[size=48]"Carrés musulmans" : dans les cimetières français, le débat fait rage
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ARTICLE RÉSERVÉ AUX ABONNÉS Durée : 5 min
[size=10]Le croissant islamique trônant au-dessus de l'entrée de la Grande mosquée de Paris, le 11 mars 2010
afp.com/Lionel Bonaventure
[size=13]Alexis Da Silva
Publié le 30/06/2022 à 05:00
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D'un côté, il y a des dizaines de croix alignées, portant le nom de soldats tombés durant la Première Guerre mondiale. De l'autre, séparées par l'allée, des sépultures arborant un croissant - l'un des symboles de l'Islam - se succèdent, toutes orientées vers la Mecque, le lieu de naissance du prophète Mahomet. A Villejuif, dans le Val-de-Marne, l'un des deux cimetières communaux dispose en effet d'un "carré musulman", un espace réservé où sont inhumés les défunts de cette confession. En France, le Conseil Français du culte musulman (CFCM) évalue leur nombre à 600, dans les 40 000 cimetières présents sur tout le territoire. Mais depuis une dizaine d'années, les demandes liées à la création ou l'extension de ces carrés augmentent. "Les enfants musulmans ne veulent plus voir leurs parents enterrés dans leur pays d'origine. C'est aussi un signe d'intégration", expose Kamel Kabtane, recteur de la grande mosquée de Lyon. Outre l'orientation des tombes, un autre argument justifierait la mise en place de tels espaces selon le dignitaire religieux : "Si les musulmans venaient prier devant des sépultures d'autres confessions, cela pourrait gêner les parents des défunts concernés. Il est important que chacun ait sa propre conception de la mort."
LIRE AUSSI >> Var : des tombes du carré
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Les revendications des familles musulmanes pour être enterrées dans des espaces spécifiques se multiplient en France, provoquant dans certaines communes des polémiques.
ARTICLE RÉSERVÉ AUX ABONNÉS Durée : 5 min
[size=10]Le croissant islamique trônant au-dessus de l'entrée de la Grande mosquée de Paris, le 11 mars 2010
afp.com/Lionel Bonaventure
[size=13]Alexis Da Silva
Publié le 30/06/2022 à 05:00
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D'un côté, il y a des dizaines de croix alignées, portant le nom de soldats tombés durant la Première Guerre mondiale. De l'autre, séparées par l'allée, des sépultures arborant un croissant - l'un des symboles de l'Islam - se succèdent, toutes orientées vers la Mecque, le lieu de naissance du prophète Mahomet. A Villejuif, dans le Val-de-Marne, l'un des deux cimetières communaux dispose en effet d'un "carré musulman", un espace réservé où sont inhumés les défunts de cette confession. En France, le Conseil Français du culte musulman (CFCM) évalue leur nombre à 600, dans les 40 000 cimetières présents sur tout le territoire. Mais depuis une dizaine d'années, les demandes liées à la création ou l'extension de ces carrés augmentent. "Les enfants musulmans ne veulent plus voir leurs parents enterrés dans leur pays d'origine. C'est aussi un signe d'intégration", expose Kamel Kabtane, recteur de la grande mosquée de Lyon. Outre l'orientation des tombes, un autre argument justifierait la mise en place de tels espaces selon le dignitaire religieux : "Si les musulmans venaient prier devant des sépultures d'autres confessions, cela pourrait gêner les parents des défunts concernés. Il est important que chacun ait sa propre conception de la mort."
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