Témoins de JEHOVAH VERITE actif


Rejoignez le forum, c’est rapide et facile

Témoins de JEHOVAH VERITE actif
Témoins de JEHOVAH VERITE actif
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Témoins de JEHOVAH VERITE actif

forum des discussions sur la bible ouvert a tous.

-34%
Le deal à ne pas rater :
-34% LG OLED55B3 – TV OLED 4K 55″ 2023 – 100Hz HDR 10+, ...
919 € 1399 €
Voir le deal
Le Deal du moment : -15%
(Adhérents Fnac) LEGO® Star Wars™ ...
Voir le deal
552.49 €

Vous n'êtes pas connecté. Connectez-vous ou enregistrez-vous

massacre de la forêt Brésilienne.

+3
chico.
Zayin
Josué
7 participants

Aller en bas  Message [Page 1 sur 1]

Josué

Josué
Administrateur

Le Congrès brésilien vient de voter un effroyable article du code forestier qui donne carte blanche aux exploitants forestiers et agricoles pour raser d'immenses étendues de forêt vierge en Amazonie. Désormais, seule la présidente Dilma Rousseff peut enterrer cette loi.

Heureusement, dans quelques semaines, Dilma accueillera le plus grand sommet mondial sur l'environnement, et des experts affirment qu'elle ne peut décemment pas l'inaugurer en tant que la chef d'Etat qui aura signé l'arrêt de mort de la forêt vierge. Elle est d'ores et déjà confrontée à une pression grandissante des Brésiliens, qui sont 79% à rejeter la loi. Une énorme mobilisation mondiale peut convaincre Dilma d'abandonner cette loi, et non la forêt tropicale.

Dilma pourrait se décider à tout moment. Persuadons-la d'opposer son veto dès aujourd'hui. Cliquez ci-dessous pour signer la pétition urgente visant à stopper le massacre à la tronçonneuse en Amazonie -- et envoyez-la à tous vos contacts:

http://www.avaaz.org/fr/veto_dilma_global_fr/?vl

L'Amazonie est le poumon de la vie sur Terre -- 20% de notre oxygène provient de cette magnifique forêt vierge, qui joue un rôle-clé en atténuant le changement climatique. Sur la dernière décennie, le Brésil a considérablement limité le déboisement, qui a diminué de 78% entre 2004 et 2011. Grâce à quoi? Un code forestier réputé mondialement, une application rigoureuse de la loi et la surveillance par satellite.

Or cette loi criminelle ouvrirait la voie à l'abattage d'arbres sur une zone aussi grande que la France et la Grande-Bretagne réunies tout en blanchissant les exploitants de toutes leurs activités criminelles passées de déforestation. Non seulement les forêts brésiliennes se transformeraient en paysages de désolation, mais cela créerait un précédent mondial néfaste. Il est vital que nous protégions l'Amazonie.

Le Brésil se développe rapidement et se bat pour sortir des dizaines de millions de gens de la pauvreté. Bien qu'il ait été prouvé que la déforestation n'a pas d'impact sur la croissance, le puissant lobby agricole qui a aidé Dilma à accéder au pouvoir exerce, dans un but lucratif, de fortes pressions pour qu'elle rase la forêt vierge. Et cette bataille n'est pas belle à voir -- les militants locaux se font assassiner, intimider ou réduire au silence. Pourtant, d'anciens ministres de l'environnement et le peuple brésilien ont fait clairement comprendre qu'ils veulent sauver l'Amazonie. À nous de les soutenir maintenant et d'exhorter la présidente Dilma à résister aux pressions.

Josué

Josué
Administrateur

Le pillage des forêts de Papouasie-Nouvelle-Guinée s'accélère
LE MONDE | 09.12.2013 à 12h48 |
La Papouasie-Nouvelle-Guinée constitue-t-elle un nouvel eldorado pour l'exploitation des ressources naturelles ? Plusieurs signaux dans les domaines de l'énergie, de l'extraction minière, de l'agriculture ou de la forêt semblent l'indiquer. Le dernier en date est l'annonce par Total, vendredi 6 décembre, d'une prise de participation majoritaire dans un projet d'exploration gazière. Le groupe français, dont les premiers investissements dans ce pays océanien datent de 2012, envisage de construire à terre, si les explorations sont concluantes, une usine de gaz naturel liquéfié (GNL).

Cette nouvelle survient quelques jours après la publication d'un rapport de l'Oakland Institute, ONG basée aux Etats-Unis, sur les acquisitions de terres et l'exploitation de la forêt papouasienne-néoguinéenne par des entreprises étrangères. Ce document décrit un pillage en règle des ressources en bois du pays, avec la complicité des autorités locales.

Largement doté en ressources naturelles (bois, cuivre, or, gaz, etc.), l'archipel est décrit par la Banque mondiale comme un « paradoxe de richesse sans développement ». La Papouasie-Nouvelle-Guinée est devenue le deuxième exportateur mondial de bois tropicaux, derrière la Malaisie, mais, en 2012, elle figurait seulement à la 156e...

L’accès à la totalité de l’article est protégé

Zayin



Personnellement, je trouve que c'est affreux. Des tas de plantes vont disparaître et donc avec elles des médicaments.
Je pense à celà car celà me remet en mémoire les plantes de Poconé utilisées en homéopathie, il y a dejà au moins un siecle qu'un Pére les avaient étudiées avec l'experience des locaux, et depuis des tas de plantes ont du disparaître, et là celà va être la catastrophe.
Heureusemennt que des labos comme Vogel et autres ont une politique de culture de certaines plantes pas courante comme l'Harpagophytum à la place de les prélever toujours dans leur milieu.

Josué

Josué
Administrateur

je suis bien d'accord avec toi.

chico.

chico.

Déforestation, barrages : le combat sans fin du chef Raoni
Le Point.fr - Publié le 05/06/2014 à 19:51
VIDÉO. Le charismatique chef amazonien tente de nouveau de plaider la cause de son peuple et de la forêt, dont les destins sont liés.
La première fois qu'il est venu en France, c'était en 1989. Le chanteur Sting l'avait tiré de son coin de nature. Très vite, Raoni Metuktire, chef suprême du peuple kayapo, est devenu l'emblème d'une forêt amazonienne qui souffre de l'exploitation massive de ses ressources. À l'époque, sa tournée n'avait pas été vaine. Différents dirigeants, dont François Mitterrand, s'étaient mobilisés pour mettre au point le PPG7, un programme de conservation de la forêt vierge brésilienne. Sous le patronage de la Banque mondiale, un demi-milliard de dollars avait été mobilisé en 1992 pour protéger, jusqu'à aujourd'hui encore, des millions d'hectares et les peuples qui y vivent.

chico.

chico.

La déforestation de l'Indonésie s’accélère de manière inquiétante
Mis à jour le 29.06.14
La déforestation de l'Indonésie a dépassé celle du Brésil. L'archipel a perdu 6,02 millions d'hectares de forêts pendant la période 2010-2012, ce qui représente une fois et demi le territoire de la Suisse.

1 / 10
L'étude montre que l'Indonésie a perdu au cours de cette période 6,02 millions d'hectares de forêt primaire (originelle), soit une surface équivalent à presque une fois et demie celle de la Suisse.
L'indonésie, cet archipel de l'Asie du Sud-Est, a abattu en 2012 près de deux fois plus de forêt vierge que le Brésil considéré comme le plus grand destructeur au monde de cette forêt primaire, selon une étude publiée dimanche.

L'étude publiée par le magazine «Nature Climate Change» porte sur la période 2010-2012 et s'appuie sur des images satellites. Elle montre que le pays a perdu au cours de cette période 6,02 millions d'hectares de forêt primaire (originelle), soit une surface équivalant à presque une fois et demie celle de la Suisse.

Le pic a été atteint en 2012 avec 840'000 hectares de forêt abattus, soit près du double du volume détruit au Brésil. Dans ce pays, la déforestation a en effet atteint 460'000 hectares la même année, souligne l'étude.

Un des derniers refuges

L'Indonésie possède la troisième plus grande forêt tropicale de la planète derrière le Brésil et le Congo, un espace qui constitue l'un des derniers refuges pour de nombreuses espèces végétales et animales comme les orangs-outans, les éléphants et tigres de Sumatra.

Mais au cours de la dernière décennie, la déforestation en Indonésie s'est considérablement accélérée au profit du commerce du bois et des plantations d'huile de palme - dont l'archipel est le plus grand producteur mondial.

Moratoire sans effets

Un moratoire sur les permis de défrichement en Indonésie était pourtant entré en vigueur en 2011, mais «il semble qu'il n'a pas eu les effets escomptés», déplorent les auteurs de l'étude.

En 2013, ce moratoire a été prolongé de deux ans, excluant toutefois les permis émis avant son adoption. L'initiative du gouvernement indonésien avait été critiquée par les organisations écologistes telle Greenpeace estimant que l'archipel laissait près de la moitié des forêts primaires et des tourbières sans aucune protection.

Le moratoire avait été décidé dans le cadre d'un plan international de protection des forêts tropicales visant également à réduire les émissions de gaz à effet de serre, la forêt renfermant d'importantes quantités de carbone retenu dans les matières organiques en décomposition et dans les sols.

Près de la moitié de la surface terrestre de l'Indonésie - un pays de 17'000 îles et îlots - est couverte de forêts. Le pays en perd chaque année 1,18 million d'hectares, selon les estimations du ministère de la Forêt.

(ats)

Josué

Josué
Administrateur

Année après année, la forêt amazonienne continue de se réduire, que ce soit en Bolivie, en Équateur, au Pérou, au Vénézuéla, en Guyane et bien sûr au Brésil. Pour des terres agricoles, mais aussi au profit de compagnies pétrolières, gazières, minières (150.000 km2 concédés entre 2008 et 2015) et des projets de barrages (151, en plus des 48 déjà existants). Implacablement, semble-t-il, ce « poumon de la Terre » s'estompe.
Pour le Brésil, qui rassemble à lui seul les deux tiers de la superficie de la forêt équatoriale, l'accroissement de la déforestation entre août 2015 et juillet 2016 s'élève à 29 % par rapport à l'année précédente, selon l'Institut national pour la recherche spatiale (INPE) qui a publié son rapport le 29 novembre. Derrière cette augmentation, 7.989 km2 de forêt ont été détruits, et avec eux ses hôtes et des milliers d'espèces, animales et végétales, qui en dépendent, dont certaines sont inconnues ou méconnues. Au cours de la période précédente, la déforestation avait déjà progressé de 24 % (6.207 km2 ont disparu en 2015).
Ces chiffres inquiétants vont à l'encontre de la tendance amorcée par le gouvernement brésilien à partir de 2004 pour réduire ce phénomène. Non pas que la déforestation fut stoppée depuis la mise en place de cette lutte, mais sa progression avait tout de même ralenti par rapport aux années 1990 (voir graphique ci-dessous). En dépit de cette hausse de 29 %, la progression de la déforestation reste significativement plus faible qu'en 2004.
http://www.futura-sciences.com/planete/actualites/environnement-deforestation-amazonie-29-an-65400/#xtor=EREC-49-%5BACQ%5D-20161202-%5BACTU-Deforestation-en-Amazonie-:---29---en-un-an%5D

Josué

Josué
Administrateur

Des responsables religieux s’unissent autour d’un appel « urgent » pour la protection des forêts tropicales
Julianne Paul, le 21/06/2017 à 14h45
Des représentants religieux et des membres de communautés indigènes d’une vingtaine de pays se sont rencontrés du 19 au 21 juin, à Oslo en Norvège. L’objectif : lancer une nouvelle initiative pour la préservation des forêts tropicales, touchées par le réchauffement climatique et la déforestation.

Le métropolite Emmanuel, président de la Conférence des Églises européennes et président de l'Assemblée des évêques orthodoxes de France à la tribune de l’Interfaith Rainforest Initiative à Oslo, le 19 juin 2017.
ZOOM
Le métropolite Emmanuel, président de la Conférence des Églises européennes et président de l'Assemblée des évêques orthodoxes de France à la tribune de l’Interfaith Rainforest Initiative à Oslo, le 19 juin 2017. / Lise Aserud/AP
C’est une réunion « inédite ». Des responsables catholiques, protestants, musulmans, juifs, bouddhistes et d’autres religions venus des quatre coins du globe ont rencontré des représentants de communautés indigènes d’Amérique du Sud, d’Asie du Sud-Est et d’Afrique lors de l’Interfaith Rainforest Initiative, du 19 au 21 juin, à Oslo. L’événement, parrainé notamment par l’ONU et la Conférence mondiale des Religions pour la Paix, est en partie inspiré par le Laudato Si’de 2015, l’encyclique du pape François consacrée à l’écologie, qui appelait à la sauvegarde de « notre maison commune ».

La rencontre était axée sur le sort des forêts équatoriales qui recèlent près de 92 % des espèces animales et végétales de la planète. « Sans ces forêts, la vie n’existerait pas : c’est grâce à elles que nous sommes là, a déclaré Mgr Marcelo Sanchez Sorondo, chancelier de l’Académie des Sciences du Vatican. Continuer le processus de déforestation reviendrait à nous suicider. Il est urgent d’agir ensemble pour défendre notre foyer commun ».

À LIRE : « Laudato si’», les enjeux d’une encyclique

Écosystèmes et populations locales menacés

Les forêts tropicales humides – ou forêts équatoriales –, dont la majorité est située au Brésil, en République Démocratique du Congo et en Indonésie, libèrent 70 % de l’oxygène sur la planète. Aujourd’hui, elles sont particulièrement menacées par l’agriculture intensive (notamment avec la production de l’huile de palme), qui engendre une déforestation massive. Les membres de la conférence, dont des scientifiques, ont pointé du doigt que chaque année, l’équivalent d’une zone « de la taille de l’Autriche » était rasée, entraînant des bouleversements sans précédent sur le climat à l’échelle mondiale et les populations indigènes environnantes.

Vicky Tauli-Corpuz, membre de la communauté philippine des Igorots et rapporteuse des droits des indigènes pour la conférence, a souligné l’importance de cette rencontre, « un pas immense » vers une collaboration avec les religions du monde entier. « La plupart de ces religions dominantes ont été impliquées dans la colonisation de nos communautés, a-t-elle déclaré au National Catholic Reporter. Aujourd’hui, il est important qu’elles se rassemblent pour soutenir les populations indigènes, gardiennes de ces forêts ». Du fait de la colonisation et de son entrée en contact très tôt avec ces peuples, l’Église catholique est notamment un acteur de poids dans ce dialogue. « Aujourd’hui, elle souhaite entretenir un lien privilégié avec nous. Contrairement aux gouvernements politiques, ses acteurs ne sont pas intéressés par les ressources de la forêt », souligne Joseph Itongwa, représentant des peuples pygmées en République démocratique du Congo.

« Il faut à tout prix respecter l’accord de Paris »

Au cours de cette réunion, des tables rondes avec des scientifiques sont organisées afin de mettre en place des propositions « concrètes ». «Une conférence ne va pas changer la face du monde mais notre action commune peut avoir un impact sur les décisions des peuples et des gouvernements », déclare le métropolite Emmanuel à La Croix. Le président de la conférence européenne des Églises et président de l’Assemblée des évêques orthodoxes de France, souligne « l’importance de l’écho spirituel » dans la lutte contre le réchauffement climatique et la déforestation. « Toutes les religions ici présentes s’accordent pour dire qu’il faut à tout prix respecter l’accord de Paris. Il est très important de faire passer le message à nos fidèles ».

L’issue de la conférence devrait déterminer l’organisation d’un nouveau sommet interreligieux « plus important » qui se tiendrait au Brésil, en 2018.

À LIRE : Église et écologie, histoire d’une prise de conscience
http://www.la-croix.com/Religion/responsables-religieux-sunissent-autour-dun-appel-urgent-protection-forets-tropicales-2017-06-21-1200856894

Patrice1633

Patrice1633
MODERATEUR
MODERATEUR

Pour la production d'huile de palme, ils detruisent des foret entiere sans penser au conséquence tout animal sont massacre et chasser de leur habitat, pourquoi?

Poir le pognons tout simplement, pour l'argent, sans se soucier de la nature et en plus, l'huile de palme est dommageable pour l'être humains

https://www.jw.org/fr/

Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR

Patrice1633 a écrit:Pour la production d'huile de palme, ils detruisent des foret entiere sans penser au conséquence tout animal sont massacre et chasser de leur habitat, pourquoi?

Poir le pognons tout simplement, pour l'argent, sans se soucier de la nature et en plus, l'huile de palme est dommageable pour l'être humains
Et à cause de l'huile de palme des forêts disparaissent mais aussi toute la faune qui y vie..

Josué

Josué
Administrateur

Déforestation au Brésil : l’opération « greenwashing » de Michel Temer fait long feu
Des zones préservées de l’Amazonie sont menacées par le gouvernement, qui veut autoriser les activités minières ou agricoles.

LE MONDE | 24.06.2017 à 17h11 • Mis à jour le 24.06.2017 à 17h13 |
Par Claire Gatinois (Sao Paulo, correspondante)
Le président brésilien Michel Temer a voulu y faire croire. Dans un tweet, adressé à la top-modèle Gisele Bündchen et à l’organisation de défense de l’environnement WWF, lundi 19 juin, M. Temer s’était félicité d’avoir mis son veto à deux mesures polémiques sur l’environnement.

@giseleofficial .@giseleofficial e @WWF, vetei hoje integralmente todos os itens das MPs que diminuíam a área preservada da Amazônia.
17:11 - 19 Jun 2017 · Brasília, Brazil

Les deux textes, connus au Brésil comme les MP 756 et MP 758, approuvés en mai par le Congrès, visaient à réduire d’une surface équivalente à celle du Sri Lanka (600 000 hectares), des zones préservées de l’Amazonie et de la Mata Atlantica, la forêt qui borde la côte atlantique brésilienne.

Le projet consistait à transformer le statut juridique d’une partie de la Forêt nationale de Jamanxim, en y autorisant les activités minières ou agricoles, et donc la déforestation : le projet prévoit d’amputer de 100 000 hectares une autre région préservée en vue de la construction d’un chemin de fer. Ces lois auraient donné un signal d’impunité aux acteurs de l’agrobusiness qui occupent déjà illégalement ces zones, dénonçaient les activistes.

« Manœuvre politique »

Las, ni la reine de beauté, qui une semaine plus tôt priait le président de « protéger notre mère terre », ni le WWF n’ont pu se réjouir de cette victoire raflée après une campagne de mobilisation intense.

A la veille du veto présidentiel, le gouvernement brésilien avait déjà préparé la riposte. Dans une vidéo diffusée dimanche 18 juin, disponible sur YouTube, le ministre de l’environnement, José Sarney Filho, prend un ton rassurant afin d’expliquer que le texte a été retoqué car il n’offrait pas toute la « sécurité juridique » et promet de déposer un nouveau projet « en urgence » d’une teneur comparable. Cette région, en « proie à la violence », en sera pacifiée, assure-t-il.

« Michel Temer s’est lavé les mains et a repassé la responsabilité au Congrès », enrage Maurício Voivodic, directeur exécutif du WWF Brésil. « Temer a effectué une manœuvre politique pour rassurer la société civile et l’opinion », s’offusque l’organisation non gouvernementale Greenpeace Brésil tandis que Gisele Bündchen tweetait le 20 juin qu’elle n’était pas dupe, refusant, quelle qu’en soit la tournure législative, tout recul de la préservation de l’environnement dans son pays.

La désinvolture environnementale du Brésil, pourtant signataire des accords de Paris sur le climat, reflète une triste réalité. Celle d’un gouvernement pris au piège du lobby de l’agrobusiness. Le président Michel Temer, impopulaire et suspecté de « corruption passive », doit, pour survivre, s’assurer de l’appui du Congrès, où 40 % des élus font partie de la « bancada ruralista », et sont vus comme les protagonistes de la déforestation.

« Les lois contre l’environnement sont devenues une monnaie d’échange pour obtenir le soutien des ruralistes », se désole M. Voivodic. Depuis 2014, année électorale où le lobby de l’agrobusiness est devenu surpuissant au Congrès, la déforestation a progressé, s’élevant à 14 196 km2, entre juillet 2014 et août 2016, selon l’institut national de recherches spatiales.
http://www.lemonde.fr/planete/article/2017/06/24/deforestation-au-bresil-l-operation-greenwashing-de-michel-temer-fait-long-feu_5150613_3244.html

Josué

Josué
Administrateur

[size=47]Déforestation: Douze millions d'hectares de forêts tropicales ont été détruits en 2018 [/size]





20 Minutes avec AFP


  massacre de la forêt Brésilienne. BBWhhjz   © ANNE CHAON / AFP Les forêt primaire du Liberia en train de disparaître en 2013.  BIODIVERSITE - Les forêts primaires, essentielles pour le climat et la biodiversité, sont particulièrement touchées

C’est l’équivalent du Nicaragua qui disparaît chaque année. En 2018, le monde a perdu 12 millions d’hectares de forêts tropicales, a révélé mardi le World ressources institute (WRI). Parmi elles, 3,64 millions de forêts tropicales primaires essentielles pour le climat et la biodiversité. Soit la taille de la Belgique.

Les chiffres ne sont pas bons. Selon ce rapport annuel mené par Global Forest Watch, 2018 se classe comme la quatrième plus mauvaise année en termes de déforestation de la forêt tropicale, après 2016, 2017 et 2014. Les pays les plus concernés sont le Brésil, l’Indonésie, la République démocratique du Congo, la Colombie et la Bolivie.
 massacre de la forêt Brésilienne. BBWh2F1  © Fournis par 20Minutes Vue aérienne d'une zone déforestée chimiquement dans la forêt Amazonienne, au sud-ouest du Pérou en 2019. - CRIS BOURONCLE / AFP
« Il est tentant de saluer une deuxième année de baisse après le pic de 2016 », commente Frances Seymour de WRI. « Mais si on regarde sur les 18 dernières années, il est clair que la tendance globale est toujours à la hausse ».




[size=36]Un rythme de destruction inquiétant[/size]



La perte de forêts tropicales primaires inquiète plus particulièrement les chercheurs. « Ce sont les forêts qui ont le plus grand impact en termes d’émissions de carbone et de biodiversité », souligne Mikaela Weisse, du WRI. Ces espaces boisés stockent du carbone et abritent une faune et une flore importante.

Le rythme de destruction des forêts primaires est particulièrement inquiétant en République démocratique du Congo, tandis qu’il a ralenti de 63 % en Indonésie par rapport au pic de 2016, souligne cette étude. L’Indonésie a bénéficié de mesures gouvernementales et de deux années relativement humides, défavorables aux incendies, mais le phénomène El Nino pourrait changer la donne en 2019.




[size=36]La situation pourrait empirer[/size]



Le Brésil est le pays qui a perdu la surface la plus importante de forêts tropicales primaires, devant la RDC et l’Indonésie. En Colombie, la perte de forêt primaire a augmenté de 9 % entre 2017 et 2018, alors que l’accord de paix entre le gouvernement et les Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc) a contribué à rendre plus accessible certains territoires, selon l’étude.

WRI pointe aussi du doigt la situation au Ghana et en Côte d’Ivoire, qui ont perdu le plus de forêts tropicales primaires entre 2017 et 2018 en pourcentage (60 % et 26 %). La situation pourrait encore empirer au Brésil car selon l’ONG Imazon, la déforestation en Amazonie brésilienne a augmenté de 54 % en janvier 2019 et l’arrivée au pouvoir du président d’extrême droite Jair Bolsonaro – par rapport à janvier 2018.

Josué

Josué
Administrateur

[size=33]Le Brésil s’engage à « freiner la déforestation »[/size]

ENVIRONNEMENT Le ministre de l’Environnement affirme vouloir réduire la déforestation illégale qui n’en finit plus d’augmenter

G. N. avec AFP
Publié le 05/08/20 à 22h44 — Mis à jour le 05/08/20 à 22h44



massacre de la forêt Brésilienne. 310x190_des-feux-dans-le-sud-de-l-amazonie-mardi-4-aout-2020
Des feux dans le sud de l'Amazonie, mardi 4 août 2020. — Fotoarena/Sipa USA/SIPA
Le Brésil va s’efforcer de « freiner le rythme de la déforestation » au second semestre, a déclaré le ministre de l’Environnement Ricardo Salles dans un entretien à l’AFP. « La première étape, dès cette année, c’est de mettre fin à l’augmentation de la déforestation au second semestre. Et à partir de l’an prochain, réduire la déforestation, faire baisser les chiffres », a-t-il affirmé lors de cet entretien dans son bureau au ministère, à Brasilia. « L’engagement du Brésil [lors de l’Accord de Paris sur le climat, en 2015] est de réduire à zéro la déforestation illégale d’ici 0 2030. On n’atteint pas cet objectif du jour au lendemain, il faut un projet consistant », a-t-il ajouté.
Les données satellitaires de l’Institut national de recherches spatiales (INPE) montrent une déforestation record en Amazonie lors du premier semestre, 25 % supérieure à celle des six premiers mois de 2019. Conséquence directe de la déforestation, des agriculteurs brûlant les terres déboisées pour y faire paître des troupeaux, les incendies dans la forêt amazonienne ont augmenté de 28 % en juillet par rapport à la même période de l’année dernière. Plus au sud, au Pantanal, plus grande zone humide de la planète et sanctuaire de biodiversité, la situation est encore plus critique, les incendies ayant plus que triplé en juillet.

La pression des fonds d’investissements


En 2019, le gouvernement du président d’extrême droite Jair Bolsonaro avait déjà été très critiqué par la communauté internationale en raison de la recrudescence de feux de forêt. Comme Bolsonaro, Ricardo Salles, avocat de formation de 45 ans, s’était montré défiant face aux critiques. En avril dernier, lors d’une réunion ministérielle, il a proposé de profiter de « l’opportunité du fait que la presse soit focalisée sur le coronavirus » pour « passer des réformes et assouplir les règles » liées à la protection de l’Amazonie.

chico.

chico.

[size=48]Les chiffres à retenir du rapport de l'ONU sur la déforestation
Par LEXPRESS.fr avec AFP ,publié le 16/09/2020 à 08:58 , mis à jour à 09:02[/size]
massacre de la forêt Brésilienne. Deforestation-bresil_6270718
Au Brésil, les surfaces boisées ont ainsi régressé à 59,4% du territoire en 2020 contre 60,3% en 2015 (Photo by CARLOS FABAL / AFP)
 
AFP


La déforestation touche surtout l'Afrique subsaharienne et l'Asie du Sud-Est, où elle a tendance à s'accélérer.


La forêt a perdu "presque 100 millions d'hectares" sur la planète en deux décennies. Les superficies forestières ne "cessant de décliner", "quoique plus lentement par rapport aux décennies précédentes" et avec des tendances "opposées" selon les continents, indique l'agence des Nations unies chargée de l'agriculture et de l'alimentation dans un rapport publié mardi à Genève. Quelques chiffres suffisent à illustrer cette implacable réalité. 


4,1 milliards d'hectares de forêts sur la Terre


La proportion de forêts par rapport à la surface terrestre mondiale est tombée à 31,2% en 2020, couvrant au total 4,1 milliards d'hectares, alors qu'elle était de 31,5% en 2010 et de 31,9% en 2000, selon la FAO, qui supervise aussi les forêts. 
LIRE AUSSI >> Forêt amazonienne au Venezuela : l'autre massacre 

Les pertes s'expliquent surtout par la conversion des forêts en terres agricoles destinées aux cultures ou aux pâturages, surtout dans les pays les moins avancés sur le plan économique ou les pays sans développement en littoral. 

Baisse de 49% à 47,8% de surface forestière en Asie du Sud-Est



Ces tendances mondiales traduisent des dynamiques opposées selon les régions. La déforestation touche surtout l'Afrique subsaharienne et l'Asie du Sud-Est, où elle s'est plutôt accélérée au cours des dix dernières années, ainsi que l'Amérique latine et centrale, où elle a plutôt tendance à ralentir. En Asie du Sud-Est, la forêt recouvre 47,8% des surfaces contre 49% en 2015, et en Afrique sub-saharienne, 27,8% contre 28,7% il y a cinq ans.  

Un point de moins en Amérique centrale en cinq ans


En Amérique latine et centrale, la forêt n'occupe plus que 46,7% de la surface totale contre 47,4% il y a cinq ans. Au Brésil, les surfaces boisées ont ainsi régressé à 59,4% du territoire en 2020 contre 60,3% en 2015. Haïti continue sa déforestation avec seulement 12,6% de surfaces boisées contre 13,2% en 2015. 

Plus que 8,9% de surface de forêt en Côte d'Ivoire




Des pays à vocation agricole comme la Côte d'Ivoire voient la forêt se réduire à 8,9% de la surface totale du pays contre 10,7% en 2015. Le Kenya, le Mali et le Rwanda résistent, avec des surfaces en très légère hausse. 

Augmentation en Europe et Amérique du Nord


En revanche, dans la plupart des autres régions d'Asie, ainsi qu'en Europe et en Amérique du Nord, la superficie de forêts a "globalement augmenté entre 2000 et 2020", en raison des efforts déployés en faveur du boisement et de la restauration des paysages et de l'expansion naturelle des forêts dans ces régions.  


LIRE NOTRE DOSSIER COMPLET

Menaces sur la forêt amazonienne



  • Déforestation Amazonie : Greenpeace fustige "l'inaction" et le "silence" de la France
  • Brésil : les feux de forêts en Amazonie "empoisonnent l'air", selon une étude
  • Californie, Sibérie, Amazonie... Pourquoi les "mégafeux" se multiplient sur la planète



En France, la forêt recouvre 31,5% de la surface totale en 2020 contre 30,7% en 2015. En Italie, elle occupe 32,5% du territoire national contre 31,6% cinq ans auparavant, en Autriche, 47,2% contre 47%. En Allemagne, les forêts sont restées stables, à 32,7% de la surface totale, ainsi qu'au Portugal, à 36,2%. 

Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR

de Janeiro (AFP)
Le Cacique brésilien Raoni Matuktire, un des défenseurs les plus emblématiques de la forêt amazonienne, a vivement critiqué samedi le président brésilien Jair Bolsonaro, qui avait accusé les Amérindiens d'être à l'origine des incendies qui devastent une partie de la forêt.
Le président d'extrême-droite avait provoqué une controverse mardi lors d'un discours devant l'Assemblée générale annuelle de l'ONU. Défendant son bilan environnemental, il avait déclaré que les incendies qui ont détruit d'importantes portions de la forêt tropicale avaient été provoqués par des fermiers indigènes qui employaient des techniques traditionnelles de brûlis itinérants.
Les environnementalistes, qui assurent de leur côté que les incendies ont pour objectif de dégager des terres pour la puissante agro-industrie brésilienne, se sont empressés de réfuter les déclarations du président Bolsonaro


Ils ont été rejoints par le chef de 90 ans Raoni Metuktire, du peuple Kayapo, connu pour voyager dans le monde entier pour tenter de sensibiliser sur les menaces pesant sur l'Amazonie.
Jair Bolsonaro "a déclaré à la télévision que les indigènes incendiaient la planète. C'est un mensonge, les agriculteurs sont ceux qui provoquent les incendies", a déclaré Raoni à des journalistes lors d'une visite dans la ville de Sinop (centre-ouest) pour un examen médical, selon le site G1.
massacre de la forêt Brésilienne. 85b3eeb5-484f-4370-9aef-be78a9952f60-jpegAFP/Archives/CARL DE SOUZA
"Quelques agriculteurs endommagent la forêt, la nature. Bûcherons mineurs... ce sont eux qui mettent le feu à la planète", a ajouté le cacique.
Le chef indigène est la dernière personnalité en date à accuser le président brésilien de tordre la réalité dans ses discours, dans lesquels il minimise le plus souvent les dommages provoqués à l'Amazonie en assurant que le Brésil est la victime d'une "brutale campagne de désinformation".

Le pays est confronté à une vague de déforestation depuis la prise de fonction de M. Bolsonaro en janvier 2019. Durant la première année de son mandat, la déforestation a progressé de 85,3% avec un record de 10.123 kilomètres carrés, soit l'équivalent du Liban.
Pour l'année en cours, le rythme est en repli de 5%, même si le nombre d'incendies a augmenté pour sa part de 12%, avec un total de 71.673 départs de feux recensés.
Au sud de l'Amazonie, le Pantanal, une des plus importantes régions humides dans le monde, a également été victime de nombreux incendies cette année, avec pas moins de 16.119 départs, un record alors que l'année n'est pas terminée, détruisant plus de 10% des zones humides.



:copyright: 2020 AFP 
massacre de la forêt Brésilienne. Gif;base64,R0lGODlhAQABAAAAACH5BAEKAAEALAAAAAABAAEAAAICTAEAOw==

Josué

Josué
Administrateur

[size=38]Amazonie : « La préservation de la forêt profiterait bien plus à l’économie brésilienne que sa destruction » Abonnés[/size]
Entretien 

Sir Robert Watson, président de l’IPBES, la plate-forme intergouvernementale sur la biodiversité et les services écosystémiques, appelle la communauté internationale à reconsidérer immédiatement l’importance écologique et économique de la forêt amazonienne.



  • William Gazeau, 
  • le 14/05/2021 à 10:08 
  • Modifié le 14/05/2021 à 12

Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR

Progression record de la déforestation en Amazonie. Entre août 2020 et juillet 2021, le déboisement dans la plus grande forêt tropicale du monde s'est étendu sur 13 235 km2, selon des nouvelles données. Un record inégalé en quinze ans, qui sème le doute sur la volonté affichée du gouvernement de Jair Bolsonaro d'inverser la tendance par des actions plus "fermes".

Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR

⚡26% de l'Amazonie serait irréversiblement détruite. C'est une "alerte rouge" des dirigeants indigènes réunis à Lima, au Pérou. Les causes du désastre : la déforestation, le narcotrafic et diverses contaminations. "Si nous ne faisons rien maintenant, nous n'atteindrons pas les objectifs de développement de 2030", a assuré le Vénézuélien Gregorio Mirabal.

Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR

En République démocratique du Congo (RDC), des scientifiques auscultent la forêt. Pendant ce temps, dans les villages environnants, des paysans s'initient à des techniques de culture moins dévastatrices pour ce "poumon vert" menacé, essentiel à la lutte contre le changement climatique.


La "tour à flux" de 55 mètres de haut, qui permet de quantifier le carbone absorbé ou émis par la forêt, se dresse dans le décor luxuriant de la réserve de biosphère de Yangambi, qui couvre quelque 250.000 hectares en bordure du fleuve Congo, dans la province de la Tshopo (nord-est de la RDC).

Le site, réputé du temps de la colonisation belge pour ses recherches en agronomie tropicale, accueillait cette semaine une réunion de scientifiques dans le cadre d'une "pré-COP" prévue début octobre à Kinshasa, en amont de la 27e Conférence sur le climat (COP27) de novembre en Egypte.

⋙ Climat : à quoi servent les COP ?

Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR

Un nombre de feux de forêt record en Amazonie. Les satellites de l'Institut national de recherche spatiale (INPE) ont identifié très précisément 75 592 foyers d'incendie dans la plus grande forêt tropicale de la planète depuis janvier 2022, contre 75 090 au total l'an dernier. Par ailleurs, près de 30 000 foyers ont déjà été identifiés depuis le début du mois, qui pourrait être l'un des pires jamais enregistrés en la matière.

Lechercheur



Plus de quatre millions d’hectares de forêts primaires tropicales ont disparu en 2022, soit une hausse de 10 % par rapport à l’année précédente. Concrètement, c'est l'équivalent de la superficie d’un pays comme la Suisse qui est littéralement partie en fumée (et en bois). Ou encore, d'environ 11 terrains de football de forêt perdue chaque minute.
Comme chaque année, l’université du Maryland (États-Unis) a rassemblé et analysé des données satellitaires sur la forêt primaire tropicale. Puis, le World Resources Institute (WRI) a synthétisé les résultats principaux afin de les rendre accessibles au plus grand nombre. Notons que ces statistiques ne correspondent pas directement à la déforestation, mais à la “perte de couverture forestière”.

Lechercheur



Un terrain de football. C'est la surface de forêt vierge détruite toutes les cinq secondes selon une analyse de données satellitaires publiée hier par le World Resources Institute américain.

Le chiffre. 
Les écosystèmes naturels sont pourtant un outil efficace contre le changement climatique. Leur destruction a causé l'équivalent de 2,7 milliards de tonnes de CO2 en 2022.

:bulb: Pourquoi ça s'annonce compliqué. La déforestation s'accompagne d'un phénomène inquiétant : une moindre efficacité des "puits de carbone". "La croissance des forêts diminue. Les arbres, avec les différents épisodes de sécheresse, subissent du stress : ils poussent moins et absorbent moins de carbone", résume François Morneau, de l'Institut national de l’information géographique et forestière (IGN).

Josué

Josué
Administrateur

[size=42]Incendie au Canada : la forêt qui n’intéresse pas l’écologisme[/size]

29 juin 2023 15 h 33 min


massacre de la forêt Brésilienne. Incendie-Canada-foret-ecologisme-e1688054391515
[size][size][url][/url]
 [/size]
On en parle enfin parce que la fumée arrive en France, mais cela fait plus de deux mois que la forêt brûle au Canada. Un incendie interminable, avant la saison sèche et chaude, qui a touché une surface équivalente à la région Occitanie. Pourtant cet incendie bien plus important que ceux qui touchent annuellement l’Amazonie, dont on parle tant, et dont Reinformation.tv a noté la progression, n’a pas eu beaucoup d’écho dans les grands médias. Pourquoi ? Parce qu’il n’est pas utile à la propagande de l’écologisme dominant.
 

[/size]

Depuis mai, partout au Canada la forêt brûle

[size]

La forêt du Canada brûle depuis des semaines. L’incendie a commencé en Colombie britannique en mai, puis s’est étendu vers l’Est jusqu’au Québec. Il est toujours présent partout, a émis, estime-t-on, 160 mégatonnes de carbone et réduit en fumée 7.700.000 hectares de forêt, soit 77.000 kilomètres carrés. Du jamais vu au Canada. Cinq fois et demie la forêt des Landes. Ou, pour comparer à la forêt amazonienne, l’équivalent de la décennie 2009-2018 (Brésil, Bolivie, Pérou, Guyanes, etc). Et pourtant, les grands médias occidentaux ont mis du temps à réagir, et n’en font toujours pas leur principale préoccupation, alors que la déforestation de l’Amazonie est un marronnier. Ce sont surtout les photos de New York sous un nuage de fumée, et l’air pollué de Montréal qui ont fait réagir.
 

[/size]

Au Canada, l’incendie ne peut être imputé aux méchants

[size]

C’est d’autant plus surprenant que la forêt canadienne (3.470.690 km2) est plus petite que la forêt amazonienne (6.700.000 km2) : incendie actuel a donc détruit plus de deux pour cent de la forêt canadienne, alors que l’incendie annuel de l’Amazonie détruit environ un pour mille de la forêt amazonienne. La raison du silence relatif de nos médias est simple : l’écologisme est un discours politique qui entend mouvoir les masses. Quand nos médias ont braqué le projecteur sur l’Amazonie, c’était pour dénoncer une augmentation des incendies qu’ils ont imputée aussitôt à « Jair Bolsonaro, président d’extrême droite du Brésil, lié au lobby du bœuf qui déforeste massivement pour produire de la viande et du cuir ».
 

[/size]

L’incendie de forêt intéresse l’écologisme si, et seulement si…

[size]

Ils ne parlaient pas, au même moment, des incendies de forêts équatoriales dans d’autres régions du monde, en Afrique ou en Asie. Ni même des pics d’incendie en Bolivie, qui n’avaient rien à voir avec le Brésil ni Bolsonaro. Ils oubliaient d’observer qu’une grande part de la déforestation est due aux brûlis de l’agriculture vivrière. Ils masquaient surtout un fait capital, même en comptant avec le petit ressaut de l’ère Bolsonarienne, la surface annuelle déboisée et brûlée est entre deux et trois fois moindre que ce qu’elle fut dans les années 70, 80, 90, et au début des années 2000. L’analyse sérieuse d’un phénomène à la fois naturel et humain, l’incendie de forêt, est mis de côté pour faire une lecture idéologique de données soigneusement sélectionnées : il s’agit de diaboliser la viande et le développement grâce au mot extrême-droite.
 

[/size]

Trudeau est un ami de l’écologisme, on va être discret

[size]

Au Canada, l’écologisme au contraire est d’une discrétion de violette, sauf à déplorer la haute teneur de l’atmosphère urbaine en particules fines. Pourtant, l’incendie en cours est, on l’a dit, d’une ampleur sans précédent. Et il a des conséquences plus préoccupantes qu’un incendie d’Amazonie : la forêt tempérée se régénère beaucoup moins vite que la forêt pluviale. Et le bon Justin Trudeau, qui gouverne, ne mérite pas qu’on l’embête. C’est un grand serviteur de la révolution arc-en-ciel. En visite en Islande, il n’a pas pu « quitter Reykjavik sans visiter la rue aux couleurs de l’arc-en-ciel ». Il est de toutes les repentances et de tous les accords sur le climat : quel bénéfice l’écologisme aurait-il à s’intéresser à l’incendie qui dévaste la forêt canadienne ? D’autant que l’on sait que la plupart des feux sont d’origine humaine : il n’est pas exclu que la catastrophe en cours profite à quelques-uns.
 

[/size]

Pauline Mille

Josué

Josué
Administrateur

[size=42]Amazonie : « La forêt est un être vivant conscient »[/size]

13 juillet 2023 19 h 58 min


massacre de la forêt Brésilienne. Amazonie-foret-vivant-conscient-e1689256530892
[size][size][url][/url]
 [/size]
L’association à but non lucratif NACLA (North American Congress on Latin America) a mis en ligne lundi un article-fleuve sur la défense de la jungle amazonienne en Equateur, menacée selon les auteurs par le « capitalisme » et l’exploitation pétrolière autorisée par le gouvernement dans une zone réservée aux indigènes Sarayaku. Il détaille les luttes judiciaires de ce groupe qui ont pris un tour nouveau signalé dans le titre : « La jungle est un être vivant conscient. »
NACLA est une association créée en 1966 en vue de critiquer « l’impérialisme américain » et se veut une source importante de recherches et d’informations au sujet de l’Amérique latine et des Caraïbes, avec la publication notamment d’un trimestriel, Report on the Americas, où l’on retrouve les thèmes habituels du gauchisme, du libérationnisme et de l’écologisme indigéniste. Il est intéressant de noter que parmi les deux donateurs ayant financé l’association à « plus de 5.000 dollars » (la somme réellement versée n’est pas précisée) figure le Rockefeller Brothers Fund. Intéressant…
« Objets inanimés, avez-vous donc une âme ? » C’est bien de l’immanentisme dont il est question, d’un concept qui débouche tout naturellement sur le panthéisme et l’idéologie de la Terre-mère. La communauté Sarayaku l’a adopté pour faire reconnaître ses droits sur ces territoires, droits déjà affirmés dans un premier temps par la Cour interaméricaine des droits de l’homme (CIDH) en 2011 mais qui n’ont pas été respectés, selon ces autochtones.
Leur nouveau recours devant la Cour constitutionnelle de l’Equateur a reçu l’intitulé de Kawsak Sacha ou « Forêt vivante », et elle vise à créer « une nouvelle catégorie juridique qui reconnaît les forêts comme des êtres vivants et des sujets de droits », selon l’article de NACLA.
 

[/size]

La forêt d’Amazonie, lieu du « bien vivre » indigène, tout un concept !

[size]

Plus précisément, « Kawsak Sacha propose que les forêts vivantes soient des zones exemptes d’extraction minière et pétrolière où les habitants peuvent réaliser leurs “projets de vie” conformément au principe kichwa du sumak kawsay (le « bien vivre », qui prône la « communion » avec tous les êtres). L’initiative Kawsak Sacha est unique au monde et offre un cadre juridique innovant et porteur d’espoir pour garantir les droits des peuples autochtones et des êtres non humains avec lesquels ils coexistent. »
Carlos Andrés Baquero Díaz a interrogé à ce sujet pour NACLA Patricia Gualinga, conseillère politique et juridique du « peuple autochtone Kichwa de Sarayaku ». Elle a participé à la COP23 et – chose essentielle à savoir – à la suite du synode sur l’Amazonie, elle a été nommée vice-présidente de la Conférence ecclésiale de l’Amazonie (CEAMA) qui assure la « promotion de la synodalité entre les Eglises de la région et qui aide à montrer le visage amazonien de l’Eglise ». Sa création résulte d’une initiative conjointe de la Conférence des évêques d’Amérique latine (CELAM) et du Synode des évêques pour la région pan-amazonienne.
 

[/size]

L’enjeu des « peuples autochtones »

[size]

Mais avant de considérer le contenu de cet entretien, quelques précisions s’imposent. La « mobilisation » concertée des peuples autochtones ne s’est pas faite toute seule, on s’en doute. Elle a pris un tour spectaculaire lors de la Conférence de Rio sur le climat en 1992, CNUED – on sortait juste de la Perestroïka qui s’était déployée de 1985 à 1991, l’URSS venait de « tomber » et Mikhaïl Gorbatchev s’apprêtait dans la foulée de Rio à fonder la Green Cross International en 1993, dont il peaufinait ouvertement les contours depuis 1990. Le communisme évoluait vers son nouvel avatar…
A Rio, donc, les peuples indigènes arrivèrent en masse et très organisés (par qui ?) : « Les peuples autochtones du monde se sont préparés à la CNUED de manière aussi complète et approfondie que n’importe quel Etat du monde. Ils ont organisé leurs propres conférences préparatoires et ont également participé à des conférences parrainées par les Nations unies, afin d’établir une position à la CNUED sur un pied d’égalité avec n’importe quelle nation du monde », peut-on lire sur le site culturalsurvival.org.
Et le plan de l’ONU, l’Agenda 21 qui résulta de la conférence de Rio leur donna une très large place, affirmant par exemple reconnaître la « tradition holistique de connaissance scientifique de leurs terres, de leurs ressources naturelles et de leur environnement ». « Le texte fait également référence aux facteurs économiques, sociaux et historiques qui ont empêché les peuples autochtones de “participer pleinement aux pratiques de développement durable sur leurs terres” et préconise qu’ils “jouissent pleinement des droits de l’homme et des libertés fondamentales sans entrave ni discrimination” », précise cette même source.
Ce n’est pas pour autant que les peuples autochtones vont obtenir ce qui leur est promis, comme on en verra d’ailleurs l’exemple dans les propos de Patricia Gualinga. En revanche, ils sont bel et bien utilisés, manipulés pour que les « religions traditionnelles » (ou plus précisément le paganisme) soient intégrées dans le combat pour l’écologie, devenant une sorte de passage obligé pour atteindre les objectifs de la protection de la planète (ou Terre-mère). On aboutit ainsi à la promotion de plus en plus ouverte d’une religion païenne, panthéiste par le truchement d’une écologie « prétexte » qui veut y entraîner toutes les spiritualités – et même la foi catholique, si c’était possible, comme on l’a vu de manière plus nette au moment du synode sur l’Amazonie.[/size]

Josué

Josué
Administrateur

  • INTERNATIONAL
  • LOIS ET MOEURS
  • RELIGIONS
  • FINANCE / ECONOMIE
  • POLITIQUE
  • SOCIÉTÉ








[size=42]16 millions d’arbres abattus en Ecosse pour faire de la place aux éoliennes


20 juillet 2023 18 h 36 min



[/size]
massacre de la forêt Brésilienne. Arbres-abattus-Ecosse-eoliennes-e1689870894185
[size][size][url][/url]
 [/size]
Alors que l’Ecosse s’apprête à augmenter le nombre et la taille de ses éoliennes, la secrétaire aux Affaires rurales, Mairi Gougeon, a été contrainte de reconnaître que près de 16 millions d’arbres ont déjà été abattus sur le domaine public depuis l’an 2000 pour créer de la place pour les horribles turbines. Elle répondait à une question de Liam Kerr, élu conservateur au parlement écossais. L’énergie dite « verte » n’est décidément pas bonne pour la nature, et la situation va s’aggraver au cours des années à venir.
Ce sont plus de 1.700 arbres qui ont été abattus chaque jour depuis plus de 20 ans sur les terres gérées par Forestry and Land Scotland, l’agence nationale des forêts. Mairi Gougeon a minimisé l’affaire, assurant qu’il existe une « présomption de planification » en faveur de la protection des zones boisées, et que les opérateurs des champs d’éoliennes doivent normalement entreprendre des « plantations compensatrices » ailleurs. Mais environ 7.858 hectares de forêts ont été sacrifiés sur l’autel de l’écologisme.
 

[/size]

Les millions d’arbres abattus en Ecosse ont laissé la place à une « artificialisation » galopante

[size]

La secrétaire d’Etat a ajouté que les abattages visaient pour la plupart des plantations commerciales et que les arbres auraient été abattus de toute façon « en fin de rotation ». Mais ce n’est pas pareil : les arbres ne pousseront plus sur les champs d’éoliennes et c’est de la forêt qui disparaît, avec l’écosystème correspondant dont les environnementalistes ne cessent de rappeler l’importance.
En attendant, de nombreux Ecossais ont exprimé leur mécontentement face au massacre de leurs paysages ; selon Liam Kerr, ils vont être très « étonnés » par les chiffres révélés par Mme Gougeon.
Au nom de la course vers les « renouvelables », l’Ecosse doit doubler le nombre des turbines. Leur production théorique actuelle représente 8,4 gigawatts (soit plus de la moitié de l’énergie éolienne produite au Royaume-Uni) : les ministres du Scottish National Party au pouvoir veulent y ajouter 8 à 12 GW supplémentaires.
 

[/size]

Des éoliennes de 260 mètres

[size]

A l’heure actuelle, la débauche d’éoliennes sur le sol écossais permet d’assurer la production nécessaire à 600.000 foyers. Quand il y a assez de vent, et pas trop…
Aussi ont-ils décidé d’assouplir la réglementation en vigueur, et notamment les normes de protection des zones naturelles sauvages, à telle point qu’aucune implantation ne pourra être empêchée, selon l’association de conservation du patrimoine John Muir Trust.
En outre, les objectifs de production sont tellement élevés que les éoliennes qui arrivent (déjà !) en fin de vie vont être remplacées par des turbines plus grandes – jusqu’à 260 mètres de haut (la tour Eiffel, à titre de comparaison, dépasse de peu les 300 mètres).
 

[/size]

Anne Dolhein

Lechercheur



LE riche écosystème du Nordeste brésilien a été amputé de moitié pour laisser place à des champs de soja, maïs, sorgho et coton, arrosés de pesticides. Rien ne semble pouvoir arrêter sa destruction et l’assèchement dangereux de son sol.

Dans le Nordeste, certains appellent ça des « Hiroshima ». Soit d’immenses panaches de fumée, s’élevant très haut dans le ciel par-dessus les champs, et qui prennent parfois des allures de champignons atomiques. Au Brésil, l’expression se veut une image pour décrire la violence de la destruction engendrée par les incendies qui dévastent aujourd’hui la savane du Cerrado.

papy

papy



https://www.lemonde.fr/international/article/2023/09/22/au-bresil-les-indigenes-remportent-un-proces-crucial-pour-la-sauvegarde-de-leurs-terres_6190407_3210.html

Au Brésil, les indigènes remportent un procès crucial pour la sauvegarde de leurs terres
La décision de la Cour suprême, jeudi, constitue un tournant dans les vifs débats autour du droit des peuples autochtones à la terre dans le pays. Elle génère également des conséquences importantes pour la préservation de l’environnement.

Le Monde avec AFP
Publié aujourd’hui à 02h32, modifié à 09h15
Temps deLecture 3 min.
Ajouter à vos sélections
Partager

Un Xokleng célèbre le vote de la Cour suprême du Brésil sur le droit des indigènes sur leurs terres, à Brasilia, le 21 septembre 2023. UESLEI MARCELINO / REUTERS
Les défenseurs des peuples autochtones l’appelaient le « procès du siècle », et il a tourné en leur faveur. La Cour suprême du Brésil a conforté, jeudi 21 septembre, le droit des indigènes sur leurs terres, en déclarant inconstitutionnelle la thèse du « cadre temporel ». L’enjeu était d’autant plus crucial que les réserves attribuées aux autochtones sont considérées par les scientifiques comme des remparts à la déforestation et jouent donc un rôle-clé dans la lutte contre le réchauffement climatique.

La thèse du « cadre temporel », défendue par le puissant lobby de l’agronégoce au nom de la « sécurité juridique » des exploitants, propose de ne reconnaître comme terres revenant de droit aux autochtones que celles qu’ils occupaient ou revendiquaient officiellement au moment de la promulgation de la Constitution, en 1988. Or les autochtones expliquent que certains territoires n’étaient plus occupés par eux à cette époque car ils en avaient été expulsés, notamment sous la dernière dictature militaire (1964-1985).

Le procès à la Cour suprême, qui fera jurisprudence, porte plus précisément sur le cas du territoire Ibirama-Laklano, dans l’Etat de Santa Catarina (Sud), qui a perdu son statut de réserve indigène du peuple Xokleng en 2009, à la suite d’un jugement d’une instance inférieure. Les juges avaient alors justifié leur décision en expliquant que ces terres n’étaient pas occupées par les autochtones en 1988.

Ce jugement est une « réponse très importante aux menaces et à la criminalisation que nous avons vécues ces quatre dernières années », a dit à l’Agence France-Presse (AFP) Kleber Karipuna, directeur exécutif de l’Association des peuples indigènes du Brésil (APIB), en référence au mandat de l’ex-président d’extrême droite, Jair Bolsonaro (2019-2022). Mais c’est aussi un appel au gouvernement du président de gauche, Luiz Inacio Lula da Silva, revenu au pouvoir en janvier, pour qu’il « avance sur la démarcation de terres indigènes », a-t-il ajouté.

Contenu sponsorisé



Revenir en haut  Message [Page 1 sur 1]

Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum