Si tu peux reprendre la page çà montrera à notre détracteur le bien fondé de nos dires qui montre que 'psuké' n'a pas évolué pour donner un autre sens à 'néphes'!
Cher ami philippes,
Vous n'êtes pas obligé de me qualifier de "détracteur" pour donner du poids à votre argumentation ... ne tombez pas dans la bassesse et les méthodes incorrecte.
Le simple fait de ne pas être d'accord avec vous, fait de moi, un "détracteur" ?
Vous avez une drôle de conception du débat d'idée
Je constate avec amusement, je le reconnais, que vous ne répondez pas à mon argumentation, point par point, c'est plus commode de citer des sources extérieures.
D'abord, la résurrection est une doctrine perse qui se fraie progressivement un chemin dans le judaïsme post-exilique -- d'abord simple métaphore (Ezéchiel 37; Isaïe 26), elle devient une croyance à part entière dans certains cercles juifs (pharisiens, et certainement esséniens) à partir de Daniel 12 (IIe s. av. J.-C.). Comme le NT en témoigne, elle est rejetée par d'autres (sadducéens dont les vues se reflètent dans Qohéleth, mais aussi hellénistes pour qui l'immortalité de l'âme, générale ou conditionnelle, se suffit à elle-même, cf. 1 Corinthiens 15).
Daniel 12, 2 semble avoir été un tournant concernant l'idée que se faisait les juifs de la conditions des morts et de la ressuerction ("Plusieurs de ceux qui dorment dans la poussière de la terre se réveilleront, les uns pour la vie éternelle, et les autres pour l’opprobre, pour la honte éternelle.")
L’idée que les méchants et les justes ne partagent pas le même destin apparu.
Durant cette période le concept du shéol s'était modifié chez les Juifs au point que l’on croyait que
le shéol comprenait deux sections ou compartiments distincts, un lieu de tourment et un endroit de bonheur conscient appelé "
sein d’Abraham". (Luc 16 : 19-31)
Que vous appeliez "âme" ou pas, la partie qui survie à la mort d'un croyant ou pas, certaines parties du NT y font allusion clairement.
Pour rappel, (6,9) " je vis sous l'autel les
âmes de ceux qui furent
égorgés pour la Parole de Dieu", entrain de patienter et d'attendre ... la ressurection que l'on retrouve en (20,4) "Puis je vis des trônes sur lesquels ils s'assirent, et on leur remit le jugement ; et aussi les
âmes de ceux qui furent
décapités pour le témoignage de Jésus et la Parole de Dieu (...) ils
reprirent vie et régnèrent avec le Christ mille années."
L'idée exprimée est que, quelle que chose survie à la mort de l'homme, car une "résurrection" sans "survie de l'âme" n'est pas une résurrection mais, comme le dit quelquefois la Watchtower, une "re-création", c'est-à-dire une création
ex nihilo d'un "double" -- conception sans exemple dans l'Antiquité, et qui n'aurait guère satisfait les Anciens.
Si, d'un point de vue purement logique, la doctrine de l'immortalité de l'âme peut très bien se passer (hors considérations "cosmiques") de résurrection, la résurrection, elle, ne peut pas se passer d'une forme de "survie de l'âme" (quel que soit le nom qu'on lui donne). Il faut bien "
quelque chose" pour faire le
lien entre le défunt et le ressuscité, une continuité d'identité, pour que ce soit LUI qui ressuscite, LUI qui a perdu un corps et qui le retrouve. Il faut bien (au moins au plan de l'imaginaire) que ce "lui" soit "quelque part" dans l'intervalle -- "nu", comme dit Paul, c.-à-d. "sans corps": d'où la nécessité de "l'état intermédiaire" où sont de plus en plus anticipés la béatitude ou les tourments de l'état définitif qui, formellement, doit résulter de la résurrection et du jugement dernier.