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Leucate et Le Touquet veulent à leur tour interdire le « burkini »

5 participants

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samuel

samuel
Administrateur


Leucate et Le Touquet veulent à leur tour interdire le « burkini »
Le Monde.fr avec AFP | 16.08.2016 à 21h21 • Mis à jour le 17.08.2016 à 09h09

Après Cannes et Villeneuve-Loubet (Alpes-Maritimes), puis Sisco (Haute-Corse), deux nouvelles municipalités ont annoncé mardi 16 août l’interdiction prochaine du « burkini » sur leurs plages. Le député et maire (Les Républicains) du Touquet (Pas-de-Calais), Daniel Fasquelle, va prendre un arrêté en ce sens, y voyant une façon « de lutter contre le prosélytisme religieux ». L’arrêté devrait être signé dans la semaine.
« Il n’y a pas de burkini pour le moment au Touquet, mais je ne veux pas que mes services soient pris au dépourvu si jamais nous étions touchés par ce phénomène. »
Lire aussi : Petite histoire du « burkini », des origines aux polémiques

Le maire (Les Républicains) de Leucate (Aude), Michel Py, va lui aussi interdire le burkini afin « d’assurer le bon ordre, la sécurité et la salubrité publics ». Cet arrêté doit être signé mardi soir ou mercredi matin et sera en vigueur jusqu’au 31 août. Il concerne les stations balnéaires de la commune languedocienne, soit Leucate Plage et La Franqui. « Le port de vêtements pendant la baignade ayant une connotation à ces principes y est également interdit », selon le texte de l’arrêté, consulté par l’Agence France-Presse.
Devant la multiplication d’arrêtés municipaux contre les tenues de plage à caractère religieux, des voix s’élèvent pour déplorer un emballement dangereux, notamment parmi les musulmans qui redoutent une nouvelle stigmatisation autour d’une pratique minoritaire.
Lire aussi : Le « burkini » en question après que l’interdit sur la plage de Cannes a été validé


En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/societe/article/2016/08/16/leucate-et-le-touquet-interdisent-a-leur-tour-le-burkini_4983651_3224.html#YT1pMmzJSEWArMyg.99

samuel

samuel
Administrateur

Burkini : la température monte
« Découvrez-vous mesdames, vous allez prendre un coup de chaud », aimerait-on dire sans scrupule aux adeptes du burkini. Mais le Premier ministre a raison : la mode n’a rien à voir avec cette combinaison de baignade qui relève de l’“asservissement de la femme” (sic). Plus qu’un attentat à l’impudeur, du Cap Corse à la Côte d’Opale, des maires, voyant un risque de trouble à l’ordre, se sont mis à l’interdire. La psychose gagne des lieux où le phénomène n’est pas encore arrivé, comme au Touquet où l’eau est fraîche et la tenue peut donner des idées. Valls soutient ces élus et demande aux musulmans de se faire discrets en cette période trouble, au risque de se faire taxer d’islamophobie par sa gauche et la ligue des droits de l’Homme réunies.

Il fut une époque, archaïque, où la police des bonnes mœurs aurait fait la chasse au port du string et du tanga, plus charmants. Quoique certain(e)s y voyaient aussi un rabaissement de la femme, soumise. Trop vêtu, pas assez, mal vêtu… Le rivage est l’endroit où l’on s’expose au regard de ses congénères, juges des codes vestimentaires. Mais où nul n’a été sommé de changer de plage pour délit d’opinion ou de vêtement subversif. Les indisposés étant libres de poser leur serviette ailleurs. Signe d’une France en proie aux tensions communautaristes, l’affaire du burkini s’emballe inutilement sous le regard narquois des pays voisins. Ils nous accusent de cette même intolérance que l’on reproche aux islamistes qui osent ainsi se poser en martyr. En l’état de nos libertés fondamentales et du principe de laïcité rien n’empêche le curé en soutane ou le juif en kippa de déambuler dans l’espace public. À visage découvert, la baigneuse en burkini s’estime dans son droit. Sauf à changer la loi pour qu’elle aille se déshabiller. Ce que Manuel Valls ne veut pas, alors qu’il juge le sujet d’une particulière gravité.
http://www.ledauphine.com/politique/2016/08/18/burkini-la-temperature-monte

Marmhonie

Marmhonie
MODERATEUR
MODERATEUR

Sauf que le burkini est conçu comme un vêtement typiquement musulman de prosélytisme avec tout l'aspect communautarisme dangereux. On voit ce qui se passe en Corse, on ne peut adresser la parole naturellement à ces musulmanes portant le burkini, et la loi coranique tente ainsi de s'appliquer sous ce prétexte.

Il faut rester lucide dans un Islam de France qui, sous Dalil Boubakeur, a ouvert grandes ouvertes ses mosquées aux précheurs radicalistes.

Il est temps d'interdire les mosquées radicales salafistes, plus de 3000 en France qui devraient depuis longtemps être fermées.
Leucate et Le Touquet veulent à leur tour interdire le « burkini » Islamusulmane-4f44620

Donc, ne soyons pas dupes, ni envers ce politiquement correct qui est un poison social.

http://forummarmhonie.forumotion.asia/forum

Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR

L'été à eté chaud avec cette histoire.
Étrange quand même se phénomène car il y a quelque temps en arrière les musulmanes se baignaient comme tout à chacun , mais depuis quelque temps il leurs est imposé le port du burkini.

Vanessa.

Vanessa.

Mikael a écrit: il y a quelque temps en arrière les musulmanes se baignaient comme tout à chacun , mais depuis quelque temps il leurs est imposé le port du burkini.

Il ne faut pas généraliser. Une écrasante majorité de femmes musulmanes se passent fort bien de ce vêtement de bain qu'on qualifiera "d'extrême". Cela n'est imposé qu'à une infime minorité d'entre elles.

Cordialement.

samuel

samuel
Administrateur

Une minorité agisante qui impossent de plus en plus ses idées en Europe.

Vanessa.

Vanessa.

Un sujet trop souvent récupéré par les politiques, en tout cas.

samuel

samuel
Administrateur

Dans les piscines, les centres nautiques ou les bases de loisirs, le burkini n'est pas vraiment le bienvenu. Officiellement pour des questions d'hygiène.

Philippe Garcia, le maire d'Arthez-en-Béarn, commune de 1.900 habitants des Pyrénées-Atlantiques, n'en revient toujours pas. Il y a quelques jours encore, il n'avait jamais entendu le mot « burkini », et le voilà qui vient de modifier le règlement intérieur de sa piscine municipale afin d'interdire le port du désormais célèbre maillot de bain intégral. Le 5 août dernier, une jeune vacancière en burkini s'est présentée à la piscine municipale ; le personnel a été quelque peu surpris mais a laissé la vacancière se baigner en famille.
Peu de temps après, une autre baigneuse en burkini a suivi, laissant pantois les gendarmes et l'adjointe au maire arrivés sur place et incapables de dire si oui ou non cette tenue pouvait être considérée comme un maillot de bain. Car si le règlement interdit le port du caleçon pour les hommes, il ne disait rien du burkini...
Trois jours plus tard, après s'être renseigné à droite et à gauche, le maire a donc tranché : pour des raisons d'hygiène, « pour les personnes de sexe féminin, seuls les maillots de bain de type « bikini » ou « maillot une pièce » sont autorisés ». Il a donc modifié le règlement intérieur en ce sens et l'article 8 sur l'hygiène stipule désormais – en date du 8 août – que « les vêtements de bain amples et/ou recouvrant le corps dans sa totalité sont strictement interdits ».
Le mot « burkini » n'est pas utilisé. Le maire s'en est par ailleurs expliqué sur le site de la commune. « Pour moi, c'est donc réglé, souligne Philippe Garcia. Façon de parler, car évidemment, on n'aborde pas du tout le fond du problème, à savoir notre capacité non pas seulement à vivre ensemble mais à faire des choses ensemble ! »
Des autorisations disparates, selon les règlements intérieurs

Qu'en est-il des autres piscines de France ? La Vie a appelé une vingtaine de piscines, centres nautiques et bases de loisirs pour sonder les différents règlements concernant le port du burkini. Peu l'autorisent sans restriction, comme la base des Prés du Hem à Armentières (Nord). Il est parfois accepté à condition d'être en nylon, c'est notamment ce qu'exige l'Aquaplash Marineland d'Antibes, pour « des raisons de sécurité » précise la direction.
Nombreux sont les centres ou piscines qui l'interdisent, parfois depuis des mois, ou depuis peu, comme le centre aquatique Océabul à Saint-Jean de Monts, en Vendée. Le complexe était pourtant répertorié sur la liste des établissements « autorisant le port du burkini » proposée par un site de vente en ligne de burkinis.
À l'Île aux Loisirs de Draveil, en région parisienne, le port du burkini est autorisé en dehors de l'espace baignade à proprement parler, près de la pataugeoire des enfants, mais pas dans le bassin : « Il peut arriver qu'en période de forte affluence, des baigneuses échappent à notre vigilance, mais dans ce cas, nous leur expliquons qu'elles ne peuvent pas se baigner avec un burkini et il n'y a jamais de problème » confie une responsable du complexe.
Quand la privatisation devient polémique publique

Il existe bien une autre possibilité de se baigner en burkini : la privatisation. « Pour une journée privatisée, nous acceptons de manière exceptionnelle le port du burkini, précise-t-on au Speed Water Park de Marseille. Dans le cas contraire, il est strictement interdit, tout comme tout type de déguisement ou de combinaison. » Et encore, ça n'est pas si simple, puisque le même Speed Water Park qui avait prévu d'organiser, en partenariat avec l'association socio-culturelle Smile 13, une journée pour des femmes portant le burkini le 10 septembre prochain, a préféré l'annuler par souci « d'apaisement » vu la polémique qui a suivi l'annonce de l'événement.
Mais que dit la loi ? Pas grand chose, et en tout cas, elle n'interdit rien. Selon l'Observatoire de la laïcité, le burkini n'est généralement pas autorisé dans les piscines municipales non pour des raisons « républicaines » mais bien en vertu des règlements intérieurs qui interdisent toutes les tenues amples ou trop couvrantes pour des raisons d'hygiène. Chaque établissement peut donc établir son propre règlement, il n'y a pas de législation spécifique au burkini.
Ces derniers jours, plusieurs municipalités ont pris des arrêtés interdisant le port du burkini sur leurs plages : à Cannes, tout d'abord, puis à Villeneuve-Loubet (Hautes-Alpes), à Sisco (Haute-Corse) après les violents incidents du week-end du 15 août ou encore au Touquet dans le Pas-de-Calais. Là, les raisons de l'interdiction ne sont plus d'ordre hygiénique mais clairement laïque ou sécuritaire. On attend désormais que le Conseil d'État se prononce sur ces arrêtés municipaux.

samuel

samuel
Administrateur

Burkini : toujours des débats en France, pas à l’étranger
La Croix avec AFP, le 20/08/2016 à 15h43 Envoyer par email

Alors que plusieurs stations balnéaires du sud de la France ont pris de nouveaux arrêtés interdisant le burkini, suscitant une controverse dans le pays, le port de ce vêtement ne crée pas les mêmes polémiques dans les pays anglo-saxons.
Le port du burkini constitue une polémique très hexagonale ZOOM
Le port du burkini constitue une polémique très hexagonale / FADEL SENNA/AFP

Les communes balnéaires du sud-est de la France multiplient les arrêtés interdisant le burkini sur leurs plages, dont Nice et Fréjus, en attendant que la justice, saisie par la Ligue des droits de l’Homme (LDH), se prononce lundi 20 août à Nice.
Les arrêtés d’interdiction, pris jusqu'à fin août ou mi-septembre selon les cas, sont semblables à celui qu'avait adopté la municipalité de Mandelieu-la-Napoule, la première à avoir édicté l'interdiction en 2013, renouvelée depuis.

À l’instar des autres municipalités, Nice a interdit, dans son arrêté du 18 août, l'accès aux plages publiques «à toute personne n'ayant pas une tenue correcte, respectueuse des bonnes moeurs et de la laïcité et respectant les règles d'hygiène et de sécurité des baignades».

Dans les Alpes-Maritimes, 13 communes ont interdit, après Cannes le 27 juillet, le port de telles tenues de plage couvrant le corps et la tête des baigneuses, parmi lesquelles Menton, Cannes, Villeneuve-Loubet, Saint-Laurent-du-Var, Beaulieu-sur-Mer, Saint-Jean-Cap-Ferrat.

Six femmes verbalisées

À Cannes, 6 femmes ont été verbalisées à ce jour - sur 12 contrôles effectués - pour s'être baignées vêtues d'un burkini ou de tenues intégrales.

Tandis que cinq communes du Var ( Le Lavandou, Cavalaire-sur-mer, Cogolin, Sainte-Maxime et Fréjus ) ont également pris un arrêté similaire, d’autres municipalités, ailleurs en France, comme Le Touquet et Oye-Plage (Pas-de-Calais), Sisco et Ghisonaccia (Haute-Corse), et Leucate (Aude) ont pris la même initiative.

Toutefois, les burkinis restent extrêmement rares sur les plages françaises. Sur la côte méditerranéenne, une minorité de femmes musulmanes demeurent voilées et couvertes sur la plage ou pendant la baignade.

Décision attendue lundi à Nice

Vendredi 20 août, le tribunal de Nice a examiné la demande de suspension de l'arrêté anti-burkini à Villeneuve-Loubet déposée par la Ligue des droits de l’homme (LDH) et le Collectif contre l'islamophobie en France (CCIF) alors que le premier ministre Manuel Valls a apporté son soutien aux maires de droite ayant pris de tels arrêtés.

Pour l'avocat de la LDH, Me Patrice Spinosi, aucune des justifications avancées ne justifie une telle «atteinte» aux libertés fondamentales.

«Aujourd'hui, ce sont les plages, demain ce seront les rues», a lancé l'avocat, qui craint que cela n'aboutisse à «exacerber les tensions que ces arrêtés prétendent précisément atténuer».

Le tribunal rendra sa décision lundi. À deux reprises il a déjà rejeté, pour des vices de forme, les requêtes contre les arrêtés pris à Cannes et à Villeneuve Loubet.

« Absurdité française »

À l’étranger, l’interdiction du burkini sur certaines plages françaises a suscité une vague de critiques dans les pays anglo-saxons, qui perçoivent la mise à l’index de vêtements religieusement connotés comme un frein à l'intégration.

«Absurdité française», a lancé l'éditorialiste David Aaronovitch dans le quotidien The Times en estimant que de telles interdictions ne pouvaient qu'être l'œuvre d'«esprits tordus» et créer plus de problèmes.

Croiser au Royaume-Uni une femme intégralement voilée dans certaines villes ou quartiers à forte population musulmane n'est pas chose rare et ne déclenche pas les mêmes polémiques qu’en France.

Des musulmanes très critiques

Le sujet n'en intéresse pas moins les Britanniques et la plupart des médias ont consacré ces derniers jours reportages et éditoriaux à l'affaire du burkini français, la BBC en particulier livrant des témoignages très critiques de musulmanes.

Ce clivage entre Britanniques et Français s'explique par les différences culturelles entre les deux pays, entre politique d'assimilation à la française et multiculturalisme britannique, avance le Dr Sara Silvestri, de la City University de Londres.

«Ces deux modèles d'intégration sont en crise: ils ne sont plus appliqués ou compris de manière claire et chaque pays regarde ce que fait l'autre pour en tirer des leçons», note-t-elle.

Un durcissement à l’égard des migrants

Pour Patrick Simon, un expert de l'Institut national d'études démographiques français, «il y a une difficulté dans le modèle français d'intégration à concevoir la visibilité des pratiques culturelles et religieuses dans la vie sociale et en particulier dans l'espace public français».

Il note «un durcissement à l'égard des immigrants, particulièrement les musulmans, en France ces vingt dernières années».

«Tout ce qu'on dit sur le burkini et tout le reste conduit à penser que le problème vient de minorités et pas de l'organisation de la société française», estime-t-il, en soulignant également l'impact des récents attentats en France, qui «tend à favoriser l'idée que cette diversité peut être problématique et menace la cohésion nationale. Cette idée est devenue très forte dans l'opinion publique et est portée par beaucoup de forces politiques», relève-t-il.

À lire  : Interdire le burkini, est-ce légal  ?

La Croix avec AFP

samuel

samuel
Administrateur

Le tribunal administratif de Nice valide l’arrêté anti- « burkini » de Villeneuve-Loubet
LE MONDE | 22.08.2016 à 18h41 • Mis à jour le 23.08.2016 à 06h44 | Par Pascale Robert-Diard
A Nice, le 17 juillet 2016.
Le tribunal administratif de Nice persiste et signe. Après avoir validé le 13 août l’arrêté du maire de Cannes interdisant le port du « burkini » sur les plages, il a confirmé sa position lundi 22 août en rejetant le recours déposé par la Ligue des droits de l’homme (LDH) et le Comité contre l’islamophobie en France (CCIF) contre un arrêté similaire du maire de Villeneuve-Loubet.
Lire aussi : Le « burkini » de la discorde

Dans sa décision longuement motivée, le tribunal administratif écarte les arguments présentés par la LDH et le CCIF qui considèrent que cet arrêté porte atteinte à plusieurs libertés fondamentales – celles de manifester ses convictions religieuses, de se vêtir et d’aller et venir. Le tribunal estime au contraire que dans le « contexte » de l’attentat de Nice le 14 juillet et de celui de l’assassinat du prêtre de Saint-Étienne-du-Rouvray le 26 juillet « qui a directement visé la religion chrétienne », cette mesure d’interdiction du port du « burkini » est « nécessaire, adaptée et proportionnée » pour éviter des troubles à l’ordre public.
Exacerber les tensions
Il observe que « le port d’un vêtement sur les plages, pour y afficher de façon ostentatoire, des convictions religieuses susceptibles d’être interprétées comme relevant du [fondamentalisme religieux islamiste] est non seulement de nature à porter atteinte aux convictions ou à l’absence de convictions religieuses des autres usagers de la plage, mais aussi d’être ressenti par certains comme une défiance ou une provocation exacerbant les tensions ressenties par la population. »
Lire aussi : Petite histoire du « burkini », des origines aux polémiques

« Ce port vestimentaire sur les plages, poursuit le tribunal, peut également être perçu comme étant l’expression d’une revendication identitaire » alors que « quelle que soit la religion, les plages ne constituent pas un lieu adéquat pour exprimer de façon ostentatoire ses convictions religieuses. Elles n’ont pas vocation à être érigées en lieu de culte et doivent au contraire rester un lieu de neutralité religieuse. »
Saisir le conseil d’Etat
Le tribunal ajoute que « même si certaines femmes de confession musulmane déclarent porter le “burkini” selon leur bon gré pour afficher seulement leur religiosité », cette tenue « qui a pour objet de ne pas exposer [leur] corps », peut également être analysée comme « l’expression d’un effacement » de la femme et d’« un abaissement de sa place qui n’est pas conforme à son statut dans une société démocratique ».
Contrairement aux deux associations qui soutenaient que le maire avait le devoir d’assurer l’ordre public en renforçant les forces de police plutôt qu’en prenant un arrêté d’interdiction portant atteinte aux libertés, le tribunal observe qu’« il n’apparaît pas envisageable de mobiliser davantage ces forces [de police], notamment municipales, qui ont été et sont encore particulièrement sollicitées dans le contexte de l’état d’urgence mis en place pour faire face aux attentats suscités par l’extrémisme religieux islamique ».
La LDH et le CCIF ont annoncé qu’elles allaient saisir le Conseil d’Etat. La plus haute juridiction administrative dispose d’un délai de quinze jours pour se prononcer. La mèche allumée au cœur de l’été par le maire de Cannes qui a entraîné plusieurs communes à sa suite, n’est donc pas près de s’éteindre.
Lire aussi : Les arrêtés municipaux contre le « burkini » se multiplient


En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/societe/article/2016/08/22/le-tribunal-administratif-de-nice-valide-l-arrete-anti-burkini-de-villeneuve-loubet_4986457_3224.html#GShg0rktSokA22Kc.99

samuel

samuel
Administrateur

« Alambiqués », « superfétatoires », « hasardeux », voire « inquiétants »… Les juristes spécialistes de droit public ne mâchent par leurs mots pour qualifier certains des arguments retenus par le tribunal administratif de Nice pour valider l’interdiction du port du burkini à la plage par la mairie de Villeneuve-Loubet (Alpes-Maritimes).

Certaines formules les font particulièrement « tiquer », comme cette mention de « la coexistence des religions (…), élément constitutif du principe de laïcité », ou de cet affichage « ostentatoire (de) convictions religieuses susceptibles d’être interprétées comme du fondamentalisme religieux »…

> À lire : Le tribunal administratif de Nice valide l’interdiction du burkini à Villeneuve-Loubet

Ostentatoire

Le port du burkini est « de nature à porter à atteinte aux convictions ou à l’absence de convictions religieuses des autres usagers de la plage », écrit aussi le juge, qui affirme plus loin que « quelle que soit la religion ou la croyance concernée, les plages ne constituent pas un lieu adéquat pour exprimer de façon ostentatoire ses convictions religieuses ».

« Cette ordonnance introduit trop de notions, toutes très problématiques », regrette Patrice Rolland, professeur à l’Université Paris XII Val-de-Marne, qui qualifie l’arrêt de « bavard » et « assez laïciste ». « Ce n’est pas au juge de dire ce qui est ’religieusement correct’ ! Bien sûr, on ne peut pas invoquer des convictions religieuses pour justifier n’importe quoi et le tribunal peut éventuellement contrôler si une tenue correspond à l’expression appropriée d’une conviction religieuse. Mais il doit le faire - comme le juge européen - beaucoup plus prudemment, en s’appuyant sur les pratiques du groupe religieux de référence ou l’avis des responsables religieux, pas par oukase ».

Neutralité religieuse

La qualification des plages comme « lieu de neutralité religieuse » - alors que l’espace public est, au contraire, un espace de liberté en droit français -, la confusion entre signes « visibles », « ostentatoires » et « fondamentalisme » lui semblent tout aussi critiquables.

« Cette décision s’inscrit dans un mouvement d’extension de la laïcité aux individus eux-mêmes », relève aussi Pierre-Henri Prelot, professeur de droit public à l’université de Cergy-Pontoise. « Dans l’affaire de la crèche BabyLoup, la Cour de cassation en 2014 a donné des arguments à ceux qui pensent que la neutralité ne doit pas se cantonner pas au service public mais concerner tout l’espace commun où les citoyens se rencontrent ».
Source La Croix.

samuel

samuel
Administrateur

Burkini : le Conseil d'État va trancher
Alors que le débat s'enflamme autour du burkini, la plus haute juridiction de l'administration va examiner la légalité des arrêtés interdisant ce vêtement.
SOURCE AFP
La polémique enfle, le débat s'emballe, voire s'hystérise. Sur le terrain politique et sur les réseaux sociaux, les arrêtés anti-burkini font l'objet de critiques en France comme à l'étranger. Le Conseil d'État se penche sur la légalité de ces dispositions. La plus haute juridiction administrative française, saisie en particulier par la Ligue des droits de l'homme (LDH) et le Collectif contre l'islamophobie en France (CCIF), réunit à 15 heures une formation de trois juges. Ils devraient ensuite rendre leur décision dans un délai de 48 heures.
Les propositions-chocs de Sarkozy

Le Conseil d'État examine un « référé-liberté », une demande de suspension en urgence d'un arrêté de la commune de Villeneuve-Loubet (Côte d'Azur). Mais il est en réalité appelé à trancher la querelle juridique pour la trentaine de communes françaises qui exigent sur leurs plages, cet été, une tenue « respectueuse des bonnes mœurs et de la laïcité » au nom de « l'ordre public ». Quelle que soit sa décision, il est peu probable que retombe la polémique sur ces tenues de bain couvrant le corps des cheveux aux chevilles, et plus largement sur la place de l'islam en France.
Nicolas Sarkozy, candidat à la primaire de la droite, appelle ainsi, dans un entretien à paraître vendredi dans le Figaro Magazine, à légiférer pour interdire « tout signe religieux à l'école, mais également à l'université, dans l'administration et aussi dans les entreprises ». Pour lui, « ne rien faire » contre le burkini « serait acter un nouveau recul de la République ». Le Front national va plus loin, en se prononçant pour « une loi d'interdiction générale des signes religieux ostensibles dans l'ensemble de l'espace public ». Le Premier ministre Manuel Valls, qui « comprend » et « soutient » les maires ayant pris ces arrêtés, a affirmé le 17 août son refus de légiférer sur la question. Le droit français interdit le foulard islamique dans les écoles, collèges et lycées publics, et le voile intégral (burqa ou niqab) dans tout l'espace public.
Vingt-quatre femmes verbalisées depuis le début de la semaine

Le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve a mis en garde mercredi contre la « stigmatisation » des musulmans, après la diffusion des images d'une femme contrôlée sur la plage de Nice, porteuse d'un simple voile. Sur une suite de photos prises au téléobjectif, on la voit d'abord allongée sur les galets, tandis que quatre policiers municipaux s'approchent. Puis assise, entourée des fonctionnaires, enfin faisant le geste d'ôter sa tunique. Ces clichés ont enflammé les réseaux sociaux – le hashtag #WTFFrance (What the fuck France) a été utilisé dans plusieurs dizaines de milliers de tweets –, indigné la presse étrangère, et conduit le Conseil français du culte musulman (CFCM) à réclamer en urgence une entrevue place Beauvau. Le président du CFCM Anouar Kbibech y a fait part de la « forte émotion et forte inquiétude au sein des musulmans de France », en réaffirmant « l'attachement » de ces derniers « aux valeurs de la République ».
Bernard Cazeneuve a renvoyé la balle au Conseil d'État sur la question du burkini, rappelant que rien n'interdisait aux maires de prendre des mesures restreignant les libertés pour préserver l'ordre public, à condition qu'elles soient « rigoureusement proportionnées ». Charge à la plus haute juridiction administrative d'apprécier cette « proportionnalité », après que le tribunal administratif de Nice a, dans une première étape, validé l'arrêté de Villeneuve-Loubet. Pour la juridiction locale, l'interdiction est « nécessaire, adaptée et proportionnée » pour éviter des troubles à l'ordre public après la succession d'attentats en France, dont celui de Nice le 14 juillet, qui a fait 86 morts. Le tribunal a aussi estimé que le port de ces tenues de bain pouvait « être ressenti comme une défiance ou une provocation exacerbant les tensions ressenties par la population ».
À Nice, au moins vingt-quatre femmes ont été verbalisées depuis le début de la semaine. À Cannes, l'arrêté a conduit à verbaliser le 16 août une jeune mère de famille musulmane, venue à la plage coiffée de son voile, sous l'œil de badauds lui criant : « Rentre chez toi ! » Sur ce cas, le Parti socialiste a dénoncé « une dérive particulièrement dangereuse ».
http://www.lepoint.fr/societe/burkini-le-conseil-d-etat-appele-va-trancher-25-08-2016-2063633_23.php?M_BT=52544877662&m_i=he35Dm0kQO2hzS%2BIHTgKdSa3xrgpJd8%2BZ1HpBrhiLJ5EYl23DUHiUs7lmRR0DqK3QSpJ7k%2Brkf5wiUpiuROAYc2cA4xhhn#xtor=EPR-6-[Newsletter-Matinale]-20160825

samuel

samuel
Administrateur

Ce débat se résume ni plus ni moins à la place que l'on souhaite accorder à la religion dans l'espace public. La Ligue des droits de l'homme, représentée par Me Patrice Spinosi, et le Collectif contre l'islamophobie en France (CCIF), conseillé par Me Sefen Guez Guez, ont plaidé jeudi pour la suspension de l'arrêté pris par la mairie de Villeneuve-Loubet, interdisant sur les plages de sa commune le port du burkini. L'arrêté municipal est rédigé en ces termes : « L'accès à la baignade est interdit, du 1er juillet au 31 août, à toute personne ne disposant pas d'une tenue correcte, respectueuse des bonnes mœurs et du principe de laïcité, et respectant les règles d'hygiène et de sécurité adaptées au domaine public. »
Selon la LDH et le CCIF, l'arrêté entraîne une discrimination car il vise en réalité les femmes musulmanes porteuses du désormais fameux burkini. « S'il y avait une personne demain en soutane sur la plage, y aurait-il un risque de trouble à l'ordre public ? » s'est agacé Me Spinosi. Alors que la polémique de ces derniers jours tourne autour de la question de la laïcité, Bernard Stirn, président de la section Contentieux du Conseil d'État, a lancé les débats sur la base de cette seule interrogation : « Le maire de Villeneuve-Loubet a-t-il manifestement excédé ou non ce qu'il peut faire dans ses pouvoirs de police ? »
« On vous demande de croire sans voir »

Pour Me Spinosi, il n'y a aucun doute : « Vous allez devoir poser les limites des pouvoirs des maires en matière de réglementation des signes religieux dans l'espace public (…) Le burkini, c'est un voile porté sur une tenue courante, adaptée pour la baignade. Il n'y a pas de différence objective entre le burkini et le port d'un simple voile. » L'avocat poursuit : « Aujourd'hui, le maire a réglementé la mer. Demain, la plage. Après-demain, ce sera tout l'espace public, les bibliothèques, les transports en commun (…) En retenant, comme le tribunal administratif de Nice l'a fait, que le burkini pouvait être perçu comme l'expression de revendications identitaires, on est dans une position de principe, qui s'apparente plus à une prise de position politique que juridique », ajoute l'avocat.
Et Me Spinosi de tacler : « Il n'y a aucun élément objectif qui permette de justifier l'interdiction du burkini. Y a-t-il eu des personnes qui portaient des burkinis à Villeneuve-Loubet ? On ne le sait pas. Y a-t-il eu des violences à cause du burkini ? Aucun élément ne permet de le démontrer. On vous demande de croire sans voir (…) On vous dit : Avant [l'arrêté municipal, Ndlr] il n'y avait pas de trouble à l'ordre public, mais rassurez-vous, il n'y en aura pas non plus après ! »
« Les maires ont voulu éviter que ça dégénère »

Selon l'avocat de la commune de Villeneuve-Loubet, l'arrêté a été pris à « titre préventif ». Il est donc normal qu'aucun incident n'ait été à déplorer. « Il y a dans la région de Nice un climat de tension absolu, a-t-il dit. Ces maires ont juste voulu éviter que ça dégénère. » « Si cela se passe bien, c'est justement parce que l'arrêté a été pris », a renchéri la robe noire. Une argumentation qu'ont réfutée en bloc la LDH et le CCIF. La décision du Conseil d'État aura vocation à s'appliquer partout, ont-ils dit, et pas seulement dans les régions touchées par les attentats. « Les exigences du droit ne doivent pas céder aux exigences de la peur. Tout au contraire, le droit a vocation à pacifier. »
Tous ont reconnu que ce débat n'était pas celui de la laïcité. Car la laïcité n'a pas vocation à s'appliquer dans l'espace public, comme l'a résumé Me Spinosi : « Il n'appartient pas au Conseil d'État de se prononcer sur les motivations qui poussent les femmes à revêtir ces vêtements religieux ». Il était question ici d'ordre public, et « le seul trouble à l'ordre public, ce sont les communes qui l'ont créé en prenant ces arrêtés, a lancé Me Guez Guez, pour le CCIF. En interdisant de plage les femmes porteuses de burkini, on a exclu les victimes de racisme. Et on a ainsi considéré que le racisme ne s'exprimera pas. » Sollicité, le représentant du ministère des cultes n'a pas pris position, s'en remettant à la sagesse du Conseil d'État. « Je n'ai pas bien compris de quel côté vous êtes, s'est moqué Me Spinosi. » Avant de sourire : « La neutralité bienveillante de l'État », sans doute.
http://www.lepoint.fr/societe/burkini-la-religion-dans-l-espace-public-en-debat-au-conseil-d-etat-26-08-2016-2063868_23.php?M_BT=52544877662&m_i=owCo31h2n5Jy7QWRGeuBJ8drAUjuufpBeqmylPi2ekgkoWSHbNiPcKWl6VSZNvElxPVKkVrMpJwO0unSrC7_ZwQG8J5ooz#xtor=EPR-6-[Newsletter-Matinale]-20160826

samuel

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Mesure d’interdiction des tenues regardées comme manifestant de manière ostensible une appartenance religieuse lors de la baignade et sur les plages.

Le juge des référés du Conseil d’Etat suspend une mesure d’interdiction des tenues regardées comme manifestant de manière ostensible une appartenance religieuse lors de la baignade et sur les plages.
http://www.conseil-etat.fr/Actualites/Communiques/Mesure-d-interdiction-des-tenues-regardees-comme-manifestant-de-maniere-ostensible-une-appartenance-religieuse-lors-de-la-baignade-et-sur-les-plages

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La créatrice du burkini dénonce un malentendu
Propos recueillis par Clémentine Garnier - publié le 05/09/2016

La créatrice du burkini, Aheda Zanetti, se désole de la polémique actuelle et dénonce un malentendu sémantique. Pour elle, la burqa n'est pas un symbole islamique. Cette Australienne d’origine libanaise s'est expliquée pour Le Monde des Religions.
http://www.lemondedesreligions.fr/une/la-creatrice-du-burkini-denonce-un-malentendu-05-09-2016-5804_115.php

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décision du Conseil d'État au sujet de l'arrêté municipal interdisant le port du burkini. D'abord parce que ce n'est pas le burkini qui a tué devant les plages de Nice, mais l'intégrisme – ou plutôt la délinquance habillée en intégrisme. Or, nous verrons que burkini et intégrisme sont deux choses différentes, et même opposées. Mais la principale raison de mon approbation est qu'il faut toujours se garder d'édicter des règles inapplicables – et l'interdiction du burkini en fait manifestement partie. Car enfin, combien de gendarmes Cruchot, Fougass...
Le Point.

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Le tribunal administratif de Bastia valide l'arrêté "anti-burkini" de la commune de Sisco
Le maire, Ange-Pierre Vivoni, avait pris un arrêté avec le conseil municipal, à la suite d'une violente rixe survenue la veille, sur une plage de sa commune.
Le tribunal administratif de Bastia valide, mardi 6 septembre, l'arrêté pris par le maire de Sisco, interdisant toute tenue religieuse ostentatoire sur les plages de cette commune de Haute-Corse. Dimanche 14 août, le maire Ange-Pierre Vivoni avait pris cet arrêté avec le conseil municipal, à la suite d'une violente rixe survenue la veille, sur une plage de sa commune.

Le juge, se référant à la récente décision du Conseil d'Etat suspendant un arrêté comparable, estime qu'"en l'espèce, compte tenu des récents événements (...) la présence (...) d'une femme portant un costume de bain de la nature de ceux visés par l'arrêté (...) serait (...) de nature à générer des risques avérés d'atteinte à l'ordre public qu'il appartient au maire de prévenir". La Ligue des droits de l'Homme a immédiatement annoncé qu'elle allait déposer un recours, selon France Inter.

Quelques jours après l'altercation, le procureur de la République avait tenu à exclure une quelconque radicalisation et avait précisé que la rixe n'avait pas été déclenchée par une photo d'une musulmane se baignant en burkini. Toutefois, 26 maires avaient pris des arrêtés "anti-burkini" à la suite de ce fait-divers, déclenchant une polémique nationale.

Un avis différent de celui du Conseil d'Etat

Le 27 août, le Conseil d'Etat a mis un coup d'arrêt aux interdictions des tenues "ne respectant pas la laïcité" sur les plages publiques prises par une trentaine de communes du littoral, en appelant au "respect des libertés garanties par les lois".

De nombreux maires - notamment ceux de Nice, Menton, Fréjus, Mandelieu-la-Napoule, ou encore de Sisco, de Leucate (Aude) ou du Touquet (Pas-de-Calais) - avait fait savoir que leurs arrêtés demeuraient en vigueur.
http://www.francetvinfo.fr/france/corse/corse/le-tribunal-administratif-de-bastia-valide-l-arrete-anti-burkini-de-la-commune-de-sisco_1812649.html#xtor=EPR-51-[le-tribunal-administratif-de-bastia-valide-l-arrete-anti-burkini-de-la-commune-de-sisco_1812649]-20160906-[bouton]

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Pourquoi le burkini n'est pas compatible avec l'égalité des sexes
Par Alban Ketelbuters - publié le 08/09/2016

Réduire le burkini à un bout de tissu anodin revient à tourner le dos à l’idéal féministe et traduit un aveuglement face à la montée de l’intégrisme, défend Alban Ketelbuters*.
Pas d’amalgames, disaient-ils. Pourtant, depuis les attentats de janvier 2015, le lexique islamique a envahi notre quotidien. Pas un jour ne passe sans que l’on entende en France les mots : islam, djihad, califat, Coran, salafisme, Allah, musulmans, islamophobie, sharia, mosquée, imam…

Pas une semaine ne passe sans qu’une polémique n’éclate, la dernière en date touchant le port du burkini sur les plages françaises. Comme à chaque fois, les plus relativistes montent au créneau pour porter secours aux intégristes, faisant des laïques, des démocrates et des féministes universalistes que la moindre inégalité insupporte des monstres d’intolérance, présentant comme des victimes les musulmanes extrémistes faisant de la non-mixité ethnique, sexuelle et religieuse un droit démocratique, voire un dû. Les fondamentalistes ne pouvaient pas rêver mieux. Mais que l’on nous cite un endroit dans le monde où le voile islamique est symbole de liberté et d’égalité. Un seul.

En moins de deux ans, près de 240 personnes ont été tuées en France au nom d’une conception radicale de la religion musulmane, laquelle n’a fait que monter en puissance ces dernières années dans les sociétés démocratiques occidentales. Mais, hélas, l’islam radical ne se réduit pas au djihadisme.

Je lis, ici ou là, que l’injonction contre le burkini serait un faux débat, ouvrant la porte au racisme. Des quartiers entiers peuplés de femmes dissimulées derrière leur tchador et rasant les murs, est-ce l’idée que l’on se fait du droit des femmes en Occident au XXIe siècle ? Il ne faudrait pas légiférer, de peur que ces femmes soient « stigmatisées ». Avant que la France ne prohibe les signes ostensibles religieux des écoles publiques (loi du 15 mars 2004), n’avons-nous pas entendu que si nous n’autorisions pas des filles de 12 ans à venir voilées au collège, elles seraient déscolarisées ? Cela n’a pas eu lieu. Aujourd’hui, on tente de nous faire croire qu’en prohibant le burkini de quelques islamistes, les musulmanes seraient interdites de baignade en France ! De qui se moque-t-on ?

Le féminisme a-t-il encore pour objectif l’égalité entre les sexes ? La première question qui vaille est donc la suivante : le burkini est-il compatible avec l’égalité des sexes ? Non. Au nom de quoi faudrait-il s’abstenir de lutter contre un étendard politique de l’inégalité alors que nous tâchons de lutter collectivement contre tout ce qui entrave le chemin vers l’égalité ? De la représentation des femmes en politique aux violences conjugales, du harcèlement aux inégalités salariales, du sexisme ordinaire aux agressions sexuelles, nous progressons parce que nous sommes attentifs, exigeants, voire intransigeants sur les principes que nous défendons. Par quel miracle le voilement de plus en plus extrême du corps des femmes dans l’espace public échappe-t-il à cette exigence ?

En quoi le fait de vouloir prohiber ou limiter le port du burkini relève-t-il du racisme ? Nous ne sommes pas face à des oppositions ethniques, mais à des clivages politiques et idéologiques. L’essayiste féministe québécoise Djemila Benhabib est-elle raciste lorsqu’elle déclare que « le burkini compromet la sécurité et la paix d’esprit de toutes les musulmanes » et que « l’ordre salafiste , qui n’était qu’à la mosquée, nous surveille maintenant jusque sur la plage » ? L’essayiste Chahdortt Djavann est-elle raciste lorsqu’elle définit le voile comme « l’étoile jaune de la condition féminine » ? Le journaliste algérien Kamel Daoud est-il raciste lorsqu’il écrit, dans le New York Times, que « l’une des grandes misères du monde musulman est son rapport maladif à la femme » et que« l’été, en Algérie, des brigades de salafistes et de jeunes de quartier surveillent les corps, surtout ceux des baigneuses en maillot » ? L’écrivain et essayiste algérien Boualem Sansal est-il raciste quand il affirme que « la démocratie, comme la souris, va se faire avaler par le serpent » ? L’éditeur égyptien Aalam Wassef est-il raciste quand il écrit qu’«interdire les burkinis dont le nom s’amuse jusqu’à la nausée de la burqa des talibans n’est pas un acte islamophobe» mais « le signe que nous n’avons pas peur de dire qu’islam et wahhabisme sont deux choses radicalement distinctes, et que le second menace le premier depuis plus de deux siècles » ? L’écrivaine Abnousse Shalmani est-elle raciste quand elle déclare que «depuis toujours, le voile a été l’étendard de l’islam politique» ? À un moment donné, les féministes doivent aussi prendre leurs responsabilités.

Dès qu’il s’agit de près ou de loin du voile islamique, nombre de féministes font preuve d’une immense paresse intellectuelle, appellent à rester neutre et se cachent derrière le « libre choix ». J’ai le plus grand respect pour les féministes. Elles m’ont ouvert les yeux sur des enjeux essentiels. Mais je ne comprendrai jamais que l’on puisse à ce point faire fausse route s’agissant de l’islam radical. Tolérer ici le burkini, c’est refuser de voir la dimension internationale et protéiforme du fléau qui nous frappe. En réduisant le burkini à un bout de tissu, nous tournons le dos à l’idéal féministe et refusons de prendre au sérieux l’offensive intégriste dont souffrent nos démocraties et pléthore de pays dans le monde. C’est une prise de position catastrophique.

Prétendre que le voile, la burqa ou le burkini ne sont que des vêtements, c’est-à-dire rien, est une manière d’euphémiser et d’adoucir à l’extrême la violence islamiste. Alors qu’il ne viendrait à l’esprit de personne de comparer le viol à une simple relation sexuelle, l’excision du clitoris à une égratignure, les violences domestiques à des maladresses ou le harcèlement sexuel à un flirt.
* Doctorant en histoire et civilisations à l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS), doctorant en études littéraires à l’Université du Québec à Montréal (UQAM), membre de l’Institut de recherches et d’études féministes. Il a publié de nombreuses tribunes dans Le Monde, Libération, le Nouvel Obs, Mediapart, Causeur, Huffington Post, Le Devoir.
http://www.lemondedesreligions.fr/une/pourquoi-le-burkini-n-est-pas-compatible-avec-l-egalite-des-sexes-08-09-2016-5811_115.php

Marmhonie

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Le mahométisme, devenu Islam au début du XX soècle, après le génocide arménien comme par hasard, est une hérésie judéo-chrétienne de conquête par le Djihad. C'est aussi une mouvance religieuse communautaire.
Le birkini en est un Nième exemple.
Leucate et Le Touquet veulent à leur tour interdire le « burkini » Image-4e9393f

http://forummarmhonie.forumotion.asia/forum

samuel

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Burkini : «On peut être choqué sans pour autant interdire»
Par Sabrina Champenois — 16 août 2016 à 19:51
Pour le sociologue de la laïcité Jean Baubérot, se focaliser sur le burkini risque d’accentuer un sentiment d’exclusion.
Burkini : «On peut être choqué sans pour autant interdire»
Jean Baubérot, fondateur de la sociologie de la laïcité, qui s’était prononcé contre l’interdiction du voile à l’école en 2003, prône une laïcité non stigmatisante.
Que vous inspire la polémique autour du burkini ? Y a-t-il une bouffée laïcarde ? Ou serait-ce de l’ultravigilance nécessaire ?
C’est bien le dilemme. Depuis les attentats de janvier 2015, il existe une menace jihadiste à laquelle est confrontée la très grande majorité des Français, musulmans compris. Alors, où met-on la frontière entre les amis et les ennemis de la République ? L’actuelle polémique autour du burkini conforte ma position en faveur d’une laïcité la plus inclusive possible, pour ne pas rendre attirants les ennemis de la République. Il faut se souvenir qu’après Nice et le meurtre du père Hamel, on a vu des femmes en foulard manifester contre les auteurs des attentats.

Dans cette situation grave et incertaine que nous vivons, il existe un débat, vraiment sérieux, entre deux options : d’un côté, donner au plus grand nombre le sentiment qu’ils font partie de la collectivité et isoler les ennemis de la République ; de l’autre, dire «il y a glissement» et sévir à la moindre occasion qui semble choquante. Mais alors Daech va pouvoir jouer de la victimisation, dire «voyez, on vous stigmatise, vous n’êtes pas inclus dans la communauté française».

On peut être choqué, par le voile, par le burkini, et il peut et il doit y avoir débat, mais sans pour autant interdire. C’est le principe de la démocratie : tolérer la différence, accepter l’altérité.
Les arrêtés anti-burkini sont-ils précipités, ou disproportionnés ?
Ils majorent le problème. Je remarque, d’ailleurs, qu’on est passé de la lutte contre les femmes pas assez vêtues des années 60, à celle contre les femmes désormais trop vêtues… Quand mes sœurs ont commencé à porter des maillots de bain deux pièces, ma mère était contre, alors qu’elle ne se jugeait pas particulièrement étroite d’esprit ! Il y a par ailleurs en France une société du voir qui accorde beaucoup trop d’importance au paraître. Personnellement, je pense que l’habit ne fait pas le moine.
Que les musulmans aient une réflexion à faire sur le rapport hommes-femmes, je suis d’accord, comme les autres d’ailleurs, et qu’il faille un féminisme musulman, d’accord aussi. Mais laissons-les débattre ensemble, évoluer, c’est au sein d’elles-mêmes que les communautés religieuses doivent décider de leurs manières de s’habiller.
Interdire comme ça peut au contraire empêcher l’évolution, crisper. La laïcité consiste à mettre la religion dans le droit commun, or on a le droit d’aller à la plage habillé des pieds à la tête. Plus largement, ce genre de polémique masque des problèmes de non-reconnaissance sociale, économique mais aussi culturelle. On voudrait en faire une opposition entre laïcité dure et laïcité molle mais, à mes yeux, il s’agit juste de mesures stratégiquement contre-productives.
Laurence Rossignol, la ministre des Familles, de l’Enfance et des Droits des femmes, condamne le burkini au nom du féminisme.
En tant que ministre de la République, représentante de l’Etat, Laurence Rossignol se devrait d’être neutre alors qu’elle moralise… Il faut être ferme vis-à-vis de tout acte qui limiterait la liberté des femmes. Mais la société ne peut pas se donner une virginité féministe sur pareil prétexte. Moi, j’attends plutôt Mme Rossignol sur l’égalité des sexes et les inégalités socio-économiques qui perdurent.

Cette polémique sur le burkini n’est-elle pas liée au contexte post-attentats ?
Elle avait commencé en août 2014, avec une publication sur Facebook de Nadine Morano qui avait déclaré, à propos d’une femme voilée croisée sur une plage : «Lorsqu’on choisit de venir en France, Etat de droit, laïc, on se doit de respecter notre culture et la liberté des femmes, sinon on va ailleurs !» Le contexte en cours depuis janvier 2015 exacerbe encore ce type de polarisation et la campagne électorale ne va pas arranger les choses.

Cette polémique a été précédée d’une autre, en mars, autour de la «mode pudique», qui ne pose pas de problème dans d’autres pays occidentaux, par exemple en Angleterre. Pourquoi tant de stress ?
Les pays anglo-saxons ont une culture de la diversité, cultuelle et culturelle, plus forte. C’est Voltaire qui a écrit : «Un Anglais, comme homme libre, va au ciel par le chemin qui lui plaît.» En France, une mentalité «catholique et français toujours» perdure, une mentalité de l’unité. On parle encore de «la France une et indivisible» alors que, depuis la Constitution de 1946, «une» a été enlevé au profit de «indivisible, laïque, démocratique et sociale», et ça n’est pas pour rien ! Or, culturellement, on a l’impression que ça n’a jamais été intégré, et «démocratique et sociale», on l’entend peu. C’est une conception de l’unité assez uniforme qui prédomine, peu inclusive de la diversité. Résultat, on ne sait plus séparer ce qui peut être dangereux de ce qui peut choquer mais peut être accepté par la démocratie. On ne met pas la frontière au bon endroit.

Jean Baubérot et le Cercle des enseignant-e-s laïques publient fin août un Petit manuel pour une laïcité apaisée (Editions la Découverte).
http://www.liberation.fr/france/2016/08/16/burkini-on-peut-etre-choque-sans-pour-autant-interdire_1472826

Josué

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Signes religieux : l’Observatoire de la laïcité tente de cadrer les débats de la campagne présidentielle
LE MONDE | 03.10.2016 à 17h52 |
Par Cécile Chambraud
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Le président de l’Observatoire de la laïcité, Jean-Louis Bianco, en avril 2013, à Paris.
L’Observatoire de la laïcité, un organisme public présidé par Jean-Louis Bianco, se glisse dans la pré-campagne présidentielle pour tenter de prévenir les « surenchères » politiques autour de la place des religions dans les espaces publics ou collectifs au cours des prochains mois. Dans une « Déclaration pour la laïcité » publiée lundi 3 octobre, l’institution, rattachée au premier ministre, présente un concentré des principes qu’elle a défendus depuis son installation en 2013. Celle-ci appelle à ne pas « remettre en cause » l’« équilibre aujourd’hui atteint en France après des siècles de conflits religieux ».

La laïcité, expose ce court texte principal d’une page et demie, « doit rassembler et ne pas être une source de divisions ». Elle est « d’abord une liberté ». A ce titre, l’Observatoire prend nettement position dans la controverse...
http://www.lemonde.fr/societe/article/2016/10/03/signes-religieux-l-observatoire-de-la-laicite-tente-de-cadrer-les-debats-de-la-campagne-presidentielle_5007512_3224.html

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SOCIÉTÉ
Jean-Claude Kaufmann : “Il est absolument impossible d'interdire le burkini“

L’été revient, le burkini» aussi. L'interdiction par certains maires de stations balnéaires de cette tenue de bain « pudique » pour femmes avait déclenché une polémique tenace durant l’été 2016. Le sociologue Jean-Claude Kaufmann, auteur de Burkini. Autopsie d’un fait divers (LLL), décortique le phénomène pour La Vie.
Vous montrez dans votre livre que l'affaire du burkini est « un embrouillamini » de sujets et d’enjeux différents, avec des récupérations politiques en tous sens. Faut-il donc considérer cette affaire comme un épiphénomène médiatique ?
Non, pas du tout. L’affaire a monté en puissance pendant l’été pour deux raisons. La première c’est que, comme tout a été mélangé, on n’arrivait pas à clarifier les choses et personne n’y comprenait plus rien. La deuxième raison est que c’était un grand révélateur d’un nouveau problème absolument majeur. À savoir : nous n’avons pas compris que nous étions en train de changer de type de société, que nous étions en train de passer de la démocratie saison 1 à la démocratie saison 2. La démocratie saison 1 était uniquement un système politique : le multipartisme, la liberté de vote, etc. Mais depuis un demi siècle environ, il s’est produit un élargissement gigantesque de l’exercice de la démocratie au niveau quotidien et individuel. Il n’y a plus de morale collective. Chacun choisit et définit lui-même sa vérité, sa morale. L’élargissement de cette « hyper démocratie » s’est en plus accéléré avec internet, au tournant des années 2000.
La plage est l’espace où s’exprime le mieux la liberté absolue.

Par quoi se traduit cette « hyperdémocratie » dans la société ?
Il y a 20-30 ans, on mangeait ce qu’il y avait dans son assiette. Aujourd'hui, devant un aliment, on se pose mille questions. On n’a pas la réponse et on demande à monsieur Google ce qu’il en pense, et on fait ça sur tout. Chacun définit ses propres choix. C’est un espace de liberté et de responsabilité qui s’élargit. Mais en même temps, cela crée de la fatigue mentale et du désarroi, qui pousse de plus en plus de personnes à s’enfermer dans des certitudes, des évidences et un petit monde qui leur donnent des réponses. Cela peut prendre mille formes… Par exemple, les « trolls » sur internet : certains sont rigolos, mais la plupart du temps ce sont des illuminés qui ont trois idées fixes et qui voient des complots partout en dehors de leurs idées fixes. Tout cela est en train de monter de toute part.
Le burkini a révélé cela parce que la plage est l’espace où s’exprime le mieux la liberté absolue. Elle constitue donc un laboratoire avancé de cette hyperdémocratie. Et c’est donc sur la plage qu’on a vu arriver ce drôle de vêtement, affublé d’un drôle de nom, qui évoque la burqa alors que cela n’a rien à voir… Quand on enquête on voit que ces femmes n’ont pas été contraintes, c’était leur choix et leur désir. Elles voulaient essayer ce nouveau maillot pour se baigner tout en respectant les codes vestimentaires de leur foi. On constate ainsi que cette « démocratie au quotidien » devient tellement large qu’elle génère des sous-groupes d’attitudes qui peuvent paraître bizarres et qu’on a du mal à accepter et à tolérer. C’est ce que nous apprenait ce burkini.
Est-il encore possible dans notre société de « dire non », c’est-à-dire de fixer des normes ?
http://www.lavie.fr/actualite/societe/jean-claude-kaufmann-il-est-absolument-impossible-d-interdire-le-burkini-30-05-2017-82441_7.php

Mikael

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La cour administrative d’appel de Marseille confirme le tribunal administratif de Bastia dans l’affaire dite du burkini qui opposait la commune de Sisco à la Ligue des droits de l’homme.

"Troubles à l'ordre public"
La Ligue contestait un arrêté du maire du 16 août 2016 qui interdisait sur les plages de la commune, jusqu’au 30 septembre 2016, le port de tenues vestimentaires manifestant de manière ostentatoire une appartenance religieuse.

Dans son arrêt du 3 juillet 2017, la cour a estimé que la décision du maire était adaptée aux risques avérés de troubles à l’ordre public.

Rixe
Quelques jours avant, en effet, une violente altercation était survenue entre plusieurs familles d’origine maghrébine, dont les femmes portaient une burka ou hijab, et des habitants de la commune.

Le maire de Sisco, Ange-Pierre Vivoni, se félicite de cette décision et réunira son Conseil municipal jeudi pour savoir s'il y a lieu de reconduire cet arrêté.


Le maire de Sisco soulagé par la validation de l'arrêté municipal "anti-burkini"


"Aujourd'hui, je suis quand même soucieux, parce que la saison estivale commence et on ne sait pas comment les gens vont réagir. (...) Il faut être plus que vigilant à Sisco.", a prévenu Ange-Pierre Vivoni.

Consultez l'arrêt de la cour administrative d'appel de Marseille en cliquant sur le lien ci-dessous :
Cour d'appel administrative de Marseille, arrêt du 3 juillet

Josué

Josué
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Avec l'été, le débat sur le burkini resurgit
Deux jugements contradictoires viennent d'être pris à l'encontre de maires qui avaient édicté un arrêté pour interdire le burkini.
Un pictogramme pour interdire la baignade en burkini. Dans la commune de Lorette (Loire), l'arrêté pris par le maire il y a quinze jours suscite l'indignation. Certaines associations dénoncent une mesure de discrimination envers les musulmans. Cette nouvelle polémique autour du burkini, ce maillot de bain qui prétend respecter les canons islamiques, resurgit moins d'un an après celle de Sisco, en Corse.

Le Conseil d'État défavorable

D'abord contesté par la Ligue des Droits de l'homme, l'arrêté vient d'être validé par la cour administrative d'appel de Marseille. D'autres communes azuréennes avaient pris l'été dernier des arrêtés similaires. Elles n'ont jamais été confortées par la loi. Le Conseil d'État n'a pas suivi les maires de Nice, Cannes ou Villeneuve-Loubet et a suspendu ces interdictions au nom du respect des libertés.
http://www.francetvinfo.fr/societe/religion/laicite/polemique-sur-le-burkini/avec-l-ete-le-debat-sur-le-burkini-resurgit_2271523.html

samuel

samuel
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Leucate et Le Touquet veulent à leur tour interdire le « burkini » 2321830Actualité  Société
Burkini à Grenoble : le maire en appelle à Emmanuel Macron


[size=33]L'association Alliance citoyenne, dont des membres se sont baignés en burkini dans une piscine la semaine dernière, dit désormais vouloir «  calmer le jeu  ».[/size]


Source AFP
Modifié le 01/07/2019 à 09:04 - Publié le 30/06/2019 à 17:55 | Le Point.fr

Josué

Josué
Administrateur

Grenoble : Comment le Conseil d'Etat justifie l'interdiction du burkini dans les piscines municipales
PAS DE DEROGATION Ce mardi, le Conseil d’Etat a confirmé l’interdiction du port du burkini dans les piscines municipales. Dans son règlement des piscines municipales, la ville de Grenoble avait autorisé son port, comme la possibilité d’être seins nus


Caroline Girardon
Publié le 21/06/22 à 19h25 — Mis à jour le 21/06/22 à 22h44
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Le Conseil d'Etat a décidé d'interdire le port du burkini dans les piscines municipales. (Illustration)
Le Conseil d'Etat a décidé d'interdire le port du burkini dans les piscines municipales. (Illustration) — Mourad ALLILI/SIPA
Le burkini sera bel et bien interdit dans les piscines municipales de Grenoble. Le Conseil d’Etat a tranché ce mardi. La question du topless présente dans le nouveau règlement des piscines n’est pas évoquée.
Si le Conseil d’Etat reconnaît que la municipalité peut tenir compte de « certaines spécificités » afin de favoriser l’accès des piscines à tous les publics, il estime que cette dérogation introduite dans le règlement est uniquement « destinée à satisfaire des convictions religieuses »
Pas de burkini dans les piscines municipales de Grenoble. Ce mardi, le conseil d’Etat a donné raison au préfet de l’Isère qui s’opposait au nouveau règlement adopté en conseil municipal le 16 mai. Un règlement qui comprend une « dérogation très ciblée » destinée à « satisfaire une revendication religieuse », selon la plus haute juridiction administrative. Voici les arguments développés dans son ordonnance.

Une « revendication religieuse »
Le nouveau règlement proposé par le maire de Grenoble stipulait que l’accès aux bassins devait se faire « exclusivement » dans des tenues de bain dotées d’un « tissu spécifiquement conçu pour la baignade, ajustées près du corps ». Toutefois, il permettait une dérogation pour les tenues « non près du corps », à condition qu’elles soient « moins longues que la mi-cuisse ». Le mot burkini n’y est jamais mentionné mais, selon le juge des référés, il n’y a aucune ambiguïté.

Josué

Josué
Administrateur

Une autre réponse ici
https://www.msn.com/fr-fr/actualite/france/il-s-agissait-de-satisfaire-une-revendication-religieuse-le-conseil-d-%C3%A9tat-confirme-l-interdiction-du-burkini-%C3%A0-grenoble/ar-AAYI16x?ocid=msedgdhp&pc=U531&cvid=f1f03487b06147e6b9bbba66fcb2fda7

Josué

Josué
Administrateur

[size=49]Burkini : l’opposition municipale de Grenoble annonce porter plainte contre le maire, Eric Piolle
Selon les opposants à l’édile écologiste, la politique vestimentaire actuelle dans les piscines de la ville va à l’encontre de la décision du Conseil d’Etat qui interdit le maillot de bain intégral.
Le Monde avec AFP
Publié le 12 août 2022 à 18h20 - Mis à jour le 13 août 2022 à 01h13 

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Leucate et Le Touquet veulent à leur tour interdire le « burkini » F352554_1660318939843-000-32a88a3Le maire de Grenoble, Eric Piolle, lors d’une séance du conseil municipal, le 16 mai 2022. JEFF PACHOUD / AFP
La question des maillots de bain n’en finit pas d’agiter le conseil municipal de Grenoble. L’opposition au maire écologiste, Eric Piolle, a déclaré, vendredi 12 août, avoir déposé plainte contre lui, au motif que la politique vestimentaire dans les piscines de la ville contredit, selon elle, la décision récente du Conseil d’Etat, interdisant le port du burkini.

« Il appartient à tout organisme public d’assurer la neutralité du service public », a déclaré à l’Agence France-presse (AFP) Alain Carignon, ancien maire et président du groupe d’opposition municipale « société civile, divers droite, centre ». Selon lui, « Eric Piolle contrevient à la décision de la plus haute juridiction administrative française » en ayant « expressément autorisé l’intrusion dans la piscine de Grenoble de femmes en burkini », le 28 juillet.

Le maire estime au contraire que les entrées autorisées dans les piscines municipales – ce jour-là en particulier – sont conformes à la décision du Conseil d’Etat, interdisant les combinaisons féminines destinées aux musulmanes orthodoxes – avec jupette – mais pas les combinaisons ajustées au corps. L’entrée de trois femmes en tenue couvrante ajustées dans la piscine Jean-Bron avait suscité un tollé dans l’opposition municipale fin juillet, avec des flots de réactions sur les réseaux sociaux.

A l’époque, la mairie avait affirmé que tout était fait dans le respect des décisions du tribunal administratif et du Conseil d’Etat concernant le règlement de ses piscines municipales, puisque les maillots couvrants autorisés n’avaient pas de jupettes, et n’étaient donc pas des burkinis. Sollicité par l’AFP, Eric Piolle n’a pas souhaité faire de commentaires vendredi.
Lire l’éditorial du « Monde » : Piscines : la laïcité sans naïveté ni hostilité

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