Il reposait auparavant dans un cimetière dans le sud de l'Allemagne, en Bavière. La tombe de Rudolf Hess, ancien bras droit d'Hitler, a été détruite dans la nuit de mercredi, raconte Le Figaro.
Sa sépulture était devenue un lieu de pèlerinage, rassemblant jusqu'à 5.000 personnes pour l'anniversaire de sa mort en 2004, le 17 août... dans une commune qui compte moins de 10.000 habitants. La municipalité avait réussi à faire interdire légalement les rassemblements. En vain.
Erigé en martyr
Ancien bras droit d'Hitler, il avait été fait prisonnier en Grande-Bretagne, où il s'était rendu en 1941 pour négocier un accord de paix. A la fin de la guerre, il fut condamné à la prison à vie dans un procès où il affirmait ne rien regretter et avoir bien servi son Führer.
Après 41 ans d'emprisonnement, il s'était pendu dans sa cellule. Une théorie qui ne plaisait pas aux néo-nazis, qui préfèrent affirmer qu'il a été assassiné par le SAS ou la CIA, au choix.
Il avait alors été enterré dans ce cimetière protestant de Wunsiedel. La paroisse avait accepté, puis s'en était mordu les doigts. Elle n'avait d'ailleurs pas renouvelé la concession, qui se terminait en octobre, explique Le Nouvel Observateur.
Sa sépulture était devenue un lieu de pèlerinage, rassemblant jusqu'à 5.000 personnes pour l'anniversaire de sa mort en 2004, le 17 août... dans une commune qui compte moins de 10.000 habitants. La municipalité avait réussi à faire interdire légalement les rassemblements. En vain.
Erigé en martyr
Ancien bras droit d'Hitler, il avait été fait prisonnier en Grande-Bretagne, où il s'était rendu en 1941 pour négocier un accord de paix. A la fin de la guerre, il fut condamné à la prison à vie dans un procès où il affirmait ne rien regretter et avoir bien servi son Führer.
Après 41 ans d'emprisonnement, il s'était pendu dans sa cellule. Une théorie qui ne plaisait pas aux néo-nazis, qui préfèrent affirmer qu'il a été assassiné par le SAS ou la CIA, au choix.
Il avait alors été enterré dans ce cimetière protestant de Wunsiedel. La paroisse avait accepté, puis s'en était mordu les doigts. Elle n'avait d'ailleurs pas renouvelé la concession, qui se terminait en octobre, explique Le Nouvel Observateur.