[size=48]Raï appelle l'armée à empêcher les tirs de roquettes depuis le Liban-Sud[/size]
"Cherchez plutôt des ministres dignes des ministères et pas des ministres qui protègent vos intérêts", plaide le patriarche maronite, pressant pour la formation rapide d'un nouveau gouvernement.
OLJ / le 08 août 2021 à 13h31
Le patriarche maronite Béchara Raï. Photo ANI
[size=20]Le patriarche maronite Béchara Raï a appelé dimanche l'armée à empêcher les tirs de roquettes sur Israël depuis le Liban-Sud, affirmant qu'on ne pouvait pas accepter qu'un parti soit maître de la décision de la guerre ou de la paix au Liban, au lendemain d'une nouvelle flambée de violence entre Israël et le Hezbollah.
Assurant de sa solidarité les populations du Sud, "lasses des guerres et de la destruction", le patriarche a condamné les violations israéliennes répétées de la souveraineté libanaise, mais également "le fait de faire monter la tension dans les régions frontalières à partir des villages et de leurs voisinages", dans une allusion directe aux tirs de roquettes par le Hezbollah depuis les environs du village de Chouaya vendredi.
"Nous ne pouvons pas accepter qu'un parti décide de la guerre ou de la paix, et non pas le gouvernement du pays", a-t-il martelé, critiquant qu'on veuille "impliquer le Liban dans des actions militaires suscitant des réponses israéliennes destructrices". "Il est vrai que le Liban n'a pas signé la paix avec Israël, mais il est également vrai que le Liban n'a pas décidé de lui faire la guerre et il reste engagé par l'accord d'armistice" de 1949, a-t-il dit.
Quinze ans après le conflit meurtrier de juillet 2006 entre le Hezbollah et Israël, la tension est brusquement montée suite à des échanges de tirs interfrontaliers et des frappes aériennes israéliennes inédites depuis 2014. Vendredi, la situation s'est davantage détériorée lorsque le Hezbollah a tiré plus de 10 roquettes en direction du plateau du Golan occupé par Israël, qui a riposté par des frappes d'artillerie, une escalade majeure entre l'État hébreu et le parti chiite soutenu par l'Iran.
Dans un discours samedi soir, le chef du Hezbollah Hassan Nasrallah avait mis en garde les Israéliens, affirmant que chaque frappe aura une réponse bien étudiée. "Vous bombardez, nous bombardons", a-t-il menacé. "Nous ne cherchons pas la guerre, mais nous sommes prêts pour cela, et nous n’en avons pas peur", a-t-il souligné.[/size]
"Cherchez plutôt des ministres dignes des ministères et pas des ministres qui protègent vos intérêts", plaide le patriarche maronite, pressant pour la formation rapide d'un nouveau gouvernement.
OLJ / le 08 août 2021 à 13h31
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Le patriarche maronite Béchara Raï. Photo ANI
[size=20]Le patriarche maronite Béchara Raï a appelé dimanche l'armée à empêcher les tirs de roquettes sur Israël depuis le Liban-Sud, affirmant qu'on ne pouvait pas accepter qu'un parti soit maître de la décision de la guerre ou de la paix au Liban, au lendemain d'une nouvelle flambée de violence entre Israël et le Hezbollah.
Assurant de sa solidarité les populations du Sud, "lasses des guerres et de la destruction", le patriarche a condamné les violations israéliennes répétées de la souveraineté libanaise, mais également "le fait de faire monter la tension dans les régions frontalières à partir des villages et de leurs voisinages", dans une allusion directe aux tirs de roquettes par le Hezbollah depuis les environs du village de Chouaya vendredi.
"Nous ne pouvons pas accepter qu'un parti décide de la guerre ou de la paix, et non pas le gouvernement du pays", a-t-il martelé, critiquant qu'on veuille "impliquer le Liban dans des actions militaires suscitant des réponses israéliennes destructrices". "Il est vrai que le Liban n'a pas signé la paix avec Israël, mais il est également vrai que le Liban n'a pas décidé de lui faire la guerre et il reste engagé par l'accord d'armistice" de 1949, a-t-il dit.
Quinze ans après le conflit meurtrier de juillet 2006 entre le Hezbollah et Israël, la tension est brusquement montée suite à des échanges de tirs interfrontaliers et des frappes aériennes israéliennes inédites depuis 2014. Vendredi, la situation s'est davantage détériorée lorsque le Hezbollah a tiré plus de 10 roquettes en direction du plateau du Golan occupé par Israël, qui a riposté par des frappes d'artillerie, une escalade majeure entre l'État hébreu et le parti chiite soutenu par l'Iran.
Dans un discours samedi soir, le chef du Hezbollah Hassan Nasrallah avait mis en garde les Israéliens, affirmant que chaque frappe aura une réponse bien étudiée. "Vous bombardez, nous bombardons", a-t-il menacé. "Nous ne cherchons pas la guerre, mais nous sommes prêts pour cela, et nous n’en avons pas peur", a-t-il souligné.[/size]