Témoins de JEHOVAH VERITE actif


Rejoignez le forum, c’est rapide et facile

Témoins de JEHOVAH VERITE actif
Témoins de JEHOVAH VERITE actif
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Témoins de JEHOVAH VERITE actif

forum des discussions sur la bible ouvert a tous.

-55%
Le deal à ne pas rater :
Friteuse sans huile – PHILIPS – Airfryer HD9200/90 Série 3000
49.99 € 109.99 €
Voir le deal

Vous n'êtes pas connecté. Connectez-vous ou enregistrez-vous

La presse pakistanaise gênée par une nouvelle affaire de blasphème

2 participants

Aller en bas  Message [Page 1 sur 1]

Josué

Josué
Administrateur

La presse pakistanaise gênée par une nouvelle affaire de blasphème
Natalia Trouiller - publié le 21/08/2012
L'arrestation d'une petite fille trisomique accusée d'avoir brûlé le Coran ne fait guère la une de la presse locale, et ne semble pas passionner les foules. A une notable exception près.


PAKISTAN: UNE PETITE FILLE HANDICAPEE ACCUSEE DE BLASPHEME
L'affaire enflamme le web occidental. Une petite fille de 11 ans, Rimsha Masih, atteinte de trisomie 21, encourt la peine de mort pour blasphème pour avoir brûlé le 17 avril dernier de vieux papiers afin d'allumer le réchaud familial. Un certain Syed Muhammad Ummad va alors déposer plainte au commissariat. Devant le peu d'enthousiasme de la police à engager une enquête avec des faits aussi minces, la foule décide alors quatre mois plus tard de se faire justice elle-même. La fillette est alors arrêtée, peut-être pour la protéger - mais l'attitude de la police rapportée par le Pakistan Christian Post laisse planer le doute sur les intentions des policiers. Le président de la République pakistanaise a demandé l'ouverture d'une enquête; selon Eglises d'Asie, deux à trois cents familles chrétiennes ont par ailleurs fui le bidonville où vivait la famille de la fillette, par peur des représailles; ces familles seraient en réalité près d'un millier selon le Pakistan Christian Post.
> Dans la presse internet pakistanaise, l'affaire ne fait pas toujours la Une: ce qui occupait les journaux hier, c'est la fin du Ramadan et la fête de l'Aïd el-Fitr qui la marque. Le journal The Dawn se contente de reprendre la dépêche AFP sur l'affaire, qui rapporte que la loi anti-blasphème est vivement critiquée en Occident; mais en commentaire, certains musulmans s'indignent: "Laissez la fillette tranquille!" ou stigmatisent les journalistes: "Bravo - plutôt que de vous concentrer sur le fait que la foule des Pakistanais a fait arrêter une jeune fille, contraint quelques centaines de familles à quitter leurs foyers et qu'une loi sur le blasphème doit être abrogée, vous cherchez des poux à l'Occident. Malheureusement, c'est la réponse réflexe de beaucoup trop de Pakistanais. Des gens comme vous sont en train de détruire le Pakistan. J'espère que cette enfant et sa famille seront en sécurité. Il faut mettre fin à la loi sur le blasphème une bonne fois pour toutes". The Nation reprend également la dépêche AFP, sans commentaires ni éditorial.
> Une exception notable, toutefois. Pour l'éditorialiste du Daily Times, qui titre Un peu d'introspection pour cette fête de l'Aïd?, "cet Aïd est particulièrement sombre, en particulier pour les minorités persécutées, clôturant un ramadan d'une rare violence. Il n'y aura plus d'espoir à l'avenir que le mois sacré réduise l'effusion de sang; on a plutôt l'impression qu'il encourage les tendances djihadistes de l'ennemi. Et il y aura peu de joie parmi les Hazaras, les hindous, les chrétiens et Ahmadis, victimes de l'intolérance religieuse. Leur sort est aggravé par le manque d'aide officielle". Depuis 1986, année de son entrée en vigueur, la loi anti-blasphème a vu condamner 138 chrétiens, 468 musulmans et 454 ahmadis.

Josué

Josué
Administrateur



Selon les experts médicaux qui l'ont examinée, l'adolescente aurait environ 14 ans et aurait un âge mental inférieur à son âge physiologique.

Manifestation au Pakistan pour demander la libération de Rimsha.
PAKISTAN: LIBÉRATION SOUS CAUTION DE RIMSHA AJOURNÉE
En fin de semaine dernière, une expertise médicale devait permettre d'évaluer de façon plus fine l'âge de la petite Rimsha, actuellement en détention préventive au Pakistan dans une affaire de blasphème - elle est accusée par l'imam de son quartier d'avoir brûlé de vieux papiers sur lesquels figuraient des versets coraniques. Les médecins ont donc rendu leur rapport mardi, et ils estiment l'âge physiologique de la jeune fille à environ 14 ans. Quant à son âge mental, il est, selon les termes du rapport, "inférieur à son âge physiologique", ce qui pourrait confirmer la piste d'une trisomie 21, évoquée par ses défenseurs dès les premières heures de l'affaire.

> Ce rapport médical, demandé par les avocats de la petite fille, est essentiel. Au Pakistan, la majorité est fixée à 18 ans. Les enfants de moins de 15 ans dépendent d'une juridiction spéciale et les actes d’un enfant de moins de 12 ans ne peuvent être qualifiés de délits; cela aurait dû permettre sa libération immédiate sous caution, Rimsha étant déclarée mineure. Las. Les avocats de son accusateur ont immédiatement réclamé une contre-expertise, arguant que les médecins avaient outrepassé leurs prérogatives en extrapolant sur l'âge mental de l'adolescente et que puisqu'il avait été demandé par l'Etat et les défenseurs de Rimsha, il n'était pas fiable. Rimsha n'a donc pas été libérée sous caution et doit attendre en prison les nouveaux résultats médicaux, qui devraient tomber samedi. De son côté la fondation Jérôme Lejeune, spécialiste de pointe de la trisomie 21, a proposé d'envoyer des experts au Pakistan, sans réponse jusque-là des autorités.

> La stratégie de l'accusation semble donc bien de faire traîner l'affaire au maximum, sans doute pour attendre que le mouvement de compassion international qui a suivi la médiatisation de l'affaire s'essouffle de lui-même. Un peu la même stratégie que celle que les accusateurs d'Asia Bibi, autre femme victime de cette loi anti-blasphème, ont appliquée avec succès, puisque la jeune femme est toujours en prison, toujours condamnée à mort, et son sort toujours suspendu.






Josué

Josué
Administrateur

Coup de théâtre au Pakistan: l'accusateur de Rimsha arrêté
Natalia Trouiller - publié le 03/09/2012
Hafiz Khalid Chishti, l'imam qui avait accusé la jeune Rimsha de blasphème, a été arrêté suite à la dénonciation d'un de ses complices. Il aurait lui-même mis le feu à des pages du Coran pour fabriquer des preuves contre l'enfant.

L'imam Hafiz Mohammed Khalid Chishti lors de son arrestation. © DR
PAKISTAN : JOURNÉE DÉCISIVE POUR RIMSHA
C'est aujourd'hui que le tribunal devra statuer sur le sort de la jeune Rimsha, 14 ans selon les experts médicaux, et souffrant d'un retard mental. L'adolescente est en effet toujours en prison suite à l'accusation de l'imam de son quartier qui l'a dénoncée comme ayant brûlé des papiers sur lesquels étaient écrits des versets du Coran. Devant le laxisme supposé de la police locale, qui n'avait pas donné suite, l'imam et ses disciples ont entraîné la population musulmane surchauffée à attaquer la maison de la jeune femme, obligeant les policiers à l'arrêter. Depuis, elle est à l'isolement en attendant que le tribunal statue sur son âge, et donc sur sa responsabilité, ainsi que sur sa culpabilité.
> L'affaire a soulevé un vent d'indignation qui a traversé le monde. Les opinions publiques, écoeurées, ont demandé à leurs dirigeants de faire pression sur le Pakistan pour que la jeune fille soit libérée. Mais, pour la première fois, à l'intérieur même de l'opinion publique pakistanaise, des voix nombreuses et parfois inattendues se sont élevées. Des intellectuels, tout d'abord: comme la journaliste musulmane Faiza Mirza, qui, dans une tribune intitulée "Qui sera le prochain blasphémateur?" écrit ceci: "Il est important de comprendre que ce qui arrive autour de nous n’est pas l’effet de la propagande, d’un complot, ou d’un plan conçu et exécuté par des éléments étrangers. Les gens qui trouvent notre situation déplorable ne sont en aucune manière anti-Islam ou anti-Pakistan. De fait, ils sont autant, sinon plus intéressés par le bien-être du Pakistan et tout ce pour quoi Jinnah [le fondateur musulman du Pakistan, compagnon de lutte de Gandhi, NDLR] s’est battu. Ce sont des gens comme nous qui sont en train de perpétrer ces crimes, comparant les atrocités qui surviennent au Pakistan avec les quelques incidents de discrimination commis contre les minorités [musulmanes] dans les pays voisins ou en occident, dans un futile espoir d’auto-justification". Ou encore comme Lubna Thomas Benjamin, auteure d'une tribune intitulée "Laissez Rimsha vivre la vie d'une enfant de son âge": "Sans aller plus loin dans le cas de Rimsha en particulier, je suis maintenant obligée de penser à ma propre situation. Et si, un jour, moi ou d'autres chrétiens aussi sommes victimes de la loi sur le blasphème - juste parce que quelqu'un n'aime pas nos visages, ou quelque chose comme ça? N'est-ce pas un moyen facile de se débarrasser d'une personne qui vient d'une communauté minoritaire? En propageant de la haine à leur encontre, fondée sur l'allégation selon laquelle ils ont commis un acte de blasphème?"
> Et les intellectuels ne sont pas les seuls à être montés massivement au créneau. Comme le montrait la Matinale Chrétienne le 21 août, les commentateurs des sites d'information pakistanais ne sont pas tendres. Puis quelques jours plus tard, le Conseil des Oulémas du Pakistan, qui comprend en son sein des éléments pourtant très fondamentalistes, avait émis l'avis de relâcher la fillette à cause de son âge et d'enquêter rigoureusement sur celui qui l'accusait. C'est sans doute à la lumière de cette inhabituel sursaut de l'opinion publique pakistanaise qu'il faut lire l'arrestation hier de l'accusateur de Rimsha.
> Hafiz Khalid Chishti a en effet été arrêté dimanche "après que son assistant, Maulvi Zubair, et deux autres personnes eurent affirmé devant la justice qu'il avait ajouté des pages du Coran aux feuilles brûlées qu'un témoin lui avait rapporté", nous dit l'AFP citant un des officiers chargés de l'enquête. On savait - l'imam ne s'en est jamais caché - que le but de toute cette histoire était de débarrasser le quartier des chrétiens; on a maintenant confirmation que Rimsha a été piégée.
> Deux questions subsistent. La première: si elle est libérée, que va devenir Rimsha? On sait bien que les personnes relaxées dans des histoires de blasphème sont en général lynchées tôt ou tard, comme Rashid et Sajid Emmanuel, deux frères accusés de blasphème, relaxés par le tribunal mais assassinés quelques jours plus tard. La seconde: l'empressement des éléments les plus conservateurs du Conseil des Oulémas à défendre la jeune fille n'est-il pas une pirouette pour sauver la loi anti-blasphème pakistanaise? Il semble en effet que Rimsha soit la victime de trop: pauvre, adolescente, handicapée mentale et femme, son cas ne pouvait que chavirer les consciences et les coeurs. Il était à craindre, devant l'indignation profonde de nombre de Pakistanais, que cette loi inique soit abrogée ou amendée, ce que les éléments ultras ne souhaitent à aucun prix. En montrant, par l'arrestation de l'accusateur, que l'application de la loi anti-blasphème ne se retourne pas systématiquement contre les accusés, ces éléments espèrent sans doute conserver le texte tel quel. Une autre façon de sacrifier Rimsha, en quelque sorte.

Josué

Josué
Administrateur

PAKISTAN: NOUVELLES PREUVES EN FAVEUR DE RIMSHA
C'est une scène jamais vue au Pakistan dans une affaire de blasphème. Le président du Conseil des Oulémas, la plus haute autorité musulmane du pays, qui tient une conférence de presse entouré de tout le Conseil en accusant ouvertement, et avec des mots très durs, un imam d'avoir menti, fabriqué des preuves et s'excusant publiquement de cela. "Nos têtes sont courbés de honte à cause de ce que Chishti a fait", a-t-il déclaré. Et de demander instamment à ce que la jeune fille,dont le retard mental semble avéré, soit libérée le plus tôt possible. Mais il ne s'arrête pas là.
> Hafiz Mohammad Tahir Ashrafi Mehmood a semble-t-il mené sa propre enquête, et il a commencé avec cette conférence de presse à expliquer les dessous de l'affaire. Selon lui, la fabrication de toutes pièces de cette affaire de blasphème a été commanditée dans le but de faire quitter la ville aux chrétiens, afin que des spéculateurs immobiliers puissent s'emparer à bas prix de leurs maisons abandonnées. "J'ai appris que ces trois derniers mois certaines personnes souhaitaient le départ de la communauté chrétienne afin qu'ils puissent construire une madrasa à la place", a-t-il martelé. En promettant qu'il avait d'autres révélations à faire et qu'il les donnerait au fur et à mesure, ce qui ne laisse aucun doute sur sa volonté de s'impliquer jusqu'au bout dans l'affaire.
> De plus, Ashrafi Mehmood a également salué Rimsha, "une fille de notre nation", et promis qu'il veillerait ainsi que le conseil des Oulémas à sa sécurité lorsqu'elle sortirait de prison. "Il serait contraire à l'honneur de notre pays de devoir envoyer quelqu'un hors du Pakistan parce que le gouvernement ne pourrait pas garantir sa sécurité. Dans un pays où les chrétiens sont au mieux considérés comme des citoyens de deuxième voire troisième zone, l'appellation "fille de la nation" a une portée extrêmement forte. Et le soutien public de l'ensemble du Conseil des Oulémas, déjà exprimé sous forme de communiqué la semaine dernière puis publiquement hier, a un poids considérable. D'autant qu'il s'agit d'une première.
> C'est là que le hasard - la providence? - fait bien les choses. Ashrafi Mehmood a en effet révélé toujours durant la même conférence de presse qu'il avait décidé de s'impliquer en apprenant que l'adolescente était trisomique, lui-même ayant un fils de 15 ans souffrant de la même maladie. Seul bémol, et de poids, à cette conférence de presse: Ashrafi Mehmood a également expliqué que la loi anti-blasphème n'était pas un problème en soi, qu'il n'y avait donc pas lieu de l'abroger, mais simplement de veiller à son application correcte. Confirmant ainsi ce que la Matinale chrétienne disait dès lundi: il s'agit bien de sauver une loi dont l'opinion publique pakistanaise est en train de prendre conscience qu'elle est inique.

chico.

chico.

ça ne donne pas une bonne image de l'Islam cette affaire.

Josué

Josué
Administrateur

Pakistan. La jeune chrétienne Rimsha a été libérée
Publié le 08/09/2012 | 20:37 , mis à jour le 09/09/2012 | 00:10
Elle a quitté la prison, elle a été transportée par hélicoptère dans un lieu sûr où elle restera avec sa famille", a déclaré le ministre pakistanais de l'Harmonie nationale, responsable des relations entre la majorité musulmane et les minorités. Un photographe de l'AFP a vu l'hélicoptère quitter vers 17h30 (locales, 14h30, heure de Paris) la prison de Rawalpindi, ville jumelle de la capitale Islamabad. Selon des images des chaînes pakistanaises, l'adolescente a été transportée par fourgon blindé du bâtiment de la prison jusqu'à l'hélicoptère.

Une libération sous caution

Un juge de la cour d'Islamabad avait autorisé vendredi sa libération sous caution. Il a estimé avoir reçu les garanties suffisantes quant à la protection de l'adolescente qui n'a pas le droit de quitter le territoire pakistanais d'ici la fin de ses démêlés avec la justice.

Rimsha, une jeune fille illettrée, âgée d'environ 14 ans selon des médecins qui l'ont examinée, était emprisonnée après avoir été accusée par des voisins d'avoir brûlé des versets du Coran. Ce crime est passible de la prison à vie au Pakistan, selon la loi sur le blasphème. La libération sous caution de Rimsha ne signifie en rien la fin de l'affaire. En effet, la justice doit toujours se prononcer sur la culpabilité ou l'innocence de la jeune fille, qui devra être déterminée après la fin de l'enquête de police, toujours en cours.

Mais son cas a connu un développement spectaculaire le week-end dernier lorsque la police a écroué l'imam de la mosquée voisine de la jeune chrétienne. Il est accusé d'avoir lui-même introduit des pages du Coran dans les feuilles brûlées que lui avait rapportées un voisin. Il aurait souhaité faire "expulser" les chrétiens du quartier. De nombreuses organisations ont salué sa libération, exhorté le Pakistan à revoir la loi sur le blasphème et exprimé leurs craintes pour la sécurité des chrétiens d'Islamabad.

FTVi avec AFP

Josué

Josué
Administrateur

RAN/PAKISTAN: UNE PREMIÈRE ÉTAPE POUR RIMSHA ET YOUCEF
1.000.000 de roupies. C'est le prix de la caution que le juge a fixé pour laisser partir Rimsha de prison. Cette somme, très élevée (elle correspond à environ 8.200 euros), n'est pas la seule anomalie de traitement de l'affaire: Rimsha étant mineure, elle aurait dû bénéficier du traitement réservé aux mineurs, ce qui n'a pas été le cas. Et cette libération sous caution ne préjuge aucunement de la suite. L'affaire, bien que de nouvelles preuves accablantes d'un coup monté s'entassent de jour en jour, n'a nullement été jugée sur le fond. Rimsha n'a pas été innocentée.
> En attendant, la jeune fille a été transférée pour sa sécurité vers une destination inconnue, à bord d'un hélicoptère blindé qui l'attendait dans la cour de la prison. Sa famille, qui a déjà fait l'objet de mesures spéciales et qui a été déplacée dans un lieu tenu secret à Islamabad, a fait l'objet de menaces nombreuses de la part de musumans fanatiques. On ne sait si l'adolescente a rejoint sa famille, ou si elle a été placée seule sous protection. Plusieurs responsables politiques et religieux, dont le ministre chrétien de l'harmonie nationale (c'est-à-dire des minorités) Paul Bhatti, ont manifesté leur satisfaction; un optimisme beaucoup moins partagé par les chrétiens, qui soulignent à l'instar d'un responsable du All Pakistan Minorities Alliance cité par Eglises d'Asie que "dès lors qu’une accusation en justice porte sur le terrain religieux, la personne inculpée, même si elle est innocentée, doit se cacher et partir vivre dans une autre ville. Il est souvent arrivé que des avocats ou des juges eux-mêmes soient menacés. Dans le cas de Rimsha, il paraît évident que nous allons devoir trouver un lieu sûr pour elle et sa famille".
> C'est à une joie du même ordre que l'on a assisté en Iran ce même samedi. Le site protestant évangélique Blogdei rapporte les mots du pasteur Andro K., représentant des Eglises protestantes en Iran: "Le pasteur Youcef Nadarkhani a été libéré cette après-midi. J’ai pu lui parler quelques instants. Officiellement, il a été acquitté par rapport aux charges d’apostasie, mais condamné à 3 ans de prison pour évangélisation ou en termes juridiques «atteinte à la sûreté de l’Etat». Ayant passé déjà 3 ans et 1 mois en prison, il a pu bénéficier d’une libération sous caution. Il a tenu à remercier tous ceux qui l’ont soutenu dans les prières. «J’ai toujours senti la présence du Seigneur à mes côtés», m’a-t-il confié". Accueilli par sa femme et quelques amis à sa sortie de prison, Youcef Nadarkhani, condamné à mort en première instance pour avoir apostasié l'Islam, est désormais libre. Mais pas à l'abri d'une balle.

Contenu sponsorisé



Revenir en haut  Message [Page 1 sur 1]

Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum