Droit de conduire: les Saoudiennes reçoivent "des assurances" des autorités
Des activistes saoudiennes ont indiqué avoir reçu l'assurance du ministre de l'Intérieur, le prince Mohammed ben Nayef, que la question du droit de la femme à conduire était à l'étude dans le royaume, selon plusieurs agences de presse, dont Belga, reprise par le journal belge Le Vif .
Aziza Al-Youssef, qui a activement pris part à la campagne du 26 octobre pour le droit des femmes à conduire, a indiqué s'être rendue mardi chez le ministre en compagnie d'une autre activiste, Hala Al-Dosari. "Le ministre nous a dit que la question du droit des femmes à conduire était sur la table et nous a dit d'espérer une bonne issue", a-t-elle ajouté.
La rencontre s'est déroulée par vidéo-conférence, la mixité étant interdite dans le royaume ultra-conservateur, seul pays du monde où les femmes n'ont pas le droit de conduire.
"La question sera tranchée par les instances législatives, et nous sommes une instance exécutive", a expliqué le prince Nayef à Aziza Al-Youssef. Les deux femmes ont indiqué qu'elles espéraient par conséquent "un décret royal octroyant le droit de conduire", le roi Abdallah étant le principal législateur car le conseil de la Choura est une instance purement consultative.
En octobre, trois femmes membres du Conseil de la Choura, avaient déposé une recommandation pour une levée de l'interdiction de conduire faite aux Saoudiennes, mais elle n'avait pas été retenue.
L'Arabie saoudite, royaume ultra-conservateur régi par une stricte application de la loi islamique, est le seul pays au monde où le femmes n'ont pas le droit de conduire.
Des activistes saoudiennes ont indiqué avoir reçu l'assurance du ministre de l'Intérieur, le prince Mohammed ben Nayef, que la question du droit de la femme à conduire était à l'étude dans le royaume, selon plusieurs agences de presse, dont Belga, reprise par le journal belge Le Vif .
Aziza Al-Youssef, qui a activement pris part à la campagne du 26 octobre pour le droit des femmes à conduire, a indiqué s'être rendue mardi chez le ministre en compagnie d'une autre activiste, Hala Al-Dosari. "Le ministre nous a dit que la question du droit des femmes à conduire était sur la table et nous a dit d'espérer une bonne issue", a-t-elle ajouté.
La rencontre s'est déroulée par vidéo-conférence, la mixité étant interdite dans le royaume ultra-conservateur, seul pays du monde où les femmes n'ont pas le droit de conduire.
"La question sera tranchée par les instances législatives, et nous sommes une instance exécutive", a expliqué le prince Nayef à Aziza Al-Youssef. Les deux femmes ont indiqué qu'elles espéraient par conséquent "un décret royal octroyant le droit de conduire", le roi Abdallah étant le principal législateur car le conseil de la Choura est une instance purement consultative.
En octobre, trois femmes membres du Conseil de la Choura, avaient déposé une recommandation pour une levée de l'interdiction de conduire faite aux Saoudiennes, mais elle n'avait pas été retenue.
L'Arabie saoudite, royaume ultra-conservateur régi par une stricte application de la loi islamique, est le seul pays au monde où le femmes n'ont pas le droit de conduire.