Lundi 8 août
Je n’en peux plus ! […] Fais-moi mourir ( ).
Les anciens ne devraient pas juger trop rapidement quelqu’un qui doute de l’intérêt qu’il y a à servir Jéhovah. Plutôt que de le condamner, ils doivent essayer de comprendre pourquoi il raisonne et agit comme il le fait. C’est seulement alors qu’ils pourront attirer son attention sur les pensées bibliques encourageantes dont il a besoin. Prenons le cas du prophète Élie. Il s’est enfui pour échapper à la reine Jézabel ( ). Il pensait que tout ce qu’il avait fait n’avait servi à rien, et il voulait mourir ( ). Plutôt que de le condamner, Jéhovah l’a rassuré en lui faisant savoir qu’il n’était pas le seul à le servir, qu’il pouvait compter sur la force qu’il lui donnerait et qu’il avait encore des tâches importantes à accomplir. Avec bonté, il l’a écouté exprimer les raisons de son découragement, et il lui a donné de nouvelles missions ( ). La leçon ? Nous devons tous, et en particulier les anciens, traiter les brebis de Jéhovah avec bonté. Quand une brebis perdue dit aux anciens ce qu’elle a sur le cœur, ils l’écoutent attentivement, qu’elle ait des propos amers ou qu’elle pense ne pas mériter le pardon de Jéhovah. Ensuite, ils lui montrent qu’elle a de la valeur aux yeux de Dieu.
w20.06 21-22 § 13-14.