La stratégie de Lactalis pour échapper aux contrôles sanitaires
D'anciens salariés d'un laboratoire d'analyses nantais accusent, au micro d'Europe 1, l'entreprise agroalimentaire de les avoir mis sous pression pour valider la qualité sanitaire de ses produits contaminés.
De nouveaux éléments, révélés par Europe 1, viennent éclairer les sombres stratégies du groupe Lactalis pour passer entre les mailles des contrôles sanitaires. Trois anciens salariés d’un laboratoire nantais chargé de détecter les allergènes des produits du groupe (œufs, gluten, fruits à coque, etc.) ont divulgué le système de pressions qui permettait à Lactalis de commercialiser ses produits infectés. Selon eux, l’entreprise aurait demandé au laboratoire de maquiller ses résultats pendant des années.
La fraude est scandaleusement simple. Selon l’un des anciens salariés, les laborantins faisaient repasser en boucle des «échantillons spécifiques» jusqu’à obtenir le résultat souhaité par l’entreprise. «A chaque fois que le résultat obtenu n’était pas celui espéré, ça devenait un automatisme pour nous. Le responsable nous disait "vous pouvez refaire l’analyse"», affirme l’un des témoins.Tout cela sous une «vraie pression» de Lactalis. L’un des salariés affirme même avoir eu «peur de Lactalis».
«ContD'anciens salariés d'un laboratoire d'analyses nantais accusent, au micro d'Europe 1, l'entreprise agroalimentaire de les avoir mis sous pression pour valider la qualité sanitaire de ses produits contaminés.
De nouveaux éléments, révélés par Europe 1, viennent éclairer les sombres stratégies du groupe Lactalis pour passer entre les mailles des contrôles sanitaires. Trois anciens salariés d’un laboratoire nantais chargé de détecter les allergènes des produits du groupe (œufs, gluten, fruits à coque, etc.) ont divulgué le système de pressions qui permettait à Lactalis de commercialiser ses produits infectés. Selon eux, l’entreprise aurait demandé au laboratoire de maquiller ses résultats pendant des années.
La fraude est scandaleusement simple. Selon l’un des anciens salariés, les laborantins faisaient repasser en boucle des «échantillons spécifiques» jusqu’à obtenir le résultat souhaité par l’entreprise. «A chaque fois que le résultat obtenu n’était pas celui espéré, ça devenait un automatisme pour nous. Le responsable nous disait "vous pouvez refaire l’analyse"», affirme l’un des témoins.Tout cela sous une «vraie pression» de Lactalis. L’un des salariés affirme même avoir eu «peur de Lactalis».
«Contrat à plusieurs millions d’euros»rat à plusieurs millions d’euros»
révélés par Europe 1,
D'anciens salariés d'un laboratoire d'analyses nantais accusent, au micro d'Europe 1, l'entreprise agroalimentaire de les avoir mis sous pression pour valider la qualité sanitaire de ses produits contaminés.
De nouveaux éléments, révélés par Europe 1, viennent éclairer les sombres stratégies du groupe Lactalis pour passer entre les mailles des contrôles sanitaires. Trois anciens salariés d’un laboratoire nantais chargé de détecter les allergènes des produits du groupe (œufs, gluten, fruits à coque, etc.) ont divulgué le système de pressions qui permettait à Lactalis de commercialiser ses produits infectés. Selon eux, l’entreprise aurait demandé au laboratoire de maquiller ses résultats pendant des années.
La fraude est scandaleusement simple. Selon l’un des anciens salariés, les laborantins faisaient repasser en boucle des «échantillons spécifiques» jusqu’à obtenir le résultat souhaité par l’entreprise. «A chaque fois que le résultat obtenu n’était pas celui espéré, ça devenait un automatisme pour nous. Le responsable nous disait "vous pouvez refaire l’analyse"», affirme l’un des témoins.Tout cela sous une «vraie pression» de Lactalis. L’un des salariés affirme même avoir eu «peur de Lactalis».
«ContD'anciens salariés d'un laboratoire d'analyses nantais accusent, au micro d'Europe 1, l'entreprise agroalimentaire de les avoir mis sous pression pour valider la qualité sanitaire de ses produits contaminés.
De nouveaux éléments, révélés par Europe 1, viennent éclairer les sombres stratégies du groupe Lactalis pour passer entre les mailles des contrôles sanitaires. Trois anciens salariés d’un laboratoire nantais chargé de détecter les allergènes des produits du groupe (œufs, gluten, fruits à coque, etc.) ont divulgué le système de pressions qui permettait à Lactalis de commercialiser ses produits infectés. Selon eux, l’entreprise aurait demandé au laboratoire de maquiller ses résultats pendant des années.
La fraude est scandaleusement simple. Selon l’un des anciens salariés, les laborantins faisaient repasser en boucle des «échantillons spécifiques» jusqu’à obtenir le résultat souhaité par l’entreprise. «A chaque fois que le résultat obtenu n’était pas celui espéré, ça devenait un automatisme pour nous. Le responsable nous disait "vous pouvez refaire l’analyse"», affirme l’un des témoins.Tout cela sous une «vraie pression» de Lactalis. L’un des salariés affirme même avoir eu «peur de Lactalis».
«Contrat à plusieurs millions d’euros»rat à plusieurs millions d’euros»
révélés par Europe 1,