Au Ier siècle de n. è., le gouverneur romain Ponce Pilate a exprimé un point de vue tortueux au sujet de la vérité, lorsqu’il a demandé d’un ton sceptique à Jésus : “ Qu’est-ce que la vérité ? ” (Jean 18:38). Nos contemporains ont des avis très contradictoires sur la vérité. Pour beaucoup, le mot “ vérité ” a le sens qu’on veut bien lui donner. “ À chacun sa vérité ”, entend-on parfois. D’autres ne disent la vérité que quand ça les arrange. Le livre L’importance de mentir (angl.) affirme que l’honnêteté “ est peut-être un noble idéal, mais elle a peu de valeur dans la lutte à mort pour la survie et la sécurité. En cette affaire, l’homme n’a pas le choix. Il doit mentir pour vivre ”. Les disciples de Christ ne partagent absolument pas ces conceptions. Jésus n’avait pas une approche purement intellectuelle de la vérité. Il disait toujours la vérité. D’ailleurs ses détracteurs l’ont eux-mêmes reconnu, en ces termes : “ Enseignant, nous savons que tu es véridique et que tu enseignes la voie de Dieu avec vérité. ” (Mat. 22:16). Les vrais chrétiens imitent Jésus sous ce rapport : ils n’hésitent pas à dire la vérité. w09 15/6 3:1-3.
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