de David, Méphiboscheth était confus. Il s’en estimait profondément indigne. D’ailleurs, en se comparant à un “chien mort”, il montrait qu’il était conscient de se trouver dans la plus basse des conditions.
Puis le jour vint où le fils de Jonathan retint l’attention du roi David. Quand, après plusieurs années de règne, ce dernier eut bien assis sa royauté sur tout Israël, il accorda une grande attention au serment qu’il avait fait à son ami Jonathan (I Sam. 20:42). En souvenir de ce dernier, David éprouva le désir d’étendre sa bonté à quiconque resterait de la maison de Saül. C’est alors que Ziba, un ancien serviteur de Saül, lui parla de Méphiboscheth. David fit donc appeler sans tarder le fils de Jonathan, qui vint se prosterner humblement devant le roi. “Alors David dit: ‘Méphiboscheth!’ Et il dit: ‘Voici ton serviteur.’” Sans doute la voix de Méphiboscheth trahissait-elle quelque crainte, car David le rassura aussitôt par ces mots: “N’aie pas peur, car j’exercerai sans faute envers toi la bonté de cœur, à cause de Jonathan, ton père; et je dois te rendre tous les champs de Saül, ton grand-père, et toi, tu mangeras constamment le pain à ma table.” — II Sam. 9:1-7.
Pourquoi Méphiboscheth avait-il peur? Il ne faut pas oublier que son oncle, Isch-Boscheth, avait régné en rival du roi David et que, par conséquent, Méphiboscheth pouvait sembler avoir droit à la royauté. Comme les souverains orientaux avaient coutume d’assurer leur position en tuant tous les hommes susceptibles de devenir des rivaux, on comprend que Méphiboscheth ait pu craindre pour sa vie.
Quelle surprise ce dut être pour lui de se voir l’objet de la faveur du roi! Il fallait tout d’abord régler la question des terres qui avaient appartenu à Saül. Peut-être David les avait-il annexées lorsqu’il était devenu roi sur tout Israël ou d’autres en avaient-ils pris possession après la mort de Saül. Quoi qu’il en soit, David décréta que ces biens devaient revenir à l’héritier légal, Méphiboscheth. Mais ce n’était pas tout. Méphiboscheth allait recevoir une position honorifique à la cour du roi et aurait le privilège de manger régulièrement à sa table, faveur que l’on accordait généralement, non à des impotents, mais à des hommes qui s’étaient distingués par de hauts faits.
Plein de gratitude, Méphiboscheth se prosterna devant David et dit: “Qu’est-ce que ton serviteur pour que tu aies tourné ta face vers un chien mort tel que moi?” (II Sam. 9:. En voyant la bonté de David, Méphiboscheth était confus. Il s’en estimait profondément indigne. D’ailleurs, en se comparant à un “chien mort”, il montrait qu’il était conscient de se trouver dans la plus basse des conditions.