[size=45]Les pièces dans la fontaine de Trevi n’iront plus automatiquement à la Caritas romaine[/size]
Marie Malzac et Claire Lesegretain , le 14/11/2017 à 16h11.
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A Rome, les pièces dans la fontaine de Trevi n’iront plus à Caritas. / Alberto Pizzoli/AFP
La fontaine de Trevi, adossée au Palais Poli à Rome, est l’une des fontaines les plus célèbres au monde. Chaque jour, des milliers de touristes y jettent une pièce de monnaie.
En effet, selon la coutume, jeter une pièce dans la fontaine de Trevi en lui tournant le dos avant de quitter la Ville éternelle est une garantie d’y revenir un jour, comme le racontait une scène du film La Fontaine des amours (1954).
> À LIRE : Rome : la fontaine de Trevi restaurée après 16 mois de travaux
Chaque nuit, ce sont plus de 3 000 € (en euros, dollars, yens…) qui sont ainsi récoltés au fond du bassin, à l’aide de longues perches, par les employés de la ville de Rome, sous la surveillance de la police. Si bien qu’en 2016, 1,4 million d’euros ont ainsi été récoltés.
Jusqu’à présent, les sommes récoltées ainsi chaque année dans cette fontaine étaient données à la Caritas de Rome, afin de contribuer à des projets sociaux, notamment en faveur des familles défavorisées.
Ce système connaît à présent une petite révolution. La mairie de Rome a décidé de créer un fonds qui collectera l’argent retrouvé dans toutes les fontaines de la capitale italienne. Selon la presse italienne, une commission, comprenant des experts de politiques sociales et culturelles, décidera de la destination des fonds, sur la base d’appel à projets.
Mais pour Alberto Colaiacomo, responsable de la communication de la Caritas romaine, cette nouvelle disposition « ne change rien pour le moment, c’est simplement une question d’ordre comptable ».
« La commission mise en place a désormais six mois pour décider de l’allocation des fonds recueillis », indique encore Alberto Colaiacomo. À cette échéance, la mairie pourra continuer de remettre l’argent à la Caritas… ou non.
Marie Malzac et Claire Lesegretain
Marie Malzac et Claire Lesegretain , le 14/11/2017 à 16h11.
[size=20]Traditionnellement versées à la Caritas du diocèse de Rome, les pièces recueillies dans les fontaines de la Ville éternelle devront désormais passer par un service de comptabilité institué par la mairie.[/size]
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A Rome, les pièces dans la fontaine de Trevi n’iront plus à Caritas. / Alberto Pizzoli/AFP
La fontaine de Trevi, adossée au Palais Poli à Rome, est l’une des fontaines les plus célèbres au monde. Chaque jour, des milliers de touristes y jettent une pièce de monnaie.
En effet, selon la coutume, jeter une pièce dans la fontaine de Trevi en lui tournant le dos avant de quitter la Ville éternelle est une garantie d’y revenir un jour, comme le racontait une scène du film La Fontaine des amours (1954).
> À LIRE : Rome : la fontaine de Trevi restaurée après 16 mois de travaux
Chaque nuit, ce sont plus de 3 000 € (en euros, dollars, yens…) qui sont ainsi récoltés au fond du bassin, à l’aide de longues perches, par les employés de la ville de Rome, sous la surveillance de la police. Si bien qu’en 2016, 1,4 million d’euros ont ainsi été récoltés.
Jusqu’à présent, les sommes récoltées ainsi chaque année dans cette fontaine étaient données à la Caritas de Rome, afin de contribuer à des projets sociaux, notamment en faveur des familles défavorisées.
Une question comptable
Ce système connaît à présent une petite révolution. La mairie de Rome a décidé de créer un fonds qui collectera l’argent retrouvé dans toutes les fontaines de la capitale italienne. Selon la presse italienne, une commission, comprenant des experts de politiques sociales et culturelles, décidera de la destination des fonds, sur la base d’appel à projets.
Mais pour Alberto Colaiacomo, responsable de la communication de la Caritas romaine, cette nouvelle disposition « ne change rien pour le moment, c’est simplement une question d’ordre comptable ».
« La commission mise en place a désormais six mois pour décider de l’allocation des fonds recueillis », indique encore Alberto Colaiacomo. À cette échéance, la mairie pourra continuer de remettre l’argent à la Caritas… ou non.
Marie Malzac et Claire Lesegretain