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Le Coran n'interdit pas les représentations de Mahomet

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samuel
Josué
6 participants

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Josué

Josué
Administrateur

Le Coran n'interdit pas les représentations de Mahomet
Le Point - Publié le 12/01/2015 à 06:33 - Modifié le 12/01/2015 à 06:51
Aucun passage du Coran n'interdit de dessiner des êtres vivants, y compris Mahomet, qui était un homme. En Iran, des images du Prophète circulent toujours.
Par IAN HAMEL
Dans un palais d'Ispahan, la troisième ville d'Iran, figure sur un mur un portrait de Mahomet. Il faudrait plutôt parler d'une image figurative, son visage étant vide, entouré d'un turban vert. De nombreux êtres vivants l'entourent, ils sont tous souriants. Mais il s'agit bien du Prophète, que le visiteur n'a toutefois pas l'autorisation de photographier. Dans le bazar, à proximité de la mosquée du Roi et de celle du cheikh Lotfollah, plusieurs boutiques proposent des effigies d'Ali, cousin du Prophète, quatrième calife et premier imam de l'islam chiite, pour des prix allant de quelques dizaines à quelques centaines d'euros.

L'islam n'est-il pas opposé aux représentations divines et humaines ? Charlie Hebdo n'a-t-il pas été dénoncé, puis attaqué au cocktail Molotov, puis aux armes de guerre pour avoir caricaturé Mahomet ? Or, aucun passage du Coran n'interdit la représentation des êtres vivants. Mahomet, le prophète de la religion musulmane, était un homme, et non l'incarnation de Dieu comme Jésus selon la religion chrétienne. Un critique d'art égyptien a même affirmé que Mahomet avait à son domicile des dessins accrochés au mur.

Combattre l'idolâtrie

En fait, ce n'est pas le Coran qui prône l'interdiction de représentation de Mahomet - comme d'ailleurs celle d'humains et d'animaux -, mais les hadiths - des recueils qui rassemblent les actes et les paroles attribués au Prophète. Mais s'il fallait les suivre à la lettre, il ne devrait y avoir ni statues, ni photographies, ni télévisions dans les pays musulmans. En fait, les hadiths tentaient d'abord de combattre l'idolâtrie, un péché dénoncé dans l'islam, comme d'ailleurs dans le judaïsme et le christianisme.

Les historiens de l'art retrouvent des représentations du Prophète jusqu'au XVIIIe siècle. Depuis, celles-ci deviennent de plus en plus rares, mais ne disparaissent pas totalement, comme le racontent les ethnologues Pierre Centlivres et Micheline Centlivres-Demont dans une étude publiée en 2005 intitulée "Une étrange rencontre. La photographie orientaliste de Lehnert et Landrock et l'image iranienne du prophète Mahomet". Ils découvrent à l'été 2004 à Téhéran un portrait de Mahomet jeune, en couleur, la tête enturbannée. L'affiche a été imprimée en Iran.

Une photo prise en Tunisie

L'origine de ce portrait montrant un visage d'adolescent à la bouche entrouverte ? Rudolf Franz Lehnert (1878-1948), un photographe né en Bohème. Installé en Tunisie, puis au Caire, il produit des milliers de photographies et de cartes postales que les ethnologues qualifient d'"imagerie exotique". Étrangement, c'est une photographie prise en 1905 à Tunis qui va d'abord inspirer une carte postale vers 1920 en Allemagne, puis des images à Téhéran et à Qom beaucoup plus tard.

La légende de ces images ? "Portrait béni du Vénéré Mohammad à l'âge de 18 ans au cours d'un voyage de La Mecque à Damas alors qu'il accompagnait son oncle vénéré en expédition commerciale." Ces images auraient cessé d'être diffusées en Iran en 2008. Durant notre déplacement dans le pays, il n'a pas été possible d'en retrouver.

Des portraits d'Ali, cousin du Prophète

En revanche, aucune difficulté pour obtenir des portraits d'Ali et de ses deux fils Hassan et Hussein. Les premiers imams de l'islam chiite ornent certains lieux publics. Ils sont même vendus dans la rue un peu comme les images pieuses dans les lieux de pèlerinage catholiques. L'historienne d'art Silvia Naef racontait ce week-end dans la presse suisse que des "séries iraniennes ont filmé les personnages de l'histoire sainte de dos".

Bref, les théologiens chiites se montrent nettement plus flexibles que leurs homologues sunnites sur le sujet. La représentation humaine sous toutes ses formes, y compris celle du Prophète, n'est pas strictement interdite par le Coran. Il fallait le rappeler après l'assassinat des dessinateurs de Charlie Hebdo, soi-disant coupables, selon leurs assassins, d'avoir caricaturé Mahomet.
http://www.lepoint.fr/culture/le-coran-n-interdit-pas-les-representations-de-mahomet-12-01-2015-1895682_3.php#xtor=EPR-6-[Newsletter-Matinale]-20150112

samuel

samuel
Administrateur

C'est un problème entre chiites et sunnites.ils ne sont pas d'accord entre eux sur cette question.

Josué

Josué
Administrateur

Le Coran n'interdit pas les représentations de Mahomet Mahome10
source le monde des religions Septembre 2010.

Josué

Josué
Administrateur

Ils avaient caricaturé le prophète. Voilà comment les frères Kouachi ont justifié leur attaque contre Charlie Hebdo qui a fait douze morts dont cinq dessinateurs (Cabu, Wolinski, Charb, Tignous et Honoré), le 7 janvier.

Rapidement épuisé en kiosques, mercredi 14 janvier, après avoir été tiré à trois millions d'exemplaires, le dernier numéro de l'hebdomadaire satirique persiste et signe : en une, titrée "Tout est pardonné", on peut voir Mahomet tenir entre ses mains une pancarte "Je suis Charlie".

Une caricature qui n'a pas été du goût de l'Algérie, du Maroc et de la Tunisie qui n’ont pas autorisé la diffusion du journal satirique sur leur sol, comme le relaie Le Monde. Mais que dit précisément l'islam sur la représentation de Mahomet ? L'interdiction est-elle notifiée dans le Coran ? S'est-elle appliquée partout et en tout temps ? Francetv info apporte des éléments de réponse.

Le Coran n'en parle pas
Mohammed Moussaoui, président de l'Union des mosquées de France, le certifie : "Il n'y a pas de texte coranique explicite qui parle de la représentation du prophète", affirme-t-il à francetv info. Cette interdiction est donc postérieure au texte sacré de l'islam et relève des théologiens.

La plupart des théologiens musulmans l'interdisent
Que disent ces docteurs de la foi ? Selon Mohammed Moussaoui, "la plupart des écoles juridiques musulmanes considèrent qu'on ne peut représenter ni Mahomet ni les autres prophètes tels que Jésus, Moïse, Noé..." La raison ? Elle est liée au respect dû à Dieu. Pour ces théologiens, "un humain n'a pas la capacité de représenter fidèlement le prophète", précise l'ancien président du Conseil français du culte musulman (CFCM). Certains imams, comme celui d'Alfortville (Val-de-Marne) Abdelali Mamoun, exonèrent les non-musulmans de ce principe : "Charlie Hebdo et les autres journaux qui ne sont pas des journaux musulmans ne sont pas concernés [par cette interdiction]. Je n'ai pas à leur imposer les lois et les préceptes de la religion musulmane."

Mohammed Moussaoui rappelle d'ailleurs qu'"en ce qui concerne la France, les musulmans ont intégré que la loi de la République est la seule à encadrer la liberté d'expression". Et qu'ils peuvent faire appel à la loi, s'ils estiment qu'il y a une "volonté délibérée" de les blesser. En 2007, quand la Grande mosquée de Paris et l'Union des organisations islamiques de France (UOIF) avaient porté plainte contre Charlie Hebdo, l'hebdomadaire satirique avait certes été relaxé, mais le jugement posait certaines limites à la caricature de Mahomet, comme le rappelle Libération.

Reste donc le recours à la justice. Ou à la religion. "Le prophète de l'islam, de son vivant, a été caricaturé verbalement, poursuit Mohammed Moussaoui. Il a été traité de menteur, de sorcier, comme on peut le lire dans le Coran. Mais Dieu a répondu à la place du prophète : 'Ne prête pas attention à ce qu'ils disent, Dieu te suffit comme défenseur'."

Mais il y a des exceptions
Tous les courants de l'islam interdisent-ils de représenter le prophète ? Nullement. Dans La représentation figurée du prophète Muhammad, la chercheuse Vanessa van Reterghem (rattachée à l'Institut français du Proche-Orient jusqu'en août 2014) montre que '"la question de la représentation figurée en général, et de celle du prophète de l’islam en particulier, a été diversement tranchée selon les périodes et les milieux. Si elle a parfois déclenché des débats animés, elle ne semble pas avoir posé un problème majeur ou permanent aux croyants musulmans ni à leurs juristes." Et de relever que "les derniers siècles du Moyen Age virent ainsi fleurir des miniatures représentant Mahomet", comme l'attestent des enluminures (des peintures ou dessins exécutés à la main) reproduites sur Wikipedia.

Des enluminures souvent persanes. Et le chiisme, l'une des trois branches de l'islam, notamment en Iran, où il est la religion ultra-majoritaire, semble plus souple que le sunnisme sur la question de la représentation du prophète. Pourquoi cette différence ? "Dans le sunnisme, il y a une figure sacrée, c'est le prophète, alors que dans le chiisme, il y a, en plus, les douze imams, détaille pour francetv info Sabrina Mervin, chargée de recherche au CNRS et spécialiste du chiisme contemporain. Dans les pays chiites ou partiellement chiites, comme l'Iran, le Liban, l'Irak, on représente sans problème les imams, qui sont les descendants du prophète et des personnages sacrés. Aujourd'hui, il y a peu d'images de Mahomet en Iran, mais on en trouve."

De son côté, Mohammed Moussaoui se souvient qu'en Iran, "un feuilleton télévisé avait montré Zacharie et Jésus, des prophètes eux aussi, non floutés. Mais quand les chiites libanais, qui sont, eux, en contact avec des sunnites, ont diffusé le feuilleton, ils ont flouté les prophètes." Et si un certain durcissement était récent ? Dans Le prophète de l'islam en images, un sujet tabou ? (éd. Bayard), François Boespflug, professeur d'histoire des religions à la faculté de théologique catholique de l'université Marc-Bloch de Strasbourg, estime ainsi qu'on a travesti "un véritable raidissement en loi de toujours".
http://www.francetvinfo.fr/faits-divers/attaque-au-siege-de-charlie-hebdo/l-islam-interdit-il-vraiment-de-representer-le-prophete-mahomet_796698.html#xtor=EPR-2-[newsletterquotidienne]-20150115-[lestitres-coldroite/titre3]

Josué

Josué
Administrateur

L'interdiction de la représentation humaine, dans le monde musulman, n'a jamais été absolue. Y compris en ce qui concerne Mohamed. Retour sur une question toujours disputée… (Nous republions ici un article d'archives.)
Le Coran n'interdit pas les représentations de Mahomet 4478_m10
Mahomet recevant le Coran de Gabriel. Tiré du Jami' al-Tawarikh (Histoire du Monde) de Rashid al-Din, Tabriz, Perse, 1307.

« Il est interdit de faire des images du Prophète ». L'argument a été répété à l'envi lors de la polémique suscitée par les caricatures danoises de Mohamed. Est-ce aussi sûr ? Le Coran, recueil de la révélation divine transmise à Mohamed, ne condamne clairement que l'idolâtrie, c'est-à-dire le fait d'associer au culte du Dieu unique celui de divinités représentées par des idoles. Mais on n'y trouve pas une interdiction aussi nette que celle prononcée par Dieu dans la Bible : « Tu ne te fabriqueras pas d'idoles, ni aucun objet représentant ce qui est dans les cieux, sur la terre ou dans les eaux sous la terre… » (Exode 20,4). Difficile, donc, de soutenir que le supposé rejet de la représentation par l'image dans l'islam relève de la loi divine…

Reste qu'il y a bien eu des condamnations. Pour ce faire, les juristes musulmans des ixe et xe siècles se sont appuyés sur la sunna, un ensemble de textes où ont été recueillis les propos (hadith) ainsi que les faits et gestes du Prophète. Ces juristes ont justifié leur hostilité à l'égard des images en y puisant trois arguments : le risque de retomber dans l'idolâtrie, leur impureté, ainsi que la condamnation, lors du Jugement dernier, de ceux qui en auront fabriqué, car ils seront incapables de leur insuffler une âme, selon le défi auquel Dieu les soumettra…

Deux précisions s'imposent ici. Dans l'islam, comme dans les autres monothéismes, les notions de pureté et d'impureté servent à distinguer le sacré du profane. Selon un hadith, le Prophète aurait ainsi affirmé qu'un ange n'entrerait jamais dans une pièce où seraient exposées des images… Quant à la capacité d'insuffler une âme, elle est le monopole de Dieu. Sera donc condamné, mais dans l'au-delà, celui qui aura échoué dans la tentative de se faire l'égal de l'unique Créateur…

Pour autant, la condamnation de l'image n'a pas été absolue. D'une part, pour le soufisme, courant mystique de l'islam, « un vrai croyant, s'il ne voit qu'en Dieu et par Dieu, ne voit en toute chose que des manifestations de Dieu, estimait Ibn 'Arabî », rappelle Jean-François Clément, chercheur au CNRS. D'autre part, « l'interprétation de la sunna n'a pas été univoque, car elle rassemble des textes souvent contradictoires », souligne ce fin connaisseur de la civilisation musulmane.

D'où l'ambivalence de cette première jurisprudence, certains juristes condamnant la seule production d'images d'êtres animés, quand d'autres interdisent toutes les formes d'images, y compris celles reproduisant un quelconque élément inanimé de la nature. Mais il se trouve aussi des juristes pour considérer que des images figuratives deviennent licites quand elles sont privées de l'une des parties vitales de l'être animé, la tête par exemple…

Les libertés de la miniature « persane »

Pour bien comprendre cette « querelle des images », il faut la replacer dans son contexte historique. A la fin du ixe siècle, le monde chrétien sort de la crise iconoclaste qui a vu le retour du culte des icônes dans le christianisme byzantin. Déjà considéré comme polythéiste, à cause du dogme de la Trinité, le christianisme devient alors doublement idolâtre aux yeux des musulmans pour qui cette période est celle de la première interprétation des hadith du Prophète. Ainsi, la réponse à la question de l'image tient aussi d'une « affirmation identitaire, celle de l'être musulman, croyant monothéiste absolu, face aux idolâtres trinitaires », souligne Jean-François Clément.

La conséquence principale en est l'interdiction de toute image figurative dans l'espace sacré (mosquées et lieux de prière), et même, jusqu'à une époque récente, dans l'espace public. Mais, la condamnation n'étant pas absolue, un art figuratif peut se développer dans la sphère privée. Il s'exprime magnifiquement, du xive au xvie siècles, dans l'Empire moghol en Inde, dans l'Empire ottoman et en Perse. Pour les théologiens soufis des souverains moghols, cette production ne soulève aucun problème. En Perse et dans l'Empire ottoman, on invente la fameuse « miniature persane », en contournant l'interdit grâce à une stylisation qui empêche toute confusion avec la réalité. Ce refus du réalisme permet de représenter des êtres vivants, y compris le Prophète et ses compagnons. Quitte, pour ne point heurter les plus radicaux des juristes, à voiler parfois leurs visages… Mais cette production de prestige, réservée à la société de cour, est un véritable luxe qui ne survivra pas à l'affaiblissement des empires qui l'ont abritée. L'image figurative disparaît ainsi de l'univers musulman. A l'exception de l'Iran où « l'on trouve couramment, autrefois dans des fresques murales, aujourd'hui sous forme d'autocollants, des représentations d'Ali, gendre de Mahomet et premier imam du chiisme, et de ses descendants directs, Hassan et Hussein, précise Jean-François Clément. Avant la révolution khomeyniste, il y a même eu un retour, sous forme d'affiche ou de poster, de la figure du Prophète. »

Dans l'islam sunnite, en revanche, il faut attendre la fin du XIXe siècle et le renouveau d'une réflexion tendue vers la modernisation de l'islam. Ainsi, l'un des grands penseurs de l'époque, l'Egyptien Mohammed Abdo, considère qu'il n'y a aucun risque que des musulmans modernes transforment des images en idoles. Dès cette période, la gravure et l'imprimerie permettent la production à grande échelle d'images pieuses des prophètes du Coran (Abraham, Noé, Moïse…), à l'exclusion de Mohamed.

Le rigorisme à l'épreuve des médias contemporains

Mais la querelle des images rebondit avec le déploiement du wahhabisme. Fondée au xviiie siècle, cette branche rigoriste du sunnisme s'impose au début du xxe siècle en Arabie Saoudite en prônant le retour à un islam prétendument originel. Son rejet absolu de toute image figurative n'empêchera pourtant pas le développement de la télévision et de la photographie dans l'Arabie actuelle.

Toutefois, les talibans afghans, iconoclastes jusqu'à détruire à l'explosif les bouddhas géants de Bamiyan, ont été formés dans des écoles coraniques wahhabites… Et l'on sait l'influence du wahhabisme dans le « retour » du monde musulman à une tradition plus rigoriste, même si se poursuit, en particulier sur Internet, la diffusion d'images pieuses représentant les grandes figures de l'islam, hormis le Prophète. L'Iran fait encore exception, car on trouve en vente, dans le bazar de Téhéran, des images figurant un Mohamed adolescent. Elles sont tolérées parce qu'il n'a pas encore atteint l'âge adulte, auquel la révélation divine a fait de lui le Prophète le plus vénéré de l'islam…

Illustration contemporaine de ce que la condamnation de l'image dans l'islam, y compris celle de sa figure la plus sacrée, n'a jamais été ni absolue ni permanente. La querelle islamique des images a bien plutôt suivi des phases contrastées, plus ouvertes ou plus fermées selon l'influence du contexte historique, et en connaîtra d'autres, pas forcément iconoclastes…
http://www.lemondedesreligions.fr/savoir/peut-on-representer-le-prophete-en-islam-01-07-2006-4478_110.php

Psalmiste

Psalmiste

samuel a écrit:C'est un problème entre chiites et sunnites.ils ne sont pas d'accord entre eux sur cette question.

Qu'ils commencent deja par s'entendre entre eux, avant de vouloir nous imposer leur religion.

chico.

chico.

Psalmiste a écrit:
samuel a écrit:C'est un problème entre chiites et sunnites.ils ne sont pas d'accord entre eux sur cette question.

Qu'ils commencent deja par s'entendre entre eux, avant de vouloir nous imposer leur religion.
Quoi que sur la caricature ils sont d'accord entre eux.

samuel

samuel
Administrateur

Quatre Français sur dix opposés aux caricatures de Mahomet
Mis à jour à 07:48
Une majorité se prononce également en faveur d'«une limitation de la liberté d'expression sur Internet et les réseaux sociaux»

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La publication de caricatures sur des personnages religieux divise la société français. (Photo: Keystone)
Plus de quatre Français sur dix (42%) estiment qu'il faut éviter de publier des caricatures du prophète Mahomet, selon un sondage publié dimanche. Et la moitié (50%) est favorable à une limitation de la liberté d'expression sur Internet.

Dans ce sondage publié par l'hebdomadaire Le Journal du Dimanche, à une question rappelant que «certains musulmans se sentent blessés ou agressés par la publication de caricatures du prophète Mahomet», 57% répondent qu'il faut «ne pas tenir compte de ces réactions et continuer de publier ce type de caricatures». Au contraire, 42% pensent qu'il «faut tenir compte de ces réactions et éviter de publier ce type de caricatures». Un pour cent se dit sans opinion.
50% des personnes interrogées se déclarent favorables à «une limitation de la liberté d'expression sur Internet et les réseaux sociaux», contre 49% qui n'y sont pas favorables et 1% sans opinion.
Retour interdit pour les djihadistes
81% des sondés approuvent «la déchéance de la nationalité française pour les binationaux condamnés pour des actes de terrorisme sur le sol français», 68% favorables à «l'interdiction du retour en France de citoyens français que l'on soupçonne d'être allés se battre dans des pays ou régions contrôlés par des groupes terroristes», et également 68% favorables à «l'interdiction de sortie du territoire aux citoyens français soupçonnés de vouloir se rendre dans des pays ou régions contrôlés par des groupes terroristes».
En revanche, 57% ne sont pas favorables à «d'autres interventions militaires françaises en Syrie, au Yémen ou en Libye», et 63% ne sont pas non plus pour «une intensification des opérations militaires françaises en Irak».
Le sondage a été réalisé par téléphone les 16 et 17 janvier auprès d'un échantillon de 1003 personnes, représentatif de la population française adulte (méthode des quotas).
(smk/ats)

chico.

chico.

Cette histoire prend des proportions inquiétantes et se propage dans le monde entier.

Josué

Josué
Administrateur

L’islam au Sénégal : "Ce qui fait le terreau de l’extrémisme, c’est de laisser la voie libre à d'autres valeurs"
Propos recueillis par Maïté Darnault - publié le 23/01/2015

Les suites de l'attentat de Charlie Hebdo continuent d'agiter le Sénégal. Ce samedi 24 janvier, une contre-marche aura lieu à Dakar pour « dire halte aux caricatures » de l'hebdomadaire satirique et condamner « un comportement multirécidiviste, prompt à écorner l'image de l'islam », selon Sambou Biagui, le coordinateur de la Plateforme africaine pour le développement et les droits humains, une des organisations à l'initiative du rassemblement.

© Maïté Darnault
© Maïté Darnault

Après l'interdiction par le ministère de l'Intérieur sénégalais de la diffusion « tout moyen » dans le pays du « numéro des survivants » et de l'édition datée du 14 janvier du quotidien Libération reprenant en une la caricature du Prophète, des milliers de fidèles musulmans avaient spontanément marché le 16 janvier, à l'issue de la prière du vendredi, de la grande mosquée de Dakar jusqu'à l'ambassade de France. Pancartes « Touche pas à mon Prophète », « Je ne suis pas Charlie, je suis Mohamed », tags hostiles aux athées, drapeau français brûlé : les manifestants avaient notamment exigé des excuses publiques du président de la République sénégalais Macky Sall, qui s'était rendu à Paris pour l'hommage républicain du 11 janvier aux victimes des tueries du journal satirique et du supermarché casher.

Le Président a répondu, le 16 janvier, à ses détracteurs de tous bords : « À travers cette présence, j'ai voulu indiquer que le Sénégal s'indignait face à ces méthodes barbares, intolérantes et inacceptables. […] C'est ça le sens de la présence, ce n'est pas "d'être Charlie" ou de "ne pas être Charlie". Maintenant, la question de la liberté de la presse, elle se pose partout dans le monde. Nous sommes des partisans de la liberté de la presse. Mais elle ne doit pas, de notre point de vue, entraîner vers ce qu'on peut considérer comme une provocation, tout à fait inutile. »

Au Sénégal, près de 94% de la population est musulmane, très majoritairement affiliée au soufisme. Les fidèles sont regroupés au sein de quatre grandes confréries, parmi lesquelles celle des mourides (environ 35% des 13,5 millions d'habitants du pays). À l'occasion du Grand Magal, le pèlerinage annuel qui a eu lieu le 11 décembre dernier dans la ville sainte de Touba, à 200 km de Dakar, Le Monde des Religions est allé à la rencontre de cette communauté. Trois questions à Abdoul Ahad Mbacké, président de la commission communication et culture du Grand Magal 2014 [cette interview a été réalisée le 9 décembre 2014, ndlr].

On voit dans les rues de Dakar, depuis quelques années, des femmes entièrement voilées, que l'on ne voyait pas avant. Assiste-t-on au Sénégal à l'apparition d'une forme d'islam plus rigoureux, cela peut-il être un danger ?

Tout dépend de l'évolution de nos confréries. Au Sénégal, nous avons longtemps été immunisés contre les phénomènes que vous décrivez. Même si je suis un peu gêné quand vous parlez d'un « islam rigoureux » : il n'y a qu'un seul islam, avec des lectures différentes. À partir du moment où la personne respecte les cinq piliers, il peut ensuite y avoir des variantes. Notre chance, dans ce pays, a été la présence de ces grands saints soufis, à commencer par cheikh Ahmadou Bamba, qui ont été le rempart à l'extrémisme que l'on observe ailleurs.

De tout temps, la société sénégalaise a connu cette tendance ; mais le monde a évolué et avec l'exposition médiatique, certains phénomènes marginaux prennent des proportions insoupçonnées. Aujourd'hui, au Sénégal, 99% des musulmans appartiennent aux confréries soufies et respectent les préceptes des guides religieux qui ont créé ces confréries. >>L'État a également une part de responsabilité : si on fragilise nos confréries, pour différentes raisons, notamment politiques, c'est la porte ouverte à l'extrémisme. Le président Macky Sall a compris cela, car dans son discours, il parle d'islam sénégalais, de nos anciens qui ont été un rempart. Il n'y a pas besoin d'aller ailleurs pour y trouver des enseignements non conformes à nos valeurs africaines. On est sur la bonne voie.

Pendant le Magal, à la résidence officielle, vous trouvez toutes les associations islamiques représentées, c'est toute la oumma (la communauté) qui est là. Nous organisons une conférence durant laquelle la parole est donnée à tout le monde, et ça, on le trouve uniquement ici à Touba, ici au Sénégal. Par ailleurs, cette maison, où nous nous trouvons, dans laquelle je suis né, appartient à une grande dame de la famille de cheikh Ahmadou Bamba. J'ai vécu à ses côtés pendant plus de trente-cinq ans et je ne l'ai jamais vue dévoilée. Jamais. C'est vous dire.

C'est dans notre tradition. Et c'est le cas de toutes les filles de cheikh Ahmadou Bamba. Ce qu'il faut reconnaître, c'est que l'islam recommande à la femme de se voiler. Maintenant, certains ont voulu instrumentaliser cela en se l'appropriant et ça choque certaines personnes. On peut être voilée et être pour l'islam d'ouverture. Il s'agit d'un détournement : le voile intégral, c'est une question de tradition — et la tradition n'est pas la religion. Dans la tradition arabe, même avant l'islam, certaines se voilaient intégralement. C'est une compréhension malheureuse, mais les gens sont libres de le faire.

Le mouridisme, le soufisme, peuvent-il entrer en conflit avec une autre lecture de l'islam plus rigoriste?

Il ne faut pas avoir peur. Je ne veux pas employer le terme de confrontation, en tous cas, il ne faut pas avoir peur d'exprimer ses opinions et si on est conscient que le soufisme charrie un certain nombre de valeurs positives contenues dans l'islam, si on y croit quand on le dit, on va pouvoir apporter la bonne parole. C'est important que les gens puissent au moins savoir que ça existe, qu'ils aient la possibilité de choisir. Ce qui fait le terreau de l'extrémisme, c'est justement d'abandonner, de laisser la voie libre à d'autres valeurs.

Nous lançons au monde entier un message de paix, d'ouverture, de tolérance. Cheikh Ahmadou Bamba s'est dressé avec bravoure, tout seul, face à l'autorité coloniale, qui avait son armada militaire. Face à ces moyens démesurés, il était seul. Il a été injustement arraché à sa famille et aux siens, à son terroir, à son pays, exilé au Gabon, en 1895, dans ces forêts denses, où même aujourd'hui, vous avez énormément de difficultés à vous rendre, où il pleut douze mois sur douze. Puis il fut emmené en Mauritanie, dans le désert, mis en résidence surveillée jusqu'à son procès. Malgré tout cela, il a pardonné. Non seulement il a pardonné, mais il a prié le Bon Dieu pour qu'il répande sa miséricorde sur le monde entier. C'est pour cela que nous le considérons comme un patrimoine de l'humanité. Des personnes de cette trempe, il n'y en a pas beaucoup et c'est pour cela que nous faisons tout pour le faire connaître.

Quel rapport le mouridisme entretient-il au pouvoir politique au Sénégal ?

Nous sommes dans un État laïc, dans une République, avec des valeurs importées pas toujours conformes à nos traditions. Si vous allez dans la rue, vous ne trouverez même pas 10 à 20 % de Sénégalais capables de vous parler de la Constitution du pays. Cela dit, la confrérie mouride joue un rôle important sur le plan politique, religieux, social, avec des acteurs politiques de premier plan, dans le gouvernement — le Premier ministre est mouride, le Président se dit mouride. Chacun a le droit de se dire mouride. Le Président est venu ici la semaine dernière [début décembre], il a fait un discours devant le calife général des mourides, disant : « Je remercie Serigne Touba [autre nom de Ahmadou Bamba], je suis votre fils, je suis votre talibé [disciple]. » Chacun se vit mouride comme il l'entend, c'est une question de sensibilité personnelle.
http://www.lemondedesreligions.fr/actualite/l-islam-au-senegal-ce-qui-fait-le-terreau-de-l-extremisme-c-est-de-laisser-la-voie-libre-a-d-autres-valeurs-23-01-2015-4484_118.php

Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR

Sensibilité personnelle d'accord mais au nom de cette sensibilité toi toi tuer quelqu'un qui ne la respecte pas ?

yasin



d'après la bible quel sort est réservé à ceux qui se moquent de Dieu ou des prophètes?

Josué

Josué
Administrateur

Mais ici nous parlons sur le coran et pas d'après la bible ceci dit d'assassiner une dizaine de personnes de sang froid il y a quand M des limites.

yasin



Josué a écrit:Mais ici nous parlons sur le coran et pas d'après la bible ceci dit d'assassiner une dizaine de personnes  de sang froid il y a quand M des limites.

je n'ai pas dit qu'il fallait les tuer au contraire mohamed le messager de Dieu pardonnait a ceux qui l'insultaient
mais dans la bible Dieu a ordonner a moïse de mettre a mort un adolescent parce que celui-ci avait blasphémer le nom du seigneur
le prophète elisé a invoquer Dieu pour maudire des jeunes ados qui l'avaient dénigré, suite a cela Dieu envoya des ours pour les déchiqueter

Josué

Josué
Administrateur

Les faits ne vont pas dans ton sens et je m'excuse mais le Coran permet de tuer les infidèles et les apostats.

yasin



Josué a écrit:Les faits ne vont pas dans ton sens et je m'excuse mais le Coran permet de tuer les infidèles et les apostats.

le coran permet de tuer ceux qui veulent te tuer
le coran ordonne d'être bon avec les infidèles qui ne veulent pas te combattre

Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR

Pourtant des musulmans tuent d'autres musulmans en Irak en Syrie pour ne citer que ses deux pays alors que le coran interdit de tuer d'autres musulmans.

yasin



Mikael a écrit:Pourtant des musulmans tuent d'autres musulmans en Irak en Syrie pour ne citer que ses deux pays alors que le coran interdit de tuer d'autres musulmans.

ils désobéissent a dieu tout simplement

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