L’âme d’aigle aime contempler les sommets. Le regard fixé vers le Christ, elle fait ses délectations « de toute parole qui sort de la bouche de Dieu » (Mt 4, 4). De l’Écriture Sainte elle se nourrit, à cette source jaillissante elle s’alimente. Brebis du Christ, elle « entend la voix » du Bon Pasteur (Jn 10, 3) et le suit précisément « parce qu’elle connaît sa voix » (Jn 10, 4).
Il en est pourtant qui ont des yeux et ne voient pas, des oreilles et n’entendent pas (Mt 13, 13 à 15). Pour les hérésiarques de tous les temps, depuis Luther jusqu’à nombre de "théologiens" contemporains, le texte sacré est occasion de perdition. Lisant l’Écriture, ils mangent et boivent leur propre condamnation (1 Co 11, 29). C’est qu’en effet, l’ « oreille leur démangeant » (2 Tim 4, 3) ils n’hésitent pas en leurs interprétations à « travestir la Parole de Dieu » (2 Co 2, 17). Prenons pour exemple celui de l’œcuméniste face à la parabole du Bon Pasteur, pourtant si belle : «J’ai d’autres brebis qui ne sont pas de cette bergerie. Celles-là aussi il faut que je les amène, et elles écouteront ma voix, et il n y aura plus qu’une seule bergerie et un seul pasteur » (Jn 10, 16).
Maintes fois commenté par les saints Augustin ou Thomas d’Aquin, les Chrysostome ou Grégoire le Grand, le propos du Christ contient tout le mystère du sacerdoce. Selon la coutume des pharisiens à qui I1 s’adresse, Notre Seigneur qualifie d’étrangères les brebis qui ne sont pas de race juive, celles issues de la gentilité. Celles-là aussi, Il doit les amener au salut, si bien que tous, circoncis ou incirconcis, « ne formeront plus qu’un seul peuple » (Ep 2, 12 à 18) : l’Église, dont lui- même sera la pierre angulaire. Ces brebis, donc, il faut qu’Il les amène. Mais comment cela se fera- t-il, vu qu’Il n’a été envoyé « qu’aux brebis perdues de la maison d’Israël » (Mt 15, 24) ? Seuls en effet les fils d’Israël le virent et l’entendirent. Eux seuls bénéficièrent de sa présence physique. C’est donc à eux seuls qu’Il fut envoyé. Et les autres brebis ? Comment les amener ? A cette fin, le Christ a fondé le sacerdoce. De par tout l’univers et à chaque époque, des hommes établis par lui parcourront la terre pour amener au salut la brebis égarée.
De ces prêtres, il serait insuffisant de dire qu’ils sont pasteurs à la suite du Pasteur. Il serait plus juste de dire qu’ils sont pasteurs en Lui ou, mieux encore, que LE CHRIST EST PASTEUR EN EUX. Telle est en effet l’affirmation de Notre Seigneur. C’est l’action de l’unique Souverain Prêtre qui s’exerce à travers la multiplicité des prêtres envoyés de par le monde : « Celles-là aussi il faut que JE les amène, et elles écouteront MA voix ». A travers le prêtre, c’est donc le Christ souverain Prêtre qui guide, enseigne et vivifie : « Qui vous écoute m ’écoute » (Lc 10, 16) dit Notre Seigneur à son prêtre. L’incomparable mystère du sacerdoce se situe ici. De même que plusieurs milliers de messes n’enlèvent rien à l’unicité du sacrifice de la Nouvelle Alliance, ainsi, à travers la multiplicité des prêtres et de leurs actions sacerdotales, il n’y a ultimement qu’un seul pasteur, le Bon Pasteur : « Il n y aura plus qu’une seule bergerie ET UN SEUL PASTEUR ».
Adieu les Augustin, Thomas d’Aquin ou Grégoire le Grand ! De tout cela l’œcuméniste fait fi, et sans doute la doctrine de la médiation sacerdotale lui est-elle insupportable. Alors, point ne le dérange de délaisser toute la Tradition de l’Église au profit de son interprétation fantaisiste. Plutôt que fantaisiste, il l’appellera simplement novatrice, afin de paraître plus sérieux. Il n’en reste pas moins des plus prétentieux face à la parole de Dieu.
A ses yeux — œcuménisme oblige — les brebis étrangères ne sont plus les incirconcis, mais tout à la fois les protestants, bouddhistes et musulmans, auxquels il faut encore ajouter tout "croyant" qui se connaît tel ou qui s’ignore. Par principe tous sont déclarés sincères et ont pour seul point commun de ne pas confesser la foi droite à l’endroit du Christ. Quoique vous puissiez penser de cette carence, l’œcuméniste pour sa part les considère brebis du Christ. Certes elles sont étrangères au troupeau catholique mais, oublieux du dogme "Hors de l’Église point de salut", l’œcuméniste les déclare néanmoins brebis du Christ. Alors il se met à rêver ; ou plus précisément à délirer ; pour le plus grand cauchemar de l’âme catholique ! Il imagine donc une nouvelle bergerie, qu’il dénomme Église du Christ. Dépassant de très loin les frontières de l’Église catholique, cette nouvelle bergerie réunit en son sein tous les "croyants", si divers soient-ils. L’unique pasteur n’y est plus le Christ enseignant et sanctifiant par ses prêtres, mais un Christ confus qui ne s’adresse qu’au cœur... Reste alors au pape, garant de l’unité, à aider un troupeau si disparate à vivre en bonne convivialité.
Propos trompeurs et vains, tout à l’opposé de la clarté catholique. Qui dira la part de blasphème comprise en ces fausses interprétations ? De tels propos ne sont pas seulement illusoires, ils ne sont pas seulement occasion de perdition, ils sont encore et surtout blasphématoires. Ils laissent à l’abandon l’unique sacerdoce du Christ souverain prêtre, lui préférant l’illusion de pensées sulfureuses, toutes de mépris à l’endroit du Bon Pasteur. Ceux qui les profèrent ne sont même pas des mercenaires. Ils sont à classer au rang des loups.
Il en est pourtant qui ont des yeux et ne voient pas, des oreilles et n’entendent pas (Mt 13, 13 à 15). Pour les hérésiarques de tous les temps, depuis Luther jusqu’à nombre de "théologiens" contemporains, le texte sacré est occasion de perdition. Lisant l’Écriture, ils mangent et boivent leur propre condamnation (1 Co 11, 29). C’est qu’en effet, l’ « oreille leur démangeant » (2 Tim 4, 3) ils n’hésitent pas en leurs interprétations à « travestir la Parole de Dieu » (2 Co 2, 17). Prenons pour exemple celui de l’œcuméniste face à la parabole du Bon Pasteur, pourtant si belle : «J’ai d’autres brebis qui ne sont pas de cette bergerie. Celles-là aussi il faut que je les amène, et elles écouteront ma voix, et il n y aura plus qu’une seule bergerie et un seul pasteur » (Jn 10, 16).
Maintes fois commenté par les saints Augustin ou Thomas d’Aquin, les Chrysostome ou Grégoire le Grand, le propos du Christ contient tout le mystère du sacerdoce. Selon la coutume des pharisiens à qui I1 s’adresse, Notre Seigneur qualifie d’étrangères les brebis qui ne sont pas de race juive, celles issues de la gentilité. Celles-là aussi, Il doit les amener au salut, si bien que tous, circoncis ou incirconcis, « ne formeront plus qu’un seul peuple » (Ep 2, 12 à 18) : l’Église, dont lui- même sera la pierre angulaire. Ces brebis, donc, il faut qu’Il les amène. Mais comment cela se fera- t-il, vu qu’Il n’a été envoyé « qu’aux brebis perdues de la maison d’Israël » (Mt 15, 24) ? Seuls en effet les fils d’Israël le virent et l’entendirent. Eux seuls bénéficièrent de sa présence physique. C’est donc à eux seuls qu’Il fut envoyé. Et les autres brebis ? Comment les amener ? A cette fin, le Christ a fondé le sacerdoce. De par tout l’univers et à chaque époque, des hommes établis par lui parcourront la terre pour amener au salut la brebis égarée.
De ces prêtres, il serait insuffisant de dire qu’ils sont pasteurs à la suite du Pasteur. Il serait plus juste de dire qu’ils sont pasteurs en Lui ou, mieux encore, que LE CHRIST EST PASTEUR EN EUX. Telle est en effet l’affirmation de Notre Seigneur. C’est l’action de l’unique Souverain Prêtre qui s’exerce à travers la multiplicité des prêtres envoyés de par le monde : « Celles-là aussi il faut que JE les amène, et elles écouteront MA voix ». A travers le prêtre, c’est donc le Christ souverain Prêtre qui guide, enseigne et vivifie : « Qui vous écoute m ’écoute » (Lc 10, 16) dit Notre Seigneur à son prêtre. L’incomparable mystère du sacerdoce se situe ici. De même que plusieurs milliers de messes n’enlèvent rien à l’unicité du sacrifice de la Nouvelle Alliance, ainsi, à travers la multiplicité des prêtres et de leurs actions sacerdotales, il n’y a ultimement qu’un seul pasteur, le Bon Pasteur : « Il n y aura plus qu’une seule bergerie ET UN SEUL PASTEUR ».
Adieu les Augustin, Thomas d’Aquin ou Grégoire le Grand ! De tout cela l’œcuméniste fait fi, et sans doute la doctrine de la médiation sacerdotale lui est-elle insupportable. Alors, point ne le dérange de délaisser toute la Tradition de l’Église au profit de son interprétation fantaisiste. Plutôt que fantaisiste, il l’appellera simplement novatrice, afin de paraître plus sérieux. Il n’en reste pas moins des plus prétentieux face à la parole de Dieu.
A ses yeux — œcuménisme oblige — les brebis étrangères ne sont plus les incirconcis, mais tout à la fois les protestants, bouddhistes et musulmans, auxquels il faut encore ajouter tout "croyant" qui se connaît tel ou qui s’ignore. Par principe tous sont déclarés sincères et ont pour seul point commun de ne pas confesser la foi droite à l’endroit du Christ. Quoique vous puissiez penser de cette carence, l’œcuméniste pour sa part les considère brebis du Christ. Certes elles sont étrangères au troupeau catholique mais, oublieux du dogme "Hors de l’Église point de salut", l’œcuméniste les déclare néanmoins brebis du Christ. Alors il se met à rêver ; ou plus précisément à délirer ; pour le plus grand cauchemar de l’âme catholique ! Il imagine donc une nouvelle bergerie, qu’il dénomme Église du Christ. Dépassant de très loin les frontières de l’Église catholique, cette nouvelle bergerie réunit en son sein tous les "croyants", si divers soient-ils. L’unique pasteur n’y est plus le Christ enseignant et sanctifiant par ses prêtres, mais un Christ confus qui ne s’adresse qu’au cœur... Reste alors au pape, garant de l’unité, à aider un troupeau si disparate à vivre en bonne convivialité.
Propos trompeurs et vains, tout à l’opposé de la clarté catholique. Qui dira la part de blasphème comprise en ces fausses interprétations ? De tels propos ne sont pas seulement illusoires, ils ne sont pas seulement occasion de perdition, ils sont encore et surtout blasphématoires. Ils laissent à l’abandon l’unique sacerdoce du Christ souverain prêtre, lui préférant l’illusion de pensées sulfureuses, toutes de mépris à l’endroit du Bon Pasteur. Ceux qui les profèrent ne sont même pas des mercenaires. Ils sont à classer au rang des loups.