Nous savons aussi que les reins sont entourés d’une couche de graisse d’un centimètre ou plus, selon la corpulence de la personne. Cela montre davantage encore à quel point ces organes sont situés profondément dans le corps humain, hors de la vue des hommes. Du fait que les reins sont recouverts d’une épaisse couche de graisse, ils constituaient une partie précieuse des sacrifices d’animaux que le peuple offrait à Jéhovah dans l’Antiquité. Par exemple, à propos des premiers sacrifices d’animaux offerts à Dieu dont parle la Bible, ceux que lui offrit Abel, fils d’Adam et frère de Caïn, il est écrit qu’Abel ‘apporta quelques premiers-nés de son troupeau, et même leurs morceaux gras’. (Gen. 4:4.) Les reins étaient au nombre de ces morceaux gras. De même, à propos des sacrifices que les Israélites offraient à Jéhovah, nous lisons à diverses reprises que “les deux rognons [les reins chez les animaux] et la graisse qui est sur eux” étaient réservés à Jéhovah (Lév. 3:4, 10, 15; 4:9; 7:4; 8:16). La graisse des reins brûlait très bien et dégageait une odeur agréable. Les reins n’étaient donc pas une partie insignifiante des sacrifices offerts à Dieu.
6 En Romains 12:1, l’apôtre Paul exhorte les chrétiens qui sont l’objet des tendres compassions de Dieu à ‘présenter leurs corps en sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu’. Dans ce sacrifice, ils allaient inclure leurs reins et leur cœur. De tels chrétiens allaient fort justement mettre leur cœur et leurs reins dans leur service pour Dieu.