Pourquoi des musulmans prient-ils dans la rue ?

Pourquoi des musulmans prient-ils dans la rue ? Un musulman vous répond
Chers compatriotes,

Les vieux démons de la France ressurgissent à chaque fait divers concernant l'Islam ou les musulmans, constat amère d'un musulman français.

Malgré mon amertume, je voudrais simplement répondre à cette polémique en exposant le point de vue du musulman que vous voyez prier dans la rue le vendredi.

Les raisons qui me poussent à cet extrême, blâmable par ailleurs mais j'y reviendrai par la suite, est tout simplement l'obligation de cette prière en groupe à la mosquée.

N'ayant pas forcément le choix d'aller prier ou je veux car mon emploi ne me permet pas d'avoir plus d'une heure de pause déjeuner durant laquelle je vais prier et c'est donc à la mosquée la plus proche que je me dois d'aller.

Islamiquement parlant, il est pourtant interdit de prier sur la voie publique et de gêner de quelque manière que ce soit le voisinage ! Mais de deux maux, ne pas prier la prière du vendredi qui doit obligatoirement se faire à la mosquée ou prier sur la voie publique, j'avais auparavant choisi de prier sur la voie publique.

L'expérience m'ayant fortement déplu dans la gêne occasionnée, j'ai décidé de ne plus le faire, de demander à avoir une pause déjeuner plus longue le vendredi que je compense le soir même, et ainsi pouvoir prier dans une mosquée moins bondée.

D'autres musulmans n'ont pas forcément cette possibilité et n'ont d'autre choix que de prier ainsi, ce qui est fort désagréable.
D'autres encore, choisissent la mosquée dans laquelle ils vont prier le vendredi eu égard au "niveau" de la prêche de l'imam, c'est un rendez-vous hebdomadaire très enrichissant si l'imam est de bonne formation et de bonne pédagogie, mais il peut être aussi terriblement lassant sinon.

Musulmans comme non musulmans espèrent tous que cette situation va changer au plus vite et que les mosquées seront en plus grand nombre ou en plus grande superficie afin que chacun puisse vivre un voisinage serein, les musulmans les premiers.

Que la paix soit sur vous chers compatriotes et ne nous en tenez pas rigueur !

N'écoutez pas non plus tous ces discours enflammés sur l'islamisation de la France dont la prière de rue est un moyen, pure méconnaissance au mieux, pure mensonge au pire. L'aspiration du musulman en France n'est nullement d'islamiser ce pays, juste vivre sa foi le plus sereinement possible dans le respect de l'état de droit.
http://www.lepost.fr/article/2010/12/17/2343546_pourquoi-les-musulmans-prient-ils-dans-la-rue-un-musulman-repond.html#xtor=EPR-275-[NL_732]-20101218-[politique]

je voudrais bien voir la réaction des autorités Algériennes si les témoins de JEHOVAH faissaint la même chose dans leur pays.

Notre prophete nous dit que toute la terre est lieu de priere sauf des cas de lieux sales (najiss) .Notre prophete nous enseigne aussi le respect des autres (personnes,animaux,lieux...)
La priere du vendredi doit se faire à la mosquee et aussi ailleurs à condition de respecter le cours normal de la vie.

Mikael a écrit:je voudrais bien voir la réaction des autorités Algériennes si les témoins de JEHOVAH faissaint la même chose dans leur pays.

que dirais tu si les chrétiens faisaient la même chose en Arabie SAOUDITE?

Admin a écrit:

Mikael a écrit:je voudrais bien voir la réaction des autorités Algériennes si les témoins de JEHOVAH faissaint la même chose dans leur pays.

que dirais tu si les chrétiens faisaient la même chose en Arabie SAOUDITE?

oui j'aimerais bien avoir l'avis de nos amis musulmans sur cette question!

[img] [/img]
c'est quand même un comble les musulmans de FRANCE trouvent normale de prêcher dans la rue mais ils l'intertissent dans un pays pays musulman.
www.Lepoint.fr

Bien que n'étant pas musulman, je comprends que ces gens souhaitent obtenir des mosquées, pour ne plus être obligé de prier en pleine rue, ça c'est normal !

Maintenant, vue qu'en France l'église (la religion) est séparé de l'état depuis 1905, ce n'est pas aux français de payer pour la construction de lieux de culte (que ce soit des mosquées, des églises, ou autres).

De plus, ni les Témoins de Jéhovah, ni même les évangéliques ne demandent qu'on leur paye 1 lieu de culte ! NON, ils s'auto-financent, de sorte que jamais nous n'allons voir des évangéliques ou des TJ prier ou faire 1 culte dans la rue !

Donc puisque les églises évangéliques et les salles du royaume des TJ sont financés par ceux qui les fréquentes, pourquoi les musulmans n'en font pas autant ?

[img] [/img]

prier de ne plus prier dans la rue.
Les riverains qui en ont assez des oriéres bloquant les trotoires et gênant la circulation menacent de s'en prendre aux fidéles.cela se passe à Bogor,en Indonésie,et les pratiquants ainsi dénoncés sont des catholiques de l'église chrétienne Taman Yasmin.
Depuis 2008, le maire a fermé leur salle de culte ,contre la décision de la cour suprême .C'est pourquoi les fidèles s'agenouillent dans la rue,sousla protection de la police.
PV.
Le POINT jeudi 14 juillet.

c'est le retour du bâton pour les chrétiens.

[img] [/img]
"Donnez-nous de l'espace et vous ne verrez plus personne prier dehors", déclarait Salah Hamza, recteur de la mosquée de la rue Myrah, à Paris, en décembre dernier.

Voila qui est chose faite. Claude Guéant, le ministre de l'Intérieur a déclaré lundi qu'une ancienne caserne de Paris allait être mise à disposition des fidèles musulmans.

Des locaux "tout à fait appropriés"

Cette mesure vise à mettre terme aux prières de rue. Faute de salle de prière suffisamment grande dans le quartier de la Goutte d'Or, dans le XVIII ème arrondissement, les musulmans sont contraints de prier dans la rue.

C'est pourquoi deux anciennes casernes de 1.200 et 800 m² vont être mis à leur disposition, chaque vendredi, à partir du 16 septembre.

Le président du Conseil français du culte musulman (CFCM) a trouvé ces locaux "tout à fait appropriés", a affirmé l'ancien secrétaire général de l'Elysée.

Dans les prochaines semaines, des travaux vont toutefois être effectués, notamment en matière de sécurité, précise Le Parisien. En échange de quoi les représentants des mosquées devront verser une "redevance" à l'État. Le montant n'a pas été communiqué par le ministère de l'Intérieur.
http://www.lepost.fr/article/2011/08/09/2565445_prieres-de-rue-une-caserne-mis-a-disposition-des-musulmans.html#xtor=EPR-344-[NL_1144]-20110810

Des fidèles forcés de prier dehors faute de places
Le ministre de l'Intérieur entendait faire respecter dès aujourd'hui l’interdiction de prier dans les rues en France. La situation à Paris, Marseille et Nice.

Par LIBÉRATION.FR

Le ministre de l'Intérieur, Claude Guéant entendait faire respecter dès ce vendredi l'interdiction de prier dans les rues, notamment à Paris et Marseille, où de nouveaux lieux de culte ont été ouverts pour les fidèles musulmans.

Bilan, ce vendredi après-midi: plutôt mitigé. De nombreux fidèles ont malgré tout été forcés à prier dans les rues, fautes de places suffisantes. Exemples à Paris et Nice.

A Paris, l'ex-caserne était bondée

Vers midi, dans le quartier de la Goutte d'or, rue Myrha, aux abords de la mosquée où se déroule d'habitude la grande prière du vendredi, l'ambiance était plutôt calme. Sur la porte de la mosquée, fermée, un écriteau invitait les fidèles à rejoindre l'ex-caserne de pompiers, boulevard Ney (XVIIIe arrondissement), transformée en salle de prière. A 25 minutes à pied, quand même. Adama, la vingtaine: «dès que le gouvernement a un problème avec les musulmans, il médiatise. Les policiers arrivent en nombre, les journalistes aussi. On n'est pas des voyous, on est des pratiquants», rappelle-t-il. Beaucoup regrettent le mélange entre «politique» et «religion».


Le recteur de la mosquée de la rue Myrha, cheik Mohamed Hamza, a expliqué que sa mosquée et celle de la rue Polonceau seraient fermées «pendant trois à quatre semaines» pour la prière du vendredi, afin que les fidèles s'habituent à se rendre boulevard Ney. Aujourd'hui, ils sont plusieurs milliers à prier dans les rues Polonceau et Myrha, faute de lieux appropriés.

Sauf que de toute évidence, l'ancienne caserne (qui a encore tout l'air d'un garage, les travaux d'aménagements n'étant pas finis), n'était pas assez grande pour accueillir tous les fidèles. Avec une capacité d'accueil de 2700 personnes, beaucoup se sont retrouvés dehors: iles étaient quelque 1500 fidèles à prier à l'extérieur, dans l'enceinte de la caserne.

A Marseille, fausse solution et statu quo

Pas de changement visible ce vendredi à Marseille à l'heure de la prière. Entre 300 et 500 personnes ont été forcées de prier dehors, dans la rue, faute de places disponibles dans les mosquées. Hier soir, un hangar a été réquisitionné à la va-vite, censé accueillir les fidèles. Mais totalement inutilisable en l'état. Il s'agit de l'ancien marché Velten, un espace de 1000 m2 dans le 1er arrondissement qui doit être réhabilité et transformé dans les prochains mois en centre social.

A Nice, pas assez de place non plus

Une centaine de fidèles musulmans priait sur un trottoir attenant à la mosquée du centre-ville de Nice. Les fidèles se sont rassemblés vers 14 heures pour quelques minutes de prière sur le trottoir, les locaux du lieu de prière, soit 200 m2, étant trop exigus pour les accueillir tous, a expliqué à l'AFP Razzouk Abdelhamid, le président de l'association Al-Baraka qui gère la mosquée installée rue de Suisse.

Pour remédier au problème, «nous ne demandons qu'à louer le local attenant à la mosquée et qui appartient à la mairie, dans le cadre d'un bail emphytéotique, ce qui nous donnerait 80 m2 supplémentaires. La balle est donc dans le camp du maire» (UMP) Christian Estrosi, a-t-il ajouté.

Au lendemain de l'interdiction par Claude Guéant des prières de rue, de nombreux fidèles se sont réunis dans la caserne de la Goutte d'Or. Celle-ci a été transformée pour l'occasion en mosquée pour pallier le manque de places dans le quartier. Si les avis étaient, d'une manière générale, favorables, tous y voient une solution provisoire. Reportage.
http://www.lexpress.fr/actualite/societe/caserne-transformee-en-mosquee-c-etait-un-poulailler_1031189.html?xtor=EPR-181

La construction de la Grande Mosquée de Marseille encore retardée
Le Point.fr - Publié le 28/10/2011 à 07:21 - Modifié le 28/10/2011 à 07:22
Le tribunal a annulé le permis de construire pour cause d'insuffisance de stationnement et de difficultés de circulation.
Le tribunal administratif de Marseille a annulé, jeudi, le permis de construire de la Grande Mosquée de la ville dont la première pierre a été symboliquement posée en mai 2010. Le tribunal a suivi les recommandations du rapporteur public et a justifié sa décision par l'insuffisance de stationnement et les difficultés de circulation autour de ce qui est annoncé comme l'un des plus importants édifices musulmans de France. "La ville de Marseille prend acte de la décision du tribunal", a expliqué la municipalité phocéenne dans un communiqué, ajoutant qu'elle étudierait plus précisément les conclusions de l'arrêt "afin que le nouveau permis puisse être validé définitivement".

Ce nouveau revers vient s'ajouter aux retards déjà accumulés en raison de plusieurs recours précédents déposés par l'extrême droite pour s'opposer à ce qu'elle appelle la "cathédrale-mosquée", en raison de la taille du monument. Le futur édifice cultuel est prévu dans le 15e arrondissement, sur l'emplacement des anciens abattoirs de la ville, et comptera parmi les plus grands de France avec une salle de prière de 2 500 m2. La mosquée pourra accueillir quelque 7 000 fidèles et comprendra, outre la grande salle de prière, une école coranique, un restaurant, une librairie et une bibliothèque. Le minaret mesurera 25 mètres de hauteur et sera doté d'un signal lumineux pour l'appel à la prière.

Estimé à 22 millions d'euros, le financement du projet n'est toutefois pas bouclé et provoque des dissensions dans la communauté musulmane. Marseille compte aujourd'hui une soixantaine de lieux de prière, dont aucun n'a une dimension symbolique, pour accueillir les 200 000 personnes de confession musulmane de la ville, soit environ le quart de la population marseillaise.

LE POINT.FR