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Les temps des shteltis.

2 participants

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1Les temps des shteltis. Empty Les temps des shteltis. Mar 14 Fév - 11:42

samuel

samuel
Administrateur

shtetl

Les Juifs représentent environ 10 % de la population polonaise, soit 2,9 millions de personnes en 1921 et 3,1 millions en 1931. Dans certaines grandes villes, leur pourcentage atteint et parfois même dépasse 30 % : c'est le cas à Varsovie, Lodz, Lvov et Lublin. Ou bien entre 20 et 30 %, comme à Cracovie, Vilno et Czenstochova.

Les shtetlekh sont des agglomérations intermédiaires entre les mondes rural et urbain. Dans ceux-ci, la proportion de Juifs peut être encore plus élevée : par exemple, à Jablonna-Legionowo, les Juifs représentent 50 % de la population au début du XXe siècle, après un pic à 65 % à la fin du XIXe siècle ; à Falenitz-Miedzeszyn, les Juifs représentent 65 % de la population dans les années trente, et pendant les vacances, la population juive double ; à Zelechow, les Juifs représentent 70 % de la population au début du XXe siècle.

Quels que soient les pourcentages, la vie est séparée : structure économique spécifique, langue différente, organisation communautaire propre, qu'elle soit religieuse ou politique. Tout concourt à créer une vie juive particulière, dans des quartiers délimités des grandes villes et surtout dans les petites villes. Cette vie juive se heurte en permanence à l'hostilité, voire aux pogroms. La pléthore des petits métiers - majorité de commerçants et d'artisans - crée la yidishe gas (la rue juive) et la mark platz (la place du marché), avec leur agitation tant décrite dans les souvenirs, leurs enseignes tant montrées sur les photos, leurs histoires tant présentes dans la littérature. La langue différente, quels que soient les débats linguistiques, fonde l'appartenance à la Communauté. Tout cela forge la Yiddishkeït. Les structures de représentation de la Communauté sont spécifiques sur le plan religieux, par définition, et le deviennent sur le plan politique au travers du débat sur l'autonomie culturelle et politique et la nécessité d'organiser séparément les masses juives.

Mais contrairement à l'image qui en est parfois donnée, le shtetl n'est pas une société immuable, emprunte de tradition. Il est au contraire confronté à tous les bouleversements de ce début de siècle, fondés sur les changements économiques de la société dans son ensemble et renforcés par les mesures discriminatoires contre les Juifs. Le shtetl est traversé par les conflits entre modernité et tradition, sur les plans religieux, social, politique et culturel. D'autant que la population est jeune : dans les années trente, la moitié a moins de vingt ans. Les différenciations marquent cette société en mouvement et expliquent l'ampleur de ses débats et de ses conflits internes.

L'image des vieux Juifs pieux est une réalité, mais parmi les religieux eux-mêmes se différencient plusieurs courants. L'image des manifestations de masse est une réalité qui témoigne d'une radicalisation, mais de plus en plus de Juifs tentent d'émigrer, faute d'espoir sur place. L'image de la pauvreté est une réalité, mais qui masque les écarts au sein de la société juive. Et même parmi les pauvres, tous ne sont pas les shnorer (les mendiants) de la littérature, et les photos juxtaposent haillons et vêtements à la mode.

Toutes ces composantes existent en même temps, loin d'une société immobile, idée que contribue à forger le fait qu'elle se soit figée dans la disparition. Les Livres du souvenir, en particulier ceux de Zelechow et de Falenitz, rendent compte de cette diversité, de la synagogue au mouvement révolutionnaire, de la cour du rabbin aux mouvements de jeunesse, de l'atelier artisanal aux romanciers.

Sources :
Les Juifs en Pologne, Pawel Korzec, Presses de la FNSP, 1980.
Le Shtetl, Rachel Ertel, Payot, 1986.

2Les temps des shteltis. Empty Re: Les temps des shteltis. Mar 28 Mar - 11:27

Josué

Josué
Administrateur

Eliezer Sussmann, dit Eliezer Sussmann ben Shlomo, était le fils du hazzan Shlomo Katz originaire de Brody en Galicie orientale près de Lviv. Il fut un important peintre et décorateur de synagogue au xviiie siècle. Entre 1730 et 1740, il peignit et décora sept1 synagogues en Souabe septentrionale et en Franconie dans le style des synagogues baroques en bois telles qu’on les trouvait en Pologne, en Lituanie, en Ukraine et en Biélorussie dans les campagnes des xviie et xviiie siècles. Aucune source ne permet pour l’instant de connaître ses dates de naissance et de décès. La salle de prière de Schwäbisch Hall-Unterlimpurg déplacée au musée historique de la ville est le dernier vestige de son travail en Allemagne et en Europe puisque les autres synagogues d'Europe de l'Est ont été détruites et saccagées pendant l'occupation nazie2,3,4. Une autre œuvre quasi relictuelle de Sussmann en Franconie est exposée au Musée d'Israël à Jérusalem.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Eliezer_Sussmann

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