Témoins de JEHOVAH VERITE actif


Rejoignez le forum, c’est rapide et facile

Témoins de JEHOVAH VERITE actif
Témoins de JEHOVAH VERITE actif
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Témoins de JEHOVAH VERITE actif

forum des discussions sur la bible ouvert a tous.

-29%
Le deal à ne pas rater :
DYSON V8 Origin – Aspirateur balai sans fil
269.99 € 379.99 €
Voir le deal

Vous n'êtes pas connecté. Connectez-vous ou enregistrez-vous

À qui revient l’entretien matériel des églises en France

+4
chico.
Lechercheur
Mikael
Josué
8 participants

Aller en bas  Message [Page 1 sur 1]

Josué

Josué
Administrateur

[size=44]À qui revient l’entretien matériel des églises en France ?[/size]
À qui revient l’entretien matériel des églises en France Church-chairs-258204_1920
Pixabay

Partager


Père Pierre Vivarès | 29 avril 2019

En France, les églises appartiennent aux communes, qui doivent assumer leur responsabilité de propriétaire, mais c’est aux paroisses qu’il revient d’assurer leur entretien courant. La qualité du patrimoine religieux dépend largement des bonnes relations entre les élus et le clergé.

Commençons par un peu d’histoire pour comprendre la question de l’entretien des églises en France. Avant la Révolution, les paroisses et ce qu’elles possèdent sont gérées par un conseil de fabriques, qui élit deux marguilliers laïcs en charge de l’administration paroissiale. Prêtres et laïcs travaillent ensemble localement à l’administration des biens avec les inévitables querelles que l’on peut imaginer tout au long de l’Ancien Régime. Le 2 novembre 1789, l’ensemble des biens — meubles et immeubles — du clergé fut mis à disposition de la Nation en échange d’un salaire pour le clergé. Au fil de la Révolution, cette confiscation des biens s’étend aux biens mis tout d’abord à disposition du seul clergé constitutionnel, qui ne touche plus de salaire dès 1795. Lorsqu’ils ne trouvent pas acquéreur, ils doivent être détruits et servent de carrière de pierres.

À qui revient l’entretien matériel des églises en France P1330145_carnavalet_demachy_demolition_eglise_st-bartelemy_p2367_rwk 
Lire aussi :
Diapo – Les églises parisiennes détruites lors de la Révolution française

Avec le Concordat signé entre le Saint-Siège et l’empereur Napoléon Ier se pose la question des biens confisqués. L’Église s’engage à ne pas réclamer la restitution des biens spoliés pendant la Révolution en échange d’un salaire pour les évêques et les prêtres et l’entretien des églises affectées au culte par les communes. En 1905, avec la loi de séparation des Églises et de l’État, les églises et tout ce qu’elles contiennent, les bâtiments (écoles, presbytères, terrains), propriétés meubles et immeubles, deviennent la propriété des communes exceptées les cathédrales qui deviennent propriété de l’État. Tous les meubles et immeubles acquis par les associations diocésaines et les paroisses après 1905 sont leur entière propriété et sont donc entièrement entretenus par les paroisses ou les diocèses.

Qui fait quoi dans les églises appartenant aux communes ?

Depuis 1905, il appartient donc aux communes d’assurer et d’assumer les travaux qui reviennent aux propriétaires, ce que l’on appelle habituellement le clos et le couvert. Par ailleurs, la restauration du bâti et des œuvres ne peut être effectuée que par le propriétaire, qui reste maître d’œuvre et d’ouvrage pour tous les biens lui appartenant. Ainsi il n’est pas possible d’envoyer en restauration un tableau, de faire restaurer des burettes ou d’assurer la consolidation d’un mur par la paroisse, même si elle paye, car tout est propriété de la ville.
À qui revient l’entretien matériel des églises en France Web3-reims-cathedral-statue-france-num-i-cc-by-sa-2-0 
Lire aussi :
À qui appartiennent les cathédrales en France ?

La paroisse doit de son côté assurer l’entretien courant de l’église et des biens, à savoir ouverture, fermeture, nettoyage, entretien des gouttières, chauffage, éclairage, sonorisation, vérifications légales pour les établissements recevant du public et vérifiées par les préfectures tous les cinq ans (normes de sécurité, colonnes sèches, paratonnerres, extincteurs, défibrillateur cardiaque, alarmes incendie, etc.). Pour de grandes églises, cette charge d’entretien peut atteindre des centaines de milliers d’euros chaque année. Les paroisses doivent aussi alerter le propriétaire des risques et dommages constatés dans l’usage du bien afin que celui-ci puisse intervenir, éventuellement porter plainte en cas de dégradations ou mettre en sécurité les personnes suite à un risque avéré.

Le cas des monuments historiques

Dans le cas d’églises qui sont aussi monuments historiques, la direction régionale des affaires culturelles (DRAC) doit donner son accord pour tout aménagement dans le bâtiment, ainsi que l’architecte en chef des monuments historiques. Le plus souvent, la meilleure solution est recherchée comme par exemple lorsqu’il faut installer des rampes d’accès pour personnes handicapées ou installer une sonorisation sur des murs séculaires.
À qui revient l’entretien matériel des églises en France Web3-flag-tricolor-france-saint-serminc-hucrch-toulouse-maurizio-gambarini-dpa 
Lire aussi :
À qui appartiennent les églises ?

Les paroisses possèdent un droit exclusif, perpétuel et gratuit sur l’église, à savoir qu’elles seules décident de ce qui peut avoir lieu dans l’église, qu’il n’y a pas de durée légale pour l’usage de ce bien et que cet usage ne donne lieu au versement d’aucune indemnité aux communes. En revanche, les paroisses ne peuvent effectuer dans l’église que ce qui concourt directement à l’exercice du culte catholique (célébrations, formations, rencontres, échanges, concerts, expositions) mais elles ne peuvent louer ou prêter le bâtiment pour des actions commerciales ou politiques. Les offrandes à la quête, les dons dans les troncs et les cierges sont considérés comme des dons manuels libres puisqu’il n’y a pas de tarifs fixés et en raison de la faiblesse de leur montant : ils ne donnent donc lieu à aucun impôt.

Comment aider ?


Nos églises et ce qu’elles contiennent sont des outils pour pouvoir adorer le Père, prier, célébrer, rassembler la communauté, témoigner de notre foi. Chaque bon artisan entretient ses outils, comme saint Joseph devait le faire lui-même. En raison de cet état de fait aujourd’hui, il apparaît clairement que le clergé seul ne peut assurer le suivi de l’entretien des églises, propriété des communes ou de l’Église. Il est prévu que chaque paroisse dispose d’un conseil économique composé de laïcs bénévoles chargés d’aider et conseiller les prêtres pour ce suivi matériel de la paroisse, dans ses ressources et ses dépenses. Seules les offrandes des paroissiens peuvent permettre cet entretien, les paroisses ne touchant aucune subvention des communes ou des diocèses pour cette charge. Le denier de l’Église, les quêtes et autres offrandes servent quotidiennement à cet entretien qui permet de prévenir de plus gros dommages.

Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR

Des petites communes s'endette pour payer l'entretien des églises, églises vides au demeurant.

Lechercheur



Question écrite n° 03759 de Mme Michelle Gréaume (Nord - CRCE)

publiée dans le JO Sénat du 15/03/2018 - page 1162

Mme Michelle Gréaume attire l'attention de M. le ministre d'État, ministre de l'intérieur, sur les difficultés des communes à assumer l'entretien et la rénovation des églises communales.
En effet, aux termes de la loi de séparation de l'église et de l'État du 9 décembre 1905, les communes sont propriétaires des églises construites avant cette date et des meubles les garnissant. Elles sont à ce titre responsables de leur entretien, de leur rénovation et de la sécurité des biens et des personnes les fréquentant.
On estime ainsi à 42 000 le nombre d'édifices à la charge des collectivités. Celles-ci ont de plus en plus de difficultés à assumer une responsabilité dont le coût financier dépasse très souvent largement leurs capacités budgétaires. C'est particulièrement vrai pour les plus petites d'entre elles. Les subventions sont elles aussi de plus en plus difficiles à obtenir, y compris pour les établissements classés. Les recours aux fonds privés, au mécénat, la générosité publique s'avèrent insuffisants.
Faute d'entretien régulier suffisant, quand il ne s'agit pas de travaux très lourds, de plus en plus d'édifices se dégradent. C'est particulièrement vrai dans la région des Hauts-de-France, qui compte un nombre important d'églises en mauvais état. Il n'est pas rare que des édifices soit désaffectés ou fermés car dans l'impossibilité de recevoir du public, en toute sécurité. Plus généralement c'est tout un pan du patrimoine communal qui se trouve menacé.
Les maires, malgré leur bonne volonté, parfois leur ingéniosité, se retrouvent ainsi devant un dilemme souvent insoluble : être responsables par la loi de l'état des églises, de la sécurité des bien et des personnes qui les fréquentent sans avoir les moyens financiers de l'assumer, en raison des réductions drastiques des ressources financières des collectivités.
En conséquence, elle lui demande de bien vouloir lui faire part des réflexions du Gouvernement à ce sujet, et des mesures qu'il compte prendre pour permettre aux élus locaux d'assurer leur responsabilité en la matière.

Transmise au Ministère de l'intérieur

En attente de réponse du Ministère de l'intérieur.
https://www.senat.fr/questions/base/2018/qSEQ180303759.html

Josué

Josué
Administrateur

[size=44]Comment mettre un terme aux vols dans les églises ?[/size]
À qui revient l’entretien matériel des églises en France Ecc81glise_saint-pierre-et-saint-paul_melgven_-_5
Julien Talec | Julien Talec

L'église de Melgven, dans le Finistère, s'est vue dérober un ciboire en février 2019. Retrouvé par les enquêteurs, et grâce à la photographie d'une paroissienne, l'objet a a pu être restitué à l'église.
Partager



Caroline Becker | 04 novembre 2019

129 vols ont été recensés dans les églises de France en 2018. Un nombre en constante augmentation comme en témoignent les multiples vols et dégradations qui ont été commis cette année dans de nombreuses petites églises et encore, ce lundi 4 novembre, dans la cathédrale d’Oloron-Sainte-Marie (Pyrénées-Atlantiques). Des actes qui, s’ils provoquent un véritable traumatisme pour les fidèles et les habitants, conduisent de plus en plus souvent à la fermeture des églises. Pourtant, ses larcins, aussi éprouvant soient-ils, ne doivent pas être synonymes de fatalité.

Avec un chiffre d’affaire évalué entre six et sept milliards d’euros par an, le marché des œuvres d’art volées figure parmi les trafics les plus lucratifs au monde. Considérée par Interpol comme un véritable grenier, la France est l’un des pays les plus concernés au monde. Parmi les monuments les plus touchés, les églises et notamment celles situées en zones rurales. Davantage isolées et moins fréquentées en raison de la baisse de la pratique religieuse, elle figurent parmi les cibles privilégiées des malfaiteurs. Sculptures, tableaux, orfèvrerie et même cloches… tout ce qui peut, de près ou de loin, se revendre sur le marché de l’art est une manne précieuse pour ces voleurs en quête d’argent facile, également encouragés par les peines de prison encore trop peu dissuasives s’appliquant aux vols d’œuvres d’art.


Quel type de vol et par qui ?

Comme en témoignent les vols qui ont secoué les églises ces derniers mois, le métal est sans conteste l’une des cibles privilégiées des voleurs. Au mois d’août dernier, ce sont plusieurs cloches qui ont été dérobées dans le Var. Avant cela, et pour ne citer que quelques exemples, un ciboire en vermeil a été dérobé au mois de mars dans la basilique Sainte-Eutrope de Saintes (Charente-Maritime) et six chandeliers ont été volés dans l’église Notre-Dame de Fresnay-sur-Sarthe (Sarthe) en janvier. Ce lundi 4 novembre, ce sont plusieurs objets du Trésor liturgique de la cathédrale d’Oloron-Sainte-Marie (Pyrénées-Atlantiques) qui ont été dérobés au moyen d’une voiture-bélier. Plus facilement revendables que des tableaux ou des sculptures, les métaux sont également non traçables. Une fois fondus, il est quasiment impossible pour les enquêteurs de retrouver leur trace. Agissant individuellement ou en bandes organisées, les malfaiteurs ont des profils très diverses, il est donc difficile de dresser un profil type, confiait l’officier de police Éric Blot, détaché au Ministère de la Culture, lors d’une table ronde organisée par la Sauvegarde de l’Art français sur la thématique : « Vol et trafic d’œuvres d’art, comment protéger les églises en zone rurale ? ».
À qui revient l’entretien matériel des églises en France Sainte-marie-doloron Lire aussi : La cathédrale d’Oloron-Sainte-Marie attaquée à la voiture-bélier

« Il n’y a pas plus de vols dans une église ouverte que dans une église fermée »

Le vol dans les églises serait-il une fatalité ? Voilà une question qui taraude bon nombre de communes françaises aujourd’hui. Impuissants face à ces vols qui se multiplient et dans l’impossibilité, parfois, de mettre en place une surveillance humaine quotidienne, les maires choisissent la plupart du temps ce qui leur semble être la solution la plus efficace : fermer les églises, notamment les plus isolées et les moins fréquentées. « Une erreur terrible », selon Servanne Desmoulins-Hemery, conservateur des antiquités et objets d’art et chef de la mission patrimoine et musées du Conseil départemental de l’Orne. « Il n’y a pas plus de vols dans une église ouverte que dans une église fermée », insiste la conservatrice. « Au contraire, moins l’église est surveillée, plus les voleurs se sentent en sécurité pour agir. Pire encore, quand elle est fermée, on se rend compte, souvent bien trop tard, qu’elle a été victime d’un vol. » Un argument partagé par l’officier Éric Blot. « S’il est évidemment plus facile de pénétrer dans une église ouverte, les malfaiteurs s’habillant parfois en employés municipaux pour mieux se dissimuler et embarquer des œuvres sous les yeux incrédules de certains paroissiens, il n’est pas moins dangereux de fermer une église ». « Il est d’ailleurs inutile de dépenser des sommes coûteuses à la restauration d’une église si celle-ci est ensuite fermée », ajoute Servanne Desmoulins, qui défend avec force l’idée qu’une église fermée est une église qui meurt. Alors comment protéger les églises efficacement en les maintenant ouvertes ?

Prévenir et mettre en place des moyens d’action

« Le premier travail à mettre en place est la prévention », souligne l’officier. « Beaucoup trop de communes ignorent, encore aujourd’hui, les principes de précaution qui doivent être mis en place ». Un guide d’information, accessible en ligne sur le site du Ministère de la Culture, est pourtant mis à disposition de tous les propriétaires privés et publics de biens culturels. Celui-ci liste de nombreux conseils pour limiter le vol et les actes de malveillance. Mettant en avant que le « risque zéro » n’existe pas, ce guide invite tout de même à faire preuve de bon sens en menant, en premier lieux, des actions simples. « Il faut oublier l’idée de cacher la clé de l’église sous un pot de fleur ou de laisser traîner une échelle à proximité « , indique l’officier Blot. « On ne peut évidemment pas obliger les communes à suivre ces principes de précaution mais ils sont essentiels », insiste-t-il.
À qui revient l’entretien matériel des églises en France 1920px-brue-auriac_img_5087:copyright: SombreSanglier - Wikimedia commonsLa dernière cloche de l'église romane de Brue-Auriac a disparu en août 2019.
[size]
Mais quels sont exactement ces moyens d’action ? Mettre en place de caméras de surveillance ou des alarmes ? « Il est en réalité illusoire de penser que la sécurité contre le vol peut reposer sur des dispositifs électroniques, aussi sophistiqués soient-ils », souligne l’officier. En réalité, rien ne remplace les moyens mécaniques qui retardent l’action du malfaiteur ainsi que la présence et l’intervention humaine. Si l’on ne peut pas éviter à tout prix les vols, il faut en limiter le risque au maximum », insiste Éric Blot. Empêcher, dissuader et retarder sont donc les maîtres-mots.
Plusieurs actions peuvent ainsi être mises en place : empêcher l’approche des véhicules à proximité ; installer des systèmes de fermeture résistants (porte solide, fenêtre non cassée) ; sécuriser certains espaces intérieurs (sacristie) ; bien veiller au rangement des clés ; sceller les statues avec des fixations au pied ; prévoir des accroches spéciales pour les tableaux et même les cloches… Enfin, faire un état des lieux précis et photographier avec une grande rigueur toutes les œuvres d’art et le mobilier liturgique présents dans l’église. « Sans les photographies, il est très difficile de restituer les objets quand ceux-ci sont retrouvés des années plus tard », insiste l’officier Blot. « Les photos sont essentielles lors des enquêtes car elles sont répertoriées dans la base Interpol et diffusées auprès des conservateurs dans les département concernés ».

Et la technologie dans tout ça ?

« Une fois ces principes de précaution mis en place, l’éventualité d’un renforcement au moyen de dispositifs électroniques peut être envisagé », confie Servanne Desmoulins « mais il ne remplacera jamais la présence humaine », insiste-t-elle. Hervé Philibert, vice-président de la communauté de communes Provence-Verdon en témoigne. Victime de vols de cloches au sein de sa commune, il confie avoir mis en place un système d’alarme relié directement à son domicile. Après plusieurs fausses alertes (dû à des mouvements parasitaires), celui-ci envisage désormais d’abandonner ce système coûteux et visiblement pas toujours efficace. Servanne Desmoulins souligne d’ailleurs la dangerosité d’aller soi-même faire des levées de doute, notamment en pleine nuit. « Si les malfaiteurs sont armés, il est très dangereux pour le maire ou un bénévole d’aller vérifier par lui-même. Il faut privilégier la sécurisation du bâtiment et renforcer la présence humaine en plein jour ».[/size]

Lechercheur



Il y a de moins en  moins de fidèles en France,alors comment expliquer que des personnes volent desobjet religieux ?

Josué

Josué
Administrateur

[size=33]« Le spectre d'un lent dépérissement des églises en France existe »[/size]


[size=33]ENTRETIEN. L'historien Mathieu Lours publie « Églises en ruine » (Cerf) et revient sur le sort réservé à de nombreux édifices religieux.[/size]


 Propos recueillis par Florent Barraco
Publié le 14/06/2020 à 09:00 | Le Point.fr


À qui revient l’entretien matériel des églises en France 20437570lpw-20437593-article-notredame-jpg_7169550_660x281
Mathieu Lours devant le chantier de Notre-Dame. :copyright: Vincent Gerbet



           

  •   Cette première étape doit permettre de tenir l'objectif présidentiel : rebâtir l'édifice d'ici à 2024. C'est dans ce contexte que le livre de Mathieu Lours nous éclaire sur un phénomène historique : les églises en ruine. L'historien et auteur de L'Autre Temps des cathédrales revient sur la signification d'un édifice religieux en ruine dans le paysage contemporain, rappelle comm...

ARTICLE RÉSERVÉ AUX ABONNÉS

Josué

Josué
Administrateur

[size=38]PODCAST - Jean-Pierre Raffarin : « La laïcité est un point d’équilibre de nos sociétés »[/size]
Entretien 

L’ancien premier ministre de Jacques Chirac était à Matignon quand fut adoptée la dernière grande loi sur la laïcité. En 2004, le port ostensible de signes religieux était prohibé dans les établissements scolaires. Dans cet épisode de notre podcast, Jean-Pierre Raffarin revient sur le contexte de l’époque, sur l’évolution de la France depuis seize ans. Catholique pratiquant, il lance un appel aux jeunes chrétiens à s’engager en politique. (Place des religions 11/13)

Josué

Josué
Administrateur

[size=38]« La Religion dans la France contemporaine » : autopsie d’un paysage religieux bousculé Abonnés[/size]
Critique 

Philippe Portier et Jean-Paul Willaime dressent un précieux état des lieux des religions en France en ce début de XXIe siècle. Encore bien présentes, mais « disséminées » et « désinstitutionnalisées ».

chico.

chico.

Saviez-vous que la France se trouve parmi les pays les moins religieux d’Europe ?
La part des personnes ne déclarant aucune appartenance religieuse augmente sensiblement ces dernières années, en France, près de 15 % se déclarent athées. Néanmoins, les religions n’y ont pas pour autant disparu comme en témoigne l’actualité récente, qu’il s’agisse de controverses autour du port de vêtement religieux ou l’expression d’opinions critiquant la religion comme l’a récemment mis en avant l’« affaire Mila », une adolescente attaquée pour ses déclarations contre l’islam, jugées insultantes.
À qui revient l’entretien matériel des églises en France File-20200207-27557-j9ebfx.jpg?ixlib=rb-1.1Le recteur de la mosquée de Bagnolet Mohamed Rakkaby (à droite) prononce un discours, au côté du prêtre de Bagnolet Patrick Morvan (à gauche) lors d’une messe en hommage au prêtre Jacques Hamel à Saint-Leu, Église Saint-Gilles Bagnolet, près de Paris, 31 juillet 2016. Thomas Samson/AFP
La réalité de la France d’aujourd’hui est celle d’une pluralité religieuse grandissante, dans une société où les rapports entre groupes religieux sont en train de se modifier de façon rapide. Cela implique un changement de la place des religions, qui sont elles-mêmes en évolution, souvent en tension entre des aspirations opposées.

La France n’est plus catholique

Jusque dans les années 1970, plus de 85 % des Français étaient catholiques tandis qu’aujourd’hui, selon la plupart des enquêtes, cela ne représenterait plus que 50 % de la population ou moins. Cette tendance est notamment analysée par Danièle Hervieu-Léger dans Catholicisme, la fin d’un monde. Cinquante ans plus tard, le paysage religieux s’avère bien plus divers.

À qui revient l’entretien matériel des églises en France File-20200207-27524-1uhmio8.jpg?ixlib=rb-1.1Personnes (de différents pays) se déclarant n’appartenir à aucune religion en particulier.
Certes, d’autres religions ont coexisté en France auparavant. Le judaïsme était déjà présent dans la Gaule romaine, et avec la Réforme qui a installé le protestantisme en France, plusieurs minorités religieuses ont ainsi existé dans le pays à travers les siècles.
Mais la diversité d’aujourd’hui, observée depuis un demi-siècle, offre un caractère totalement inédit. S’il existe de nombreux groupes religieux, dont certains sont plus visibles, ils sont souvent mal connus, et on mesure mal cette diversité.

Une diversité mal connue

Seuls certains groupes sont médiatiquement connus : en effet, on parle surtout dans les médias de l’islam ou du protestantisme évangélique, souvent présentés comme une menace, mais peu du bouddhisme (qui compterait 2 % de membres selon l’État des lieux de la laïcité en France, ou de l’orthodoxie (1 %) par exemple.
L’information à propos de la plupart des petits groupes religieux est par ailleurs souvent difficile à trouver, ces derniers sont avant tout connus à travers des clichés qui tendent à fournir une image sans nuances des groupes et ne rendent pas compte du pluralisme religieux interne à ces groupes, faussant l’image de la diversité contemporaine.
Cette diversité est d’ailleurs sous-estimée du fait d’un autre stéréotype qu’il convient également de réfuter : celui de « la France catholique ». Si, comme évoqué précédemment, le catholicisme a longtemps été en France en situation d’hégémonie, les catholiques sont aujourd’hui, d’un point de vue numérique, minoritaires. Pour autant, du fait d’une part que le catholicisme romain constitue encore la très grande part des croyants en France, d’autre part parce que son influence sociale reste importante, c’est une « minorité paradoxale », comme l’explique le chercheur Frédéric Gugelot dans les chapitres « catholicismes » de l’ouvrage Les minorités religieuses en France : minoritaire en chiffre, mais majoritaire en termes de poids dans l’imaginaire collectif.

Des équilibres religieux qui changent

Un changement d’importance se joue là, celui de l’évolution des équilibres religieux : nous ne nous trouvons plus dans un pays où quasiment tous appartiennent à la même confession, mais dans une société où un peu plus de la moitié des personnes disent appartenir à une religion, et où cette appartenance est diverse.
Cette diversité religieuse implique une plus grande confrontation religieuse : la majorité des Français fréquentent des personnes dont ils ne partagent pas les convictions religieuses. Celle-ci peut jouer positivement, amenant plus de mobilité et de mixité religieuse (par exemple, de mariages mixtes).
À qui revient l’entretien matériel des églises en France File-20200210-109901-yfm4r3.jpg?ixlib=rb-1.1Croyants qui assistent à un hommage à feu l’ancien grand rabbin français Joseph Sitruk, à la Grande Synagogue de la Victoire de Paris, le 25 septembre 2016, la veille de ses funérailles à Jérusalem. Thomas Samson/AFP
Or si découvrir d’autres religions peut conduire certains à une plus grande ouverture d’esprit, chez d’autres, cela peut constituer un élément déclencheur d’une mobilisation de leur identité et du passage à un comportement de type fondamentaliste.
À travers la réalisation qu’avoir des convictions différentes ne signifie pas forcément être une moins bonne personne, certains peuvent évoluer vers une plus grande tolérance. Inversement, cependant, cela peut conduire à des crispations identitaires et à des positions plus rigides.
À qui revient l’entretien matériel des églises en France File-20200224-24664-1nktu0g.jpg?ixlib=rb-1.1Cathédrale orthodoxe russe à Paris, 2019. Pixabay, CC BY
L’équilibre entre religions sur le plan des relations internationales change également : quasiment tous les groupes religieux sont en situation minoritaire dans certains pays, et majoritaire ailleurs. De ce fait, pratiquement tous les groupes religieux, et cela souvent d’autant plus qu’ils sont minoritaires, fonctionnent aujourd’hui en réseau transnational. L’implication de la Russie dans la construction de la cathédrale orthodoxe russe de Paris, la dimension médiatique du Dalaï-Lama tibétain en exil, ou encore le statut des Rohingya musulmans en Birmanie, sont autant d’exemples de la dimension extranationale de minorités religieuses.

Qu’en est-il de la non-affiliation religieuse ?

En France, l’importance donnée aux religions est remise en cause par le nombre croissant de personnes affirmant ne pas avoir d’affiliation religieuse. Ce groupe est varié, et est constitué de personnes indifférentes à la question des croyances religieuses aussi bien que de personnes convaincues qu’il faut lutter contre les croyances et les institutions religieuses.
Certes, de nombreux pays d’Europe (et même hors d’Europe) sont concernés par la baisse du nombre de ceux qui affichent des convictions religieuses. Notamment, les jeunes affichent moins de convictions que leurs aînés. Les différences sont importantes d’un pays à l’autre ; mais la France reste, selon « European Value Study », le pays qui compte le plus d’athées convaincus.
Là encore, des tensions se créent dans la société, entre ceux qui estiment que les convictions religieuses ne sont pas suffisamment prises en compte, et ceux qui trouvent qu’elles prennent trop de place.

Des polarisations communes

La plupart des groupes religieux connaissent des préoccupations communes. En effet, ils rencontrent tous une difficulté à concilier les générations, comme l’évoque Jérôme Gidoin à propos du bouddhisme. Entre « anciens » et « jeunes », des différences de rapport à la langue, à la pratique, à l’intensité religieuse, à la culture, ou encore à la demande de reconnaissance sociale, créent fréquemment des tensions (lire le travail à ce sujet de Servet Ertul pour l’immigration turque).

Josué

Josué
Administrateur

[size=49]Le Sénat se penche sur l’état du patrimoine religieux
Les 35 000 communes françaises sont propriétaires de plus de 40 000 lieux de culte. D’ici dix ans, entre 2 500 et 5 000 églises pourraient avoir fermé.
Par Cécile Chambraud
Publié le 06 juillet 2022 à 12h15 - Mis à jour le 06 juillet 2022 à 12h37 
Temps deLecture 2 min.

[/size]
À qui revient l’entretien matériel des églises en France 8e0839f_1657095076316-dscf2826Vue de l'église du village de Bunus, dans les Pyrénées-Atlantiques, le 1er juin 2022. ROMAIN LAURENDEAU POUR « LE MONDE »
Alors que la fréquentation des églises continue de reculer, la préservation et l’entretien des édifices religieux qui sont à la charge des communes préoccupent un nombre croissant de maires. En France, les 35 000 communes sont propriétaires de plus de 40 000 lieux affectés aux cultes, principalement des églises catholiques, et déjà 500 d’entre eux sont fermés, n’étant plus utilisés. Dans les dix ans, ce pourrait être le cas de 2 500 à 5 000 églises. Que faut-il faire de ces bâtiments qui appartiennent souvent à l’identité architecturale et à l’histoire d’une ville, d’un village ? Dans quel état sont-ils ? Comment financer l’entretien de ce patrimoine public à l’heure où les finances municipales, elles aussi, sont comptées ?

Une mission d’information de la commission de la culture, de l’éducation et de la communication du Sénat s’est penchée sur cette question qui ne peut que devenir plus pressante dans les années à venir. « Le constat a déjà été fait il y a vingt ans, mais on a mis la poussière sous le tapis », constate le parlementaire des Hauts-de-Seine Pierre Ouzoulias (groupe communiste, républicain, citoyen et écologiste), rapporteur, avec Anne Ventalon (Les Républicains, Ardèche), de cette mission présidée par Laurent Lafon (Union centriste, Val-de-Marne).
Lire aussi  Article réservé à nos abonnés Dieu n’habite plus à l’adresse indiquée : en France, la difficile réhabilitation des édifices religieux délaissés
Chemin faisant, ses membres ont constaté des lacunes dans l’information disponible. Il n’existe ainsi pas de décompte officiel des lieux de culte en France. Le dernier bilan, d’ailleurs lacunaire, du ministère de la culture remonte aux années 1980. Se fondant sur les indications d’une association, l’Observatoire du patrimoine religieux, les rapporteurs de la mission évaluent à 100 000 le nombre de lieux de culte en France. Mais leur état n’est pas précisément connu. Leur première recommandation consiste à demander un inventaire de ce patrimoine sur l’ensemble du territoire.
https://www.lemonde.fr/societe/article/2022/07/06/le-senat-se-penche-sur-l-etat-du-patrimoine-religieux_6133587_3224.html?xtor=EPR-33281134-[religions]-20220708-[dans-l-actu_titre_2]&M_BT=113977059162465

chico.

chico.

C'est un vrais problème pour les petites communes, car l'entretien  de ce genre de bâtiment coute cher.

papy

papy

chico. a écrit:C'est un vrais problème pour les petites communes, car l'entretien  de ce genre de bâtiment coute cher.
C'est pourquoi beaucoup d'églises sont abandonnées et tombent en ruine.

BenFis

BenFis

La désaffection des fidèles implique des églises désaffectées. pale

En Alsace-Moselle c'est l'Etat qui est responsable du culte qui est considéré comme un service public. Soit il subventionne les réparations lorsqu'il est propriétaire du lieu de culte, soit il contraint les administrations territoriales (mairies, départements, régions...) à le faire.

samuel

samuel
Administrateur

Il vrais que l'église ne touche plus la dîme, ce qui explique aussi celà.

Josué

Josué
Administrateur



https://www.lemonde.fr/planete/article/2023/02/06/en-ardeche-un-projet-demesure-d-eglise-seme-la-zizanie_6160663_3244.html?xtor=EPR-33281134-[religions]-20230209-[dans-l-actu_titre_4]&M_BT=113977059162465

En Ardèche, la construction d’une église « démesurée » contestée pour son impact sur l’environnement
Dans le village de Saint-Pierre-de-Colombier, une communauté catholique traditionaliste a pour ambition de bâtir un complexe religieux au cœur d’une vallée préservée.

Par Angela Bolis(Saint-Pierre-de-Colombier [Ardèche], envoyée spéciale)
Publié le 06 février 2023 à 04h45, mis à jour le 06 février 2023 à 09h43
Temps deLecture 3 min


Lors d’une manifestation contre le projet de construction d’une église de la communauté catholique la Famille missionnaire de Notre-Dame, à Privas, le 14 janvier 2023. ROLLAND QUADRINI/IP3 PRESS/MAXPPP
A l’entrée du village de Saint-Pierre-de-Colombier, en Ardèche, un panneau avertit le visiteur : « Stop béton, non à la construction d’une basilique ». Une basilique ? Dans ce village de 430 âmes ? Le projet, mené par une communauté catholique, la Famille missionnaire de Notre-Dame, prévoit la construction d’une imposante église pouvant accueillir 3 500 personnes, d’un bâtiment d’hébergement, ainsi que d’une aire de parking et d’une passerelle sur la rivière – tous deux déjà quasiment bâtis. Il s’étend sur sept hectares, dont 1,5 hectare bétonné, au cœur du parc naturel des monts d’Ardèche et d’une vallée abritant de nombreuses espèces protégées : crapauds sonneurs à ventre jaune, pies-grièches, loutres…

Depuis des années, le rêve des religieux bâtisseurs sème la zizanie sur ce territoire rural. Nouvelle manifestation, recours juridique… En ce début 2023, la mobilisation est repartie de plus belle après qu’un arrêté préfectoral a autorisé la reprise des travaux, suspendus depuis plus de deux ans. « C’est un projet démesuré, qui a des impacts énormes sur le paysage, sur la biodiversité, sur la vie du village… Et pourtant, on n’a jamais été associés par la municipalité ! », s’indigne Clémence Delahaye, agricultrice et membre du collectif local Les Ami.es de la Bourges, venue montrer l’étendue du chantier dans l’air glacé de janvier.

L’affaire de la basilique de Saint-Pierre-de-Colombier a commencé à s’envenimer dès 2018, lors de l’instruction du permis de construire. Dans sa demande d’examen envoyée à l’autorité environnementale, la Famille missionnaire commet alors un péché originel : aux questions de savoir si son projet se situe dans un parc naturel régional, et s’il est susceptible de perturber la biodiversité existante, celle-ci répond « non ». Les services instructeurs de l’Etat ne relèvent pas et dispensent le projet d’une évaluation environnementale.

Josué

Josué
Administrateur

[size=44]La sécurité des églises parisiennes portée devant le Conseil de Paris[/size]

À qui revient l’entretien matériel des églises en France Saint-Martin-des-Champs-FmvWK8hX0AIbyM7
:copyright: Twitter / @StMartinParis
L'église Saint-Martin-des-Champs (Paris) incendiée.




















Cécile Séveirac - publié le 13/03/23



Face à la multiplication des actes de dégradation et de profanation dans plusieurs églises de la capitale, le groupe "Changer Paris" va présenter ce mardi 14 mars une série de propositions au Conseil de Paris afin d’endiguer ce phénomène inquiétant.



Depuis le mois de janvier, le rythme des actes malveillants dirigés contre différentes églises de la capitale s’accélère. La dernière série date du 10 mars, durant laquelle les églises Saint-Nicolas des Champs, Saint-François-Xavier et Saint-Vincent ont subi des dégradations. Face à cette insécurité grandissante, des voix réclament davantage de sécurité pour les édifices catholiques. Le groupe d’opposition à la Mairie de Paris, « Changer Paris », qui réunit Les Républicains, centristes et indépendants, a ainsi annoncé vendredi 10 mars la présentation de plusieurs propositions en ce sens au Conseil de Paris lors des séances qui se tiendront du 14 au 17 mars.

Le groupe demander notamment à la Ville de Paris d’ordonner la protection des édifices par la police municipale et la police nationale ainsi que de permettre l’installation d’équipements pour sécuriser les lieux de culte et les paroisses. « La mairie de Paris a le pouvoir d’intervenir en faveur de tout ce qui touche à la sécurité », rappelle à Aleteia Marie Toubiana, conseillère de Paris du 19e arrondissement à l’origine du vœu. « Elle peut non seulement placer les églises sous protection policière renforcée mais aussi financer des caméras de surveillance, par exemple », poursuit-elle. 



Réparation des dégâts

[size]

Parmi les autres demandes, le groupe Changer Paris demande à ce que la Ville de Paris assume elle-même les dégâts lorsque les églises concernées lui appartiennent. En vertu de la loi de séparation des Églises et de l’État, la Ville est propriétaire de 85 églises. Elle doit répondre à des obligations en matière de sécurité de ces établissements, ce qui concerne également les travaux nécessaires à leur bonne conservation, comme l’avait rappelé le « Plan de sauvetage des églises parisiennes », adopté en 2019. 

Les églises Saint-Augustin, Saint-Eustache, ou encore Notre-Dame de Lorette, toutes profanées ou vandalisées ces derniers jours, sont par exemple propriétés de la Ville. « Il y a eu trop de tentatives d’incendies et d’autres dégradations dans les églises ces derniers temps, nous ne pouvons pas passer cela sous silence », estime encore Marie Toubiana.



[/size]

Vagues d’attaques contre les églises catholiques de Paris

[size]

Une série d’attaques contre différentes églises de la capitale ont été constatées ces trois derniers mois. En janvier, le sanctuaire Notre-Dame de Fatima situé dans le 19e arrondissement a été visé à deux reprises par des tentatives d’incendie, avec sa porte d’entrée aspergée d’un liquide hautement inflammable. Dans le même temps, l’église Saint-Martin-des-Champs (10e arrondissement) a elle aussi échappé de peu à un grave incendie. La porte et la façade ont été partiellement brûlées. Quelques jours plus tard, le 25 janvier, l’église Saint-Laurent, dans le même arrondissement, était à son tour endommagée à l’extérieur. 



Le mois de février et le début du mois de mars ont également été marqués par une vague de profanations et de dégradations dans plusieurs églises du centre de Paris, parfois à quelques heures d’intervalle. Un suspect a finalement été interpellé vendredi 10 mars, soupçonné d’être l’auteur de ces délits. Dans chacune, des statues, tableaux et parfois l’autel ont été brisés ou endommagés. À Saint-Martin d’Orly, le tabernacle a été brisé et les hosties volées le 10 février.

Cette série noire ne touche pas que les églises parisiennes. Alors que l’année 2023 venait à peine de débuter, plusieurs églises de toute la France ont été visées par des actes antichrétiens. Parmi elles, Saint-Pierre-le-Vieux à Strasbourg, ou encore Saint-Louis Roi à Champagne-au-Mont-d’Or. À Eguisheim, des départs de feux ont eu lieu vendredi 10 mars dans l’église Saints-Pierre-et-Paul, près du chœur et au niveau du confessionnal. Chaque année, entre 700 et 900 actes de vandalisme et de profanation contre des églises sont recensés.
[/size]

Marmhonie

Marmhonie
MODERATEUR
MODERATEUR

Et aucun journaliste n'en parle. Une synagogue profanée ? La France en parle pendant des années. Une mosquée profanée ? Le monde arabe proteste et des fatwas de mort sont lancées contre la France. Mais 600 églises catholiques et cimetières profanés, indifférence totale. Notre pape s'indigne, personne ne relaye sa tristesse. Ainsi va le monde depuis 2000 ans.
Oremus.

http://forummarmhonie.forumotion.asia/forum

chico.

chico.

La preuve que l'on en parle, dans ce sujet il en et bien question.

chico.

chico.

Vous pouvez partager un article en cliquant sur les icônes de partage en haut à droite de celui-ci.
La reproduction totale ou partielle d’un article, sans 
En tant qu’abonné, vous pouvez offrir jusqu’à cinq articles par mois à l’un de vos proches grâce à la fonctionnalité « Offrir un article ».

-20230323-[dans-l-actu_titre_3]&M_BT=113977059162465]https://www.lemonde.fr/societe/article/2023/03/13/renovation-d-eglises-vers-une-possibilite-de-subventionner-les-travaux-des-batiments-post-1905_6165337_3224.html?xtor=EPR-33281134-[religions]-20230323-[dans-l-actu_titre_3]&M_BT=113977059162465



Rénovation d’églises : vers une possibilité de subventionner les travaux des bâtiments post-1905
Actuellement, les communes peuvent uniquement subventionner ces travaux pour le patrimoine religieux antérieur à la loi de 1905 de séparation des Eglises et de l’Etat.
Le Monde avec AFP
Publié le 13 mars 2023 à 21h21, mis à jour le 14 mars 2023 à 12h53
 

Le gouvernement a autorisé la possibilité pour les collectivités publiques de subventionner les travaux de rénovation énergétique des bâtiments propriétés des cultes, a appris l’Agence France-Presse (AFP) auprès de Matignon lundi 13 mars, après une rencontre avec la Conférence des évêques de France (CEF).

« Le gouvernement a donné son accord de principe pour soutenir une évolution législative afin que les collectivités publiques puissent subventionner les travaux de rénovation énergétique menés dans des bâtiments propriétés des associations cultuelles, construits après 1905, ce pour tous les cultes », a confirmé l’entourage de la première ministre, Elisabeth Borne, qui a reçu une délégation de la CEF.
Lire aussi : Article réservé à nos abonnés Le Sénat se penche sur l’état du patrimoine religieux
Actuellement, les communes peuvent subventionner ces travaux pour le patrimoine religieux antérieur à la loi de 1905 de séparation des Eglises et de l’Etat, car ce patrimoine appartient aux communes. Mais « pour le patrimoine plus récent, datant d’après 1905, propriété des associations cultuelles, la loi dit que les subventions publiques sont interdites par défaut », a-t-on précisé.

« Evolution très ciblée de la loi de 1905 »


Or, « il y a un intérêt, pour tout le monde, à porter une évolution très ciblée de la loi de 1905 », comme cela a été le cas en 2022 pour rendre accessibles ces bâtiments aux personnes handicapées, fait valoir l’exécutif.

Contenu sponsorisé



Revenir en haut  Message [Page 1 sur 1]

Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum