Témoins de JEHOVAH VERITE actif


Rejoignez le forum, c’est rapide et facile

Témoins de JEHOVAH VERITE actif
Témoins de JEHOVAH VERITE actif
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Témoins de JEHOVAH VERITE actif

forum des discussions sur la bible ouvert a tous.

Le deal à ne pas rater :
Coffret dresseur d’élite ETB Pokémon EV06 Mascarade Crépusculaire
56.90 €
Voir le deal
-50%
Le deal à ne pas rater :
-50% sur les sacs à dos pour ordinateur portable Urban Factory ...
19.99 € 39.99 €
Voir le deal

Vous n'êtes pas connecté. Connectez-vous ou enregistrez-vous

Le prophète Mohamed a libéré les noirs de l'esclavage

+4
Rene philippe
Carl Michel
Marmhonie
Talab-al-ilm
8 participants

Aller en bas  Message [Page 1 sur 1]

Talab-al-ilm

Talab-al-ilm

Bonjour

Le prophète Mohamed a libéré les noirs de l'esclavage.



.

http://www.aimer-jesus.com

Marmhonie

Marmhonie
MODERATEUR
MODERATEUR

Un petit commentaire serait bien, plutôt qu'une video envoyée brute de coffre alors que beaucoup d'entre nous ne regardent pas sans d'abord les avis donnés... Je dis cela gentiment et avec respect.
Mes yeux sont fatigués, je n'ai pas de télévision et nous regardons le moins possible les sites de videos en ligne. Le livre au contraire, repose la vue, il est l'ami de la table de chevet.
Avec le temps, je me suis reporté sur les livres audios qu'on peut télécharger et écouter paisiblement, les yeux fermés.

Ainsi, vous pourriez nous mettre un lien url de téléchargement du coran audio en français, ce serait bien.
Merci d'avance.

http://forummarmhonie.forumotion.asia/forum

Talab-al-ilm

Talab-al-ilm

Bonjour Marmhonie

Dans ce cas la video n'est pas pour toi et laisse les autres regarder la video car la charte du forum ne l'interdit pas. Je te le dis gentiment et avec respect.

Toi même tu envoies parfois des images et des video qui ne respectent pas la chartes du forum.

.

http://www.aimer-jesus.com

Carl Michel



Mohammed était un raciste :

IBN BUKARI 7142 : Décrit par Anas bin Malik : Le messager d’Allah a dit : ¨Vous devriez écouter et obéir votre imam même s’il était un esclave Éthiopien (noir) qui aurait l’air d’un raisin.  ¨  

IBN ESAK 243 : Peu importe qui veut voir Satan laissez le regarder Nabtal b. al-Hârith! Il était un robuste homme noir avec de long cheveux tombant, des yeux enflés et de rudes pommettes noires.

ASHIFAR : Ahmed ibn Suleyman, compagnon de Sahum disait que peu importe dit que le prophète était noir est tué. Le prophète n’était pas noir.


Et un esclavagiste :

Un homme vient prêter serment devant Mahomet qui ne sait pas que c’est un esclave. Lorsque son propriétaire vient le récupérer le prophète des musulmans se rend compte de sa condition. Il propose donc à son propriétaire de lui racheter. Et pour ce faire, l’échange contre deux esclaves noirs qu’il possédait.

Citation d'un hadith sahih (authentique) tiré du Jami At Tarmidhi (جامع الترمذي), une collection de Hadith considérée comme figurant parmi les récits majeurs de la vie de Mahomet.
Source : Jami at-Tirmidhi Vol. 3 – 1205-1896, hadith numéro 1239




Talab-al-ilm

Talab-al-ilm

Bonjour Carl Michel

C'est qui IBN BUKARI ?

C'est qui  IBN ESAK ?

C'est qui ASHIFAR ?

Il est quand même étrange que tu me cites des noms et Hadiths qui n'existe pas dans le patrimoine islamique.

Que dit Jésus à propos des esclaves noirs ?  Laughing

.

http://www.aimer-jesus.com

Carl Michel



Jésus n'a jamais eu d'esclave et favorise en son enseignement l'abolition de l'esclavage soit par l'esclave à s'affranchir si c'est possible de le faire et pour les propriétaires d'esclaves de les traiter comme leurs frères. Ce qui c'est produit pour les chrétiens et dont ces derniers ont forcé à bien des endroits les musulmans à le faire.

Toutefois, l'esclavage restera toujours en l'Islam puisque la charia (loi) qui la gère légalement provient du Coran et que le modèle à suivre est Mohammed l'esclavagiste.

Talab-al-ilm

Talab-al-ilm

Bonjour Carl Michel

C'est qui IBN BUKARI ?

C'est qui  IBN ESAK ?

C'est qui ASHIFAR ?

.

http://www.aimer-jesus.com

Marmhonie

Marmhonie
MODERATEUR
MODERATEUR

C'est marrant, tu copies tout sans citer tes sources, alors on trouve dans tes posts plusieurs orthographes de ton prophète arabe : Mohamed, Muhammad, Mahomet, Mohammed, Mahmoud...

Tu ne respectes même pas son nom, c'est extraordinaire !

Et quand on te demande gentiment quelque chose en faveur de ta religion, tu deviens méprisant. Quel étrange secte dans laquelle tu t'es fourvoyé dans cette mer sans contours qu'est l'islam en général.

Plus curieux, tu signes exactement comme les juifs rabbiniques, avec un . final en retrait.
Talab-al-ilm a écrit:

.
C'est vraiment bizarre.

http://forummarmhonie.forumotion.asia/forum

Marmhonie

Marmhonie
MODERATEUR
MODERATEUR

Qu'est-ce qui caractérise un juif radicalisé dans une voie extrémiste de sa religion ? Son refus absolu d'écrire une langue autre que l'hébreu en respectant l'orthographe ou la ponctuation.

Par exemple, ils écrivent toujours d.ieu mais jamais dieu. Ou alors ils placent un dernier point final de ponctuation loin après en dessous, exactement comme toi.
Talab-al-ilm a écrit:

.
C'est exactement ce que tu fais aussi.

Et je pourrais multiplier leurs façons d'écrire en français, anglais, toute langue autre que l'hébreu. Tu fais pareil avec une langue arabe dont je ne sais si tu pourrais écrire ou lire en arabe, tant tu es anonyme, sans contour humain, avec seulement des copiés/collés de sites prosélytes. A l'autre bout du fil, avec toi, il n'y a personne. Le cerveau semble avoir été lavé, il ne reste qu'une apparence. Et c'est cela qui est troublant.

Je rappelle enfin aux internautes que la grande majorité des savants occidentaux en analyses scientifiques des corans les plus anciens, témoignent tous que ce fameux Mahomet (les français ont adopté l'orthographe phonétique turque) était soit juif, soit a commandé ou copié des textes d'un rabbin juif. Tant il est vrai que 90% de ces corans qui sont distincts entre eux, sont des copiés/collés de textes talmudiques antérieurs, mot pour mot.

http://forummarmhonie.forumotion.asia/forum

Rene philippe

Rene philippe
MODERATEUR
MODERATEUR

Très intéressant et instructif tout ça. Merci, ça peut servir en prédication

Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR

Les arabes n'ont jamais été en retard pour ce qui est de la traite des esclaves et cela existe toujours dans certains mais musulmans.
Talab, tu devrais te faire tout petit devant ce sujet car les musulmans comme le chrétienté est mal placé sur la question des esclaves.

Josué

Josué
Administrateur

Dossier : La traite orientale des musulmans en Afrique (652 - 1964)

Le prophète Mohamed a libéré les noirs de l'esclavage Ob_7b4469_negrier-tuant-ses-esclaves
Négrier tuant une esclave épuisée - Dessin de Daniel Vierge d’après la gravure anglaise, “Le dernier Journal de Livingstone”.
[size]
Avis : pour une lecture rapide, tous les chapitres comportent un bref résumé.

La traite des africains par les musulmans commence en 652

Contrairement à ce qu'on pourrait croire, le début de la traite négrière en Afrique par les musulmans (Désignée sous le nom de Traite orientale) est datée par un événement historique incontestable qui marque l'invention de la traite négrière par les musulmans : le traité de Bakht signé en 652.
Quelques repères historiques qui montrent que la traite négrière des musulmans suit exactement la colonisation d'une partie du continent africain par l'Islam.
8 juin 632 : mort du prophète Mahomet.
22 décembre 640, après 14 mois de siège, les musulmans prennent Alexandrie et de fait toute l'Egypte byzantine en proie aux divisions entre chrétiens.
A partir de cette implantation, les musulmans commenceront la chasse aux esclaves en s'en prenant aux populations situées plus au sud. Deux voies seront utilisées à cette époque:
[/size][list="box-sizing: border-box; margin-right: 0px; margin-bottom: 20px; margin-left: 0px; padding-right: 0px; padding-left: 2em; max-width: 100%;"]
[*]En remontant le Nil, ils tenteront en vain d'atteindre la Nubie
[*]En traversant le désert du Sahara, ils iront chasser dans ce qu'ils appelaient le pays des "Sûdans".
[/list]
[size]
Leur seul but: implanter l'Islam et se faire verser de lourds tributs en hommes et femmes esclaves.
Ces faits sont restés dans l'Histoire grâce aux sources écrites! Nous citerons deux cas emblématiques.
En 652, une troupe commandée par Abd ibn Sarth part loin vers le sud en remontant le Nil et s'empare de Dongola. Malgré la résistance des Nubiens, le roi Kalidurat dut se soumettre en promettant de construire une mosquée et en accordant tous les ans un quota d'esclaves. L'accord est formel : " Vous livrerez chaque année trois cent soixante esclaves des deux sexes qui seront choisis parmi les meilleurs de votre pays et envoyé à l'iman des musulmans". Il s'agit du traité de Bakhtconservé dans les archives diplomatiques musulmanes.
A cette occasion, on peut en déduire que ce sont les arabo-musulmans qui inventèrent la traite négrière.
Face à l'armée chrétienne du royaume du "Prêtre Jean" (actuelle Ethiopie) et malgré ce traité, la colonisation musulmane fut stoppée définitivement. Les Nubiens seront toutefois victime des razzias effectuées à partir de la mer Rouge, mais la vallée du Nil resta fermée à la traite négrière musulmane.
Un autre cas est rapporté par les sources historiques. En 666-667, les troupes dirigées par Busr ben Abi Artah s'emparèrent de la ville de Jarma dans le Fezzan (sud de la Libye actuelle) et exigea le même nombre d'esclaves avant de poursuivre sa razzia au nord du lac Tchad où il contraint le roi à livrer le nombre précis de trois cent soixante esclaves.
Dorénavant, la progression de l'Islam et de l'esclavage musulman empruntera alors deux routes :
[/size]

  • Par mer en suivant la côte orientale de l'Afrique sur plus de 5000 kilomètres et en y installant des comptoirs,
  • Par terre en traversant le désert du Sahara pour aller vers les royaumes situés au sud et qui seront rapidement islamisés.

[size]

Les royaumes musulmans au "pays de noirs"

L'Histoire qui nous vient de Michelet nous présente l'Afrique d'avant la colonisation comme étant peuplée de tribus organisées autour d'un village fait de cases avec toit de chaume. C'est la version africaine de la société gauloise qu'avaient nos illustres historiens !
En fait, il n'en est rien. Au sud du Sahara, dans ce que les géographes arabes appelaient le « Blad Es Soudan » (pays des noirs) en opposition au « Blad El Beïdan » (pays des blancs), plusieurs royaumes musulmans furent créés à partir du XIe siècle dans cette région climatique qu'est le Soudan (à ne pas confondre avec le pays du même nom) qui fait la transition entre le Sahel et la zone humide plus au sud.
Ces royaumes seront en connexion avec le monde Arabo-musulman au travers des pistes traversant le désert par lesquelles s'échangeront des marchandises dont les esclaves.
Voici un court résumé de l'histoire de ces royaumes musulmans.
Le prophète Mohamed a libéré les noirs de l'esclavage Ob_a6d3cd_l-expansion-maximale-des-empires-souda
[/size]
Les sultanats dans le bassin du Niger
[size]
Le royaume du Ghana, se situant au sud de l’actuelle Mauritanie, fut conquis et islamisé par les Almoravides en 1076. Sa splendeur, due à l’exportation de l’or du Soudan occidental, fut décrite par le voyageur arabe Al Bakri (né à Cordoue en 1040) dans sa « description du monde connu » dont il reste des fragments sur le « Blad Es Soudan » (pays des noirs). Après le départ des Almoravides, il fut rattaché au royaume du Mali au XIIIe siècle.
Le royaume des Songhaïs, fondé au VIIe siècle au sud de Gao (sur le Niger dans l’actuel Mali), fut islamisé au XIe siècle. Avant sa soumission à l’empire du Mali au XIIIe siècle, ce royaume fluvial s’étendait de la région de Tombouctou (au Mali actuel) à celle de Niamey (au Niger actuel). Au XVe siècle, l’effondrement de l’empire du Mali permit sa restauration. A partir de 1464, il connu sous Ali Ber un rapide essor. Son lieutenant fervent musulman, Mohamed Touré, l’étendit de l’ouest du Sénégal jusqu’au massif de l’Aïr (dans le centre du Niger actuel) à partir de 1493. En 1591, il sera disloqué en une multitude de principautés musulmanes sous contrôle du Maroc.
Le royaume musulman du Mali fut fondé vers 1050 par Soundiata Keita d’origine mandingue qui se convertit à l'Islam dès cette époque. Il absorba le royaume du Ghana et connu son apogée sous le règne de Kouta Moussa (1312 à 1337). Ce dernier soumis les Songhaïs et étendit de fait son empire de l’Atlantique à la région de Niamey (au Niger actuel). Tous les gisements d’or de la région du Soudan étaient sous son contrôle. Figurant sur plusieurs cartes catalanes du milieu et de la fin du XIVe siècle, ce pays avait acquis une réputation bien au delà des pays d’Islam. Le Niger était appelé par les européens « le fleuve d’or » et des mythes racontaient qu’il y coulait de l’or. Vers 1150, les géographes musulmans signalaient déjà la « terre des trésors » qu’ils nommaient Bilad Ghana. Il commença à perdre son influence à partir de 1360 et fut démembré aux XVI et XVIIe siècles.
Au nord et à l’est du lac Tchad, le royaume du Kanem, fondé par les Toubous vers 800, futislamisé au XIe siècle. Il s’étendit au royaume du Bornou (au sud du lac Tchad) au XIIIe siècle avant de l’englober au XVIe. L’occupation du Fezzan, dès le XIIIe siècle, permit au royaume du Kanem Bornou de conserver le trafic très fructueux des caravanes. A partir de 1479, le roi Ali et son fils fondèrent une nouvelle capitale. Ils tirèrent leurs richesses des terribles rezzous et de la grande traite chez les peuples animistes du sud. Les esclaves étaient vendus contre des chevaux ou en remboursement de dettes faites auprès des berbères ou des arabes. A la fin du XIXe siècle, le pouvoir sera confisqué par le célèbre esclavagiste musulman Rabih az-Zubayr ibn Fadl Allah qui sera vaincu par l'Armée française en 1900.
Les pistes caravanières en provenance de ces royaumes musulmans convergeaient vers Le Caire, Tunis et plus tard Alger. Les marchands y ramenaient essentiellement de la poudre d’or et des esclaves razziés dans les pays non musulmans plus au sud. Ce commerce, très lucratif et à forte valeur ajoutée, était indispensable à l’économie de l’empire musulman fort demandeur de main d’œuvre à bas coût. De ce commerce, avec ses routes ses comptoirs et ses revendeurs, les occidentaux n’en voyaient que les produits qu’ils pouvaient acheter fort cher au Caire, Tunis ou Alger.

L’implantation de comptoirs sur la côte orientale de l’Afrique

Très tôt, l'Islam s'est vu refuser l'accès vers le sud par la vallée du Nil et les plateaux abyssins. Il empruntera une route maritime en longeant la côte orientale.
Bien qu'il n' y ait pas eu de volonté politique, les musulmans implantèrent des comptoirs sur la côte orientale de l'Afrique de plus en plus au sud, finissant par aller jusqu'en face de Madagascar. Ces nombreux comptoirs seront tous des points importants de traite négrière.
Certains comptoirs seront transformés en colonies importantes comme se fut le cas de Zanzibar.
L'arrivée des Portugais en 1505 à l'embouchure du Zambèze stoppera définitivement l'avancée vers le sud de l'esclavagisme musulman sans toutefois vraiment reprendre possession de la côte orientale de l'Afrique. Il faudra attendre 1964 et la suppression du sultanat de Zanzibar, pour voir disparaître définitivement l'esclavagisme !
Le prophète Mohamed a libéré les noirs de l'esclavage Ob_7e3078_les-echanges-entre-l-afrique-de-l-est
[/size]
Les échanges entre l'Afrique de l'Est et l'océan Indien du XIe au XIVe siècle
[size]
Très tôt, les musulmans se contentèrent d’implanter sur la côte de la mer Rouge, accessible depuis la péninsule arabique en quelques heures, des lieux de traite et d’entrepôts.
Ainsi, l’archipel des Dahlaks, dans la mer Rouge au large de la ville de Massaoua (sur la ôte de l’Erythrée actuelle), servit de point de départ à l’exploration de la côte orientale de l’Afrique et aux razzias en pays Abyssin.
L’extrémité des pistes caravanières venant de la vallée du Nil permettant d’aller en pèlerinage à La Mecque servit de point d’échange de produits orientaux contre des esclaves jusqu’au XVe siècle. Dès 1150, les musulmans occupaient la ville de Zeila à côté de Djibouti.
L’implantation de comptoirs sur la côte de l’océan indien fut plus difficile car elle se heurtait à l’hostilité des populations accusées de tous les méfaits et même de cannibalisme. Aux dires des marins musulmans, les somalis castraient les marins victimes de naufrage. Face à cette insécurité, la grande majorité des comptoirs furent installés sur des îles ou presqu’îles, à défaut, dans des zones lagunaires facilement défendables.
Il est difficile de retracer l’histoire de ces comptoirs. Elle ressemble fortement à la colonisation grecque sur le pourtour méditerranéen et celui de la mer Noire à partir de 675 av. J.C. (début de la seconde vague de colonisation archaïque). Elle est due à des petits groupes d’individus animés par les mêmes motifs : quelques aventuriers mais surtout des bannis pour des raisons politiques et plus souvent pour des raisons religieuses. Avoir soutenu le « mauvais » clan ou être considéré comme un « mauvais musulman » conduisait à être obligé de quitter son pays sans pouvoir y revenir. Pour un groupe, l’arrivée dans un lieu déjà occupé par des musulmans n’était pas toujours bien accueillie par les occupants ; soit ceux-ci étaient chassés, soit le groupe poursuivait son voyage plus au sud.
Cette colonisation fut très longue à progresser vers le sud car elle ne fut jamais la conséquence d’une volonté politique contrairement à l’exploration de la côte ouest par les Portugais. Au début, les comptoirs furent précaires ; simples lieux d’échange de marchandises d’une saison. Toutefois, au fil des siècles, quelques comptoirs prirent de l’importance et devinrent des sultanats avec conquête d’un territoire.
A la veille du départ de Christophe Colomb en 1492, des colonies musulmanes étaient présentes tout au long de la côte jusqu’en Rhodésie actuelle avec la ville de Sofala.
Parcourons ces comptoirs du nord au sud et l'évolution de cette progression.
En Somalie actuelle, Mogadiscio fut très tôt un important comptoir où s’échangeaient des pierres et bois précieux.
En passant l’équateur, les colons occupèrent les îles de la côte du Kenya (îles Pate, Lamu et kilwa) et fondèrent les comptoirs de Malindi (ou Malinde) et Mombassa. Abd al Malik ibn Marwan, cinquième calife Omeyyade (685 – 705) envoya des colons dans ces différents comptoirs. Mombassa fut un important comptoir musulman dès le XIIe siècle avec la construction d’une fortification. Jusqu’à l’arrivée des Portugais en 1605, ce fut un important centre de négoce d’esclaves venant des berges du lac Victoria.
Plus au sud et dès le VIIe siècle, la région côtière de Tanzanie fut le lieu de comptoirs musulmans. Les îles de Pemba, zanzibar et Kilva furent occupées. Zanzibar devint un sultanat (supprimé en 1964) et l’un des plus importants marchés d’esclaves et d’ivoire d’Afrique. Le sultanat de Kilva fût créé en 1022 par un banni d’une illustre famille Perse. Les anciens occupants furent chassés en face de l’île sur la côte. Une fortification fut édifiée sur l’île.
Encore plus au sud, au pays des zendjs (nom déjà utilisé par Ptolémée), le Mozambique, le comptoir, qui porte le même nom que le pays, devint un important centre de la traite négrière. Pour assurer la sécurité du comptoir et des bateaux y accostant trois forts furent construits à Mozambique.
Passant le tropique du Capricorne, mille kilomètres plus au sud, deux comptoirs musulmans durèrent jusqu’en 1505 : Quelimane (au Mozambique) et Sofala (en Rhodésie). Cette région du fleuve Zambèze, face à Madagascar, fut la limite sud de la colonisation musulmane. Pourtant si loin, l’intérêt économique et stratégique de ces deux comptoirs était dû au commerce des noirs capturés dans le bassin du Zambèze et du Limpopo.

Une volonté génocidaire de la part des musulmans

Dans le monde musulman, les esclaves étaient fort recherchés pour bon nombre d'activités contrairement à la traite transatlantique qui avait pour objectif le développement des exploitations agricoles. Son importance économique et politique dans la société musulmane fut essentielle.
Cette traite négrière se doubla d'un aspect méconnu : Le génocide des noirs considérés comme des sous-hommes par la société musulmane !
Dans la société arabo-musulmane, les domaines suivants étaient pourvoyeurs de demandes d'esclaves:
Le personnel de maison : On connaît en France le mythe de la belle esclave du Harem contente de son sort que nous a laissé la diplomatie de François Ier (alors qu'il s'agit d'une esclave sexuelle!), mais le personnel de maison s'étend aussi aux servantes et aux eunuques. Ces derniers étaient les plus chers à l'achat car sur 10 captifs un seul arrivait à destination (après une castration et plusieurs centaines de kilomètres dans le désert)
Les armées : C'était le domaine des jeunes adultes ou des adolescents car facilement conditionnables. Leurs maîtres en faisaient des bataillons de fanatiques (les janissaires) prêts à mourir pour Allah
L'industrie et l'agriculture : Domaine des hommes travaillant dans les mines du désert, dans les grands domaines agricoles (cannes à sucre en basse Euphrate, mil dans l'empire des Songhaï)
Au delà de cette utilisation massive dans toute l'économie musulmane, l'anthropologue et économiste franco-sénégalais Tidiane N'Diaye déclare que "la traite arabo-musulmane fut plus dévastatrice que la traite transatlantique, car elle était motivée par un réel but génocidaire,visant à l'extinction ethnique par castration massive et fabrication d'eunuques, les Africains étant considérés comme des sous-hommes par leurs oppresseurs"
Ce dernier point est malheureusement ancré dans la culture arabo-musulmane avec l'étude et la diffusion par ses "savants géographe"s de la Théorie des climats, vieille théorie "scientifique" raciste trouvée dans les bibliothèques grecques du Moyen Orient. Le géographe grec Claude Ptolémée (vers 90 - 168) en fit une compilation à la fin de l'Antiquité connue dans le monde musulman sous le nom d'Almageste. Montesquieu (1689 - 1755), toujours friand d'idées venant du Moyen-Orient, introduira cette théorie fumeuse et deviendra le père moderne du racisme scientifique!
Le prophète Mohamed a libéré les noirs de l'esclavage Ob_466dae_traite-musulmane-medievale-svg
[/size]
Principales zones de chasse aux esclaves : Bassin du Niger, plateau Éthiopien, région des Grands Lacs, Bassin du Zambaise
[size]

Comment acheter des esclaves et comment détecter les défauts corporels Le traité de Ibn Butlan (1001 - 1066)

L'importance économique de la place des esclaves dans la société arabo-musulmane est résumé dans le traité d'un médecin irakien : "Comment acheter des esclaves et comment détecter les défauts corporels". Bien qu'entièrement disponible, ce traité n'a jamais été traduit en totalité !
500 ans d'études et de traductions de milliers de documents musulmans par les érudits européens afin de trouver tout l'art et le savoir-vivre de cette société musulmane si tolérante... et de tenter de déceler son apport à la science!
Pourtant, un ouvrage de vulgarisation n'a jamais été traduit en entier. Il montre toute la place qu'avaient les esclaves dans l'économie musulmane. Une place fondamentale !
Il s'agit du traité de Ibn Butlan sur l'esclavage. Ecrit à l'intention du commun des clients, il permet de bien choisir son esclave sur le marché, homme ou femme. Les rares passages traduits par des érudits montrent toute l'importance de cet acte d'achat pour un musulman. Il fournit de très bonnes précisions sur la façon dont les esclaves blancs ou noirs étaient appréciez et plus ou moins recherchés.
Des conseils sur les prix, sur la façon dont les trafiquants trompent l'acheteur, sur l'aptitude de telle ou telle "Race", sur les aptitudes sexuelles des femmes sont donnés.
Cet ouvrage n'est pas d'un inconnu... mais d'un médecin de grande réputation dont un autre de ses ouvrages a été maintes fois traduit en Occident : son Tacuinum sanatatis, traité thérapeutique sur les plantes qui fait la réputation de la science musulmane... mais qui n'est qu'une compilation de textes antiques avec certes des compléments !
Pourquoi ne pas avoir traduit cet ouvrage?

La fin de l'esclavagisme musulman date de 1964

Alors que l'abolition de l'esclavage par les pays occidentaux a été effective avant 1850, le monde arabo-musulman attendra 1964 pour mettre fin officiellement à l'esclavage !
Le prophète Mohamed a libéré les noirs de l'esclavage Ob_280884_le-sahara-au-coeur-des-echanges-africa
[/size]
Le Sahara, au coeur des échanges africains du VIIIe au XVIe siècle
[size]
En Europe, l'abolition de la traite des humains fut officialisée en Angleterre en 1807, huit ans plus tard en France (1815). Il faut bien reconnaître que l'esclavage, qui n'était pas aboli par ces lois, mit un certain temps avant de disparaître!
Pendant ce temps, l'installation du sultan d'Oman à Zanzibar en 1840 voyait le redoublement de l'esclavage avec chaque année 15 à 20 000 noirs razziés loin dans les terres. Une partie était revendue, l'autre s'occupée des champs de girofliers, la fortune de l'île. Sur une population de 300 000 habitants, Zanzibar comptait 100 000 esclaves en 1849, 200 000 en 1860.
Commencée bien plus tôt, la traite musulmane mis plus longtemps à s'éteindre. En 1953, l'ambassadeur de France en Arabie Saoudite se plaignait de la persistance de ce trafic dans ce pays.
Le dernier marché aux esclaves est fermé au Maroc en 1920 ; l'abolition officielle de l'esclavage en Arabie Saoudite date de 1962 ; la fin de la traite des esclaves à Zanzibar de 1964.
Par ailleurs, selon la Commission des Nations Unies sur les Droits de l'Homme, en 2000, entre 5 et 14 000 personnes sont esclaves au Soudan, certaines sources indiquant un nombre de 100 000. L'esclavage est encore sensible en Mauritanie où il a été aboli en 1980 et dans les monarchies et sultanats du Golfe.
Tag(s) : [url=http://histoirerevisitee.over-blog.com/page-list/esclavagisme oriental]#Esclavagisme oriental[/url], [url=http://histoirerevisitee.over-blog.com/page-list/religion - islam]#Religion - Islam[/url], #Génocides[/size]

Yacoub

Yacoub
surveillant
surveillant

Talab-al-ilm a écrit:Bonjour Carl Michel

C'est qui IBN BUKARI ?

C'est qui  IBN ESAK ?

C'est qui ASHIFAR ?

.

Par la Barbe du Saint Prophète
Par la lune fendue
Par le soleil qui se couche dans une eau boueuse
Par l'âne Yaffour qui s'est converti à la RATP,
Par l'étoile qui scintille
Par l'eau qui mouille
Par le feu qui brûle

Comment un Noble et Bon Musulman peut il ignorer Boukhari, Ibn Ishak, Abou Hourayra qui ont recueilli précieusement les Nobles Dits de PBSL qui ont autant d'importance que le Saint Coran, la Parole d'Allah Puissant et Sage.

Notamment l'esclavage n'est pas haram en islam mais il n'a été aboli que à cause de la pression occidentale. J'ai entendu moi même des prêches de Grands Savants de l'islam réclamant sa restauration.

http://apostats-de-lislam.xooit.org/index.php

Marmhonie

Marmhonie
MODERATEUR
MODERATEUR

Selon Karim


Depuis les livres des chroniqueurs sunnites comme Ibn Abi Chayba ou Ibn Kathir, voici l’effroyable réalité de l’esclavage islam. Quelques années après la mort du prophète des musulmans, nous voici avec Ibn Omar, un des plus grands narrateurs de hadiths, sur le marché de la Mecque. Ibn Omar palpe les fesses et entre les cuisses des femmes esclaves en vente sur le marché.

On voit aussi comment le califat attaque l’Afrique du Nord (Tunisie / Algérie / Maroc) et compte les esclaves en têtes du comme du bétail. Des populations entières étaient massacrées, pillées et les survivants réduits à l’esclavage.

Il est aussi question de l’attaque de Chypre où Ibn Kathir parle de massacres massifs, mise en esclavage et pillages.

Le Coran n’est pas en reste. Je cite un verset (4:23 & 4:24) qui autorise de violer les femmes mariées esclaves. Un Youtubeur célèbre (Converted2Islam) était un converti et a quitté l’islam suite à une question qu’il a reçu au sujet de ce verset.

Voici les sources utilisées avec les PDF :
https://islamlab.com/an-715-le-califat-compte-les-esclaves-maghrebins-en-tetes-comme-du-betail/

https://islamlab.com/an-649-le-califat-tue-et-pille-a-chypre/

https://islamlab.com/les-clients-palpent-les-esclaves-au-marche-de-la-mecque/

https://islamlab.com/aicha-se-fache-quand-le-prophete-compare-les-femmes-aux-chiens-noirs/

https://quran.com/4/23

https://quran.com/4/24

https://www.youtube.com/watch?v=Gaz9rtuJRm0

Selon une personne dont le cerveau fonctionne bien
Pensez-y, nous sommes tous en esclavage, il a existé de tout temps, et qu'est-ce que le SMIC, sinon l'entretient de l'esclave chez Amazon qui en redemande dans des conditions épouvantables, parce qu'on l'a formaté à se soumettre.
Que faire des abandonnés dans nos sociétés modernes ? L'affranchir dans la liberté en lui disant qu'il n'est plus obligé de travailler, et cela marche, alors qu'en fait, il tombe en esclavage, et oubliera que la constitution de son pays doit lui fournir du travail.
Et qu'est-ce que le travail ? C'était un supplice comme la croix, du latin tri-palium : trois pieux. Mettre au travail, c'était aussi chez les hébreux, le supplice des non juifs. Ce ne sont que des semblants de dignité.
Mahomet a juste inventé le sans-droit absolu dans l'esclavage, la forme suprême de la barbarie. En islam, l'esclave se compte par "tête". Un esclave en islam, c'est une tête coupée en devenir quand elle ne servira plus, ou coutera trop cher à nourrir. Allah ruse avec Satan pour utiliser aussi ses démons, tant qu'ils lui sont rentables. C'est de la miséricorde en islam.
Le prophète Mohamed a libéré les noirs de l'esclavage Untitled-556f0db

http://forummarmhonie.forumotion.asia/forum

Talab-al-ilm

Talab-al-ilm

Au nom d’Allah, L'Infiniment Miséricordieux, Le Très Miséricordieux. Que le salut et bénédictions soient sur son messager, Mohammad, le dernier maillon de la chaîne prophétique. Amine

Bonjour Marmhonie

Avant de jugé quoi que ce soit, il faut voir la poutre qui est dans son oeil !


Le prophète Mohamed a libéré les noirs de l'esclavage 46768451_671013303296112_5069199141821743104_n.jpg?_nc_cat=106&_nc_ht=scontent-yyz1-1

No Comment.

Point finale .

.

http://www.aimer-jesus.com

Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR

Point final c'est quant toi qui ouvre un sujet sur l'esclave et tu veux y mettre fin pour la simple raison que tu as donné un bâton pour te faire battre.

Talab-al-ilm

Talab-al-ilm

Bonjour Mikael

Me faire battre par qui et pourquoi ?

.

http://www.aimer-jesus.com

Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR

Talab-al-ilm a écrit:Bonjour Mikael

Me faire battre par qui et pourquoi ?

.
C'est une expres​sion( donner un bâton pour ce faire battre ).
Tu as voulu présenter l'Islam comme une religion  qui libérait les noirs de l'esclave alors que l'histore  confirme le contraire.
Ce sujet ce retourne contre tes idées et preuves historiques à l'appuient.

Talab-al-ilm

Talab-al-ilm

Bonjour Mikael

Quand tu parle de l'histoire, tu fais références à quelle histoire ? c'est quoi tes sources ?

.

http://www.aimer-jesus.com

chico.

chico.

[size=46]La traite oubliée des négriers musulmans[/size]

Olivier Pétré-Grenouilleau dans collections 46 
daté janvier - mars 2010 - Le prophète Mohamed a libéré les noirs de l'esclavage Picto_cadenas_ouver

Par leur ampleur et leur durée - du VIIe au XXe siècle -, les « traites orientales » organisées par les négriers musulmans constituent sans doute, d'un point de vue quantitatif, la plus importante des trois traites négrières de l'histoire. Le sujet pourtant reste aujourd'hui encore en partie tabou.
L a traite* négrière est logiquement associée au grand trafic transatlantique organisé à partir de l'Europe et des Amériques, qui a conduit à la déportation d'environ 11 millions d'Africains en Amérique. Il faut aussi compter avec deux précédents : d'abord les traites internes, destinées à satisfaire les besoins en main-d'oeuvre de l'Afrique noire précoloniale, soit, si l'on applique les méthodes de Patrick Manning, au moins 14 millions de personnes1. Ensuite les traites « orientales », qui alimentèrent en esclaves noirs le monde musulman et les régions en relation avec ses circuits commerciaux.
Ces traites sont mal connues et difficiles à chiffrer mais selon l'historien américain Ralph Austen2, le meilleur spécialiste de la question, 17 millions de personnes auraient été déportées par les négriers* musulmans entre 650 et 1920.
Au total, les traites orientales seraient donc à l'origine d'un peu plus de 40 % des 42 millions de personnes déportées par l'ensemble des traites négrières. Elles constitueraient ainsi le plus grand commerce négrier de l'histoire. Pourtant, mis à part certains travaux, dont ceux de François Renault, le sujet est à peine effleuré par les chercheurs français. Il existe, en effet, une tendance à dédramatiser le rôle et l'impact des traites orientales, à en minimiser la dureté. Cette « légende dorée » de la traite orientale est d'abord une forme de réaction à la « légende noire » véhiculée par les explorateurs européens de la fin du XIXe siècle qui, dans le but d'abolir la traite en Afrique, ont parfois exagérément noirci la réalité des traites orientales.
La recherche se heurte à des tabous. « Pour le moment , écrivait Bernard Lewis en 1993, l'esclavage en terre d'islam reste un sujet à la fois obscur et hypersensible, dont la seule mention est souvent ressentie comme le signe d'intentions hostiles 3. » Analysant des manuels scolaires du monde entier, Marc Ferro écrivait en 1981, à propos d'un livre de quatrième utilisé en Afrique francophone : « La main a tremblé, une fois de plus, dès qu'il s'agit d'évoquer les crimes commis par les Arabes [...] alors que l'inventaire des crimes commis par les Européens occupe, pour sa part, et à juste titre, des pages entières 4... »
Ce déni s'explique enfin par des raccourcis idéologiques dépassés : la « solidarité » affichée entre pays d'Afrique noire parfois musulmans et monde musulman, tous marginalisés à l'époque de la bipolarisation Est-Ouest, ou le sentiment de ne faire qu'un seul dans un « Sud » défavorisé, par opposition à un « Nord » développé.
Parmi les nombreux facteurs qui ont contribué à minorer l'ampleur des traites orientales, certains tiennent à l'histoire. La colonisation de l'Afrique noire par l'Europe ayant suivi d'un petit demi-siècle la fin du trafic atlantique, les deux événements sont parfois assimilés. Inversement, l'influence des pays d'islam, pourtant parfois plus profonde que celle de l'Europe, fut plus diffuse et souvent plus intériorisée.
Il est vrai aussi que la traite orientale était moins visible : elle se déroulait en partie à l'intérieur du continent africain alors que le trafic occidental faisait passer les esclaves d'un continent à un autre ; les caravanes de captifs transportaient parfois d'autres « produits » ; le voyage par voie de mer était, sinon inexistant, du moins beaucoup moins ostensible. Par ailleurs, les esclaves* étaient dispersés au sein de vastes territoires.
Ajoutons, avec Janet J. Ewald, que l'esclavage ne préoccupa pas autant les intellectuels orientaux que les penseurs européens et américains des XVIIIe et XIXe siècles5. En Occident, c'est initialement le mouvement abolitionniste qui poussa à étudier « l'infâme trafic ». Or si la question de la légitimité de l'esclavage fut parfois débattue dans le monde musulman, elle ne donna jamais lieu à l'émergence d'un véritable mouvement abolitionniste.
Revenons à la question des chiffres. L'histoire quantitative des traites orientales n'a vraiment débuté qu'à la fin des années 1970, dix ans après celle qui touche aux traites occidentales. De plus, les données statistiques disponibles se fondent davantage sur une critique de sources de seconde main que sur des archives.
On doit procéder par recoupements, utiliser les chiffres connus sur le nombre d'esclaves noirs incorporés dans les armées d'Afrique du Nord et du Moyen-Orient une cinquantaine de sources différentes, pour la période comprise entre le IXe et le XIVe siècle, mettre à profit les récits de l'époque, ou établir des projections mathématiques évaluant le nombre d'arrivées annuelles en fonction du nombre d'esclaves répertoriés dans certaines villes et de leur taux de mortalité supposé sur place.
Mais, même incertaines, les estimations, sans cesse affinées par Ralph Austen, donnent une idée des effectifs globaux d'Africains déportés à travers le Sahara, la mer Rouge et l'océan Indien depuis le haut Moyen Age, ainsi que du rythme des traites.
Ce qui frappe, outre l'ampleur de ce commerce, c'est son exceptionnelle longévité treize siècles, sans interruption. A leur maximum au XIXe, à l'époque où de nombreuses guerres saintes jihads pourvoyeuses en captifs secouaient l'Afrique occidentale et où l'essor du système de la plantation à Zanzibar suscita d'importants flux négriers, les traites orientales commencent dès le VIIe siècle. L'esclavage était alors une institution bien établie, et la constitution d'un vaste empire musulman ne pouvait qu'accroître les besoins en main-d'oeuvre.
LA LÉGENDE DE CHAM
La loi musulmane interdisant d'assujettir les musulmans, on amena les captifs des pays slaves, du Caucase et d'Asie centrale mais surtout de régions au sud du Sahara. Les Africains étant, de loin, les plus nombreux, il se produisit une progressive dévalorisation de l'image des Noirs, assimilés à la figure de l'esclave. Cette dévalorisation servit objectivement à légitimer la traite dont les sociétés esclavagistes avaient besoin.
Pour cela, on eut recours à des arguments à la fois racistes et religieux. On prétendait que l'insuffisante organisation de leur cerveau faisait d'eux des êtres naturellement gais, d'autant plus propres à être mis au travail forcé. On utilisa la légende biblique de Cham, pourtant dénuée à l'origine de tout préjugé de couleur, pour prétendre que les Noirs descendaient de Cham, dont la descendance avait été maudite par son père Noé.
La traite n'est pas justifiée par le Coran, qui ne fait aucune mention de race ou de couleur. Il est donc inexact de parler de « traites musulmanes » : renvoyant à un registre plus neutre, l'expression « traites orientales » est mieux appropriée.Néanmoins, l'apparition puis l'essor d'une traite négrière d'une telle ampleur posa à certains des problèmes moraux : était-il légal d'acheter ou de vendre des esclaves s'ils étaient musulmans ? Au XVe siècle, pour Al-Wansharisi, juriste marocain rompu à la casuistique, peu importait que les captifs se soient convertis à l'islam : l'esclavage était une « humiliation » due à l'incroyance « présente ou passée ». Au XVIe siècle, un autre juriste, Ahmed Baba, Noir razzié par les Marocains, déclarait que la traite était « une des calamités de notre époque » . Mais cet ancien captif ne fut pas entendu.
La carte des traites orientales rend compte de l'importance des flux dès le Moyen Age. On y distingue clairement des régions d'exportation des captifs - Afrique occidentale, Kanem dans l'actuel Tchad, Nubie, Éthiopie, Berbera en Somalie, côte des Zang côtes de la Tanzanie et du Mozambique - et d'importation : Espagne mauresque, Afrique du Nord, Sicile, Proche-Orient, Insulinde et même Chine. Certaines villes, comme Assouan et Cordoue, se spécialisèrent dans la castration des esclaves destinés à être des eunuques. D'autres réexportaient une partie des esclaves dans des villes comme Zabid, dans l'actuel Yémen. Le géographe arabe Al-Idrissi, qui décrivait la cité au XIIe siècle, mentionnait que les esclaves noirs y étaient le seul article d'importation. Un commerce qui, d'après lui, faisait de Zabid une ville « très opulente » .
Dès cette époque, le commerce des esclaves noirs était structuré, international, et possédait des ramifications dans tout le monde musulman. Son ampleur et son extension à l'ensemble de l'Afrique noire, de l'Atlantique à la mer Rouge, autorisent à parler de « traite » et à distinguer celle-ci de l'esclavage antique.
On distingue, au sein des traites orientales, les traites « transsahariennes » de celles ayant affecté les côtes de la mer Rouge et l'Afrique orientale, même si certains esclaves capturés dans ces dernières régions furent dirigés vers le nord, devant affronter eux aussi la pénible traversée du Sahara. Les routes évoluèrent peu. Au Sahara, elles étaient conditionnées par la présence des points d'eau, puits et oasis. Cette longue traversée du désert, comparable à celle d'un immense océan sahel signifie « côte » en arabe, durait d'un à trois mois. Autant que pour joindre par voie de mer les Amériques depuis l'Afrique.
Le trafic qui englobait l'Afrique orientale prit la suite de celui qui existait déjà dans le monde antique, devenant ensuite l'un des éléments d'un trafic encore plus vaste, d'esclaves de toutes origines, correspondant aux espaces bordiers de l'océan Indien. Dès le VIIe siècle, des enclaves commerçantes furent établies sur la côte, entre Mogadiscio, dans l'actuelle Somalie, et Sofala aujourd'hui Beira, au Mozambique. Grâce aux vents de mousson, les esclaves étaient conduits en Arabie et jusqu'en Inde. La traite fut sans doute importante dans la région entre 1400 et 1600. Elle prit une ampleur considérable au XIXe siècle. Deux espaces furent surtout concernés : l'Afrique centre-orientale et le bassin du Nil, où le commerce négrier se développa après 1820, sous l'impulsion du pacha d'Égypte qui voulait des soldats, des esclaves et de l'ivoire.
RÉGIONS MISES À SAC
Partout, le même scénario se répéta. Des traitants Arabes, Swahili ou Noirs islamisés ouvraient des routes et razziaient les populations de l'intérieur, moins habituées aux armes à feu que celles de la côte. Des régions entières furent mises à sac, d'abord jusqu'aux Grands Lacs, puis bien au-delà, les traitants remontant le fleuve Congo. Les raids pouvaient durer plus d'un an. Beaucoup de captifs étaient utilisés sur place, dans les points fortifiés où les traitants s'établissaient. Les autres étaient conduits vers le nord, à travers le désert.
Certains étaient expédiés vers l'Arabie, par la mer Rouge. De Kilwa ou de Bagamoyo, dans l'actuelle Tanzanie, d'autres embarquaient pour le Moyen-Orient ou Zanzibar, à bord de boutres arabes, petits bâtiments à l'arrière relevé, munis d'une ou deux voiles triangulaires. Chacun transportait 100 à 200 esclaves accroupis, genoux au menton. Une plate-forme de bambou était disposée sur cette première rangée d'hommes, afin qu'une autre puisse s'y loger et parfois même une troisième sur le pont.Il fallait, par bon vent, vingt-quatre heures pour rejoindre Zanzibar depuis Bagamoyo, et deux jours à partir de Kilwa. Sans zéphyr, le voyage s'allongeait. A l'arrivée, on faisait le tri entre les morts jetés à l'eau, les mourants abandonnés sur la plage et les valides bons pour être vendus.
Des bateaux à vapeur, moins discrets mais plus rapides, furent également utilisés au XIXe siècle par les commerçants ottomans, surtout après l'ouverture du canal de Suez 1869 et de lignes régulières en direction du Yémen.
A quoi était utilisée cette masse d'esclaves ? On a longtemps cru qu'ils n'avaient rempli pratiquement aucune fonction productive contrairement aux plantations des Amériques et que l'esclavage y était relativement doux, du fait d'affranchissements plus fréquents et de l'idée selon laquelle les traites érotiques constituaient l'essentiel du trafic oriental comme si l'exploitation sexuelle d'un individu était moins dure que celle de sa force de travail.... En fait, un grand nombre d'esclaves jouèrent un rôle économique important, notamment dans l'agriculture. Dans les petites et moyennes exploitations, très répandues, et aussi dans les plantations, établies sur une vaste échelle en Mésopotamie au IXe siècle, au Maroc au XVIe siècle ainsi qu'en Égypte, à Zanzibar et sur les côtes orientales de l'Afrique au XIXe siècle.
Dans les nombreuses oasis du Sahara, les esclaves étaient employés à la culture des palmiers, à la récolte des dattes, mais aussi à l'entretien des milliers de kilomètres de foggaras aqueducs souterrains. Ces oasis, essentielles à la vie en milieu désertique, étaient les indispensables étapes du commerce transsaharien reliant l'Afrique noire au monde méditerranéen et oriental.
L'extraction minière les pierres précieuses de l'ancienne Nubie, l'or, le sel saharien et la récolte des perles en mer Rouge ont également fonctionné grâce aux captifs noirs. Dans les villes, ils remplissaient de multiples fonctions, artisans ou domestiques et parfois intégrés dans des armées, arbitrant ainsi plusieurs conflits au sein du monde musulman.
Au total, le rôle des esclaves, bien que souvent ponctuel, fut toujours important. Ils fournissaient un réservoir de main-d'oeuvre à faible coût, toujours disponible et d'une grande souplesse. Ce sont peut-être d'ailleurs cette flexibilité et la variété de leurs rôles qui constituèrent leur apport le plus décisif à l'économie du monde musulman, en lui permettant de toujours se développer à ses propres rythmes.
PRÈS DE 4 MILLIONS EN 1900
Par l'intermédiaire de la traite, l'influence du monde musulman se fit ressentir très loin au sein de l'Afrique noire. Le cas de l'Afrique occidentale est à cet égard intéressant. Si l'on en croit l'historien canadien Paul Lovejoy6, le système esclavagiste joua ici un rôle important dans la production. Près de 4,3 millions d'esclaves auraient été présents dans la région en 1900 contre 2 968 000 dans l'ensemble des Amériques à la fin du XVIIIe siècle et 5 875 000 vers 1860-1870.
Selon Lovejoy, le commerce des esclaves dans cette région aurait été très rapidement contrôlé par les commerçants musulmans. Ce qui expliquerait que les esclaves aient surtout été soit utilisés sur place, soit exportés vers l'Afrique du Nord et le Moyen-Orient, plutôt que vendus aux négriers blancs.
Cet exemple montre combien les réseaux de la traite « orientale » ont joué un rôle important dans l'évolution de l'Afrique occidentale précoloniale. Il en fut ainsi également en Afrique orientale. Seule l'Afrique centre-occidentale Angola échappa à cette influence et, de ce fait, fut plus orientée vers la traite atlantique.
L'absence de vastes communautés noires dans le monde musulman d'aujourd'hui peut surprendre, à la différence de ce que l'on constate aux Amériques. Est-ce parce que les musulmans auraient été plus terribles, n'hésitant pas à émasculer et à transformer la plupart de leurs esclaves hommes en eunuques comme on a pu récemment le lire dans des textes où l'on est passé du tabou à la stigmatisation tandis qu'ils conservaient jalousement les femmes dans des harems ? Cela ne correspond pas plus à la réalité que la thèse de ceux qui, au contraire, soulignant l'absence d'importantes communautés nées de l'esclavage, en déduisent que cet esclavage n'a jamais existé.
Ce qui s'est passé c'est que, à la différence des Amériques, il n'y eut guère de politiques d'encouragement aux naissances parmi les esclaves du monde musulman. Ceux-ci y étaient beaucoup plus dispersés dans l'espace et plus diversement répartis dans l'économie et la société. Et les arrivées d'esclaves furent très irrégulières dans le temps et dans l'espace. Certaines régions en reçurent en grand nombre pendant plusieurs décennies, puis très peu pendant des périodes tout aussi longues.
Mais c'est bien ce trafic qui explique la présence, parfois forte, de groupes ethniques d'origine noire dans les oasis du Sahara et les confins méridionaux des pays du Maghreb. Des groupes qui font parfois l'objet de racisme de la part du reste de la population. En 1970, dans son Histoire de la traite des Noirs Fayard, Hubert Deschamps parlait à ce sujet de la « hiérarchie du mépris », en prenant l'exemple du Tchad. « Mépris des Arabes blancs du Nord pour les Arabes noirs du Centre, mépris de ceux-ci pour les Noirs islamisés du Baguirmi, mépris des Baguirmiens pour les Noirs païens du Sud, ancien réservoir de captifs. »
Qu'en est-il aujourd'hui ? Les incidents relatifs à la poursuite de l'esclavage étaient encore fréquents, il y a quelques années, en Mauritanie et au Soudan. Au Soudan, l'association évangélique Christian Solidarity International CSI a procédé, dans les années 1980, au rachat et à la libération - fortement médiatisés - de Soudanais animistes et chrétiens capturés et asservis par des milices musulmanes au service de l'État central. Mais cette opposition musulmans du Nord/chrétiens du Sud n'est qu'une donnée d'un problème plus vaste, aggravé par de multiples facteurs : un racisme latent à l'encontre des populations du Sud ; l'avantage d'utiliser une main-d'oeuvre forcée pour l'agriculture commerciale du centre du Soudan ; la volonté de contrôler les ressources pétrolières du Sud.
Il est également possible qu'en payant 50 000 livres soudanaises par esclave libéré environ 35 euros les représentants - bien intentionnés - de la CSI aient contribué à renforcer les pratiques esclavagistes locales, en les rendant plus rentables pour les milices.

Mots clés :
ESCLAVAGE
MUSULMANS
PEUPLEMENT
TRAFIC
TRAITE DES NOIRS

* Cf. lexique, p. 94.
1. P. Manning, Slavery and African Life , Cambridge University Press, 1990, p. 47.
2. R. Austen, African Economic History , Londres, James Currey, 1987, p. 275.
3. B. Lewis, Race et esclavage au Proche-Orient , Gallimard, 1993, p. 79.
4. M. Ferro, Comment on raconte l'histoire aux enfants à travers les âges , Payot, 1981, p. 47.
5. J. J. Ewald, « Slavery in Africa and The Slave Trades from Africa », America Historical Review , avril 1992, p. 467.
6. P. Lovejoy, « Islam, slavery and political transformation in West Africa », Outre-Mer. Revue d'histoire , décembre 2002, pp. 247-282. Cf. du même auteur Transformations in Slavery , Cambridge, University Press, 2000.
https://www.lhistoire.fr/la-traite-oubli%C3%A9e-des-n%C3%A9griers-musulmans-0

Josué

Josué
Administrateur

Le prophète Mohamed a libéré les noirs de l'esclavage Esclav11

Contenu sponsorisé



Revenir en haut  Message [Page 1 sur 1]

Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum