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Histoire catholique de France

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1Histoire catholique de France Empty Histoire catholique de France Mer 7 Nov - 21:06

Marmhonie

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Saint Louis et son désir de sauver les âmes des Musulmans voués au feu de l'Enfer



Histoire catholique de France Saint_louis_prisonnier_au_caire_1250
Nous sommes en 1250. Saint Louis, fait prisonnier le 8 février, comparaît devant le sultan du Caire. Joinville est présent, témoin de ce dialogue sidérant de courage et d'amour de la Vérité entre le roi catholique Louis IX et le prince musulman Al Moadam :

 « Quelle est la cause de votre tristesse ? »

 « C’est que je n’ai point gagné ce que je désirais le plus gagner, la chose pour laquelle j’avais laissé mon doux royaume de France, et ma mère, chère encore, qui criait après moi, la chose pour laquelle je m’étais exposé aux périls de la mer et de la guerre.
« Et qu’est-ce donc, O Seigneur Roi, que vous désiriez si ardemment ? »
« C’est… ton âme ! Que le diable promet de précipiter dans le gouffre. Mais jamais, grâce à Jésus Christ, qui veut que toutes les âmes soient sauvées, il n’arrivera que Satan puisse se glorifier d’une si belle proie. Le Très Haut le sait, lui qui n’ignore rien : si toute le monde visible était à moi, je le donnerai tout entier, en échange du salut des âmes.

 « Eh quoi ! Bon Roi, tel a été le but de ton pèlerinage si pénible ? Nous pensions tous, en Orient, que vous tous les chrétiens, aspiriez ardemment à notre soumission et vouliez triompher de nous par avidité de conquérir nos terres et non par désir de sauver nos âmes.

 « J’en prends à témoin le Tout Puissant, je n’ai point souci de retourner jamais dans mon Royaume de France, pourvu que je gagne à Dieu ton âme, et les âmes des autres infidèles, et qu’elles puissent être glorifiées.»

Voilà donc le mot-clé lâché. Ce que veut ce Roi missionnaire, en finale, c’est la Gloire du Ciel, la Gloire du Royaume éternel, la propre Gloire du Ressuscité, non seulement pour ce Sultan, mais pour tous les Musulmans du monde.

Le sultan alors de rebondir sur ce mot et d’évoquer le Ciel selon le Coran :

« Nous espérons, en suivant la loi du très bénit Mahomet, arriver à jouir des plus grands délices dans l’avenir. » (Sous-entendu, des quantités de femmes)

Et le Roi de répliquer  :

« Je ne puis assez m’étonner que vous, qui êtes des hommes discrets et circonspects (il discerne le meilleur en eux), vous ajoutiez foi à cet enchanteur Mahomet qui commande et promet tant de choses déshonnêtes ».

Et se référant, non à l’Évangile, mais au simple bon sens humain, d’ajouter :

« En effet, j’ai regardé et examiné son Alcoran et je n’y ai vu qu’ordures et impuretés, tandis que d’après les sages anciens, voire même les païens, l’honnêteté est le souverain bien dans cette vie ».
Quel amour de la Vérité ! Quelle audace ! Quels risques encourus, puisque le sultan d’un seul geste peut le faire décapiter d’un seul coup de sabre.

Source : Livre des saintes paroles et des bons faiz de nostre saint roy Looÿs, par Joinville

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Marmhonie

Marmhonie
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Histoire catholique de France : l'enseigner sur 2000 ans !



Histoire catholique de France Roi1-5557c63
Ces figures d’hommes politiques de l’époque moderne qui, en des lieux et dans des circonstances extrêmement différents et difficiles, ont montré de la grandeur d’âme, des vertus naturelles et parfois de l’héroïsme chrétien. Ils se sont efforcés d’œuvrer en faveur du respect de la loi naturelle et ils ont favorisé l’ordre et l’essor du catholicisme autant qu’ils en avaient la possibilité. Outre l’importance de recueillir les leçons qu’ils nous donnent – même si nous admettons volontiers certaines objections qui peuvent être faites à quelques uns de leurs choix – notre revue a privilégié des figures qui appartiennent à un passé encore proche. Bien sûr, l’on pourrait penser qu’il est suffisant de transmettre des principes de droiture et de grandeur sans se sentir obligé de donner des exemples. Si les héros sont conspués par les sociétés, faut-il seulement prendre le risque de s’y référer et de les proposer à nos enfants ? Ou, s’il faut leur en donner, pourquoi ne pas se contenter d’en exhumer de plus anciens qui ne remueront plus des passions que l’on dit apaisées par le temps ?

Histoire catholique de France Roi3-5557c69
Cependant, si nous ne donnons plus d’exemples, nous arriverons bientôt à un point d’abstraction et de désincarnation rendant l’idéal que l’on enseigne désespéré car réputé inaccessible. Ou ne sera-t-on pas en droit de penser, s’il faut remonter plusieurs siècles pour dénicher des noms de catholiques dignes d’être cités, que notre religion et notre sang ont fini par devenir stériles ? Qui dira, les yeux dans les yeux, à la génération suivante : « Enfants, suivez donc nos principes mais ne nous demandez pas de modèles car la grâce a cessé d’agir ; la vertu d’exister » ? Pour rendre la vérité introuvable, il n’est que de supprimer les exemples qui l’illustrent ; pour ne plus croire en une Église sainte, de seulement montrer qu’elle ne sanctifie plus. Et les cœurs n’ont-ils pas cessé d’aimer les patries de la terre parce qu’ils n’ont plus connu ces grands noms de leur sang leur signifiant comme il est beau de les servir ?
Histoire catholique de France Roi5-5557c6e

L’on peut toujours continuer à tout ignorer de cette tragédie, à s’étourdir et à plaisanter quand croulent les sociétés et meurent les âmes ! Le redressement des catholiques a toujours été contré par la classe de ses « modérés » effarouchés des idées un peu libres, des figures un peu fières. Les catholiques modérés portent une grande part de responsabilité dans l’explication de l’avilissement de notre civilisation. Ils se soutiennent si fort les uns les autres qu’il est très difficile d’échapper à la nasse de modération et de stérilisation où ils voudraient tant pouvoir retenir tous les catholiques. Il leur est donc nécessaire d’arborer un visage plutôt compréhensif et indulgent en face de la situation de l’Église et de la société. Même s’ils en sont parfois eux-mêmes effrayés, ils se gardent de trop l’afficher : à trop l’avouer, ne risquent-ils pas de favoriser des idées et des solutions plus radicales et de perdre le contrôle de la nasse ? Bien sûr, ils aimeraient quand même que ne fût pas mise en péril l’existence de leur cocon et ils voudraient tant qu’on les persuadât de la viabilité de leur compromis douillet entre l’Évangile et le monde...
Histoire catholique de France Roi6-5557c7c

Mais le coup d’arrêt à la décadence ne sera pas donné par la tiédeur et par l’insouciance. Il faut cesser d’espérer si nous ne nous reprenons pas et si nous ne nous éloignons pas des vérités diminuées et des modèles affadis : « Je mesure tout votre malheur. Vous avez absolument besoin que la vérité soit confortable, et il y a une certitude non moins absolue qu’elle ne le sera jamais » disait déjà André Charlier à ses élèves.
Histoire catholique de France Roi7-5557c80

Quelle génération de catholiques pourrait bien nous succéder si nous ne présentons plus, à l’admiration et à la vénération de ceux qui nous suivent, que le spectre de l’Église et l’ombre de la France ? A-t-on déjà vu que l’on embrassait des fantômes, que l’on vivait et que l’on mourait pour eux ? Élève-t-on les cœurs dans l’enseignement de la honte du passé, dans le mépris des patries spirituelle et charnelle ? Et il n’est pas moins nécessaire, pour que vivent et l’Église et les patries, de dire et les noms des saints du Ciel et ceux des chefs des cités terrestres qui se sont efforcés de remplir dignement leur devoir.
Histoire catholique de France Roi8-5557c86

Ne rougissons pas d’apprendre leurs noms à nos enfants !
Source : Dici

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Marmhonie

Marmhonie
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Comment Pétain est devenu le héros de Verdun



Histoire catholique de France Petain1-5557cd5
Avant même la fin de la guerre, s’est forgée la légende de l’«homme de la défensive», celui qui avait gagné la bataille de la Meuse en épargnant le sang des soldats… Mais quel fut exactement le rôle de l’ambitieux général dans le tumulte de 1916 ?

Histoire catholique de France Petain2-5557cd9
La gloire ne s’est pas fait attendre. «Qui n’a entendu raconter l’arrivée du général Pétain à Verdun, par la neige, un soir d’hiver ?» s’exclame ainsi l’un des grands quotidiens de l’époque, L’Echo de Paris, dans son édition du 7 janvier 1917. A peine un mois après la fin de la bataille, la légende est déjà en marche. Le dithyrambe ne faiblira plus, qui va faire du «sauveur de Verdun» pour longtemps le plus populaire des généraux français de la Grande Guerre.

Cette gloire, Philippe Pétain, en 1914, ne s’y attendait guère, ne l’espérait plus. A vrai dire, ce colonel de 58 ans, déjà proche de la retraite, s’en souciait assez peu. Sa carrière de militaire en temps de paix – lente pour cette raison – n’en a pas moins été honorable, même plutôt brillante. Né en 1856 dans une famille de paysans picards, saint-cyrien à 20 ans, il appartient durant sa jeunesse et sa maturité à «une armée décidée à tirer résolument les leçons de la défaite de 1870», écrit l’historienne Bénédicte Vergez-Chaignon dans une biographie très documentée (Pétain, éditions Perrin, 2014). Peu tenté d’accélérer son avancement en contribuant à la construction de l’empire colonial en Afrique et en Asie, cet officier sans combat, mais qui rédige et réfléchit bien, mène une carrière surtout intellectuelle.

Il est l’un des rares à pressentir l’importance de l’artillerie et de l’aviation
A partir de 1901, durant une dizaine d’années, il instruit l’élite des officiers à l’Ecole de guerre. Il y développe une théorie nourrie par les réflexions que lui inspirent la guerre des Boers (1899-1902) et la guerre russo-japonaise de 1905. A la doctrine, qui prévaut au grand état-major, de l’offensive à tout prix, il oppose la prépondérance du feu, c’est-à-dire de l’artillerie. L’armement moderne, à ses yeux, a rendu contre-productif cette «sorte de marée montante qui doit s’avancer inébranlable sous le feu». C’est, dit-il, durant un de ses cours donné à l’Ecole de guerre vers 1910 «l’attaque à coup d’hommes dans sa manifestation la plus brutale, une espèce de jeu de massacre». Il faut privilégier les positions en profondeur contre le maintien meurtrier des positions en première ligne. Bref, l’élément moteur de l’offensive, à l’ère industrielle, ce ne sont plus les hommes – qu’il faut préserver, les ressources humaines n’étant pas inépuisables –, c’est la technique : «L’artillerie conquiert, l’infanterie occupe.» Il va jusqu’à s’intéresser à l’aviation comme instrument de reconnaissance. Mais aussi parce qu’elle permettrait d’accroître la portée de l’artillerie terrestre. A la même époque, le futur maréchal Foch déclare devant un journaliste que l’aviation militaire n’a aucun avenir : «Tout ça, voyez-vous, c’est du sport, mais pour l’armée, c’est zéro.» Ces théories nouvelles, le colonel les expose lors de cours fréquentés par le gotha de l’armée, avec une force de conviction qui ne lui vaut pas que des amis. Il emporte l’adhésion de plusieurs hauts gradés et d’un tout jeune saint-cyrien qui, en 1912, sert sous ses ordres et le reconnaît comme son maître, Charles de Gaulle.
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En août 1914, Pétain a cru comme tout le monde que la guerre serait courte – quelques semaines, tout au plus. Le théoricien passe à la pratique et les résultats sont là : il couvre avec efficacité la retraite du général Lanrezac en Belgique ; il participe en septembre à la victoire de la Marne en prônant l’importance de l’artillerie et le recours à l’aviation ; il est le seul à réussir une percée du front allemand en Artois, le 9 mai 1915 ; enfin, Pétain se distingue en septembre lors de la nouvelle offensive (qu’il a formellement désapprouvée) lancée en Champagne par Joffre, ce qui oblige le généralissime à reconnaître «son sens très exact des réalités». La réalité, c’est que cette première année de guerre est catastrophique pour l’armée française, saignée à blanc, puis enlisée dans les tranchées. Si le colonel, en ces quelques mois, a gravi les derniers échelons de la hiérarchie militaire – général de brigade, puis général de division, enfin général commandant la 2e armée – c’est que Pétain, comme l’écrit Henri Amouroux (Pétain avant Vichy, éd. Fayard, 1967), «avance moins grâce à ses succès que par les défaites des autres. Pour le jeter au premier plan, il faudra l’extrême péril».
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Et c’est le tonnerre de Verdun. L’attaque frontale des Allemands, le 21 février 1916, contre ce complexe fortifié, est d’une brutalité à laquelle on ne s’attendait pas Sous les monstrueux coups de boutoir de l’artillerie allemande, la panique gagne jusqu’au Grand Quartier général de Chantilly (GQG), où Joffre est retenu de sonner la retraite par Aristide Briand, accouru de Paris. Selon le président du Conseil, il faut, pour le moral de la nation, après les terribles sacrifices de l’année précédente, tenir à tout prix. Joffre, sur les conseils de son bras droit, le général de Castelnau (voir "Édouard de Castelnau, premier défenseur de Verdun" à la fin de l'article), se tourne alors vers celui qu’il tient en réserve depuis l’offensive en Champagne : le général Pétain et la 2e armée – des troupes fraîches, commandées par un homme que n’a pas encore contaminé le vent de panique qui souffle sur la Meuse. Le 25 février au matin, au GQG de Chantilly qui lui semble une «maison de fous», Pétain est reçu par un Joffre imperturbable : «Eh bien ! Pétain, vous savez que ça ne va pas mal du tout !» En fait, le généralissime soupçonne que Verdun, pour le général allemand von Falkenhayn, est un objectif secondaire, une opération de diversion. Et qu’il faut s’attendre à des attaques sur d’autres points du front. A moins qu’il s’agisse pour les Allemands de prévenir les offensives alliées en sapant le moral des Français. Il faut donc tenir Verdun, mais pas au point de compromettre la stratégie globale de l’Entente, c’est-à-dire l’offensive que Joffre prépare avec les Anglais sur la Somme. Tel est le litige qui va opposer les deux hommes.
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Contrairement à Joffre, il estime que si Verdun tombe, le sort de la France est scellé
Pétain arrive à Souilly, son nouveau quartier général, au sud de Verdun, le 25 février au soir, alors que le fort de Douaumont vient de tomber. Atteint d’une double pneumonie, grelottant de fièvre, mais bien secondé par son état-major et par le général de Castelnau, il envisage rapidement et froidement la situation. Il entreprend aussitôt d’organiser une «position de résistance» pour une bataille qu’il pressent longue. Ces mesures visent à assurer la logistique, à rééquilibrer les forces d’artillerie (de cinq contre un en faveur des Allemands), à limiter l’usure des divisions engagées en assurant la relève régulière des unités combattantes dès qu’elles ont perdu un tiers de leurs effectifs. C’est ainsi que pendant dix mois, les deux tiers de l’infanterie française seront acheminés de Bar-le-Duc à Verdun par la Voie sacrée.
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La vision qu’il a de cette bataille diffère du tout au tout de celle de Joffre. Pour Pétain, les Allemands ont réellement l’intention de prendre Verdun, d’ouvrir une brèche vers le sud, de couper l’armée française en deux et, après ce coup comparable à celui de Sedan en 1870, de foncer sur Paris. L’enjeu est énorme. L’issue de la guerre en dépend. Il ne s’agit pas d’une défense symbolique ou simplement morale, il faut empêcher une percée qui risque d’entraîner la capitulation d’une bonne partie de l’armée française. L’héroïque sacrifice des premiers défenseurs (notamment des deux bataillons de chasseurs du lieutenant-colonel Driant) lui a offert un précieux répit. «Il était moins cinq», écrira-t-il. Désormais, il faut tenir, durer, jusqu’à ce que l’ennemi s’use à son tour.
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« Courage, on les aura ! » : son cri de résistance lui vaut l’admiration des poilus
Joffre approuve ces premières dispositions, puis s’inquiète de cette stratégie purement défensive, dévoreuse d’hommes et de matériels. Les 1er et 5 mars, en visite à Verdun, il exhorte Pétain à reprendre le terrain conquis par les Allemands. Son opinion est que l’effet de l’artillerie doit être «ramené à sa juste valeur» qui est inférieure au «facteur moral» : en substance, que l’importance des dégâts compte moins que l’enthousiasme crée par l’énergie d’une offensive. Il faut attaquer. Pétain est d’un avis contraire. La situation a empiré, les pertes s’aggravent. Du 5 au 9 mars, puis du 10 au 15, puis du 20 au 22, enfin les 9 et 10 avril, il doit faire face à d’épouvantables assauts. C’est l’enfer d’une bataille sans cesse recommencée. Son ordre du jour du 9 avril se termine par un «Courage, on les aura !» qui retentit dans toute la France. De fait, l’attaque allemande marque le pas. Les hommes du Kronprinz s’enlisent. Cependant, à Chantilly, Joffre s’impatiente. Pétain donne à cette bataille interminable et coûteuse une «importance exagérée». Il faut en finir. Pourquoi tarde-t-il à retourner la défense en offensive ? «Pétain la pétoche», murmure-t-on. Au fond, il est «plus un organisateur qu’un chef militaire». Le général Brugère note que «Pétain serait surfait». Finalement, ne pouvant évincer l’artisan (déjà très célèbre) de ce qui est tout de même un succès, Joffre l’éloigne en lui offrant une promotion. Le 1er mai, Pétain est nommé commandant du Groupe d’armées du Centre, avec 800 000 hommes sous ses ordres, dont ceux de l’armée de Verdun, qu’il ne commandera plus directement.
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Sur le terrain lui succède le général Nivelle, secondé par le général Mangin. C’est alors, de mai à juillet, sous leur direction, en dépit des mises en garde répétées de leur prédécesseur, une suite d’offensives qui sont autant d’échecs sanglants. Il faut attendre septembre, l’offensive qui a commencé sur la Somme, les opérations qui ont repris en Russie (offensive Broussilov) et le remplacement de Falkenhayn par Hindenburg, pour que Nivelle et Mangin, le 25 octobre, reprennent Douaumont contre une 5e armée allemande démoralisée. On revient peu à peu à la ligne de front de février 1916. Ce n’est pas exactement une victoire française, mais c’est un échec allemand. La gloire en revient à Nivelle et Mangin – Nivelle le «massacreur», Mangin le «mangeur d’hommes», comme les ont surnommés les poilus. Ils sont officiellement déclarés les «vainqueurs de Verdun», jusqu’à ce mois d’avril 1917 où leur obsession de l’offensive se fracasse dans la Somme sur le Chemin des Dames : 70 000 tués pour rien. C’est alors l’irrésistible retour dans le cœur de l’opinion de celui qui, dans «l’extrême péril», a su manier «l’art du réel et du possible» (selon de Gaulle). Pétain réprime (avec mesure) les mutineries de centaines de soldats désespérés, remonte le moral de l’armée et décide, comme à Verdun en 1916, de gagner du temps : «J’attends les Américains et les chars.» «Il fut le plus humain et le plus proche de notre misère», dira un député de gauche, Pierre Cot, lorsque Pétain sera nommé ministre de la Guerre en 1934. Cette parole d’un rescapé de l’enfer exprime bien l’admiration que portaient encore les poilus et l’empreinte qu’il laissa dans les esprits. Les députés s’en souviendront lorsqu’ils accorderont les pleins pouvoirs au vieux maréchal en 1940.
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Source : Historia

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Josué

Josué
Administrateur

[size=36]« Le mystère Clovis » de Philippe de Villiers : « La colonisation de l’Europe ? Même l’Eglise catholique est coupable »[/size]
8 novembre 2018 14 h 30 min·



 

Avec Jeanne Smits et Armel Joubert des Ouches au Puy du Fou
 
« Le mystère Clovis » est le titre du dernier ouvrage de Philippe de Villiers, paru chez Albin Michel. Le très prolifique auteur, ancien homme politique, créateur du Puy du Fou démontre une fois encore la passion qui est la sienne pour l’histoire de France en s’intéressant cette fois à Clovis, premier roi des Francs, converti au christianisme après son mariage avec Clotilde, la catholique.
 

RITV chez Philippe de Villiers pour son ouvrage « Le mystère de Clovis »
 
C’est la troisième fois que Philippe de Villiers reçoit la rédaction de RITV sur ses terres vendéennes. Dans cet entretien de seize minutes, si l’auteur de « Le temps est venu de dire ce que j’ai vu » (revoir nos entretiens dans leurs versions courtes ou intégrales) évoque largement la mission divine dont fut investi Clovis, c’est pour mieux dresser le bilan particulièrement sombre de la France d’aujourd’hui, terre chrétienne qui, au fil des siècles, a fini par rejeter et son histoire et sa vocation spirituelle millénaire. Un rejet qui provoque un effondrement moral, social, culturel, politique et économique du pays.
 

Le militantisme « animalitaire »
 
« Je ne veux pas faire de dessin sur le chemin qu’on est en train d’emprunter, explique Philippe de Villiers, mais c’est monstrueux ! » Devant les caméras de RITV, Philippe de Villiers a souhaité revenir sur la visite de Brigitte Macron au Zoo de Beauval dans le Loir- et-Cher, le 4 décembre 2017 :
 
« Les pandas du zoo de Beauval on le sait, sont menacés. Et ils ont la visite de Madame Macron et qui les prend dans ses bras. Quiconque toucherait aux pandas de Beauval ou à un embryon de panda de Beauval serait accusé de crime. Et pendant ce temps-là, le petit embryon humain, quand il voit arriver une blouse blanche, il sait que c’est pour le déchiqueter… Et lui, il n’a pas la visite de Madame Macron. Il y a là une injustice spectaculaire qu’il convient de relever pour la dénoncer ».

 

Colonisation de l’Europe par l’islam ? Même l’Eglise catholique est coupable
 
« Les hiérarchies culturelles et spirituelles contribuent à cet amollissement général. On ne veut pas voir. Et il y a quelque chose de nouveau : la hiérarchie de l’Eglise catholique avec le pape François a décidé d’imposer la société multiculturelle à toute l’Europe » explique Philippe de Villiers à Jeanne Smits. « Donc c’est l’anti-Lépante ! Les musulmans avancent et ils sont soutenus, au nom de Nostra Aetate ». Nostra Aetate, sans doute le document le plus révolutionnaire de l’Eglise parce qu’il s’oppose à la doctrine bi-millénaire de l’Eglise catholique. Il s’agit de la déclaration du concile Vatican II sur les relations de l’Eglise catholique avec les religions non chrétiennes. Selon Philippe de Villiers, « Les musulmans sont soutenus par ceux qui devraient mettre en garde les chrétiens. La colonisation de l’Europe par l’islam est soutenue par toutes les hiérarchies. Toutes, sans exception. Il faut donc appeler les uns et les autres à la résistance intellectuelle. Avant de se battre il faut comprendre ce qui se passe. Comprendre que nous sommes face au grand concours des plus belles lâchetés ».
 

« Notre civilisation est en péril »
 
« En effet, notre civilisation est en péril à cause de l’hédonisme et à cause de l’islamisme. La désaffiliation, l’homme nomade et la colonisation de l’Europe ». 
 
Dans un entretien qu’il avait accordé à RITV en décembre 2016 (La France une terre d’islam ?), Philippe de Villiers expliquait en détail le projet de l’islam pour l’Europe. Il voit un lien direct entre ce plan imposé aux peuples et le rejet par l’Europe de ses racines. « Un peuple ne se lève et ne réagit que lorsqu’il est dans une impasse. Le jour où le mondialisme hédoniste aura face à lui le mondialisme islamiste, peut-être que de cet affrontement naitra une prise de conscience. » Pour l’instant, Philippe de Villiers estime qu’hédonistes et islamistes s’entraident mutuellement. Et il ajoute, « En fait, ils se détestent dans un face à face où ils se nourrissent l’un de l’autre ». 
 
Et Philippe de Villiers de conclure : « Il n’y a que sorte de gens. Il y a les élites qui sont translucides. Et le peuple qui bien souvent reste lucide. Entre les lucides et les translucides, c’est toujours les plus lucides qui gagnent à terme. Les translucides, à terme, sont liquidés ».

Yacoub

Yacoub
surveillant
surveillant

Un peuple ne se lève et ne réagit que lorsqu’il est dans une impasse. Le jour où le mondialisme hédoniste aura face à lui le mondialisme islamiste, peut-être que de cet affrontement naitra une prise de conscience

Il faut souhaiter la défaite des deux mondialismes. Que la France reste la France. Personne ne veut d'une France mahométane.

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