Lundi 10 septembre
[L]a faveur imméritée [de Dieu] à mon égard ne s’est pas révélée vaine (1 Cor. 15:10).
Ancien persécuteur des chrétiens, Paul était tout à fait conscient de n’avoir ni gagné ni mérité la grande miséricorde de Dieu. Vers la fin de sa vie, Paul a écrit à son compagnon de travail Timothée : « Je suis reconnaissant à Christ Jésus notre Seigneur, qui m’a donné de la puissance, parce qu’il m’a estimé fidèle en me désignant pour un ministère » (1 Tim. 1:12-14). En quoi consistait ce ministère ? Paul l’a expliqué aux anciens de la congrégation d’Éphèse en ces termes : « Je n’attache aucun prix à mon âme, comme si elle m’était précieuse, pourvu que j’achève ma course et le ministère que j’ai reçu du Seigneur Jésus : rendre pleinement témoignage à la bonne nouvelle de la faveur imméritée de Dieu » (Actes 20:24). Par son zèle dans le ministère, il a donné un excellent exemple aux chrétiens d’aujourd’hui et a montré que la faveur imméritée de Dieu à son égard n’était pas « vaine ». w16.07 4:1-3.