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Excision: la pression sociale compte plus que le choix des parents

2 participants

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Josué

Josué
Administrateur

Excision: la pression sociale compte plus que le choix des parents
Par Aurélie Franc Mis à jour le 06/02/2017 à 19:16 Publié le 06/02/2017 à 19:14

Le fait qu’une fille soit victime de mutilation génitale est fortement conditionné par les pratiques en vigueur dans son groupe ethnique, car celles qui n’ont pas suivi la tendance peinent à se marier et à s’intégrer.

L’excision reste pratiquée dans une trentaine de pays, principalement en Afrique, et peut toucher jusqu’à 98% des femmes. Pourquoi cette pratique continue d’exister, alors qu’elle ne comporte aucun bénéfice médical pour la femme? Pis, que cela peut s’avérer dangereux pour elle?
Une étude parue dans la revue «Nature ecology and evolution» le 6 février, à l’occasion de la Journée internationale de tolérance zéro à l’égard des mutilations génitales féminines organisée par les Nations Unies, esquisse une réponse. Une fille a davantage de risques de subir une mutilation génitale si sa propre mère en a subi une, et ce d’autant plus que la pratique est répandue dans le groupe ethnique auquel elle appartient; or malgré les dangers médicaux de l’excision, celle-ci apparaîtrait comme un avantage reproductif dans les groupes sociaux où elle est répandue. C’est la conclusion à laquelle sont arrivées deux chercheuses britanniques qui ont étudié le cas de plus de 61.000 femmes originaires de 47 ethnies réparties dans cinq pays: Côte d’Ivoire, Mali, Nigéria, Burkina Faso et Sénégal.
Le poids du groupe ethnique

Selon l’étude, deux facteurs sont primordiaux dans la pratique de l’excision: le statut de la mère (mutilée ou non) est l’indicateur le plus important, suivi par le comportement majoritaire du groupe ethnique (plus de la moitié ou moins de la moitié de femmes excisées dans le groupe). Lorsque la mère a subi une excision, elle est plus suceptible de faire subir la même chose à sa fille. Au contraire, les mères qui n’ont pas été excisées sont peu influencées par leur ethnie (excepté au Mali).
Les chercheuses constatent que lorsque l’excision est majoritairement pratiquée dans un groupe, les femmes excisées ont plus d’enfants que les non-excisées. Cette pratique, qui ne présente médicalement que des inconvénients, peut donc paradoxalement devenir un avantage. Cela s’explique, supposent les auteurs, par le fait que pour celles qui ne suivent pas la tendance majoritaire du groupe (excision ou non), les conditions de vies sont plus difficiles: elles auront ainsi plus de mal à trouver un mari ou à accéder aux ressources. Inversement, lorsque les femmes correspondent aux critères de la majorité du groupe, elles sont moins isolées et reçoivent un meilleur soutien.
Face à ces résultats, les chercheuses suggèrent que les politiques se concentrent pour faire passer le taux d’excision des ethnies concernées sous les 50%. En effet, elles considèrent qu’à partir du moment où le taux d’excision passe sous les 50% et devient donc la tendance minoritaire du groupe, cela diminue automatiquement le risque pour les petites filles de subir ces mutilations.
200 millions de femmes

Les mutilations génitales consistent à amputer les jeunes, voire très jeunes filles de leur clitoris et parfois, de leurs petites lèvres. Cette opération peut avoir des complications immédiates (saignements, douleurs sévères, voire parfois le décès) ou des risques à long terme (douleurs chroniques, séquelles psychologiques, risques accrus de complications lors de l’accouchement, etc.).
Les mutilations sexuelles féminines sont internationalement considérées comme une violation des droits des jeunes filles et des femmes par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). L’instance internationale estime pourtant «que plus de 200 millions de jeunes filles et de femmes, toujours en vie, ont été victimes de mutilations sexuelles pratiquées dans 30 pays africains, du Moyen-Orient et de l’Asie où ces pratiques sont concentrées.»
La chirurgie réparatrice

Le nombre de femmes vivant en France et ayant subi cette pratique était estimé à 53.000 en 2004, selon les chiffres de l’Institut national d’études démographiques (Ined). La pratique est interdite dans le pays depuis 1982. Et la loi française s’applique également si l’opération a lieu à l’étranger sur une petite fille française ou habitant en France.
Pourtant, comme témoigne Isabelle Gilette-Faye, directrice générale de la Fédération GAMS (mutilations sexuelles féminines et mariages forcés), la pression de la famille demeure souvent très forte. «On est dans des organisations sociales où ce ne sont pas seulement les deux parents qui prennent la décision mais le collectif, c’est-à-dire les grands-parents, les oncles, les tantes etc.»
«Quand les femmes viennent chez nous, c’est souvent la première fois qu’elles parlent de ce qu’elles ont subi, parce que le sujet est encore tabou», souligne Isabelle Gilette-Faye. «Elles ont chacune des demandes différentes. Certaines veulent protéger leurs enfants de l’excision, d’autres demandent des informations sur la chirurgie réparatrice.»
Depuis 2003, l’opération de chirurgie réparatrice du clitoris est remboursée par l’assurance maladie et est pratiquée dans une quinzaine d’hôpitaux et de cliniques.
http://sante.lefigaro.fr/article/excision-la-pression-sociale-compte-plus-que-le-choix-des-parents

Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR

Il y a dans ses pays d'Afrique beaucoup à majorité musulmane.

Josué

Josué
Administrateur

[size=38]Contre l’excision, la lutte mondiale patine[/size]

Analyse
 

Dix ans après le lancement du programme de l’ONU pour l’éradication des mutilations sexuelles féminines, 2 millions de cas supplémentaires risquent de se produire, notamment à cause de la pandémie, alerte l’Unicef à l’occasion de la Journée internationale de la tolérance zéro à l’égard des mutilations, le 6 février.



  • Marie Verdier, 
  • le 06/02/2022 à 08:20

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