La séparation de deux hommes unis il y a quatre mois au Capitole, révélée par La Dépêche du Midi, ferait de ce cas le premier divorce d'un couple homosexuel depuis la promulgation de la loi.
Six mois après la légalisation du mariage homosexuel en France, un second cas de divorce est rapporté. Mardi, France TV Info révélait que deux femmes, mariées en 2011 aux Etats-Unis, allaient divorcer le mois prochain à Paris. Mais le premier divorce d'un couple homosexuel en France a déjà été prononcé, rapporte La Dépêche du Midi . Lundi, à Toulouse, un juge aux affaires familiales a prononcé le divorce par consentement mutuel de deux hommes mariés depuis fin juin. Avec un écart d'âge de trente ans, ils se sont séparés en raison des problèmes quotidiens liés à la vie de couple, précise le journal. Non militants pour le mariage homosexuel, ils n'avaient pas entamé de démarche d'adoption. La volonté d'assurer à l'autre une protection patrimoniale avait en partie contribué à leur décision de se dire «oui», a précisé leur avocate, Joëlle Glock.
Ce divorce est «une évidence», «un épiphénomène», «un des effets secondaires du mariage», a-t-elle expliqué. «Des divorces, le même jour, il y en a eu cinquante de prononcés, tous les mêmes, tous la même souffrance. (...) C'est un divorce vraiment comme les autres.» Pour ses clients, au moins, il n'y avait pas d'enfants ni d'enjeu économique susceptible de compliquer la procédure.
«Une histoire banale»
«C'est triste, c'est la même problématique pour tous les couples, qu'ils soient hétéros ou homos. C'est un échec, on ne peut pas s'en réjouir», estime un représentant du collectif de la Manif pour tous de Haute-Garonne, contacté par Lefigaro.fr. Cette rupture ne surprend pas non plus le collectif Arc-en-ciel, une association qui défend les droits LGBT (Lesbiennes, gays, bi, trans) à Toulouse. «Des difficultés arrivent dans tous les couples, ce sont des problèmes de cœur propres à chaque histoire d'amour», explique un bénévole de l'association. «Cela prouve l'absolue normalité de la diversité sexuelle et des individus, c'est une histoire banale», tranche-t-il.
En France, il n'y a aucune différence de traitement entre les mariés hétérosexuels et homosexuels souhaitant divorcer. Il est possible de demander le divorce pour faute, par consentement mutuel, pour altération définitive du lien conjugal ou pour acceptation du principe de la rupture du mariage. Au Royaume-Uni, par contre, la demande de divorce pour infidélité est impossible pour les couples gays.
Dans la Ville rose, 67 couples de même sexe se sont déjà mariés depuis la promulgation de la loi Taubira. Selon une enquête de France Inter, près de 1500 mariages gays ont été ou vont être célébrés en 2013 dans les 50 plus grandes villes de France.
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2013/10/30/01016-20131030ARTFIG00364-le-premier-divorce-gay-aurait-ete-prononce-a-toulouse.php
Six mois après la légalisation du mariage homosexuel en France, un second cas de divorce est rapporté. Mardi, France TV Info révélait que deux femmes, mariées en 2011 aux Etats-Unis, allaient divorcer le mois prochain à Paris. Mais le premier divorce d'un couple homosexuel en France a déjà été prononcé, rapporte La Dépêche du Midi . Lundi, à Toulouse, un juge aux affaires familiales a prononcé le divorce par consentement mutuel de deux hommes mariés depuis fin juin. Avec un écart d'âge de trente ans, ils se sont séparés en raison des problèmes quotidiens liés à la vie de couple, précise le journal. Non militants pour le mariage homosexuel, ils n'avaient pas entamé de démarche d'adoption. La volonté d'assurer à l'autre une protection patrimoniale avait en partie contribué à leur décision de se dire «oui», a précisé leur avocate, Joëlle Glock.
Ce divorce est «une évidence», «un épiphénomène», «un des effets secondaires du mariage», a-t-elle expliqué. «Des divorces, le même jour, il y en a eu cinquante de prononcés, tous les mêmes, tous la même souffrance. (...) C'est un divorce vraiment comme les autres.» Pour ses clients, au moins, il n'y avait pas d'enfants ni d'enjeu économique susceptible de compliquer la procédure.
«Une histoire banale»
«C'est triste, c'est la même problématique pour tous les couples, qu'ils soient hétéros ou homos. C'est un échec, on ne peut pas s'en réjouir», estime un représentant du collectif de la Manif pour tous de Haute-Garonne, contacté par Lefigaro.fr. Cette rupture ne surprend pas non plus le collectif Arc-en-ciel, une association qui défend les droits LGBT (Lesbiennes, gays, bi, trans) à Toulouse. «Des difficultés arrivent dans tous les couples, ce sont des problèmes de cœur propres à chaque histoire d'amour», explique un bénévole de l'association. «Cela prouve l'absolue normalité de la diversité sexuelle et des individus, c'est une histoire banale», tranche-t-il.
En France, il n'y a aucune différence de traitement entre les mariés hétérosexuels et homosexuels souhaitant divorcer. Il est possible de demander le divorce pour faute, par consentement mutuel, pour altération définitive du lien conjugal ou pour acceptation du principe de la rupture du mariage. Au Royaume-Uni, par contre, la demande de divorce pour infidélité est impossible pour les couples gays.
Dans la Ville rose, 67 couples de même sexe se sont déjà mariés depuis la promulgation de la loi Taubira. Selon une enquête de France Inter, près de 1500 mariages gays ont été ou vont être célébrés en 2013 dans les 50 plus grandes villes de France.
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2013/10/30/01016-20131030ARTFIG00364-le-premier-divorce-gay-aurait-ete-prononce-a-toulouse.php