Un travesti réforme sa vie
Shau Kei Wan (Hong Kong) : Prédication à une jeune femme au marché.
Au Cambodge, Rek a grandi dans une famille traditionnelle. Toutefois, dès la petite enfance, son frère jumeau et lui se sont pris pour des filles. Ils jouaient à la poupée et aimaient s’habiller en filles. Leur mère, désemparée et honteuse, ne savait pas comment les dissuader. Ils partaient à l’école en vêtements de garçon, mais une fois arrivés ils mettaient des habits féminins. À 16 ans, ils ont participé à un concours de beauté pour travestis. Remarqués par l’industrie du spectacle, ils ont participé à des émissions télévisées et à des comédies. Rek a adopté les mœurs homosexuelles et s’est mis à fréquenter d’autres travestis.
Puis Rek s’est laissé convaincre par sa mère de l’accompagner à des offices religieux. Il a accepté de s’habiller en homme, mais pas de couper ses longs cheveux. Même si le pasteur lui infligeait souvent des réflexions humiliantes ou se moquait de sa façon de vivre, il a voulu essayer d’étudier la Bible au temple. La première semaine, levé de bonne heure, il a fait plusieurs kilomètres à vélo jusqu’au temple, mais le pasteur ne s’est pas senti le courage de l’enseigner et s’est décommandé. La deuxième semaine, le pasteur ne s’est même pas présenté. Rek était écœuré.
À son retour, son frère lui a dit qu’une femme était passée : elle avait proposé une étude biblique gratuite à domicile et laissé Qu’enseigne la Bible ?. Les jumeaux ont entrepris d’étudier avec la sœur et son mari. Au bout de six mois, le frère de Rek a arrêté, n’étant pas prêt à changer de mœurs. Mais Rek, très touché par 1 Corinthiens 6:9, 10, a compris clairement ce qu’il avait à faire. Grâce à une étude assidue, à la lecture de la Bible, à la prière et à l’assistance aux réunions, il a réussi à purifier sa vie. Sa mère aussi étudie et progresse bien. Quand il s’est fait baptiser, elle a soupiré, les larmes aux yeux : « Je suis tellement heureuse que mon fils se fasse baptiser en tant qu’homme ! » Rek est aujourd’hui pionnier permanent.
Une spirite trouve le vrai Dieu
En Israël, Or-Ya était spirite, guérisseuse, conseillère et diseuse de bonne aventure. Un couple de pionniers spéciaux l’a rencontrée en prêchant de porte en porte à Haïfa. « Si c’est au sujet de Dieu, entrez ! » s’est-elle exclamée. Sa maison était pleine d’objets liés au spiritisme et au mysticisme. Elle disait recevoir des messages de Dieu, dont certains par le moyen de l’« esprit » d’un rabbin décédé.
La proposition d’examiner le livre Qu’enseigne la Bible ? lui a plu. Juste deux jours auparavant, elle avait prié Dieu de lui envoyer quelqu’un qui puisse lui enseigner la Bible sans aucune interprétation rabbinique. Moins d’un mois après, elle a demandé : « Il y a d’autres gens qui ont la même religion que vous ? » Elle est venue à la Salle du Royaume, où l’amour qu’on lui a manifesté l’a touchée. Depuis, elle ne manque pas une réunion.
Après deux mois d’étude, à l’approche d’une assemblée, Or-Ya a demandé : « Ce n’est pas aux assemblées qu’on se fait baptiser ? Si oui, vous avez juste deux mois pour m’y préparer ! » D’abord, elle a jeté tous ses accessoires spirites, d’un coût élevé. Ensuite, elle a cessé toute activité spirite et s’est mise à prêcher, présentant Qu’enseigne la Bible ? et des périodiques à tous ses anciens patients et clients. Quand elle est tombée malade, elle n’a pas employé ses méthodes de guérison révolues. L’abandon de sa profession l’a privée de revenus pendant quatre mois. Mais, s’étant fixé de ne travailler que quatre jours par semaine et six heures par jour pour réserver du temps aux occupations théocratiques, elle a fini par trouver un emploi qui convenait. Enfin, elle a vendu sa grande maison et loué un petit appartement.
En temps voulu, Or-Ya a été prête pour le baptême. Mais à une semaine de l’assemblée, elle s’est cassé la jambe. Qu’importe, elle s’est quand même fait baptiser, avec son plâtre ! C’est à présent une proclamatrice zélée, qui prêche à ses anciens clients et conduit plusieurs études.
source JW.ORG