Témoins de JEHOVAH VERITE actif


Rejoignez le forum, c’est rapide et facile

Témoins de JEHOVAH VERITE actif
Témoins de JEHOVAH VERITE actif
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Témoins de JEHOVAH VERITE actif

forum des discussions sur la bible ouvert a tous.

-38%
Le deal à ne pas rater :
Ecran PC gaming 23,8″ – ACER KG241Y P3bip à 99,99€
99.99 € 159.99 €
Voir le deal

Vous n'êtes pas connecté. Connectez-vous ou enregistrez-vous

Révolution islamique : bienvenue à Téhéran

2 participants

Aller en bas  Message [Page 1 sur 1]

Josué

Josué
Administrateur

[size=62]Sexe, alcool & Révolution islamique : bienvenue à Téhéran[/size]
Révolution islamique : bienvenue à Téhéran PlaceholderA Téhéran, le 15 juin 2018, soir de la victoire de l'équipe d'Iran contre le Maroc pendant la Coupe du monde de football. (MORTEZA NIKOUBAZL/SIPA)

Il y a quarante ans, le Chah d’Iran était renversé. Armin Arefi raconte ce qu’est devenu le pays dans "Un printemps à Téhéran", et c’est très intéressant.

Par François Reynaert
Publié le 12 février 2019 à 18h24

[size=33]SUR LE MÊME SUJET


[/size]


  • Révolution islamique : bienvenue à Téhéran 16727391


    L’Iran est-il aussi fragile qu’une sculpture de glace ?




  • Révolution islamique : bienvenue à Téhéran 16420624


    "De notre envoyé spécial à Téhéran" : voici le fameux reportage de Michel Foucault pour "l'Obs"




  • Révolution islamique : bienvenue à Téhéran 16420742


    Michel Foucault, l'Iran et le pouvoir du spirituel : l’entretien inédit de 1979




  • Révolution islamique : bienvenue à Téhéran 16431458


    Foucault en Iran : "Il ne voyait pas les femmes"










Dans l’après-midi, le narrateur arrive à l’aéroport de Téhéran et tend son passeport à la douane avec une boule au ventre. Sait-on jamais ce qui peut vous arriver quand on se met dans les griffes de la police iranienne? Le soir même, il a retrouvé Kamran, l’ami cher qu’il n’a pas vu depuis dix ans, et qui a organisé, dans son appartement, une petite fête pour célébrer le grand retour: de l’alcool coulant à flot et des filles trop maquillées qui ne quitteront les lieux qu’au petit matin. Bienvenue en Iran, terre de contrastes, comme on disait, jadis, dans les brochures d’agence de voyage.
En ce mois de février 2019, le pays des Mollahs commémore le quarantième anniversaire de la révolution qui a renversé le Chah et ouvert la voie à la république islamique. «Un printemps à Téhéran», publié en ce moment aux éditions Plon, offre le meilleur des visas pour tenter de comprendre où en est ce pays déconcertant et fascinant. Armin Arefi, son auteur, est un français de famille iranienne, par ailleurs journaliste au «Point», où il couvre le Moyen-Orient. Il a passé beaucoup de temps en Iran jusqu’au moment où il en a été chassé, en 2007, à cause de papiers qui avaient dû chatouiller la susceptibilité des officiels, sans qu’on lui explique jamais clairement lesquels.

[size=42]Fêtes délirantes et union libre

Par un de ces revirements tout aussi opaque dont sont spécialistes les bureaucraties des régimes autoritaires, il est enfin autorisé, fin 2016, à retrouver dans le pays de son cœur. De chapitres en chapitres, le livre nous le raconte sous tous ses aspects, économiques, politiques, quotidiens, amoureux, tous plus déroutants les uns que les autres. Il y a donc toujours, dans les rues, les miliciens qui rôdent pour faire triompher la vertu. Il y a donc aussi, dans les appartements, des fêtes délirantes, avec filles et alcools.
Les couples, nous raconte l’auteur,  sont de plus en plus nombreux à vouloir goûter au «mariage blanc», c’est-à-dire à la vie en union libre. Et quelques pages plus loin, une de ses amies lui explique comment elle a été rejetée avec brutalité par le garçon dont elle était amoureuse parce qu’elle n’a pas saigné la première fois qu’ils ont eu un rapport sexuel.

L’Iran est-il aussi fragile qu’une sculpture de glace ?

A Téhéran, on peut avoir, dans un dîner ou dans un bar, des conversations étonnantes de liberté. Et, dans la grande prison située à quelques kilomètres de la capitale, on torture les courageux qui sont allés un peu trop loin pour secouer un régime sclérosé. L’économie se casse la gueule à cause de l’embargo américain. La plupart des jeunes que croise notre journaliste ne rêve que de fuir un pays sans avenir.
Mais il rencontre aussi un petit malin qui a profité de l’interdiction des plates-formes occidentales pour bidouiller un Uber en version locale. Ça a lui a permis tout à la fois de devenir millionnaire et de jeter à bas la corporation des taxis téhéranais qui paraissait, de toute éternité, une citadelle inexpugnable.

[size=42]Poids de la religion[/size]

Chaque fête chiite donne lieu à des démonstrations de foi qui rappelle le poids de la religion sur le pays. Et, dans le même temps, parmi les foules qui se pressent dans les sites antiques, il n’est pas rare d’entendre des esprits forts rappeler que la Perse n’a jamais été si grande qu’avant l’arrivée de l’Islam. Tout est comme ça, après quarante ans de révolution islamique, au pays des Mollahs.

"De notre envoyé spécial à Téhéran" : voici le fameux reportage de Michel Foucault pour "l'Obs"

Bien malin celui qui pourra prédire dans quel sens il pourra se diriger dans les quarante ans à venir. Va-t-il s’ouvrir, comme on l’a espéré tant de fois? Se refermer comme on l’a vu à d’autres reprises? L’auteur est trop prudent et trop bon journaliste pour  se risquer de donner des réponses certaines à ces questions trop vastes. En refermant son livre, on comprend aussi à quel point il est passionnant de se les poser.
[/size]
François Reynaert

 Un printemps à Téhéran. 
La vraie vie en République islamique

Lechercheur



Les jeunes iraniens voudraient bien que les autorités mettent un peut d'eau dans le vin, car ils aspirent à plus de libertés.

Josué

Josué
Administrateur

[size=38]À La Mecque, l’Arabie saoudite veut former un large front contre l’Iran[/size]

Analyse 

Sur fond de tensions croissantes avec l’Iran, l’Arabie saoudite convoque, du jeudi 30 mai au samedi 1er juin, trois grands sommets successifs à La Mecque, auxquels participent 57 chefs d’État ou de gouvernement. Soutenue par ses pays alliés, elle espère ainsi resserrer les rangs, dans la région, contre la République islamique.



     
  • Malo Tresca, 

  • le 31/05/2019 à 16:11 

  • Modifié le 31/05/2019 à 17:37



Révolution islamique : bienvenue à Téhéran Jeudi-30-samedi-1er-La-Mecque-theatre-trois-sommets-successifs_0_730_449

Du jeudi 30 mai au samedi 1er juin, La Mecque est le théâtre de trois sommets successifs.[size=12]AMR NABIL/AP
[/size]


Un conclave de trois jours, dans l’espoir de former un large front contre le « grand ennemi » iranien. Du jeudi 30 mai au samedi 1er juin, La Mecque est le théâtre de trois sommets successifs – le congrès de l’Organisation de la conférence islamique (OCI), prévu de longue date, mais aussi deux réunions extraordinaires du Conseil de coopération du Golfe (CCG) et de la Ligue arabe, convoquées par le roi Salman –, dans un contexte de regain de tensions régionales, exacerbées par les incessantes invectives entre Téhéran et Washington.

Unir contre l’Iran


Durant les premiers jours de ces grands rendez-vous, auxquels ont participé près de 57 chefs d’État et de gouvernement de la péninsule arabique, le monarque saoudien s’est en effet livré à de violentes charges contre la République islamique, accusée « d’actions criminelles », d’ingérences dans les affaires de ses voisins et de menaces contre l’approvisionnement en pétrole du marché mondial.
« Ces réunions interviennent dans une situation où l’Arabie saoudite essaye de resserrer ses rangs derrière elle, alors que la décision du président Trump de se retirer de l’accord sur le nucléaire iranien a engendré une polarisation et un retour à la logique des blocs dans la région. Il s’agit de sommets où chacun cherche à se positionner clairement », décrypte le chercheur Sébastien Boussois, auteur de Pays du Golfe, les dessous d’une crise mondiale (2).

Guerre au Yémen


« C’est également une opération de communication de Riyad, dans la tourmente depuis deux ans après l’embargo qu’il a imposé au Qatar,les échecs successifs du CCG, et sa responsabilité prouvée dans l’affaire du meurtre du journaliste dissident Jamal Khashoggi », poursuit le docteur en sciences politiques, « sa priorité dans de tels sommets devrait pourtant être de cesser de toute urgence la guerre qu’il mène depuis cinq ans au Yémen avec les Émirats arabes unis (EAU), et qui a déjà provoqué la mort de 100 000 enfants ».
Dans son communiqué final, le sommet du CCG a notamment renouvelé son « appui à la stratégie américaine à l’égard de l’Iran, en ce qui concerne ses programmes nucléaire et balistique, ses activités de déstabilisation, son soutien au terrorisme (…) et aux activités hostiles des Houthistes [pro-Iraniens, NDLR] », au Yémen. À Téhéran, le porte-parole des Affaires étrangères, Abbas Moussavi, a de son côté réagi en accusant l’Arabie saoudite de « continuer de semer la division » dans la région.
Le Golfe arabo-persique traverse une zone de turbulences depuis le sabotage, le 12 mai, de quatre navires, dont deux tankers saoudiens,au large de la cité-Etat de Foujeyra, membre des EAU. Alors que l’enquête se poursuit, Washington a frontalement rendu responsable, mercredi 29 mai, Téhéran de cet incident. Mi-mai, cette mystérieuse affaire avait été suivie par l’attaque d’un oléoduc saoudien par des drones chargés d’explosifs, envoyés par les houthistes. Et lundi 27 mai, Riyad a encore annoncé avoir intercepté deux missiles balistiques lancés par les insurgés vers son territoire, dont l’un dirigé vers La Mecque.

Présence qatarienne


« En se focalisant sur ces représailles mineures, les Saoudiens et les Emiriens cherchent, lors de ces sommets, à détourner l’attention des opérations qu’ils continuent de mener au Yémen », souligne Sébastien Boussois. La pétromonarchie a-t-elle vraiment, aujourd’hui, la capacité de galvaniser ses alliés arabes pour imposer un nouveau rapport de force à la république chiite ? « Certains pays présents ne veulent pas envenimer la situation et refusent de se ranger derrière le groupe saoudien, israélien, américain et émirien », poursuit-il.


L’Irak, qui a des relations étroites avec l’Iran, n’a ainsi pas approuvé le dernier communiqué du CCG. Et l’Égypte et la Jordanie, pourtant proches de l’Arabie saoudite et de Washington, semblent également désireux de se distancier de l’axe saoudo-américain. Au centre de l’échiquier diplomatique, enfin, d’autres pays cherchent davantage à jouer un rôle de médiation, à l’instar du sultanat d’Oman ou du Bahreïn.
Fait notable, le premier ministre qatarien, cheikh Abdallah ben Nasser Al-Thani, a participé aux réunions de la Mecque. Il est le premier responsable de ce rang à se rendre dans le royaume depuis que Riyad a rompu, en 2017, ses liens avec le Qatar. « Le pays avait déjà participé à quelques réunions fantoches du CCG, tempère Sébastien Boussois, cette nouvelle venue ne va pas résoudre la crise bilatérale, alors que l’Arabie saoudite a encore tout intérêt à faire croire que Doha est proche de l’Iran, même si c’est faux ».

(1) Aux Ed. Armand Colin, 224 p., 22,90 €.

Lechercheur



La jeunesse iranienne en a marre des ses interdits, interdits qui ne sont même pas mentionné dans le Coran, mais par des hommes intégristes.

Josué

Josué
Administrateur

[size=40]Iran : le pouvoir met en place un numéro spécial pour dénoncer les «actes immoraux»[/size]
>[size=10][size=10]International[/size]|J.Cl.|09 juin 2019, 10h05|MAJ : 09 juin 2019, 11h42|7[/size]
Révolution islamique : bienvenue à Téhéran 8089578_7e94eb28-8a8b-11e9-bcda-6bcc7588a8c7-1_1000x625
ARCHIVE. Dans les rues de Téhéran, des fresques murales rappellent que l’ennemi est américain et occidental. AFP/Atta Kenare





[size=20]Des centaines de cafés sont fermées à Téhéran pour « atteinte à la morale islamique ». De nouveaux outils - une ligne de téléphone et un nouveau tribunal - doivent permettre de faire d’autres signalements.

[/size]

Contenu sponsorisé



Revenir en haut  Message [Page 1 sur 1]

Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum