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Situation des Ahmadis en Algérie

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samuel
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Josué

Josué
Administrateur

Situation des Ahmadis : la loi algérienne muette sur les notions de « secte » et de « minorités » religieuses
08:56 jeudi 23 mars 2017 | Par Fayçal Métaoui | Actualité
(CRÉDITS : REUTERS ©)
L’interpellation en série des adeptes d’Al Ahmadiyya, mouvement messianiste créé par le Pakistanais Mirza Ghulam Ahmad, relance le débat sur le contrôle de la pratique religieuse en Algérie.

Mohamed Aissa, ministre des Affaires religieuses, a beaucoup communiqué sur cette affaire. Il a qualifié Al Ahmadiyya de secte « qui se situe en dehors de l’islam ». « Les principes sur lesquels se base cette secte ne sont pas des principes islamiques. On veut que les musulmans sachent que l’appartenance à Al Ahmaddiya est une appartenance à un cercle non musulman », a-t-il déclaré le 23 février 2017.

Le ministre des Affaires religieuses a rappelé que des lois algériennes évoquent la pratique du culte non-musulman et « imposent un certain nombre de règles ». L’émergence des adeptes des Eglises évangéliques protestantes en Algérie avait en effet conduit le gouvernement à adopter l’ordonnance 06/03 du 28 février 2006 sur les conditions et règles d’exercice des cultes autres que musulman.

La conversion interdite

Cette ordonnance a précisé que l’exercice collectif du culte doit être organisé par des associations à caractère religieux dont la création, l’agrément et le fonctionnement sont soumis à la loi. Elle a également précisé que l’exercice collectif du culte doit se faire dans des édifices destinés à cet effet, « ouverts au public et identifiables de l’extérieur ». « Les manifestations religieuses ont lieu dans des édifices, elles sont publiques et soumises à une déclaration préalable », est-il encore stipulé dans l’article 8.

L’ordonnance a prévu des amendes et des peines de prison pour ceux qui convertissent les musulmans à une autre religion en utilisant des moyens financiers et en fabriquant et distribuant des documents ou des moyens audiovisuels.

Aujourd’hui, les autorités justifient les arrestations et les poursuites judiciaires engagées contre les Ahmadis par ces dispositions légales. Al Ahmaddiya ne s’est pas constituée en association et pratique le culte dans des endroits non identifiés et sans déclaration. Mais le problème est que les Ahmadis se considèrent comme étant des musulmans et donc non concernés par l’ordonnance 06/03.

| LIRE AUSSI : Les administrateurs de la principale page Facebook d’Al Ahmadiyya localisés en Israël

Secte ou minorité religieuse ?

Ce qui n’est pas l’avis des autorités. Pour justifier les arrestations et les poursuites, Mohamed Aissa a utilisé le qualificatif de « secte » pour qualifier les Ahmadis. Or, la loi algérienne reste muette sur la définition de secte qu’elle soit religieuse, philosophique ou autre.

À l’étranger, la plupart des pays ont une liste de mouvements qu’ils considèrent comme des sectes. Ces mouvements sont soit interdits soit soumis à des contrôles très strictes. Mais l’Algérie ne possède pas une telle liste. Cette absence de référence juridique claire affaiblit les arguments des autorités.

En fait, les poursuites engagées contre les Ahmadis semblent obéir à des considérations sécuritaires. Mais le silence des services de sécurité sur cette affaire a alimenté les questionnements à l’extérieur du pays. Les Ahmadis apparaissent comme une minorité persécutée pour ses convictions religieuses. Mais comme la secte, « la minorité religieuse » est une autre notion non définie dans la législation algérienne.

| LIRE AUSSI : Washington s’inquiète du contrôle des réseaux sociaux en Algérie et s’intéresse au dossier de la Ahmadiyya

Vide juridique

Le vide juridique fait qu’officiellement les Ahmadis ne sont pas « une minorité religieuse ». Chose qui est perçue différemment à l’étranger.

Au-delà du fonds religieux de l’affaire, le dossier des Ahmadis impose à l’État algérien une révision de l’arsenal juridique. Faute d’assise légale claire et respectueuse de la liberté du culte, les actions de l’État contre les Ahmadis peuvent ressembler à de la persécution. Les interpellations et les campagnes parfois haineuses sur les réseaux sociaux et dans certains médias risquent de compliquer les choses.

L’Algérie a beaucoup souffert de l’instrumentalisation de la religion. Elle a le droit, comme les autres États, d’organiser la pratique religieuse et d’éviter que les campagnes de prosélytisme évoluent en opérations de déstabilisation politique et sociale, comme le sous-entend le discours officiel. Mais le respect des libertés individuelles et collectives doit être la règle.

C’est d’ailleurs ce qui est écrit dans l’ordonnance 06/03 qui précise que l’État garantit le libre exercice du culte dans le respect des dispositions de la Constitution, « de la présente ordonnance, des lois et règlements en vigueur, de l’ordre public, des bonnes mœurs et des droits et libertés fondamentaux des tiers ».

L’instrumentalisation de la religion dans les années 1990 a créé une situation de chaos en Algérie, a facilité l’émergence d’organisations terroristes et a failli emporter l’État national. Ce traumatisme fait qu’aujourd’hui, les pouvoirs publics perçoivent les pratiques religieuses, éloignées des référents sunnites modérés, comme douteuses ou porteuses de périls.

Une perception qui risque d’ouvrir la voie aux dérives en absence de garde-fous juridiques et de débats libres sur cette question. Le développement de la culture de la tolérance et du vivre ensemble au sein de la société peut être aussi un rempart solide contre tous les dangers qu’ils soient portés par des convictions religieuses, politiques ou culturelles.

Sur le même sujet :

Sept membres de la secte Ahmadiyya arrêtés à Alger
Le « chef national » de la secte Ahmadiyya et 11 de ses acolytes arrêtés
Plusieurs activistes de la secte Al Ahmadiyya arrêtés à Bejaia

papy

papy

Une vidéo qui parle de ce mouvement

Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR

Moi non plus je ne connaissais pas cette religion.
Et dire que les musulmans se disent tolérant , ce reportage prouve bien le contraire.

samuel

samuel
Administrateur

Ce documentaire fait peur car nous y voyons une intolérance digne du moyen âge.

chico.

chico.

Les ahmadis, musulmans malgré les autres
Fabien Leone - publié le 05/02/2015

L’ahmadiyya est une minorité religieuse née en Inde et se réclamant de l’islam. Parce que les ahmadis reconnaissent leur fondateur, Mirza Ghulam Ahmad (1835-1908), comme prophète et messie, les musulmans les considèrent comme des hérétiques. Un fidèle de cette tradition, Asif Arif, conte l’histoire de ce peuple persécuté dans un livre ambitieux et engagé, Ahmadiyya: un islam interdit.
« Les ahmadis ont avant tout un problème identitaire : ils se réclament de l’islam bien que les musulmans ne les considèrent pas comme tels », estime Asif Arif, avocat et auteur d’Ahmadiyya: un islam interdit (L’Harmattan, 2014, 26,60 €).
Mouvement fondé en 1889 en Inde par Mirza Ghulam Ahmad – simplifié en Ahmed de Qadian dans l’ouvrage – l’ahmadiyya se réclame du sunnisme, branche majoritaire de l’islam. Il compte aujourd’hui plus de dix millions de fidèles dans le monde. « Les ahmadis respectent les cinq piliers de l’islam et le credo (aqida). Ils se basent sur la Sunna, corpus des enseignements de Muhammad, mais avant tout sur le Coran, la référence suprême. »

S’il se pose un problème de droit (fiqh), les ahmadis « s’appuient sur la tradition hanafite, l’une des quatre écoles juridiques sunnites ». Asif Arif rappelle que l’islam « est une religion protéiforme et qu’elle ne peut donc guère s’envisager dans une dynamique unique : l’islam appelle nécessairement à plusieurs interprétations ». Si spécificité ahmadie il y a, elle est donc avant tout « de l’ordre de l’interprétation ».

En quoi cette approche singulière des textes a-t-elle conduit « à l’unanimité de leurs coreligionnaires », les ahmadis en dehors de l’islam ? Tout d’abord, trois revendications du fondateur d’Ahmadiyya sont sujettes à controverses :

- Un hadith (propos du Prophète) réputé fiable (hassan) dispose qu’« Allah enverra un vivificateur (mujaddid) de la religion auprès de cette communauté et ceci à l'avènement de chaque siècle ». Lorsqu’Ahmed de Qadian affirme être l’un de ces illustres savants religieux envoyés pour dynamiser la compréhension de l’islam auprès de leurs contemporains, il rencontre certaines réticences, « mais relativement discrètes puisque il peut avoir plusieurs vivificateurs en un siècle », précise Asif Arif.

- Ahmed de Qadian se revendique ensuite comme prophète. Une affirmation à l’encontre de « la compréhension littérale de l’orthodoxie d’un verset du Coran : “Muhammad n'a jamais été le père de l'un de vos hommes, mais le messager d'Allah et le dernier des prophètes. Allah est Omniscient” » (33 : 40). En effet, l’islam opère une distinction parmi les envoyés de Dieu entre les messagers (rassul) et les prophètes (nabi). Si un messager est prophète, un prophète n’est pas forcement un messager. Contrairement à un prophète, un messager apporte des prescriptions ou des révélations supplémentaires. Ainsi, pour Ahmed de Qadian, sa qualité de prophète « ne se heurte pas au prophétat de Muhammad. Il lui est soumis et n’apporte aucune autre loi ».

- Enfin, lors de la création de l’Ahmadiyya, il s’est déclaré messie. À la suite d’une révélation, Ahmed de Qadian s’est vu « promis dans l’hindouisme, le zoroastrisme et le christianisme. S’il s’est nourri d’autres sources pour justifier sa messianité, il n’a jamais opéré de syncrétisme : l’ahmadisme se réclame uniquement de l’islam ». Ces deux dernières revendications ont marqué la fracture entre l’ahmadiyya et l’orthodoxie musulmane.

La christologie particulière de l’ahmadiyya

Si Ahmed de Qadian est le messie, que devient cette croyance, presque unanime dans l’islam, au retour de Jésus, lors de la fin des temps, où il est censé vaincre l’Antéchrist (Dajjal) ? « Les ahmadis invitent à une réinterprétation métaphorique des textes eschatologiques de la Sunna. » Aux antipodes du christianisme et de l’orthodoxie musulmane, pour les ahmadis, Jésus n’est pas mort sur la Croix et n’est pas monté au ciel. Le Nazaréen aurait survécu au supplice antique et se serait réfugié à Srinagar, dans le Cachemire ; il aurait fini ses jours dans cette ville et sa tombe supposée est encore visitée aujourd’hui. Ainsi, si le messie ne saurait être Jésus, il lui serait identique, spirituellement parlant.

Persécutions et humiliations

Un califat au sein de l’ahmadiyya a été fondé à la suite du décès d’Ahmed de Qadian, en 1908. « Élire le calife ahmadi ressemble à l’élection du pape. La succession califale est organisée par un comité électoral composé de gens pieux, proches des anciens califes, à l’instar des cardinaux. Une longue prière est célébrée, puis le processus électoral est ponctué de références spirituelles. Les fidèles sont alors convaincus de la présence divine, guidant les votants. »

« Le califat ahmadi est relativement apolitique, précise Asif Arif. Il ne prône pas une confusion entre les mosquées et l’État. Toutefois, cela ne suppose pas l’absence de collaboration ou de sollicitation entre les deux instances. » Contrairement au système laïc français, une distinction des pouvoirs temporel et religieux est observée, plutôt qu’une stricte séparation.

Depuis 1974, un amendement à la Constitution du Pakistan stipule que les ahmadis ne sont plus considérés comme musulmans. Ils subissent également, au-delà de l’excommunication et donc l’impossibilité de se rendre à La Mecque, de nombreuses persécutions. Au Pakistan, tout comme les chrétiens, les ahmadis sont victimes de maintes humiliations et attentats, notamment dans leurs mosquées.
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Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR

Et avec ça les musulmans disent que leur religion et une religion de tolérance!

Josué

Josué
Administrateur

Au Pakistan, un chef de file de la minorité ahmadie assassiné
Mélinée Le Priol, le 31/03/2017 à 16h19 Envoyer par email
Un membre éminent de la minorité ahmadie au Pakistan a été tué jeudi 30 mars dans le nord-est du pays.
Cette communauté très présente au Pakistan se considère comme musulmane, mais les musulmans sunnites la rejettent.
Un policier devant la maison d’une famille Ahmadi incendiée en 2014 dans une ville près de Lahore au Pakistan, 28 juillet 2014.
Un policier devant la maison d’une famille Ahmadi incendiée en 2014 dans une ville près de Lahore au Pakistan, 28 juillet 2014. / ARIF ALI/AFP

Malik Saleem Lateef, avocat sexagénaire, a été tué d’une balle dans la poitrine jeudi 30 mars alors qu’il se rendait avec son fils dans un tribunal du district de Nankana Sahib, dans la province du Pendjab située au nord-est de l’Inde.

Le meurtre a été commis par un homme armé circulant à moto, qui a pris la fuite. Dans un courrier envoyé par la suite à des journalistes, la faction Al-Alami du Lashkar-e-Jhangvi, liée au groupe État islamique, a revendiqué l’assassinat.

À LIRE : Le Parlement européen condamne « le harcèlement quotidien » des ahmadis au Pakistan

« S’en prendre à un avocat, garant de la liberté et des procès équitables, revêt une portée symbolique toute particulière », explique Asif Arir, avocat parisien d’origine pakistanaise et lui-même ahmadi. Il rappelle que « viser des cadres et des personnalités prestigieuses de la communauté ahmadie a toujours été la façon de faire de ces individus, souvent cagoulés et non reconnaissables ».

« Un apartheid juridique et social »

Membre actif de la communauté ahmadie, Malik Lateef était aussi un cousin éloigné du physicien pakistanais Abdus Salaam. Ce dernier avait reçu le prix Nobel de physique en 1979, mais n’avait connu qu’une reconnaissance limitée au Pakistan car il était ahmadi.

L’ahmadisme est une branche de l’islam considérée comme hérétique et ostracisée au Pakistan depuis plus d’un demi-siècle. Ses membres, qui reconnaissent des prophètes postérieurs à Mahomet, ont été déclarés non-musulmans par le Pakistan en 1974. Ils font depuis l’objet d’un « apartheid juridique et social », selon Asif Arir, entre arrestations arbitraires et discriminations quotidiennes.

À LIRE : Une minorité chrétienne au Pakistan discriminée et violentée

L’ordonnance 20 de 1984, inscrite dans une politique d’islamisation du Pakistan, précise, par exemple, que les ahmadis n’ont pas le droit de prononcer le salut islamique, d’appeler une mosquée « mosquée » ni de faire quoi que ce soit qui pourrait être perçu comme une « posture islamique ».

Peu de procès équitables

Le meurtre de jeudi intervient alors que le ministère pakistanais des Affaires étrangères a réaffirmé son engagement à « rejeter la politique de la haine et de la division », à l’occasion de la visite d’un responsable américain spécialisé dans les questions de minorités.

L’an dernier, six Ahmadis ont été tués en raison de leur foi, selon un rapport annuel publié par la communauté mercredi 29 mars. Quand les auteurs de telles violences sont arrêtés, ils sont souvent relâchés au bout de quelques jours, sans qu’il n’y ait eu de procès équitable.

L’attentat le plus sanglant visant cette communauté a eu lieu à Lahore le 28 mai 2010 : deux mosquées ahmadies avaient été attaquées et près de 90 personnes avaient été tuées.
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Josué

Josué
Administrateur

DIA-19 juin 2017: Amnesty International interpelle l’Algérie et l’appelle à mettre un terme à sa campagne de répression contre les membres du mouvement religieux minoritaire qu’est l’Ahmadisme.

Dans un communiqué rendu public aujourd’hui, l’ONG fait savoir qu’ « au moins 280 femmes et hommes ahmadis ont fait l’objet d’enquêtes ou de poursuites l’année dernière, après une vague d’arrestations qui a suivi le rejet par les autorités d’une demande d’enregistrement d’une association ahmadie et de l’inauguration d’une mosquée en 2016 ». L’ONG parle d’une « répression alarmante ». Heba Morayef, la directrice des recherches sur l’Afrique du Nord à Amnesty International à déclaré à cet effet que « cette vague d’arrestations et de poursuites visant des Ahmadis montre clairement que les autorités renforcent les restrictions à la liberté d’expression dans le pays ».

Pour elle « les autorités algériennes doivent faire le nécessaire pour que les poursuites visant des Ahmadis qui sont uniquement liées à la pratique pacifique de leur religion soient abandonnées, et libérer immédiatement les personnes détenues ».

D’après la même source, les ahmadis vivant en Algérie seraient du nombre de 2000 personnes. Ces derniers se considèrent comme étant des musulmans, toutefois « des hauts responsables algériens ont fait des déclarations publiques dans lesquelles ils les qualifiaient d’hérétiques et affirmaient qu’ils représentaient une menace pour l’Algérie » précise la directrice.

Par ailleurs, le communiqué rappelle qu’en mars 2016, les autorités algériennes ont rejeté une demande déposée par des Ahmadis, en application du droit algérien, en vue d’obtenir l’enregistrement d’une association.

Des poursuites judiciaires ont été engagées contre plus de 280 Ahmadis. Ils sont notamment inculpés d’appartenance à une association non autorisée, de collecte de dons sans autorisation, de pratique d’un culte dans des lieux non autorisés, de diffusion de propagande étrangère portant atteinte aux intérêts de la nation et de « dénigrement » du « dogme » et des préceptes de l’islam.

Selon des membres de la communauté ahmadie et trois avocats qu’Amnesty International a interrogés, et d’après des documents juridiques dont l’organisation a pris connaissance, plus d’un tiers des personnes concernées par ces poursuites pénales ont déjà été déclarées coupables et condamnées à des peines d’emprisonnement d’une durée allant jusqu’à quatre ans ou à des amendes d’un montant allant jusqu’à 300 000 dinars algériens (2 750 dollars environ). La plupart d’entre elles sont en liberté dans l’attente des résultats des procédures à leur encontre, et quatre d’entre elles sont actuellement emprisonnées.

Cette interpellation de l’ONG intervient quelques jours avant le procès en appel de six ahmadis qui comparaitront le 21 juin, devant la cour de Batna, après avoir été « déclarés coupables, en première instance, de gestion d’une association non enregistrée, de collecte de dons sans autorisation et de diffusion de documents étrangers constituant un danger pour les intérêts de la nation ». Lors du premier jugement rendu le 27 mars dernier, ils avaient été « condamnés à des peines d’emprisonnement allant de deux à quatre ans et à des amendes d’un montant de 300 000 dinars algériens » fait savoir Amnesty.

Des propos haineux et discriminatoires des hauts responsables

Par ailleurs, l’ONG dénonce l’attitude et les propos « discriminatoires et haineux » de certains représentants de l’Etat et des médias. Les déclarations du Ministre des affaires religieuses faite en juin 2016 où il a parlé d’ « invasion sectaire préparée » ainsi que celles de M. Ahmed Ouyahia dans lesquelles il a appelé les « Algériens à préserver le pays des sectes du chiisme et d’El Ahmadiyya » sont cités.

En conclusion, Amnesty International appelle l’Algérie à respecter le droit à la liberté de religion et ce conformément à l’article 18 du pacte international relatif aux droits civils et politiques.

Lamine Réda
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Josué

Josué
Administrateur

Accusés d'hérésie, les ahmadis d'Algérie prient clandestinement
AFP
Opprobre, arrestations, emprisonnements... Dans le collimateur des autorités et honnis par certains compatriotes, les ahmadis d'Algérie, fidèles d'un courant réformiste et minoritaire de l'islam considéré comme hérétique par les deux grandes branches sunnites et chiites, sont contraints à la clandestinité.

Fondé par Mirza Ghulam Ahmad à la fin du XIXe siècle dans le nord de l'Inde, l'ahmadisme n'a pris racine en Algérie qu'à partir de 2007, quand une chaîne de télévision du mouvement a pu être captée par satellite dans le pays.

Pendant presque 10 ans, les ahmadis d'Algérie ont pratiqué librement et discrètement. Si discrètement que la plupart des Algériens n'ont découvert leur existence qu'en juin 2016, lorsqu'a commencé la répression médiatisée du mouvement, qualifié de "secte" par les autorités algériennes.

L'islam est religion d'Etat en Algérie, où domine la doctrine malékite sunnite. Mais la Constitution garantit la liberté de culte, sous réserve d'agrément des autorités pour le lieu de culte et le prédicateur. Ce que n'ont jamais demandé les ahmadis, estimant qu'ils ne l'obtiendraient jamais.

Le 2 juin 2016, le chef du mouvement ahmadi algérien, Mohamed Fali, commerçant de 44 ans, et son adjoint sont arrêtés, leurs domiciles perquisitionnés et leurs passeports confisqués, peu après avoir finalement sollicité auprès du ministère de l'Intérieur l'enregistrement d'une association caritative.

Depuis cette date, 286 personnes, dont cinq femmes, responsables ou simples fidèles âgés de 20 à 71 ans, ont été poursuivies, selon M. Fali. Toutes ont été condamnées à des peines de prison -allant de 3 mois avec sursis à 4 ans ferme- sauf trois, qui se sont vu infliger des amendes.

Des condamnations prononcées pour diverses infractions au droit d'association, mais en réalité en raison de leur foi, assurent leurs avocats. La plupart ont fait appel.

Laïcité et non-violence

Mohamed Fali est lui poursuivi dans six procès différents pour "collecte de dons non autorisée", "constitution d'association sans agrément", "distribution de documents portant atteinte à l'intérêt national", "offense au prophète et aux envoyés de Dieu" et "dénigrement du dogme et des préceptes de l'islam".

Bien qu'il se revendique musulman, l'ahmadisme a été déclaré secte non liée à l'islam en 1973 par l'Organisation de la coopération islamique (OCI) -dont l'Algérie est membre- et ses fidèles, estimés à environ 10 millions dans 190 pays, sont victimes de nombreuses persécutions à travers le monde.

En Algérie, les ahmadis se disent environ 2.000. Suscitant la méfiance, voire l'opprobre de leurs compatriotes, ils font profil bas et se réunissent clandestinement chez les uns ou les autres pour prier, ne disposant d'aucune mosquée ou lieu de prière officiel.

Leur culte est similaire à ceux des courants majoritaires de l'islam, mais ils voient dans Mirza Ghulam Ahmad le "Messie des derniers temps" annoncé par le prophète Mohammed. Une hérésie pour les musulmans dogmatiques.

Et comme la non-violence, la laïcité est pour les ahmadis une valeur fondamentale, une vision dénoncée par les partisans rigoristes d'un islam d'Etat et notamment par les wahhabistes en Arabie saoudite.

Apostasie

Rencontré chez lui, dans la région de Tipasa (80 km à l'ouest d'Alger), avec d'autres fidèles, Mohamed Fali entame la discussion par la chahada, la profession de foi de l'islam, et souligne que le Coran est le texte de référence de l'ahmadisme, tout en précisant qu'il en privilégie l'esprit à la lettre.

Il dénonce le "déchaînement" de certains médias algériens qui ont "dénaturé les pratiques des ahmadis et tenté de (les) faire passer pour des non-musulmans".

Commerçants, enseignants, ingénieurs, médecins ou étudiants, ces hommes rencontrés par l'AFP racontent que l'ahmadisme a apporté des réponses à leurs questionnements et à leurs doutes. Ils refusent d'être filmés et s'expriment anonymement par peur de représailles contre leurs proches, moins de la part des autorités que d'extrémistes musulmans.

Commerçant de 42 ans, Abderahmane, a conservé la tenue du salafiste (adepte d'un islam rigoriste) "pas violent mais intolérant" qu'il était avant de rejoindre l'ahmadisme.

Ses anciens compagnons l'ont dénoncé à l'imam local qui l'a accusé publiquement d'apostasie et a commandé aux fidèles d'empêcher leurs enfants de jouer avec ceux des ahmadis. Puis, "les fiançailles de ma sœur ont été annulées car on a dit à son fiancé que j'étais un kâfir", un mécréant, raconte-t-il.

"Acharnement" unique au Maghreb

"Le débat ne devrait pas porter sur l'ahmadisme, mais sur la liberté de culte!", lance Hamid, dans le grand salon faisant office de salle de prière, décoré seulement d'un portrait de Mirza Ghulam Ahmad.

En juillet dernier, le ministre algérien des Affaires religieuses, Mohamed Aissa, a accusé devant la presse les ahmadis d'être impliqués dans un "complot" visant à déstabiliser l'Algérie depuis Israël --un pays où les ahmadis peuvent pratiquer librement leur culte et où une petite communauté est installée, à Haïfa, avec mosquée et chaîne de télévision dédiée.

Pour Mohamed Fali, la répression des ahmadis en Algérie est "politique" et n'est pas sans lien avec le fait que "l'Arabie saoudite combat l'ahmadisme, car c'est un danger pour le wahhabisme" en vigueur dans ce pays.

Après avoir accepté d'accorder une interview à l'AFP, le ministre algérien a finalement décliné.

Pour Sirine Rached, d'Amnesty International, les accusations contre les ahmadis sont "sans fondement". Elles ne font que "stigmatiser et nourrir l'intolérance religieuse", dit-elle en appelant les autorités algériennes à protéger "les minorités et la diversité religieuse, aussi bien au sein de l'islam qu'à l'extérieur".

Selon Mme Rached, "l'acharnement contre les ahmadis en Algérie est une situation unique au Maghreb". "Notre organisation n'a pas reçu de signalement de violations de liberté religieuse d'Ahmadis au Maroc, en Tunisie ou ailleurs dans le Maghreb".
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Josué

Josué
Administrateur

[size=45]L’Algérie s’acharne contre les ahmadis[/size]

Marie Verdier , le 22/01/2018 à 16h27

[size=20]Une cinquantaine d’ahmadis ont comparu en décembre au cours de huit nouveaux procès à l’encontre de cette minorité religieuse, dénonce l’ONG Human right watch.
Quatre procès contre 18 ahmadis se sont déjà tenus depuis le début de l’année.
[/size]


Situation des Ahmadis en Algérie Membres-communaute-ahmadie-algerienne-installent-photo-fondateur-Mirza-Ghulam-Ahmad-1835-1908-maison-ouest-Alger-30-2017_0_728_485ZOOM 
Des membres de la communauté ahmadie algérienne installent une photo du fondateur Mirza Ghulam Ahmad (1835-1908), dans une maison, à l'ouest d'Alger, le 30 juin 2017. / Ryad Kramdi/AFP


Salah Dabouz, avocat et président de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’homme (LADDH), se dit « très choqué ». Il sort ce lundi 22 janvier du tribunal d’Ain Mlila à une cinquantaine de kilomètres au sud de Constantine. Son client, le chirurgien Karim Hadjaze est coupable de faire partie de la petite minorité musulmane ahmadie, estimée à environ 2 000 membres, poursuivie sans répit en Algérie.

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En Algérie, la minorité ahmadie persécutée




« Ses diplômes de médecin lui ont été confisqués, il a été licencié de l’hôpital et est maintenu en détention préventive jusqu’au 29 janvier, en attente du jugement en appel », s’indigne Salah Dabbouz. Il a été condamné par contumace à un an de prison avec sursis en première instance au cours du procès qui a vu onze autres membres tous condamnés à de la prison avec sursis.


266 inculpés en dix-huit mois



L’ahmadisme ou Ahmadiyyia est un mouvement réformiste musulman messianiste fondé par Mirza Ghulam Ahmad à la fin du XIXᵉ siècle au Penjab, alors sous domination britannique. Ses adeptes axent surtout leur discours religieux sur le renouveau qu’ils veulent initier dans le monde grâce à leur Messie et ne font pas grand cas des interdits ou des devoirs religieux.

Depuis début janvier, le président de la LADDH a déjà défendu 17 autres membres de la minorité au cours de trois autres procès qui se sont tenus en différents points du pays, à MSila, Djelfa, et Bougara.

L’ONG Human right watch dans un communiqué paru ce 22 janvier dénonce l’intensification des poursuites judiciaires à l’encontre des ahmadis. Au moins 50 d’entre eux ont comparu en décembre au cours de huit procès. Et, comptabilise l’ONG, 266 ont été inculpés en dix-huit mois. « Dès leur comparution devant un juge, les personnes sont interdites de sortie du territoire »,précise Salah Dabouz.


Des condamnations à la prison



Plusieurs ont été condamnés à de la prison ferme. Ce fut le cas de trois des sept personnes jugées en appel à Msila début janvier qui ont vu leur condamnation à six mois de prison confirmée, les quatre autres personnes ayant été condamnées à de la prison avec sursis, et chaque fois avec des amendes.

Les procès se déroulent toujours de la même manière selon Salah Dabouz. Ils commencent par confirmer que les personnes sont membres de la minorité ahmadie et ensuite celles-ci sont accusées de collecte de fonds sans autorisation et de pratique de culte religieux dans des lieux non autorisés. « Mais il n’y a aucun fait qui atteste de ces accusations, fait valoir Salah Dabouz, le parquet se réfère à une ordonnance destinée aux non-musulmans ; or celle-ci crée une discrimination entre citoyens ».


Le ministre des affaires religieuses donne le la des poursuites



Selon lui, l’arrivée de Mohamed Aïssa à la tête du ministère des affaires religieuses en mai 2014 a marqué un tournant dans la traque aux ahmadis. « Le ministre les a accusés de vouloir préparer des attentats dans les stades de football et leur a reproché que leur site internet soit hébergé par Israël. Il profère des accusations diffamatoires à leur encontre pour persuader les Algériens qu’ils ont affaire à des ennemis. Il a d’ailleurs des comptes à régler avec toutes les minorités », estime Salah Dabouz.

En octobre 2016, le ministre avait estimé que la minorité ahmadie était « étrangère » à l’Algérie. « En mars 2017, il a promulgué un texte paru au journal officiel qui réglemente l’appel à la prière selon le seul rite malékite, poursuit Salah Dabouz, la justice soumise au pouvoir exécutif s’exécute ».

Marie Verdier

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Algérie : l'« indécence » de Pamela Anderson fait fermer une salle de cinéma

Le ministre algérien de la Culture a demandé la fermeture d'une salle de cinéma après la diffusion du film « Borat », rapporte Franceinfo. Par 6Medias
Modifié le 31/05/2018 à 06:11 - Publié le 30/05/2018 à 20:12 | Le Point.fr
Pamela Anderson tient un rôle dans le film « Borat », sorti à l'origine en 2006.

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Pamela Anderson tient un rôle dans le film « Borat », sorti à l'origine en 2006.
©️ CrowdSpark/AFP/ Bernard MNIGAULT


Pamela Anderson n'est pas vraiment la bienvenue dans les salles de cinéma algériennes. Selon des informations rapportées par Franceinfo mercredi, en raison de sa présence à l'écran dans le film Borat, sorti initialement en 2006, le ministre algérien de la Culture a fait fermer la salle de cinéma Mohamed-Zinet à Alger, et ce, pendant un mois. Le journal arabophone conservateur El Bilad a déploré dans un de ses articles la diffusion du film de Larry Charles le 18 mai dernier, en plein ramadan, qui plus est un vendredi. Et a vivement critiqué « l'actrice porno américaine ».

En guise d'explication à cette fermeture-surprise, le ministre de la Culture, Azzedine Mihoubi, évoque tout d'abord auprès du site Alg24 que la salle de cinéma en question projette des films piratés, ce qui constitue une infraction entraînant fermeture, avant de parler de « scènes indécentes » du film dans lequel joue Pamela Anderson. La décision des autorités a toutefois provoqué un tollé en Algérie. Sofia Djama, réalisatrice primée à la Mostra de Venise en 2017, a ainsi posté une lettre sur son compte Facebook destinée au ministre algérien et remettant en cause les explications de celui-ci.
Accusations de censure

« Vous avez en effet l'argument de la légalité et le respect des droits de diffusion », écrit-elle en référence aux films piratés mais diffusés par la salle Mohamed-Zinet. Avant de laisser parler sa colère : « Vous y ajoutez un commentaire inutile pour nous, mais audible pour les conservateurs et les islamistes. Vous osez invoquer l'indécence de certaines scènes en ce sacré mois de ramadan pour justifier la fermeture. Ça, c'est vulgaire et indécent puisque vous pouviez vous contenter de la loi. »


Le site Algeriemondeinfos accuse de son côté Azzedine Mihoubi de céder à la pression des conservateurs du journal El Bilad. Il affirme que le ministre encourage, par cette fermeture, « la censure seulement pour satisfaire les élucubrations d'un islamiste à l'esprit mal tourné », en référence à l'auteur de l'article publié par le journal arabophone. Et de préciser que cette décision est, à ses yeux, « injustifiée, d'autant que la télévision publique algérienne a diffusé par le passé une série dans laquelle l'actrice américano-canadienne avait le premier rôle ».

http://apostats-de-lislam.xooit.org/index.php

Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR

Je ne voie pas le rapport avec le sujet ?

Yacoub

Yacoub
surveillant
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Mikael a écrit:Je ne voie pas le rapport avec le sujet ?

Je ne vais pas créer un fil exprès pour parler de ça. Je l'ai donc casé sur un sujet qui porte en titre Algérie

http://apostats-de-lislam.xooit.org/index.php

papy

papy

Yacoub a écrit:
Mikael a écrit:Je ne voie pas le rapport avec le sujet ?

Je ne vais pas créer un fil exprès pour parler de ça. Je l'ai donc casé sur un sujet qui porte en titre Algérie
Pourquoi pas ?

Yacoub

Yacoub
surveillant
surveillant

papy a écrit:
Yacoub a écrit:
Mikael a écrit:Je ne voie pas le rapport avec le sujet ?

Je ne vais pas créer un fil exprès pour parler de ça. Je l'ai donc casé sur un sujet qui porte en titre Algérie
Pourquoi pas ?

Il faut concentrer les sujets sur l'Algérie

http://apostats-de-lislam.xooit.org/index.php

Marmhonie

Marmhonie
MODERATEUR
MODERATEUR

Mikael a écrit:Je ne vois pas le rapport avec le sujet ?
Il y est.
Attention de ne pas demander souvent aux posteurs de devoir se justifier quand on n'a pas soi-même compris le sens secondaire réel. Yacoub a bien raison de s'exprimer ainsi dans ce sujet, le fond commun est l'Algérie, on ne peut découper ce sujet en plusieurs autres, on serait dans de la dentelle à s'y perdre.

Quand on ne comprend pas, on demande un approfondissement, pas une justification. Par expérience, les inscrits préfèrent baisser les bras et s'en aller que de devoir se justifier de tout et de rien. Ce forum voit des inscrits revenir, ne les bloquez pas.

Certes, il y a ici un pouvoir de lodération, mais il se heurte à la liberté d'expression et quand le forum traverse le désert sans plus personne, c'est fort ennuyeux.

Yacoub a écrit:Il faut concentrer les sujets sur l'Algérie
Évidemment !

http://forummarmhonie.forumotion.asia/forum

Josué

Josué
Administrateur

Pas vraiment car le sujet n'est pas sur l'Algérie mais sur une minorité qui vie en Algérie.

Lechercheur



[size=46]Qui sont les ahmadis, «persécutés» en Algérie, qui prônent la laïcité?[/size]
L’arrestation, le 28 août 2017, de Mohamed Fali, président de la communauté ahmadie algérienne, a mis en lumière la répression que subit cette minorité en Algérie. 286 personnes, dont cinq femmes, responsables ou simples fidèles âgés de 20 à 71 ans, ont été poursuivies. Human Rights Watch demande l’arrêt des persécutions.
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Situation des Ahmadis en Algérie Mohamed-berkani-f08cb8f630
Mohamed BerkaniRédaction AfriqueFrance Télévisions


Mis à jour le 04/09/2017 | 15:28
publié le 04/09/2017 | 15:28



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«La persécution des ahmadis, ainsi que le discours de haine proféré par des ministres du gouvernement, montre une intolérance envers les croyances minoritaires, qu’elles se disent islamiques ou non», a déclaré Sarah Leah Whitson, directrice de la division Moyen-Orient et Afrique du Nord à Human Rights Watch. «Les autorités devraient libérer immédiatement Mohamed Fali et les autres ahmadis algériens et cesser de s’en prendre à cette minorité sans défense.»

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